lundi 17 mars 2008

L'ÉNIGME MABANCKOU (III): UNE MARIONNETTE AU SERVICE D'UN MAÎTRE JUIF SÉVISSANT AU NOM DE LA " BIBLE DE JÉRUSALEM "

© Copyright 2007, Mountaga Fané Kantéka

Se faire DÉROBER le fruit de QUATRE ANNÉES DE DUR LABEUR est en soi un réel CALVAIRE. S’il faut en plus que le VICTIMAIRE, LE BOURREAU à la MAIN LESTE, s’acharne sur sa proie, en souillant l’œuvre dérobée et accablant son auteur de tous les épithètes, cela devient particulièrement alarmant. C’est le cas ici avec l’INSTIGATEUR DE CE VOL, JOUANT À L’OFFENSÉ, prétendument à cause de ma démarche critique à l’égard de la BIBLE, qu’il nomme lui-même pompeusement « BIBLE DE JÉRUSALEM ». Comme pour donner une CAUTION SIONISTE à son acte d’expropriation…
Cela est d’autant plus GROTESQUE que la personne choisie pour servir de bras et de bouche à cette entreprise de spoliation — MABANCKOU —, est tout sauf un sain, mais plutôt un individu particulièrement porté sur le vice, féru d’un LANGAGE ORDURIER parsemé d’« URINES ORTHODOXES », de « BORDEL DE DIEU », de « SALE PUTE », de « CHIENNE », d’«ORDURE MÉNAGÈRE », de « CANCRELAT », de « FRUIT POURRI », de « POUPÉE GONFLABLE », de « TRAVERSÉE DE L’ANUS » par des sodomites « MEMBRÉ COMME UN KING KONG », et j’en oublie …
Le COMIQUE atteint le COMBLE quand on sait par ailleurs que mon ouvrage n’est ni particulièrement axé sur les Juifs, ni même dirigé contre eux. Je me suis même fait dire par un lecteur français que j’étais trop complaisant à l’égard des Juifs…

Faut-il rappeler que l’INSTIGATEUR de cette supercherie n’est autre que l’homme d’affaires et éditeur JUIF OLIVIER COHEN? (voir l’enquête intitulée ’’QUI SE CACHENT DERRIÈRE MABANCKOU?’’, affiché sur mon blog le 17 décembre 2007, il y a 3 mois jour pour jour).
Ce même OLIVIER COHEN que Mabanckou désigne dans VERRE CASSÉ sous le sobriquet de ’’ESCARGOT ENTÊTÉ’’, assorti d’attributs aussi truculents qu’alarmants: ’’JUIF ERRANT’’, ’’AL CAPONE’’, ’’ASSASSIN AUX DOUZE DOIGTS’’, ’’SORCIER’’...
Les TABLEAUX COMPARATIFS (tant avec Verre cassé qu’avec Mémoires de porc–épic) laissent très clairement apparaître que cet ESCARGOT ENTÊTÉ, mentor de Mabanckou, n’apprécie guère ma PARENTHÈSE HISTORIQUE visant à faire la lumière sur les circonstances entourant le progressif asservissement de L’HOMME NOIR et l’ORIGINE des CLICHÉS ASSASSINS qui circulent sur son compte, notamment sur la COULEUR DE SA PEAU.
Mon APPROCHE TRÈS CRITIQUE, MAIS TRÈS LOGIQUE, à l’égard des ROCAMBOLESQUES LÉGENDES BIBLIQUES truffées de « MALÉDICTIONS DE JÉHOVAH » contre les descendants des anciens bourreaux du PEUPLE HÉBREUX (les PHARAONS NÈGRES qui les auraient ESCLAVAGISÉS pendant 430 ANS, selon la même Bible), semble heurter cet ESCARGOT ENTÊTÉ au plus profond de ses PRÉJUGÉS ETHNIQUES. Il le prend comme un AFFRONT PERSONNEL dirigé contre son super ÉGO de membre du « PEUPLE ÉLU »…
N’ayant pas de RAISONNEMENT LOGIQUE à m’opposer, cet intriguant monsieur aux desseins nébuleux, se cantonnant dans la CLANDESTINITÉ, s’est contenté d’envoyer au charbon son NÈGRE DE SERVICE — Mabanckou —, s’inspirant de la POLITIQUE COLONIALE consistant à DRESSER UN NÈGRE CONTRE UN AUTRE dans les intérêts du colonisateur.
Mabanckou fut donc l’ARME MIRACULEUSE qu’il crut trouver contre les ARGUMENTS IMPARABLES que je développe dans mon ouvrage, l’exhortant à déféquer (et/ou à endosser) de longs passages consacrés à me trimballer dans les égouts de son imaginaire marécageux…


LE PETIT NÈGRE DE SERVICE RECEVANT LES ORDRES DE SON MAÎTRE JUIF

Dans ses innombrables AVEUX faits dans VERRE CASSÉ, Mabanckou n’hésite pas à faire mention de cet ÉTAT D’HOMME ASSERVI par ESCARGOT ENTÊTÉ, le ’’JUIF ERRANT’’:
« ainsi c’est un peu POUR LUI FAIRE PLAISIR que je griffonne de temps à autre, SANS VRAIMENT ÊTRE SÛR DE CE QUE JE RACONTE ICI, je ne cache pas que JE COMMENCE À Y PRENDRE GOÛT depuis un certain temps, toutefois JE ME GARDE DE LE LUI AVOUER SINON IL S’IMAGINERAIT DES CHOSES ET ME POUSSERAIT ENCORE À L’OUVRAGE, or je veux garder ma liberté d’écrire quand je veux, quand je peux, IL N’Y A RIEN DE PIRE que le TRAVAIL FORCÉ, je ne suis pas SON NÈGRE, j’écris aussi pour moi-même » (p 12)

Cette étrange confession se poursuit 200 pages plus loin :

« et quand j’ai expliqué tout ça à ESCARGOT ENTÊTÉ… il a cru que j’étais fâché contre des gens… et c’est ce jour-là qu’il M’A OFFERT un CAHIER DE NOTES et un crayon en me disant « si tu changes d’avis, tu peux toujours écrire dedans, C’EST TON CAHIER, JE TE L’OFFRE » (201)
Dois-je rappeler que ce « CAHIER » en question n’est qu’une malheureuse MÉTAPHORE pour désigner mon MANUSCRIT que Mabanckou est chargé de CONTREFAIRE pour en faire son « AUTOBIOGRAPHIE CACHÉE »?

ESCARGOT ENTÊTÉ, en bon ESCLAVAGISTE, lui donne ainsi ses ORDRES :

« JE SAIS QUE TU ÉCRIRAS, ÉCRIS COMME LES CHOSES TE VIENNENT, du genre de ce que tu viens de me dire tout à l’heure sur LES VRAIS ET LES FAUX ÉCRIVAINS qui EMBOUTEILLENT LES AUTOROUTES DE LA LITTÉRATURE, mais aussi CEUX QUI REFUSERONT LE NOBEL, sur les INTÉGRISTES et les POÈTES DU DIMANCHE, sur les NOSTALGIQUES TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS sur les ÉCRIVAINS EN COSTUME…» (p 201)
Comme on peut le constater avec les TABLEAUX COMPARATIFS no 71, 72, 74, c’est encore moi que monsieur Mabanckou qualifie de « CEUX QUI REFUSERONT LE NOBEL », d’« INTÉGRISTES NÈGRES »,de « POÈTES DU DIMANCHE », de « NOSTALGIQUES TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS ».

Ces curieuses confessions se poursuivent ainsi :

« et PARFOIS AUSSI JE LE FAIS POUR MON PROPRE PLAISIR, et c’est quand je m’abandonne, QUAND J’OUBLIE qu’une MISSION M’A ÉTÉ CONFIÉE, que je me sens vraiment dans mon assiette puisque je peux sauter, cabrioler, PARLER À UN LECTEUR AUTRE QUE L’ESCARGOT ENTÊTÉ » (p 201)
On ne peut être plus EXPLICITE que cela. C’est une MISSION qui a été confiée à Mabanckou.

LA MISSION DE MABANCKOU : « UTILISER, DÉNATURER, SOUILLER, POISSER, OUTRAGER ET PROFANER » AU NOM DE LA « BIBLE DE JÉRUSALEM »

On ne se trahit que lorsqu’on parle et c’est encore plus vrai lorsqu’on écrit noir sur blanc. Et Mabanckou va confesser, noir sur blanc, leurs TECHNIQUES DE CONTREFAÇONS : UTILISER, DÉNATURER, SOUILLER, POISSER, OUTRAGER ET PROFANER.. Je l’ai déjà mentionné, un criminel finit toujours par se trahir, autant par ses actes que par ses propos. C’est ainsi que Mabanckou trahit encore son maître juif, dans un autre passage de son « CAHIER », s’adressant à de prétendus « illuminés aux crânes rasés qui UTILISENT, DÉNATURENT, SOUILLENT, POISSENT, OUTRAGENT, PROFANENT la BIBLE DE JÉRUSALEM » (p 44)
Dans les tableaux comparatifs 82, 83, 84, 85, j’ai démontré, à travers de méticuleux recoupements, que ce passage (et les 3 autres) n’est en réalité qu’une contrefaçon visant à rapporter, dans un langage codé, un épisode de l’épopée mandingue... Mabanckou le détourne habilement comme il l’a fait avec d’autres passages et scènes de mon ouvrage. Ce qui importe ici, ce sont les mots employés par Mabanckou : « UTILISER, DÉNATURER, SOUILLER, POISSER, OUTRAGER, PROFANER ».
À l’évidence, Mabanckou sait de quoi il parle en employant avec une PRÉCISION CHIRURGICALE ces verbes utiliser, dénaturer, souiller, poisser, outrager et profaner
Comme on peut le constater aisément avec les tableaux comparatifs, ce sont EXACTEMENT CES MÊMES MÉTHODES qui ont été UTILISÉES CONTRE MOI, MON ŒUVRE ET MES ANCÊTRES. Mabanckou a appliqué les consignes à la lettre, en bon Nègre et nègre de service.
Obéissant à l’œil à son maître Escargot entêté, Mabanckou s’approprie mon manuscrit, en le souillant de ses « cacas », ses « urines », ses « vomissures », ses « mouches bourdonnantes », son « anus béant, bombé et humide, violenté massivement par des sodomites », son « fleuve Tchinouka regorgeant toute la merde du quartier Trois-cents »… Tout en veillant à me démolir avec les moyens appropriés…
Et Mabanckou s’y est adonné à cœur joie, N’ÉPARGNANT RIEN DANS MA VIE, allant JUSQU’À RENTRER DANS MON LIT (dans Mémoire de porc-épic)…
Une des pratiques utilisées par ceux qui se repaissent du travail des autres, c’est aussi d ‘écorcher leur NOM. Ainsi PATRICK RÖDEL se plaint d’ALAIN MINC, condamné pour l’avoir plagié : « IL M’AURA TOUT FAIT, MÊME ÉCORCHÉ MON NOM DANS son JOURNAL 2001 (SEUIL) ». (cf revue LIRE : DÉVASTATRICES, LES RUMEURS DE PLAGIAT, nov 2002) .
Mabanckou ne s’est pas fait prier pour m’appliquer la même médecine, dans ses deux contrefaçons. Fidèle à sa technique consistant à jouer sur la proximité de sonorité entre les noms de lieu ou de personne, il est allé jusqu’à s’emparer de mon prénom MOUNTAGA (et aussi celui de mon narrateur MOUROUDIAN) qu’il travestit en MOUYÉKÉ (qui deviendra MOUNDJOULA dans Mémoires de porc-épic, sans compter les DÉDOUBLEMENTS de personnage). Ainsi représenté, je suis raillé pour mes croyances animistes :
« MOUYÉKÉ est un type qui SE PRÉTEND DESCENDANT DES GRANDS SORCIERS CAPABLES D’ARRÊTER LA PLUIE, DE RÉGLER LA CHALEUR DU SOLEIL, d’anticiper la saison des récoltes, de lire des pensées dans la tête des autres, DE RÉVEILLER LES ÂMES MORTES » (p 118, VERRE CASSÉ ).
Mabanckou fait ainsi écho, en les parodiant, à ces passages de mon livre où mon narrateur s’exprime ainsi :
« Pourquoi ai-je donc eu ce terrible destin d'avoir le même ancêtre que Djinèfolo, DESCENDANT ÉLU DU ROI-SORCIER… aux pouvoirs infinis qui a TRIOMPHÉ DE LA VIE ET DE LA MORT » (p 25 du manuscrit envoyé au Seuil en juin 2004) Et : « Tendez la main à MOUROUDIAN Kantè de Massakèla — le DESCENDANT DU ROI-SORCIER » (p 26). Et : « DESCENDANT D'UN HOMME qui, en plus de sa MAÎTRISE des charmes des métaux anciens, flirtait avec les quatre FORCES QUI GOUVERNENT LA VIE — FEU, VENT, EAU, TERRE — je me sens dans mon élément ici où tout s'exprime avec une vigueur surnaturelle » (p 83).
Toujours en s’accrochant à mon récit, à mon scénario et à mes mots comme un parasite, je suis présenté de tous les noms de démon et affublé de toutes les tares, y compris les propres travers de Mabanckou. Et surtout comme un « FÉTICHEUR DESCENDANT DES GRANDS SORCIERS CAPABLES DE MIRACLES PLUS VÉRIFIABLES que ceux du CHRIST »… Et mes PROPOS sont REPRIS, PASTICHÉS, DÉFORMÉS et RETOURNÉS CONTRE MOI comme en témoigne cet exemple:
« DANS UN MONDE OÙ IL Y A LE CUL PARTOUT et à la portée de toutes les bourses, DANS UN MONDE OÙ LA FIDÉLITÉ NE VEUT PLUS RIEN DIRE, dans un monde où même les moines et les cénobites disputent la lubricité aux mécréants … c’est ainsi que s’exprime ce MOUYÉKÉ, il est TOUJOURS EN TRAIN DE CRITIQUER la BIBLE DE JÉRUSALEM en des termes virulents, IL NE FAIT PAS DE CADEAU DE NOËL À DIEU ET À SES LIEUTENANTS-COLONELS
« MOUYÉKÉ a dit un jour « … MES CHERS AMIS, MES FRÈRES NÈGRES, comment se fait-il que dans la BIBLE tous les ANGES sont des BLANCS ou quelque chose de ce genre, on aurait pu quand même y mettre un ou deux anges nègres, histoire de CARESSER DANS LE SENS DU POIL TOUS CES NÈGRES DE LA TERRE qui refusent de changer leur condition au motif que dès le départ les jeux étaient faits, au motif que LEUR PEAU AVAIT ÉTÉ MAL CALCULÉE par le Tout-Puissant, or y a PAS D’ANGES NOIRS dans le LIVRE SAINT, et quand il y a quelques Noirs…dans ce bouquin, c’est toujours entre deux VERSETS SATANIQUES, c’est souvent des DIABLES, des PERSONNAGES OBSCURS
… » (p 120-121)

Nous voyons ici que Mabanckou a pris un passage de ma PAGE ÉROTIQUE où je m’exprime ainsi: « BAISER pour survivre DANS UN MONDE OÙ LE MARIAGE EST EN PERTE DE VITESSE sur le dollar, OÙ LES COUPLES SE FONT ET SE DÉFONT à la vitesse éclair des bombardiers, et avec la même puissance de destruction! Les couples blancs, les couples nègres, les couples mixtes, les couples homos, aucun n'y échappe. » (p 51 ). Il le dénature et le combine avec mes CRITIQUES SUR LES SPÉCULATIONS BIBLIQUES sur les Noirs : « La prétendue malédiction biblique des Noirs vient de ce traumatisme historique qui explique toutes les légendes farfelues et mercantilistes qui jalonnent ces ÉCRITURES SAINTES. » (pp 66-67), et : « Je suis de l'UNIQUE RACE, celle dont découle toutes les autres, LA SEULE dont on peut vraiment parler: la RACE HUMAINE. Car toutes VOS HISTOIRES DE « RACES » ne découlent que du MENSONGE PREMIER: votre DIEU UNIQUE, Homme TANTÔT BLANC AUX YEUX BLEUS, TANTÔT BASANÉ AUX YEUX NOIRS… ET POURQUOI ne serait-elle PAS UNE DÉESSE ? Une gigantesque NÉGRESSE… » (p 20)
Mabanckou en rajoute, en y injectant ses propres fantasmes, et les assaisonne avec MES EXPRESSIONS REDONDANTES comme : « MES FRÈRES NÈGRES, CHERS COMPAGNONS DE ROUTE, CHERS AUDITRICES ET AUDITEURS DU MONDE ENTIER, CHERS AMIS » (pp 5, 16, 17, 25, 90), et mes CRITIQUES SUR LES NÈGRES pour en faire un COCKTAIL DIABOLIQUE, versant dans le CONTRESENS, lancé avec malice contre moi. C’est ainsi que plusieurs PASSAGES de mon manuscrit sont CONDENSÉS, PASTICHÉS et TRAVESTIS pour me TOURNER EN RIDICULE...


LA CROISADE CONTRE LA MÉMOIRE AFRICAINE

Dès le début du roman Verre cassé, Mabanckou annonce le ton en m’attaquant, MOT POUR MOT, par rapport à ma référence à la citation d’AMADOU HAMPÂTÉ BA : « EN AFRIQUE, QUAND UN VIEILLARD MEURT, C'EST UNE BIBLIOTHÈQUE QUI BRÛLE » .
Il me répond du tic au tac: « LE PATRON DU CRÉDIT A VOYAGÉ N’AIME PAS les FORMULES TOUTES FAITES du genre « EN AFRIQUE, QUAND UN VIEILLARD MEURT, C'EST UNE BIBLIOTHÈQUE QUI BRÛLE » ( p 12).
C’est une véritable croisade qui s’annonçait ainsi! Une CROISADE CONTRE LA PENSÉE AFRICAINE et la RÉHABILITATION DE L’HISTOIRE AFRICAINE, décrétée par le patron du Crédit a voyagé, OLIVIER COHEN alias ESCARGOT ENTÊTÉ, à qui Mabanckou sert de NAVIRE DE GUERRE bringuebalant sur un « FLEUVE en crue », infesté de démons du passé.
Selon les mêmes procédés consistant à pasticher plusieurs passages de mon ouvrage pour en faire un tissu de propos détournés de leur contexte, et à des fins calomnieuses et diffamatoires, j’eus droit au flamboyant QUALIFICATIF D’INTÉGRISTE NÈGRE (à cause de mes thèmes), comme on peut le voir dans ce passage :
« et ils se sont excusés des ERREURS DE L’HISTOIRE, notamment de la de la TRAITE NÉGRIÈRE, de la COLONISATION, des heurts de l’indépendance et TOUTES LES CONNERIES DE CE GENRE dont CERTAINS NÈGRES INTÉGRISTES ont fait leur principal FONDS DE COMMERCE, moi j’avais pas voulu me lancer dans ces DÉBATS POUSSIÉREUX je leur ai fait comprendre que les TRUCS DU PASSÉ c’était pas mon affaire » (p 72)

À force de jouer au plus fin avec les autres, on finit par se saborder soi-même. Parce que ce passage me donne l’occasion de prendre le nègre Mabanckou et son maître juif à leur propre jeu, en leur posant ces questions brûlantes:
Est-ce que les JUIFS QUI REVENDIQUENT LEUR MÉMOIRE POUR L’HOLOCAUSTE sont aussi des « INTÉGRISTES JUIFS »? Est-ce que le DÉBAT sur l’EXTERMINATION DES JUIFS dans les CAMPS DE CONCENTRATION HITLÉRIENS est aussi un « DÉBAT POUSSIÉREUX » ou des « CONNERIES DE CE GENRE »? Ce DÉBAT JUIF serait-il aussi un « FONDS DE COMMERCE »? Ce DÉBAT ferait-il aussi partie des « TRUCS DU PASSÉ » dont Mabanckou n’a rien à foutre?
SI MABANCKOU et son MENTOR JUIF OLIVIER COHEN osent me RÉPONDRE par L’AFFIRMATIVE sur ces QUESTIONS ESSENTIELLES, je les AUTORISERAIS alors à me traiter d’« INTÉGRISTE NÈGRE ». CE N’EST QU’À CE PRIX-LÀ que j’accepterais d’être affublé de ce QUALIFICATIF HAINEUX…


UNE HAINE TOUT À FAIT GRATUITE

On aurait pu trouver des excuses à monsieur OLIVIER COHEN si ma démarche se bornait à accabler le peuple hébreux ou juif, à minimiser sa souffrance ou même à embellir l’histoire de l’homme noir. Or, il se trouve que ma démarche vise surtout à mettre le doigt sur l’ALIÉNATION RELIGIEUSE qui frappe les communautés noires les poussant à intérioriser des clichés hérités des religions d’invasion. Et aussi à situer la RESPONSABILITÉ DE L’HOMME NOIR dans sa propre chute, notamment sa CONTRIBUTION À L’ESCLAVAGE de ses propres enfants au nom de ces mêmes religions. JE N’ÉPARGNE PAS MÊME MES PROPRES ANCÊTRES QUI ONT PRIS PART À CETTE CALAMITÉ…
S’agissant de ma position sur l’histoire juive, je juge nécessaire de citer ces passages de mon manuscrit :
« Ce film montre COMMENT LES NOIRS MALTRAITAIENT LES HÉBREUX. LES NÈGRES AUSSI, c'est bon de le savoir, ONT ÉTÉ, en leur temps, DES PERSÉCUTEURS D'AUTRES COMMUNAUTÉS. Comme tout MAÎTRE DU MONDE (Et les Juifs eux-mêmes ne sont-ils pas devenus aujourd’hui des persécuteurs?). Peu importe la raison. CHAQUE PEUPLE, CHAQUE ÉPOQUE, CHAQUE CIVILISATION, ont SUR LA CONSCIENCE des PERSÉCUTIONS perpétrées sur des MINORITÉS. C'est peut-être cela LA PLUS GRANDE TRAGÉDIE DE L'ESPÈCE HUMAINE » (p 64 du manuscrit)

Et aussi :
« Après l'avoir rassuré de « la pureté de mon ventre à son égard », je donnai libre cours aux quelques connaissances ramassées de gauche à droite au hasard de mes lectures (MARTIN GRAY, ROMAN POLANSKY, RUDOLPH VERBA, KIRK DOUGLAS...) pour lui brosser un TABLEAU concis mais fort coloré de la PERSÉCUTION JUIVE durant la 2e guerre mondiale. Et j'en profitai pour le SENSIBILISER sur la CRUAUTÉ PERPÉTRÉE contre les ENFANTS D'ABRAHAM, en tenant des propos du genre: « Je dois vous avouer que chaque fois qu'il m'a été donné de me pencher sur les INJUSTICES QUE LE PEUPLE JUIF A SOUFFERTES à travers le monde et TOUT LE LONG DE L'HISTOIRE, J'OUBLIE UN PEU MA CONDITION DE NÈGRE. Croyez-moi Tchibadenkè, si je vous dis que J'AI PIQUÉ UNE PROFONDE DÉPRESSION en lisant AU NOM DE TOUS LES MIENS de MARTIN GRAY. Et les gens ont tort de penser que ce sont les CAMPS DE CONCENTRATION HITLÉRIENS qui ont été les seules persécutions que ce peuple a subies. Ce n'est que le souvenir le plus récent. TOUTE L'HISTOIRE JUIVE EST JALONNÉE D'HORREURS INNOMMABLES. et, IRONIE DU SORT, CE SONT LES MÊMES PAYS qui s'érigent aujourd'hui en DÉFENSEURS-CHAMPIONS DE LA CAUSE JUIVE qui ont été PAR LE PASSÉ LES PLUS GRANDS PERSÉCUTEURS DE CE PEUPLE. … Et je me mis à lui citer quelques exemples de CLICHÉS ASSASSINS qu'on a jetés sur ce peuple au fil de ces SIÈCLES DE PERSÉCUTION où l'on le désignait comme le RESPONSABLE DE TOUTES LES GRANDES CALAMITÉS — peste noire, lèpre, choléra... — qui tombèrent sur l'espèce humaine, allant jusqu'à L'ACCUSER D'AVOIR CONTAMINÉ L'EAU DES PUITS. Je lui fis un RICHE EXPOSÉ des FOLIES RACIALES qui peuvent envahir l'esprit des hommes, et EN PARTICULIER DANS CES SOCIÉTÉS OCCIDENTALES qui s'auto-définissent aujourd'hui, avec une bonne conscience simulée, comme des ’’SOCIÉTÉS CIVILISÉES’’ » (pp 70-71)

Et aussi :
« L'ESCLAVAGE, le sujet qui m'a toujours hanté au point de me faire, un temps, abandonner mes études en plein milieu de ma Licence de Droit quand j'eus le malheur de tomber sur ROOTS (Racines) d'ALEX HALEY qui raconte l'EXTRAORDINAIRE ODYSSÉE DE KOUNTA KINTÉ.
« COMMENT DES NÈGRES POUVAIENT AINSI PRENDRE D'AUTRES NÈGRES POUR LES VENDRE À DES ÉTRANGERS ?», m'étais-je indigné à l'époque. Celui qui était mon meilleur compagnon alors, un AFRICAIN comme moi, s'était contenté, fidèle à cette LÂCHE SAGESSE qui caractérisait tous ses faits et propos, de me faire un exposé se résumant en ceci: « ILS NE SAVAIENT PAS CE QU'ILS FAISAIENT. Ils ne pouvaient pas imaginer les traitements que ces Noirs esclavages allaient subir dans leurs lieux de destination. Pour eux, ils ne vendaient que des ENNEMIS DE GUERRE. Des GENS D'AUTRES TRIBUS.» Il y a une quinzaine d'années de cela, c'était dans le Midi de la France et ma vie était on ne peut plus rose. Mais JE PIQUAI UNE GRAVE DÉPRESSION et ABANDONNAI LA FAC DE DROIT SIX MOIS DURANT. Parce que LE MÊME MALHEUR qui voulut que je lise ROOTS, me fit lire à la même époque AU NOM DE TOUS LES MIENS de MARTIN GRAY qui, témoin direct, raconte l'EXTRAORDINAIRE HOLOCAUSTE PERPÉTRÉ PAR L'ALLEMAGNE NAZIE SUR LE PEUPLE JUIF. C'était décidément l'année des BAPTÊMES DE FEU pour moi. Pour la toute première fois de ma courte existence, je venais de me réveiller sur le VRAI VISAGE DE L'HOMME. C'est, je crois, depuis ce temps que LA VIE ICI-BAS AVAIT CESSÉ D'AVOIR UN SENS POUR MOI. COMMENT AI-JE FAIT À L'ÉPOQUE POUR NE PAS SUCCOMBER? JE L'IGNORE ENCORE. MAIS JE SAIS AUJOURD'HUI POURQUOI. » (p 91)

Et je ne juge même pas nécessaire de citer ici TOUTES LES CRITIQUES que j’ai adressées à MES ANCÊTRES de l’EMPIRE DU MALI. Je défie monsieur OLIVIER COHEN de me dire s’il a trouvé un quelconque sentiment anti-juif dans mon manuscrit ou si j’ai rapporté un événement historique sans le prouver. Je voudrais aussi lui demander SI L’ON A LE DROIT D’INCLURE LES JUIFS dans nos CRITIQUES GLOBALES, sans être taxé d’anti-juif et sans être persécuté comme je le suis en ce moment…
En attendant de trouver des réponses à ces questions, je rappelle à monsieur Cohen L’ORIGINE NÈGRE DU PEUPLE HÉBREUX… Si jamais il y eut persécution du peuple hébreux en ÉGYPTE (ou à BABYLONE, peu importe), ce ne pouvait être qu’une persécution pour des motifs liés à la spécialisation, la division du travail : le NÈGRE SÉDENTAIRE esclavagisant le NÈGRE NOMADE. Qu’il y ait eu, à un moment donné de l’histoire, métissage entre éléments blancs et nègres, je n’en disconviens pas… Le JUIF À PEAU BLANCHE est un événement fort POSTÉRIEUR à la période dite biblique… ABRAHAM dont on dit qu’il est l’ANCÊTRE DES HÉBREUX, aurait eu pour père un certain TERAH…
Or, il se trouve que TERAH NETER est le nom d’un SOUVERAIN ÉGYPTIEN DE L’ÉPOQUE PROTOHISTORIQUE. Et c’était un NÈGRE! Il se trouve aussi que TERAH est un PATRONYME qu’on trouve aujourd’hui encore CHEZ NOUS au MALI… Quant au prophète hébreux MOISE, on s’accorde aujourd’hui pour dire qu’il était un ÉGYPTIEN (NÈGRE). Parmi ceux qui soutiennent cette thèse, il y a SIGMUND FREUD (un Juif) et JACQUES ATTALI…

Même sans être fixé sur cette question à l’époque où j’envoyais mon manuscrit au Seuil, en juin 2004, je n’avais aucune raison d’être un anti-juif (je n’aime pas le mot « antisémitisme », parce que je ne sais pas ce qu’il renferme). Avais-je seulement besoin de savoir que le Juif partage le même ancêtre que moi pour être concerné par ses malheurs? Quand on a un cœur fixé à la bonne place, a-t-on besoin de motif ethnique ou religieux pour se révolter contre l’injustice, la bassesse humaine consistant à martyriser les personnes en situation de faiblesse ou de minorité? Maintenant que je suis fixé sur l’ORIGINE NÈGRE DU PEUPLE HÉBREUX (ANCÊTRE DES JUIFS), j’ai encore moins de raison d’être anti-juif… MÊME SI je suis ÉGALEMENT INFORMÉ de l’IMPLICATION MASSIVE D’HOMMES D’AFFAIRES JUIFS dans la DÉPORTATION MASSIVE des ESCLAVES NOIRS vers L’AMÉRIQUE… CELA AUSSI, IL FAUT LE DIRE…
Quant à monsieur OLIVIER COHEN, peut-il JURER sur la « BIBLE DE JÉRUSALEM » que son cœur est pur et exempt de tout SENTIMENT NÉGROPHOBE?
Je voudrais finir avec ces mots adressés à monsieur OLIVIER COHEN:
NUL PEUPLE N’A NI LE PRIVILÈGE D’ÉLECTION AUPRÈS DU DIVIN, NI LE MONOPOLE DE LA SOUFFRANCE, NI LE MONOPOLE DE LA MÉMOIRE, ENCORE MOINS LE PRIVILÈGE DE L’ÉCRITURE DE L’HISTOIRE!
En persistant à endosser le MANTEAU DE VICTIME DU PASSÉ, on finit forcément par vêtir CELUI DE BOURREAU DU PRÉSENT : ESCLAVAGISTE, PERSÉCUTEUR, MANIPULATEUR, RÉVISIONNISTE… TERRORISTE… C’est valable pour tous les peuples opprimés par le passé qui ne cherchent pas à situer leur propre responsabilité dans leur malheur… (Monsieur COHEN n’est pas si différent de mon congénère DOUMBI FAKOLI qui, lui aussi, a endossé une contrefaçon de mon ouvrage, au motif que je ciblais la responsabilité africaine dans l’esclavage des Noirs et levais le voile sur l’imposture entourant « son » Ancêtre Fakoli alias Sonjata.).
Au demeurant, nous savons très bien que ce n’est ni pour JÉHOVAH, ni pour YÉHOSHUA, ni pour JÉRUSALEM que mon DUR LABEUR de quatre années me fut dérobé, avec malice et arrogance. Mais pour l’ARGENT? Le VÉNÉRABLE ARGENT! L’ARGENT, le VEAU D’OR des temps modernes! Sinon que fait cette « BIBLE DE JÉRUSALEM » dans une bouche aussi perverse, aussi salace et aussi damnée que la bouche de MABANCKOU?
Monsieur COHEN va donc PAYER. Et ce ne sera ni au nom de JÉHOVAH, ni au nom de YÉHOSHUA, ni au nom de JÉRUSALEM . Mais au nom de sa TURPITUDE, de son MERCANTILISME… Et je pense très sincèrement que ce serait PRÉFÉRABLE pour lui de payer devant la JUSTICE …

(À SUIVRE)

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
JURISTE, ÉCRIVAIN-POÈTE ET JOURNALISTE D’INVESTIGATION
’’ L’ÉNIGME MABANCKOU OU COMMENT DEVENIR ’’AUTEUR’’ CÉLÈBRE SANS ÊTRE ÉCRIVAIN ’’

lundi 10 mars 2008

l'ÉNIGME MABANCKOU (II): l'IMPOSTEUR AVOUÉ ET CHANTRE DU VICE ET DE LA DÉCOMPOSITION

© Copyright 2007, Mountaga Fané Kantéka


Les AVEUX de Mabanckou sur son imposture suffiraient, à eux seuls, à constituer un DOSSIER ACCABLANT sans qu’il soit nécessaire d’y rajouter les innombrables autres PIÈCES À CONVICTION.
Aux LECTEURS qui suivent assidûment cette affaire, à partir d’une TRENTAINE DE PAYS (Afrique, Europe, Caraïbes, États-Unis, Canada, Arabie, Asie) et en 5 LANGUES, j’offre encore l’opportunité d’être édifiés davantage sur la question.

MABANCKOU : UN IMPOSTEUR AVOUÉ

Dans la même ENTREVUE accordée à ses deux congénères de CONGOPAGE, Richard Songo et Mère Évé, le 15 août 2005, Mabanckou fait encore cette extraordinaire déclaration : « Je me sens comme un POÈTE qui est ARRIVÉ AU ROMAN PAR EFFRACTION, par OPINIÂTRETÉ …»
Ces fracassants propos, à eux seuls, suffisent à confondre définitivement Mabanckou. Le mot « EFFRACTION » utilisé par lui est très SIGNIFICATIF et très bien choisi, parce que traduisant exactement sa situation d’imposteur. Une telle manifestation de la PSYCHOLOGIE CRIMINELLE ne manquera certainement pas de susciter l’intérêt des SPÉCIALISTES DU COMPORTEMENT CRIMINEL. C’est connu, un criminel finit toujours par se trahir. Aussi bien par les mots que par les actes … Et quand Mabanckou ajoute : « par OPINIÂTRETÉ », c’est la CONFIRMATION que l’écriture romanesque n’est PAS SA VOCATION. Et qu’il agit CONTRE-NATURE…
Cependant, quand Mabanckou essaie de se dédouaner en s’abritant derrière sa QUALITÉ DE « POÈTE », c’est là une AUTRE IMPOSTURE, car c’est un MOYEN SUBTIL d’établir une OPPOSITION entre le POÈTE et le ROMANCIER. Or, nous avons connu de GRANDS POÈTES qui furent aussi de GRANDS ROMANCIERS, pour ne citer que le cas de VICTOR HUGO, entre autres. Le PHILOSOPHE-POÈTE NIETZSCHE lui-même n’avoue-t-il pas que toute écriture commence d’abord par la poésie, les « Oh! Ah! », pour reprendre son expression?

Si Mabanckou était véritablement un BON POÈTE, il n’aurait pas AUTANT DE DIFFICULTÉ avec le VOCABULAIRE (comme il l’a lui-même confessé), car le POÈTE est encore PLUS PURISTE que le ROMANCIER… La POÉSIE est encore PLUS EXIGEANTE avec le VOCABULAIRE que le ROMAN qui rejoint davantage les masses…
Encore heureux que Mabanckou ait pris le soin de préciser : « JE ME SENS comme un poète…» SE SENTIR COMME UN POÈTE NE FAIT PAS FORCÉMENT DE NOUS UN POÈTE… ÊTRE POÈTE C’EST AUSSI, ET AVANT TOUT, UNE HYGIÈNE DE VIE. Le poète est assez orgueilleux pour ne pas se rabaisser à voler les œuvres des autres pour les contrefaire. Jaloux de ses mots et de son style, il fulmine chaque fois qu’il voit un imposteur faire main basse sur sa mélodie pour la travestir. Et Mabanckou est justement traîné devant la justice, parce qu’il n’est pas un virtuose des mots, et qu’il s’est hasardé à piller et à souiller l’œuvre d’un aède (nous le verrons en profondeur en abordant le volet de L’USURPATION D’IDENTITÉ)…

FIEFFÉ MENTEUR, Mabanckou se confesse encore dans la même entrevue accordée à ses deux congénères de Congopage : « L’ÉCRIVAIN EST UN MENTEUR, UN ARTISAN DE L’ADAPTATION OU DE L’EXAGÉRATION » (sic). Il aurait mieux fait encore de la fermer, au lieu de lancer en l’air ce malheureux CLICHÉ. PARCE QUE, CE N’EST PAS L’ÉCRIVAIN LE MENTEUR, MAIS L’IMPOSTEUR QUI S’IMPROVISE ÉCRIVAIN, N’AYANT PAS LA VOCATION, SE CONTENTANT DE REPRENDRE LES ŒUVRES DES AUTRES POUR LES « ADAPTER », les… DÉNATURER.
C’est là aussi un AVEU qui suffirait à le faire plonger pour de bon… Dans le même entretien, il confessera encore : « L’ENTREVUE EST UN MOMENT DE CONFIDENCE, MAIS PAS FORCÉMENT DE VÉRITÉ. » (sic) Quelle ÉNORMITÉ encore! Peut-on aller plus loin dans la confession? Peut-on être plus cynique que cela? Regarder ses interviewers dans les yeux et leur dire : « JE SUIS EN TRAIN DE VOUS FAIRE UNE CONFIDENCE, MAIS JE NE VOUS DIS PAS LA VÉRITÉ. »
En clair, Mabanckou leur avoue, dans un langage aussi incohérent qu’osé, qu’il se confie sur sa louche personnalité, tout en leur mentant sur ses titres usurpés… Sinon quel autre sens peut-on donner à ce SINISTRE OXYMORE? Si les moments de confidence ne sont pas des moments de vérité, ce serait quand alors? Comment peut-on donc mentir tout en se confiant?
Rappelons qu’il tient le même discours dans MÉMOIRES DE PORC-ÉPIC : « LA PAROLE C’EST RIEN DU TOUT, ELLE N’ENGAGE QUE CEUX QUI Y CROIENT » (p 24)

MÊME SUR SON LIT DE MORT, MABANCKOU POURRAIT-Il ÊTRE DROIT ET DIRE LA VÉRITÉ SANS AMBAGES? Qu’attendre de bon d’un individu imbu d’une telle philosophie de la vie?


LE CHANTRE DU VICE ET DE LA DÉCOMPOSITION

À ses AVEUX de carences graves et d’imposture totale, Mabanckou ajoute une PROPENSION RÉELLE POUR LA DÉCHÉANCE. C’est ainsi que, dans VERRE CASSÉ, après s’être vidé l’estomac en étalant ses frustrations, ses mauvais sentiments et ses lacunes insurmontables, il nous achève avec cette autre déclaration sur son écriture épileptique:
« et je répondrais avec MALICE « ce BAZAR c’est la VIE, entrez donc dans MA CAVERNE, y a de la POURRITURE, y a des DÉCHETS, c’est COMME ÇA QUE JE CONÇOIS LA VIE » (p 198)
Que peut-on ajouter à cela?
Mabanckou nous éclaire davantage sur sa PSYCHOLOGIE à travers sa CONCEPTION DE LA VIE IDÉALE : une caverne remplie de pourriture et de déchets. Nous le remarquons avec les tableaux comparatifs où des SCÈNES de mon ouvrage ont été CONTREFAITES et AVILIES pour correspondre à son UNIVERS EN DÉCOMPOSITION. C’est le cas notamment avec ma scène de RENCONTRE AVEC UNE REVENANTE travestie en scène de RENCONTRE AVEC UNE PROSTITUÉE. C’est le cas aussi avec ma scène du VOYAGE ASTRAL qui a été PASTICHÉE avec un autre passage de mon livre pour être travestie en DÉLIRE PSYCHÉDÉLIQUE DANS UN ASILE, dans un but diffamatoire. C’est le cas également avec tous ces PASSAGES CRITIQUES de mon livre qui ont été DÉTOURNÉS ET RETOURNÉS CONTRE MOI, en se servant souvent de MES PROPRES MOTS, avec malice, soit pour M’INJURIER, soit pour ME CALOMNIER. C’est le cas aussi quand un LIEU RÉCURRENT DE MON RÉCIT, MASSAKÈLA (PAYS DES GRANDS CHEFS), est TRANSFORMÉ en PRISON de MAKALA (jouant sur la proximité de sonorité des deux noms de lieu) , et MES PROPOS AU SENS FIGURÉ PRIS AU PIED DE LA LETTRE ET MONTÉS EN RÉVOLTANTES SCÈNES DE VIOLS COLLECTIFS ET DE SODOMIES PÉDÉRASTES, DÉCRITES AVEC DES MOTS AUSSI GROSSIERS QUE DÉPRIMANTS que je rappelle ici :

« deux ans et demi à MAKALA, c’est long comme l’éternité et surtout lorsque les PRISONNIERS sont informés que TU FAISAIS DES COCHONNERIES À TA FILLE… je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir, imagine alors ces gardiens de prison qui laissaient les CAÏDS ME BOURRER LE DERRIÈRE, me faire ce qu’ils appelaient LA TRAVERSÉE DU MILIEU… J’ÉTAIS leur OBJET, leur JOUET, leur POUPÉE GONFLABLE, JE LEUR ABANDONNAI MON PETIT CORPS… ils étaient nombreux, se disputaient leur tour, et quand JE CRIAIS à cause de la FRÉQUENCE DE CETTE TRAVERSÉE, les gardiens de MAKALA ricanaient… et TOUS LES JOURS ON ME TRAVERSAIT le milieu comme ça, ON ME PRENAIT PAR DERRIÈRE, je ne fermais plus l’œil, y avait SANS CESSE QUELQU’UN DERRIÈRE MOI, à ME CRAVACHER, à ME TRAITER de SALE PUTE, de CHIENNE, d’ORDURE MÉNAGÈRE non taxée, de LÉGUME du marché de Tipotipo, de CANCRELAT, de MÉDUSE, de PHALÈNE, de FRUIT POURRI… et parfois même un des gardiens de MAKALA prenait en personne la direction de la TRAVERSÉE DU MILIEU, c’était UN JEUNE NERVEUX qui disait qu’il n’avait jamais fait ça à personne, qu’il n’était pas PÉDÉ… et c’était lui qui ME CRAVACHAIT pendant qu’il ME PILONNAIT MON ARRIÈRE PAYS avec des COUPS DE REINS DE ROUTIER, je te dis qu’il était MEMBRÉ COMME UN KING KONG, et donc tu vois que ces gens de MAKALA ont tout bousillé en moi… JE PEUX TE MONTRER MON DERRIÈRE, MÊME TES DEUX MAINS RASSEMBLÉES PEUVENT ENTRER SANS PROBLÈME » (pp 57- 58)

À l’évidence, Mabanckou prend un RÉEL PLAISIR à décrire ces SCÈNES DE SADO-MASOCHISME et de SODOMIES avec un DISCOURS particulièrement ORDURIER. On y décèle une certaine DÉLECTATION comme chez un ÉCRIVAIN DES SOUVENIRS qui prend plaisir à évoquer ses scènes érotiques vécues avec… de belles femmes…
Que Mabanckou soit ou non un HOMOSEXUEL, REFOULÉ OU ASSUMÉ, n’est ni la question, ni mon propos, encore moins ma préoccupation. J’AI DU RESPECT POUR L’HOMOSEXUEL QUI S’ASSUME, SE RESPECTE ET RESPECTE LES AUTRES. C’est la PERVERSITÉ de sa démarche qui me coupe le souffle. C’est l’INDÉCENCE, la VIOLENCE et la SALACITÉ de ses PROPOS qui me laissent pantois…
Immédiatement après cette éprouvante scène de VIOLS MASSIFS, voilà encore que Mabanckou nous plonge dans son univers envahi de déchets : « j’ai alors vu de près son DERRIÈRE BOMBÉ avec ces QUATRE COUCHES ÉPAISSES DE PAMPERS qui se superposaient, un DERRIÈRE HUMIDE, y avaient DES MOUCHES QUI BOURDONNAIENT AUTOUR, et il a cru bon de me préciser « NE T’EN FAIS PAS POUR LES MOUCHES, c’est toujours comme ça, Verre cassé, LES MOUCHES SONT DEVENUES MES AMIES LES PLUS FIDÈLES, JE NE LES CHASSE MÊME PLUS PARCE QU’ELLES FINISSENT PAR ME RETROUVER OÙ QUE JE SOIS, J’AI L’IMPRESSION QUE CE SONT LES MÊMES MOUCHES QUI ME TRAQUENT » (pp 59-60)

Sans insister ici sur la CHARGE CABALISTIQUE relative aux MOUCHES PERSÉCUTRICES, j’attire encore l’attention sur la DÉLECTATION MORBIDE de Mabanckou pour la SCATOLOGIE qui se poursuit dans une autre scène avec le narrateur principal Verre cassé (c’est à dire Mabanckou lui-même ) qui s’exprime ainsi : « et J’EN AI PROFITÉ POUR CHIER au pied d’un manguier… et comme c’était MA PROPRE MERDE, JE ME SUIS MIS À LA RAMASSER et le riverain a dit « qu’est-ce que tu fais vieux, tu ne vas pas quand même RAMASSER TON CACA À MAINS NUES, tu peux le faire avec un bout de bois, BORDEL DE DIEU »… donc J’AI PLONGÉ MES MAINS DANS MES EXCRÉMENTS, LE RIVERAIN A VOMI, il s’est barré parce qu’il ne pouvait pas supporter cette SCÈNE DE SCATOLOGIE, moi je me suis mis à rire et à rire sans m’arrêter… après cette ERRANCE je suis arrivé vers le coup de 5 heures du matin au Crédit a voyagé… JE PUAIS ENCORE LA MERDE, J’AI SOMNOLÉ sur un tabouret ET ME SUIS RÉVEILLÉ à cause de L’ODEUR DU CAFÉ que me proposait Dengaki…J’AI PRIS LE CAFÉ » (pp 135-136)

DRÔLE DE RÉCIT AUTOBIOGRAPHIQUE! On retrouve une AUTRE SÉQUENCE de cette scène de défécation et de vomissement dans un autre passage où il est question cette fois-ci de COMPÉTITION D’URINE ENTRE DEUX IVROGNES (un HOMME et une FEMME) pour savoir QUI VA PISSER LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE. En voilà un extrait :
« ROBINETTE boit, boit encore sans même se soûler, ET QUAND ELLE BOIT comme ça ELLE VA PISSER DERRIÈRE LE BAR… et elle met AU MOINS DIX MINUTES À URINER SANS S’ARRÊTER, ÇA COULE ET COULE ENCORE comme si on avait ouvert UNE FONTAINE PUBLIQUE… tous les gars qui ont essayé de la concurrencer en matière de PISSE À DURÉE INDÉTERMINÉE ont fait l’adieu aux armes, ils ont été vaincus, écrasés, laminés, ridiculisés, roulés dans la poussière, dans la farine de maïs » (p 94).

Poursuivant avec cette scène de DÉLUGE URINAIRE, Mabanckou mettra sur pied une scène de compétition entre cette « DÉESSE DE LA PISSE » et un RACHITIQUE IVROGNE du nom de CASIMIR QUI MÈNE LA GRANDE VIE :

« donc Robinette et ce type se sont rendus derrière Le Crédit a voyagé pour faire la guerre de la fin du monde, et derrière Le Crédit a voyagé y a une ESPÈCE DE CUL-DE-SAC PROPICE AUX COUPS FOURRÉS, LES GENS VIENNENT LÀ POUR TRAITER LEURS AFFAIRES NÉBULEUSES… nous étions de simples VOYEURS… ROBINETTE a d’abord ÔTÉ SA CHEMISETTE EN PAGNE… elle a ensuite SOULEVÉ SON PAGNE jusqu’à la naissance des reins et ON A VU SON DERRIÈRE DE MAMMIFÈRE PÉRISSODACTYLE… elle ne portait PAS DE SLIP, la GARCE, peut-être parce qu’il N’EXISTE PAS DE SLIP QUI PUISSE DOMESTIQUER SA MONTAGNE DE FESSES, et donc elle a poussé un LONG ROT qui nous a tous rebutés…Robinette A ÉCARTÉ SES JAMBES DE PACHYDERME, tout son Pays-Bas était maintenant à Zéro mètre de nous, ON A VU SOUDAIN SON PETIT POIS PRENDRE DE L’EXCROISSANCE et nous nous sommes aussitôt rapprochés au moment où elle poussait un LONG COUINEMENT D’UNE HYÈNE QUI MET BAS, nous avons failli être arrosés par SON LIQUIDE JAUNÂTRE ET FUMANT QUI GICLAIT COMME UN SACHET D’EAU QU’ON VENAIT DE PERFORER… Casimir qui mène la grande vie libérait ce qu’il avait dans la vessie, mais LES URINES de Robinette ÉTAIENT PLUS LOURDES, PLUS CHAUDES, PLUS IMPÉRIALES dans leur JET… Robinette avait le cœur à l’ouvrage, ELLE PÉTAIT À PLUSIEURS REPRISES au point que nous avons été contraints à nous boucher le nez… ses PETS sentaient la NAPHTALINE TRAFIQUÉE au Nigéria … Casimir qui mène la grande vie tenait quand même le cap…et il A PRESSÉ ses DEUX BOULES POILUES, le débit de ses URINES a augmenté de plusieurs crans…et nous avons constaté que sa PARTICULE ÉLÉMENTAIRE avait DOUBLÉ, VOIRE TRIPLÉ DE DIMENSION… et ses BOURSES tout d’un coup GONFLÉES pendouillaient comme deux vieilles gourdes pleines de vin de palme, et il PISSAIT AVEC JUBILATION, il sifflotait au passage un CANTIQUE DE LA RACAILLE du quartier Trois-cents… Casimir qui mène la grande vie opérait un tournant décisif, un MIRACLE qui mériterait LA BÉATIFICATION PAPALE…et nous nous sommes donc empressés vers Casimir qui mène la grande vie… et nous avons observé que, dans ses ZIGZAGS URINAIRES, Casimir qui mène la grande vie avait DESSINÉ AVEC TALENT LA CARTE DE LA FRANCE, ses URINES ORTHODOXES tombaient EN PLEIN CŒUR dans la ville de PARIS… ENTRETEMPS UN TÉMOIN qui ne quittait pas des yeux LA CROUPE de Robinette a COMMENCÉ À SORTIR SA CHOSE à lui DE SON PANTALON, à la toucher avec nervosité, et on l’a entendu ensuite BEUGLER SA JOUISSANCE derrière nous COMME UN COCHON QU’ON VENAIT DE COUPER LA TÊTE à la fête du bouc… Robinette… elle s’était en effet arrêtée de pisser…elle a eu l’élégance et le fair-play de venir à Casimir qui mène la grande vie pour LUI TOUCHER SA CHOSE D’UN GESTE AFFECTUEUX, elle a ensuite dit « c’était bien, mon gars, tu as gagné aujourd’hui, TU ES UN VRAI PISSEUR, maintenant ON VA VOIR SI TU ÉJACULES AUSSI LONGTEMPS QUE TU PISSES, DIS-MOI QUAND ET OÙ ET JE SERAIS À TOI » (pp 98- 106)

VIOLS et SODOMIES PÉDÉRASTES, ANUS BÉANT ET HUMIDE attirant des MOUCHES BOURDONNANTES, CACA RAMASSÉ À LA MAIN ET VOMISSURES par dégoût, ODEUR DE CACA MÊLÉE À L’ODEUR DU CAFÉ qu’on prend avec les MAINS TACHÉES DE CACA, OCÉAN D’URINES de Robinette au CUL MONSTRUEUX et de Casimir à la QUEUE GARGANTUESQUE, odeurs de PETS SENTANT LA NAPHTALINE TRAFIQUÉE, séances de MASTURBATION PUBLIQUE ET VOYEURISME, LANGAGE ORDURIER n’épargnant ni Dieu ni le Pape, nous voilà bien servis dans ce que MABANCKOU appelle sa « CAVERNE DE POURRITURE ET DE DÉCHETS ». UNE CAVERNE OÙ TOUT LE MONDE NAGE DANS LA MERDE puisque, toujours selon Mabanckou, « TOUTE LA MERDE DE NOTRE QUARTIER TROIS-CENTS EST TAPIE AU FOND DES EAUX » (p 115)
Une caverne bien loin de la CAVERNE D’ALI BABA!
Féru de vice, de « pourriture et des déchets », Mabanckou nous gratifie même dans son ouvrage « AUTOBIOGRAPHIQUE » d’une rue portant le nom de « RUE DES CACAS » où se situe le convoité BAR LA CATHÉDRALE (au Cameroun) qui a servi de modèle au fameux Crédit a voyagé.
« UN GOÛT NAUSÉEUX ET SORDIDE POUR LES EXCRÉTIONS FÉCALES ET URINAIRES », comme l’a si bien nommé le chroniqueur DANIEL ATTIAS qui, suite au MATRAQUAGE MÉDIATIQUE sur les « qualités » de ce livre, a consenti à le lire pour finalement se retrouver avec « UN MALAISE GRANDISSANT » qu’il rapporte dans un billet du 14 janvier 2007 intitulé VIN FRELATÉ DANS UN VERRE CASSÉ, par allusion au titre de ce « BOUQUIN PUANT », pour reprendre sa propre expression.

On peut ainsi comprendre pourquoi Mabanckou affirme solennellement que «… Y AURA PAS DE LITTÉRATURE, MAIS DE LA MASTURBATION INTELLECTUELLE ». Il faut prendre cette affirmation au propre comme au figuré…
On peut aussi légitimement se demander de QUELLE ENFANCE A SOUFFERT MABANCKOU pour être ainsi OBSÉDÉ PAR LES EXCRÉMENT, LES MOUCHES ET LA PUANTEUR.
Si Mabanckou est autant attiré par la pourriture, les déchets et les vomissures, pourquoi n’a t-il pas choisi d’être TRAVAILLEUR DANS LES ÉGOUTS au lieu de s’ériger en POLLUEUR DE LA LITTÉRATURE?
Pourquoi devrais-je faire les frais de cette propension avouée pour la débauche et le vice?
Qu’ai-je fait pour mériter un tel supplice?
Quel crime ai-je donc commis pour être ainsi livré corps et âme à l’HUMEUR NÉVROTIQUE de Mabanckou?
Qu’ai-je donc fait pour être traîné dans l’UNIVERS MAREMMATIQUE de Mabanckou ?
Pourquoi devrais-je inhaler une telle émanation?
AU NOM DE QUELLE IDÉOLOGIE, DE QUELLE RELIGION, DE QUELLE SECTE, suis-je livré à cette torture digne des camps de concentration?

La suite nous édifiera sur la QUESTION…

(À SUIVRE)

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
JURISTE, ÉCRIVAIN-POÈTE ET JOURNALISTE D’INVESTIGATION
’’ L’ÉNIGME MABANCKOU OU COMMENT DEVENIR ’’AUTEUR’’ CÉLÈBRE SANS ÊTRE ÉCRIVAIN ’’

lundi 3 mars 2008

ENQUÊTE: L'ÉNIGME MABANCKOU OU COMMENT DEVENIR UN ''AUTEUR'' CÉLÈBRE SANS ÊTRE UN ÉCRIVAIN

© Copyright 2007, Mountaga Fané Kantéka

COMMENT PEUT-ON DONC ÊTRE CRÉDITÉ « AUTEUR », ET GAGNER DE SURCROÎT DE PRESTIGIEUX PRIX LITTÉRAIRES, SANS ÊTRE ÉCRIVAIN?
La réponse à cette mystérieuse question est l’objet de cette investigation (devenue un projet de livre), qui nous aide à comprendre comment fonctionne le milieu de l’édition. Et comment on fabrique de toutes pièces des « auteurs » n’ayant aucune vocation pour l’écriture. Elle nous montre aussi la personnalité d’un individu instrumentalisé par l’industrie de la contrefaçon pour saborder l’esprit. UNE HISTOIRE AUSSI TRISTE QUE RÉVOLTANTE! L’histoire de ce jeune Africain issu de parents analphabètes qui, pour triompher de sa difficile naissance dans la ville côtière de Pointe noire au Congo Brazzaville, rêvait, au bord de la mer, de devenir un jour grand écrivain. Sans en avoir, hélas, les moyens! Ou pour dire les choses autrement, sans s’être donné les moyens d’atteindre ce louable objectif. Se retrouvant ainsi dans un engrenage diabolique qui l’amena à accumuler sur sa tête de graves infractions, allant de la contrefaçon à l’USURPATION D’IDENTITÉ. Un destructeur et un voleur de cervelle en puissance! Un récidiviste de la contrefaçon! Si bien qu’au lieu de grand écrivain, ALAIN MABANCKOU risque purement et simplement d’être marqué du sceau indélébile de GRAND CRIMINEL DE DROIT COMMUN, condamné à ressasser en prison ses rêves de mégalomane, SI L’ON APPLIQUE À LA LETTRE LE DROIT…

L’IMPOSTURE DE MABANCKOU aurait pu durer encore longtemps si le pot-aux-roses n’avait pas été découvert un après-midi de mars 2007 dans une bibliothèque de Montréal, située dans le quartier Rosemont. Juste un titre apposé sur un livre : MÉMOIRES DE PORC-ÉPIC ! Un titre qui rappelle un autre : AMOURS ET MÉMOIRE D’OUTRE-MONDE! Et voilà une saga entamée qui allait me conduire à un autre titre : VERRE CASSÉ! La DÉCOUVERTE, en seulement l’espace de DEUX MOIS, de DEUX CONTREFAÇONS DU MÊME « AUTEUR » SUR LE MÊME OUVRAGE : ODYSSÉES NOIRES/ AMOURS ET MÉMOIRES D’OUTRE-MONDE.
N’EST-CE PAS UN PEU MYSTIQUE TOUT CELA? De quoi susciter la FRAYEUR même dans le cœur du criminel aguerri qu’est (devenu?) Mabanckou.
Et voilà une légende littéraire naissante brisée, avant même de savourer ses HONNEURS USURPÉS : prix des 5 Continents de la Francophonie, prix Ouest-France Étonnants Voyageurs, prix RF0 du Livre. Et pour finir, Prix Renaudot! Quel gâchis donc! Et surtout quel esclandre en perspective! Combien de personnes tomberont donc de leurs fauteuils à l’issue de cette enquête? Combien de maisons d’édition fermeront leurs portes? SI, BIEN SÛR, ON APPLIQUE LE DROIT À LA LETTRE…
LE PLUS FASCINANT EST QUE MABANCKOU LUI-MÊME CONFESSE TOUT COMME UN ENFANT PRIS EN FAUTE. Pressentant l’opprobre qui allait lui jaillir à la face pour ses vols inqualifiables, Mabanckou n’a jamais arrêté de se confesser, comme mu par une sorte de MAUVAISE CONSCIENCE plus forte que ses penchants criminels, mais aussi une sorte de FRAYEUR dont il n’arrive pas à se défaire. Ses CONFESSIONS sont consignées aussi bien dans ses livres issus de la contrefaçon que dans ses interviews accordées aux médias… SUIVEZ-DONC CET ÉTRANGE ACCOUCHEMENT :

MABANCKOU ET LA MORT DE LA LITTÉRATURE :

« TANT QUE LES PERSONNAGES DE VOS LIVRES NE COMPRENDRONT PAS COMMENT NOUS AUTRES-LÀ GAGNONS NOTRE PAIN DE CHAQUE NUIT, Y AURA PAS DE LITTÉRATURE MAIS DE LA MASTURBATION INTELLECTUELLE » Alain Mabanckou, VERRE CASSÉ.

Ces très graves aveux, faits par celui-là même qu’on présente comme la nouvelle coqueluche de la littérature francophone, traduisent un phénomène qui, s’il n’est pas éradiqué, finira d’enterrer définitivement la création littéraire. Tout le monde a plus ou moins entendu parler de ces NÈGRES employés par certains
« auteurs » prolifiques pour écrire leurs livres à succès. Ainsi, ces « auteurs » se font une célébrité grâce au TRAVAIL COLLECTIF ET ANONYME de ces nègres qu’ils paient grassement. C’est à peu près le cas de l’auteur français ALAIN MINC qui fut condamné le 28 novembre 2001 par le Tribunal de Grande Instance de Paris pour la contrefaçon du livre de PATRICK RÖDEL intitulé Spinoza, le masque de la sagesse (Climats). ALAIN MINC a été pris la main dans le sac simplement parce qu’un collaborateur qu’il employait s’était contenté de recopier servilement des passages de l’ouvrage de Rödel. C’est ainsi que l’on découvrit que le grand Minc n’écrivait pas tout seul ses livres. La revue LIRE avait consacré une enquête sur le sujet en novembre 2002 : DÉVASTATRICES, LES RUMEURS DE PLAGIAT.
Ce qui m’avait frappé dans cette enquête, c’est un passage sur le témoignage de Cyril Aouizerate qui confirmait : « Je m’en mords les doigts, c’est moi qui avait conseillé à Alain Minc le merveilleux roman de Patrick Rödel. Minc m’avait demandé des références de l’ouvrage qu’il ne connaissait pas, assurant qu’un de ses collaborateurs en rédigerait une fiche. » Malheur pour Minc, ce collaborateur imprudent s’était simplement contenté de recopier servilement un long extrait qui « fut utilisé in extension » selon l’enquête.
SI LE COLLABORATEUR AVAIT FAIT UN PEU D’EFFORTS POUR RÉÉCRIRE L’EXTRAIT , ALAIN MINC AURAIT-IL PU QUAND MÊME ÉCHAPPER À LA CONDAMNATION DE CONTREFAÇON?

Cela pose sur le tapis le problème de la RÉÉCRITURE comme SOLUTION DE RECHANGE au DÉFICIT D’AUTEURS ET DE CRÉATION LITTÉRAIRE EN FRANCE. Et c’est cette réécriture qui est au cœur de ces aveux de Mabanckou, accusé de contrefaçons pour ses deux derniers romans (Verre cassé et Mémoires de porc-épic) publiés chez le Seuil. Cependant, le problème se complique car ce n’est pas seulement l’auteur présumé qui est en cause ici, mais aussi, et surtout, la MAISON D’ÉDITION qui a organisé ces contrefaçons. On se trouve avec un cas où c’est le nègre (employé par la maison pour RÉÉCRIRE DES MANUSCRITS qu’elle reçoit) qui est choisi par cette même maison pour être le présumé auteur de deux œuvres qu’il n’a pas créées, s’étant livré à un véritable TRAVAIL DE DÉMOLITION sur le manuscrit en question pour en faire de la « MASTURBATION INTELLECTUELLE », pour reprendre ses propres propos.

L’enjeu pour moi était de transcender la colère et la douleur qui m’accablaient face à ces actes d’agression et de profanation afin de passer en revue toutes les TECHNIQUES DE CONTREFAÇON d’Alain Mabanckou pour démontrer que LA RÉÉCRITURE A SES LIMITES, MALGRÉ LE RECOURS ABUSIF AUX SYNONYMES ET AUX PÉRIPHRASES. En réalité, mis à part cette colère et cette douleur qui me brûlaient les entrailles, ce fut un jeu d’enfant, parce que MÊME DANS LE VOL, CES CRAPULES LITTÉRAIRES FONT PREUVE D’UN MANQUE DE GÉNIE DÉPRIMANT, pensant à tort avoir inventé des techniques de contrefaçons sophistiquées et indécelables. Au delà des copies serviles très nombreuses, je me suis aussi attelé à démontrer tous les aspects de leur contrefaçon : scénario, thématique, style, métaphores, personnages, scènes… Et aussi les MOBILES AVOUÉS SUR FOND D’ATTAQUES PERSONNELLES ET DE DIFFAMATION. Au total, j’ai localisé 87 points de contrefaçon dans Verre cassé et 77 points dans Mémoires de porc-épic. C’EST ASSEZ SYMPTOMATIQUE DU MANQUE DE CRÉATIVITÉ QUI FRAPPE CE MILIEU!

CHRONIQUE D’UNE DESCENTE AUX ENFERS OU
CONFESSIONS D’UN HOMME VOUÉ À LA CONTREFAÇON POUR SURVIVRE :



« aujourd’hui est un autre jour, un JOUR GRIS, j’essaie de ne pas être TRISTE, et ma pauvre mère dont l’esprit plane toujours sur les EAUX GRISES de la Tchinouka disait toujours que c’est pas bon de se laisser aller à la grisaille, y a peut-être quelque part la vie qui m’attend, et moi aussi je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part, et JE SUIS ASSIS DANS MON COIN DEPUIS 5 HEURES DU MATIN, J’OBSERVE AVEC UN PEU PLUS DE DISTANCE LES FAITS, ce n’est qu’ainsi que je pourrais mieux les relater »

C’est Mabanckou qui se confesse ainsi (VERRE CASSÉ, p113, collection point). Non, il ne s’agit nullement d’une fiction. Mabanckou lui-même va nous le confirmer : « Oui, il s’agit d’une sorte d’AUTOBIOGRAPHIE CACHÉE » Cette précision a été faite au journaliste PIERRE CHERRIAU du COURRIER INTERNATIONAL le 16 mars 2006 (voir le site Courrier International.com). Il faut entendre par là que les parties de ce livre qui ne sont pas issues de la contrefaçon, sont autobiographiques. UNE AUTOBIOGRAPHIE CACHÉE! À TRAVERS LE PERSONNAGE VERRE CASSÉ (ENTRE AUTRES), C’EST MABANCKOU QUI SE CONFESSE AINSI.

MAIS DE QUOI PARLE T-IL AU JUSTE ICI? QUELS FAITS VEUT-IL RELATER? SUIVONS-LE ENCORE DANS SES CONFIDENCES :
« et voilà donc plus de quatre ou cinq jours que J’AI TERMINÉ LA PREMIÈRE PARTIE DE CE CAHIER (le roman VERRE CASSÉ), je souris après la lecture de certaines pages, elles datent d’un bon bout de temps, JE ME DEMANDE AU FOND SI JE PEUX EN ÊTRE FIER, je relis quelques lignes, mais JE RESSENS PLUTÔT UNE GRANDE FRUSTRATION, rien ne m’enflamme, en fait tout m’énerve, or je ne peux en vouloir à personne, je me sens un peu faible, j’ai la langue pâteuse comme si la veille j’avais mangé un plat de porc aux bananes vertes, pourtant JE N’AI RIEN MANGÉ DEPUIS HIER ET ME SUIS LAISSÉ HABITER PAR UNE MARÉE NOIRE DE PENSÉES, JE ME DEMANDE MÊME SI JE NE SUIS PAS EN TRAIN D’ÉCRIRE MON TESTAMENT, or je ne peux parler de testament parce que je n’aurai rien à léguer le jour où je casserai ma pipe » (p 113-114)

ET POURQUOI NE PEUT-IL PAS ÊTRE FIER DE « SON » LIVRE? POURQUOI PARLE T-IL DE « TESTAMENT », ALORS QU’IL N’EST EN TRAIN D’ÉCRIRE QU’UN ROMAN? QUEL DANGER DE MORT LE GUETTE T-IL EN ÉCRIVANT UN SIMPLE ROMAN?

Poursuivons encore avec ces curieuses confessions: « tout cela c’est que du RÊVE, mais le rêve nous permet de nous raccrocher à cette VIE SCÉLÉRATE, moi je rêve encore la vie même si je la vis désormais en rêve, je n’ai jamais été aussi lucide dans mon existence » (p 114)

Qu’est-ce qui n’est que du rêve? À quelle vie rêve t-il? Vit-il qu’elle vie en rêve? Et de quelle
« vie scélérate » parle t-il? QUEL CRIME A T-IL COMMIS POUR AVOIR LA CONSCIENCE SI CHARGÉE DE TRISTESSE ET DE FRAYEUR?
C’est encore lui-même qui va tout nous déballer comme un SORCIER ANTHROPOPHAGE qui, se sentant sur le déclin, se lance à une longue énumération de ses victimes humaines, une confession qu’on appelle en malinké ou en banmana « woronto ». CHEZ MOI, ON DIT QUE LE MANGEUR DE CHAIR HUMAINE SE CONFESSE TOUJOURS QUAND SONNE L’HEURE DU TRÉPAS…

Retournons un peu en arrière et commençons par le début en suivant Mabanckou dans son UNIVERS PSYCHOLOGIQUE, RONGÉ PAR LES MAUVAIS SENTIMENTS (rancœur, haine, remords, frustrations). Il va tout nous dire avec ses propres mots. COMME UN INFORTUNÉ CHERCHANT SES REPÈRES À TRAVERS LES TÉNÈBRES DE LA DAMNATION!

L’AMOUR-HAINE OU LE COMPLEXE D’INFÉRIORITÉ
À L’ÉGARD DES INTELLECTUELS


Mabanckou que l’on présente comme l’une des plus grandes voix de la littérature francophone éprouve paradoxalement une HAINE VISCÉRALE CONTRE L’INTELLECT. Et il l’écrit noir sur blanc dans VERRE CASSÉ : « ET C’EST COMME ÇA QUE J’AI MIS MON NEZ DE CLOWN DANS L’ENSEIGNEMENT, et c’est comme ça QUE J’AI APPRIS LE MÉTIER SUR LE TAS, mais en réalité JE ME SUIS PLUTÔT FORMÉ PAR MOI-MÊME bien qu’un crâne d’œuf venu de la capitale politique nous ait dispensé des cours intensifs de pédagogie, CE TYPE À LUNETTES SE LA JOUAIT INTELLECTUEL, il disait que J’ÉTAIS PAS DOUÉ, que JE PARLAIS ET PRONONÇAIS MAL LE FRANÇAIS… c’est depuis cette époque que J’AI COMMENCÉ À HAÏR LES INTELLECTUELS DE TOUT BORD… » (p 188)

Mabanckou a bien vécu cette situation et l’a avoué publiquement dans une ENTREVUE avec la journaliste québécoise ALINE APOSTOLSKA à la Grande Bibliothèque de Montréal, le dimanche 29 avril 2007. Dans cette même entrevue, il a aussi confessé que, contrairement à d’autres, lui, IL N’A « PAS EU LA CHANCE D’AVOIR UN PÈRE INTELLECTUEL QUI LISAIT DES LIVRES SOUS LE MANGUIER ». Cet incident de parcours constitue assurément une FRUSTRATION dont Mabanckou n’arrive pas à se défaire et dont ceux qui se prévalent d’un bagage intellectuel envié et enviable doivent faire les frais. Cette frustration provoque chez Mabanckou une INCOHÉRENCE qui le pousse aux CONTRADICTIONS LES PLUS INSOLUBLES. Parce qu’en même temps qu’il faisait cette confession à Aline Apostolska, il avouait que pendant que les autres enfants jouaient au football dans les rues, lui passait son temps avec des livres dont la fameuse ANTHOLOGIE LAGARDE ET MICHARD qui a bercé ses RÊVES ET ASPIRATIONS DE JEUNESSE.

Et l’on trouve cet aveu écrit noir sur blanc dans son ouvrage « OUI, C’ÉTAIT CELA MON ENFANCE, je reverrais ces instants lointains où je lisais à la lueur des lampes tempêtes… JE VOULAIS GASPILLER MES YEUX PARCE QUE J’AVAIS TOUJOURS CRU QUE LES MYOPES ÉTAIENT DES GARS INTELLIGENTS QUI AVAIENT TOUT LU et qui s’ennuyaient devant les incultes de la terre, donc JE VOULAIS ÊTRE MYOPE POUR EMBÊTER LES INCULTES DE LA TERRE, je voulais lire des livres en petits caractères parce qu’on me disait que ce sont ces livres-là qui rendaient myopes, la preuve était que LA PLUPART DES PRÊTRES EUROPÉENS QUI SILLONNAIENT LE QUARTIER TROIS-CENTS ÉTAIENT TOUS DES MYOPES avec de GROSSES LUNETTES, et c’était sans doute parce qu’ils avaient lu la BIBLE DE JÉRUSALEM mille et une fois sans s’arrêter, et je grandissais comme ça, les yeux rivés sur les pages des livres en attendant LE JOUR OÙ J’ALLAIS, MOI AUSSI, PORTER DE GROSSES LUNETTES COMME LES PRÊTRES EUROPÉENS, en attendant le jour où je pourrais MONTRER À LA TERRE ENTIÈRE QUE J’ÉTAIS UN HOMME INTELLIGENT, un homme accompli, un homme qui avait beaucoup lu, ET J’AI ATTENDU ET CE JOUR N’EST JAMAIS VENU,
ET JE N’AI JAMAIS PERDU LA VUE, Dieu seul sait pourquoi
» (p 244- 245)

Très pathétique! Est-ce parce que ce jour n’était jamais venu (avant le SUCCÈS MÉDIATIQUE INATTENDU DE VERRE CASSÉ) que ce même Mabanckou tient ces autres propos dans ce même récit autobiographique caché : « AVEC LES INTELLECTUELS, C’EST TOUJOURS AINSI, ÇA DISCUTE ET ÇA NE PROPOSE RIEN DE CONCRET À LA FIN, ou alors ça propose des discussions sur des discussions à n’en pas finir, et puis ça cite d’autres intellectuels qui ont dit ceci ou cela et qui ont tout prévu, et puis ça se frotte le nombril, et ÇA TRAITE LES AUTRES DE CONS, D’AVEUGLES, comme si on pouvait pas vivre sans philosopher… mais ce qui est curieux c’est que CES FAUX INTELLECTUELS AIMENT LES COSTUMES, LES LUNETTES RONDES ET LES CRAVATES…» ? (p 189)

MABANCKOU EST-IL EN TRAIN DE TIRER À BOULETS ROUGES SUR CE QUE LUI-MÊME RÊVAIT DE DEVENIR? COMMENT MABANCKOU SE DÉFINIT-IL LUI-MÊME, EN TANT QU’« ÉCRIVAIN » ET « PROFESSEUR DE LITTÉRATURE »? ET COMMENT COMPRENDRE CETTE HAINE À L’ÉGARD DE CEUX-LÀ MÊMES DONT LES ŒUVRES ONT NOURRI ET BERCÉ SES RÊVES DE JEUNESSE? COMMENT COMPRENDRE AUSSI QUE CE MÊME MABANCKOU, QUI AVOUE SA HAINE PRONONCÉE CONTRE LES INTELLECTUELS, PASSE SON TEMPS À FAIRE DU PASTICHE AVEC LES ŒUVRES DE CES MÊMES INTELLECTUELS?

Troublantes questions! Très troublantes! Vous l’avez compris, nous sommes en face d’une SÉRIEUSE ÉNIGME à résoudre… Cette affaire cache bien des surprises!
Dans la même entrevue accordée à ALINE APOSTOLSKA, Mabanckou affirmait qu’il cite 250 ROMANS dans VERRE CASSÉ et que ces 250 ROMANS correspondent à sa BIBLIOTHÈQUE IDÉALE. Cette HAINE de Mabanckou pour l’esprit n’est-il pas à l’évidence L’AVEU D’UNE CARENCE dont il sait qu’il n’échappera qu’en puisant chez CES INTELLECTUELS QU’IL ENVIE POUR LEUR GÉNIE ET HAIT PARCE QUE CONVAINCU QU’IL NE POURRA JAMAIS ÊTRE COMME EUX? Ne sommes-nous pas en face de ce vieux SYNDROME DE L’AMOUR-HAINE?

Commençons par lever le voile sur l’équivoque concernant ces 250 ROMANS qu’il cite soi-disant dans VERRE CASSÉ, en s’adonnant au PASTICHE. Ce n’est en réalité qu’une ASTUCE POUR CAMOUFLER SA CONTREFAÇON en laissant croire qu’il crée à travers L’INTERTEXTUALITÉ, s’inspirant à la fois de tout le monde et de personne en particulier. OR, IL N’EN EST RIEN! NON SEULEMENT IL NE CITE PAS TOUS LES AUTEURS À QUI IL FAIT DES EMPRUNTS, IL « OUBLIE » AUSSI TRÈS SOUVENT DE RAPPELER DES PHRASES OU TOURNURES EMPRUNTÉES. Cela aussi, il l’a confessé : « Il faut que nous prenions les LIVRES comme des JOUETS, des choses avec lesquelles on peut S’AMUSER. Moi, JE ME SUIS AMUSÉ À CACHER LES RÉFÉRENCES. Pour celui qui ne les connaît pas, ça ne gêne pas la lecture… Et puis, pour celui qui reconnaît les citations, eh bien, celui-là, il est heureux » (interview accordée à DANIEL PICOULY en 2005).

S’AMUSER AVEC LES LIVRES DES AUTRES SANS PRENDRE LA PEINE DE LES CITER! EN VOILÀ UNE TECHNIQUE INVENTÉE PAR MABANCKOU! ET LES DROITS D’AUTEURS, QU’EN FAIT-IL? ET LE PLAGIAT? CE MOT N’EXISTE-T-IL PAS DANS SON LANGAGE? EST-CE POUR CELA QUE MABANCKOU S’AMUSE AUSSI AVEC LES MANUSCRITS NON PUBLIÉS DES AUTRES?

Voilà un ÉTAT D’ESPRIT qui en dit long sur les pratiques de cet IMPOSTEUR. Nous comprenons pourquoi MON OUVRAGE a été utilisé pour servir de SOCLE sur lequel construire ses divagations. Le SCÉNARIO, la THÉMATIQUE, les MOTS, les MÉTAPHORES, les ÉMOTIONS, le STYLE D’ÉVOCATION, un nombre important de SCÈNES et de CRITIQUES, et j’en oublie, tout a été puisé dans mon ouvrage. 87 points au total dans Verre cassé et 77 dans Mémoires de porc-épic! SON PASTICHE N’EST DONC QU’UNE ILLUSION POUR TROMPER L’OPINION PUBLIQUE. Toute la vérité sur Mabanckou se trouve dans ses propres aveux dont voilà encore quelques extraits :

GRAVES AVEUX DE CARENCES

« et j’ai aussi dit à L’Escargot entêté que SI J’ÉTAIS ÉCRIVAIN, je demanderais à Dieu de me couvrir d’humilité, de me donner la force de relativiser ce que j’écris par rapport à ce que les géants de ce monde ont couché sur le papier, et alors que j’applaudirais le génie, je n’ouvrirais pas ma gueule devant la médiocrité ambiante, ce n’est qu’à ce prix que j’écrirais des choses qui ressembleraient à la vie, mais je les dirais AVEC DES MOTS À MOI, des MOTS TORDUS, des MOTS DÉCOUSUS, des MOTS SANS QUEUE NI TÊTE, j’écrirais comme les mots me viendraient, JE COMMENCERAIS MALADROITEMENT ET JE FINIRAIS MALADROITEMENT comme j’avais commencé, JE M’EN FOUTRAIS DE LA RAISON PURE, DE LA PHONÉTIQUE, DE LA PROSE, ET DANS MA LANGUE DE MERDE CE QUI SE CONCEVRAIT BIEN NE SE PRONONCERAIT PAS CLAIREMENT, ET LES MOTS POUR LE DIRE NE VIENDRAIENT PAS AISÉMENT… et je voudrais surtout qu’en me lisant on dise « c’est quoi ce BAZAR, ce SOUK, ce CAFOUILLIS, ce CONGLOMÉRAT DE BARBARISMES, cet empire des signes, ce BAVARDAGE, cette CHUTE DANS LES BAS-FONDS DES BELLES-LETTRES, c’est quoi ces CAQUÈTEMENTS DE BASSE-COUR… ça commence d’ailleurs par où, ça finit par où, BORDEL » (p 197- 198)

N’EST-CE PAS EXTRAORDINAIRE CE DÉBALLAGE! Dans ce long extrait, Mabanckou se lance dans une confession débridée laissant clairement apparaître toutes ses faiblesses facilement vérifiables à travers les tableaux comparatifs concernant ses contrefaçons. Il avoue, noir sur blanc, ses LACUNES et ses DIFFICULTÉS À TROUVER LES MOTS JUSTES pour exprimer ce qu’il veut. Il avoue ne se livrer qu’à du bavardage et admet que ce qu’il écrit est du bazar, du souk, du cafouillis, un conglomérat de barbarismes. Il avoue son mépris pour la raison logique, la phonétique et la prose. Il admet son MANQUE DE MAÎTRISE À STRUCTURER UN RÉCIT qui commence maladroitement et finit maladroitement, sans queue ni tête, avec des mots tordus et décousus .
Et par dessus tout, IL NIE LUI-MÊME SA QUALITÉ D’ÉCRIVAIN en employant le conditionnel : « SI J’ÉTAIS ÉCRIVAIN ». Il le réitère dans un autre passage de son livre : « et SI J’AVAIS DU TALENT COMME IL FAUT, j’aurais écrit un livre intitulé LE LIVRE DE MA MÈRE, je sais que quelqu’un l’a déjà fait, mais abondance de biens ne nuit pas, ce serait à la fois le roman inachevé, le livre du bonheur, le livre d’un homme seul, du premier homme, le livre des merveilles » ( p 240-241)

Cet AVEU DE CARENCE rejoint ce que j’expliquais plus haut au sujet du PASTICHE dont Mabanckou se sert comme ARME POUR CAMOUFLER SES LACUNES. D’où sa TENDANCE CLEPTOMANE à s’approprier les MOINDRES PETITS DÉTAILS de mon récit pour les contrefaire. Presque du COPIER / COLLER….
Et pour être sûr que cet aveu de Mabanckou (consistant à dire qu’il n’est pas écrivain) n’est pas une fiction, rappelons qu’il a fait la même CONFIDENCE à RICHARD SONGO ET MÈRE ÉVÉ dans un entretien réalisé pour le compte de site CONGOPAGE.COM, le 15 août 2005 dans lequel il affirmait:
« Je dois écrire à l’instant où je me décide car je suis UN ÉCRIVAIN TRÈS DÉSORDONNÉ, SANS DISCIPLINE. Je me comporte en littérature comme UN GAMIN qui mange du chocolat TRÈS TARD DANS LA NUIT pour ÉVITER LES RÉPRIMANDES de ses parents. J’ÉCRIS DONC AU KILOMÈTRE, SANS PLAN, SANS DOCUMENTATION ET SANS STRATÉGIE. Je n’ORGANISE ma grande ’’pagaille’’ qu’à la fin, UNE FOIS QUE TOUTE LA MATIÈRE PREMIÈRE EST DEVANT MOI … Je ne cherche jamais à jouer à l’intello, surtout pas au doué, encore moins à l’agité du bocal ou bien au ’’génie maudit ’’ comme certains .. . Lorsque que je lis mon premier roman, Bleu-Blanc-Rouge, je me rappelle la difficulté de commettre les premières phrases. Ce sont les doutes d’un auteur qui ignore s’il pourra trouver un éditeur…»

Ces propos, fort instructifs, se recoupent bien avec ceux livrés dans Verre cassé, parce que « ne pas être un écrivain » et être « un écrivain très désordonné, sans discipline » qui écrit « au kilomètre, sans plan, sans documentation et sans stratégie » revient au même. ON NE PEUT PAS ÊTRE ÉCRIVAIN SANS DISCIPLINE, SANS PLANIFICATION ET SANS STRATÉGIE. C’EST D’AILLEURS CE TRAVAIL DE PLANIFICATION ET DE STRUCTURATION QUI CONSTITUE LE GROS DU TRAVAIL DE L’ÉCRIVAIN. ON Y PASSE PLUS DE TEMPS QU’À L’ÉCRITURE PROPREMENT DITE… MÊME LES POÈTES SAVENT CELA...

Par cet aveu, nous comprenons pourquoi Mabanckou, dans ses contrefaçons, ne se limite pas seulement à mes thèmes et à mes mots, mais va jusqu’à s’approprier le scénario de mon récit. C’est parce qu’il n’est pas capable de structurer un récit. Et quand Mabanckou fait allusion à la
« MATIÈRE PREMIÈRE » qu’il organise, c’est quoi d’autre sinon des MANUSCRITS DES AUTRES qu’on lui confie pour qu’il les CONTREFASSE, EN INVERSANT L’ORDRE DES MOTS, DES PHRASES ET DES PARAGRAPHES OU CHAPITRES, puisqu’il avoue lui-même NE PAS UTILISER DE DOCUMENTATION?
S’il n’utilise pas de DOCUMENTATION, OÙ TROUVE-T-IL LES RÉFÉRENCES SINON DANS LES MANUSCRITS QU’ON LUI SOUMET?
ET COMMENT PEUT-IL PRÉTENDRE ALORS QU’IL FAIT RÉFÉRENCE À 250 ROMANS S’IL N’UTILISE PAS DE DOCUMENTS ???… PEUT-ON SE COMPROMETTRE PLUS QUE CELA???…

(À SUIVRE)

Mountaga Fané Kantéka