lundi 10 mars 2008

l'ÉNIGME MABANCKOU (II): l'IMPOSTEUR AVOUÉ ET CHANTRE DU VICE ET DE LA DÉCOMPOSITION

© Copyright 2007, Mountaga Fané Kantéka


Les AVEUX de Mabanckou sur son imposture suffiraient, à eux seuls, à constituer un DOSSIER ACCABLANT sans qu’il soit nécessaire d’y rajouter les innombrables autres PIÈCES À CONVICTION.
Aux LECTEURS qui suivent assidûment cette affaire, à partir d’une TRENTAINE DE PAYS (Afrique, Europe, Caraïbes, États-Unis, Canada, Arabie, Asie) et en 5 LANGUES, j’offre encore l’opportunité d’être édifiés davantage sur la question.

MABANCKOU : UN IMPOSTEUR AVOUÉ

Dans la même ENTREVUE accordée à ses deux congénères de CONGOPAGE, Richard Songo et Mère Évé, le 15 août 2005, Mabanckou fait encore cette extraordinaire déclaration : « Je me sens comme un POÈTE qui est ARRIVÉ AU ROMAN PAR EFFRACTION, par OPINIÂTRETÉ …»
Ces fracassants propos, à eux seuls, suffisent à confondre définitivement Mabanckou. Le mot « EFFRACTION » utilisé par lui est très SIGNIFICATIF et très bien choisi, parce que traduisant exactement sa situation d’imposteur. Une telle manifestation de la PSYCHOLOGIE CRIMINELLE ne manquera certainement pas de susciter l’intérêt des SPÉCIALISTES DU COMPORTEMENT CRIMINEL. C’est connu, un criminel finit toujours par se trahir. Aussi bien par les mots que par les actes … Et quand Mabanckou ajoute : « par OPINIÂTRETÉ », c’est la CONFIRMATION que l’écriture romanesque n’est PAS SA VOCATION. Et qu’il agit CONTRE-NATURE…
Cependant, quand Mabanckou essaie de se dédouaner en s’abritant derrière sa QUALITÉ DE « POÈTE », c’est là une AUTRE IMPOSTURE, car c’est un MOYEN SUBTIL d’établir une OPPOSITION entre le POÈTE et le ROMANCIER. Or, nous avons connu de GRANDS POÈTES qui furent aussi de GRANDS ROMANCIERS, pour ne citer que le cas de VICTOR HUGO, entre autres. Le PHILOSOPHE-POÈTE NIETZSCHE lui-même n’avoue-t-il pas que toute écriture commence d’abord par la poésie, les « Oh! Ah! », pour reprendre son expression?

Si Mabanckou était véritablement un BON POÈTE, il n’aurait pas AUTANT DE DIFFICULTÉ avec le VOCABULAIRE (comme il l’a lui-même confessé), car le POÈTE est encore PLUS PURISTE que le ROMANCIER… La POÉSIE est encore PLUS EXIGEANTE avec le VOCABULAIRE que le ROMAN qui rejoint davantage les masses…
Encore heureux que Mabanckou ait pris le soin de préciser : « JE ME SENS comme un poète…» SE SENTIR COMME UN POÈTE NE FAIT PAS FORCÉMENT DE NOUS UN POÈTE… ÊTRE POÈTE C’EST AUSSI, ET AVANT TOUT, UNE HYGIÈNE DE VIE. Le poète est assez orgueilleux pour ne pas se rabaisser à voler les œuvres des autres pour les contrefaire. Jaloux de ses mots et de son style, il fulmine chaque fois qu’il voit un imposteur faire main basse sur sa mélodie pour la travestir. Et Mabanckou est justement traîné devant la justice, parce qu’il n’est pas un virtuose des mots, et qu’il s’est hasardé à piller et à souiller l’œuvre d’un aède (nous le verrons en profondeur en abordant le volet de L’USURPATION D’IDENTITÉ)…

FIEFFÉ MENTEUR, Mabanckou se confesse encore dans la même entrevue accordée à ses deux congénères de Congopage : « L’ÉCRIVAIN EST UN MENTEUR, UN ARTISAN DE L’ADAPTATION OU DE L’EXAGÉRATION » (sic). Il aurait mieux fait encore de la fermer, au lieu de lancer en l’air ce malheureux CLICHÉ. PARCE QUE, CE N’EST PAS L’ÉCRIVAIN LE MENTEUR, MAIS L’IMPOSTEUR QUI S’IMPROVISE ÉCRIVAIN, N’AYANT PAS LA VOCATION, SE CONTENTANT DE REPRENDRE LES ŒUVRES DES AUTRES POUR LES « ADAPTER », les… DÉNATURER.
C’est là aussi un AVEU qui suffirait à le faire plonger pour de bon… Dans le même entretien, il confessera encore : « L’ENTREVUE EST UN MOMENT DE CONFIDENCE, MAIS PAS FORCÉMENT DE VÉRITÉ. » (sic) Quelle ÉNORMITÉ encore! Peut-on aller plus loin dans la confession? Peut-on être plus cynique que cela? Regarder ses interviewers dans les yeux et leur dire : « JE SUIS EN TRAIN DE VOUS FAIRE UNE CONFIDENCE, MAIS JE NE VOUS DIS PAS LA VÉRITÉ. »
En clair, Mabanckou leur avoue, dans un langage aussi incohérent qu’osé, qu’il se confie sur sa louche personnalité, tout en leur mentant sur ses titres usurpés… Sinon quel autre sens peut-on donner à ce SINISTRE OXYMORE? Si les moments de confidence ne sont pas des moments de vérité, ce serait quand alors? Comment peut-on donc mentir tout en se confiant?
Rappelons qu’il tient le même discours dans MÉMOIRES DE PORC-ÉPIC : « LA PAROLE C’EST RIEN DU TOUT, ELLE N’ENGAGE QUE CEUX QUI Y CROIENT » (p 24)

MÊME SUR SON LIT DE MORT, MABANCKOU POURRAIT-Il ÊTRE DROIT ET DIRE LA VÉRITÉ SANS AMBAGES? Qu’attendre de bon d’un individu imbu d’une telle philosophie de la vie?


LE CHANTRE DU VICE ET DE LA DÉCOMPOSITION

À ses AVEUX de carences graves et d’imposture totale, Mabanckou ajoute une PROPENSION RÉELLE POUR LA DÉCHÉANCE. C’est ainsi que, dans VERRE CASSÉ, après s’être vidé l’estomac en étalant ses frustrations, ses mauvais sentiments et ses lacunes insurmontables, il nous achève avec cette autre déclaration sur son écriture épileptique:
« et je répondrais avec MALICE « ce BAZAR c’est la VIE, entrez donc dans MA CAVERNE, y a de la POURRITURE, y a des DÉCHETS, c’est COMME ÇA QUE JE CONÇOIS LA VIE » (p 198)
Que peut-on ajouter à cela?
Mabanckou nous éclaire davantage sur sa PSYCHOLOGIE à travers sa CONCEPTION DE LA VIE IDÉALE : une caverne remplie de pourriture et de déchets. Nous le remarquons avec les tableaux comparatifs où des SCÈNES de mon ouvrage ont été CONTREFAITES et AVILIES pour correspondre à son UNIVERS EN DÉCOMPOSITION. C’est le cas notamment avec ma scène de RENCONTRE AVEC UNE REVENANTE travestie en scène de RENCONTRE AVEC UNE PROSTITUÉE. C’est le cas aussi avec ma scène du VOYAGE ASTRAL qui a été PASTICHÉE avec un autre passage de mon livre pour être travestie en DÉLIRE PSYCHÉDÉLIQUE DANS UN ASILE, dans un but diffamatoire. C’est le cas également avec tous ces PASSAGES CRITIQUES de mon livre qui ont été DÉTOURNÉS ET RETOURNÉS CONTRE MOI, en se servant souvent de MES PROPRES MOTS, avec malice, soit pour M’INJURIER, soit pour ME CALOMNIER. C’est le cas aussi quand un LIEU RÉCURRENT DE MON RÉCIT, MASSAKÈLA (PAYS DES GRANDS CHEFS), est TRANSFORMÉ en PRISON de MAKALA (jouant sur la proximité de sonorité des deux noms de lieu) , et MES PROPOS AU SENS FIGURÉ PRIS AU PIED DE LA LETTRE ET MONTÉS EN RÉVOLTANTES SCÈNES DE VIOLS COLLECTIFS ET DE SODOMIES PÉDÉRASTES, DÉCRITES AVEC DES MOTS AUSSI GROSSIERS QUE DÉPRIMANTS que je rappelle ici :

« deux ans et demi à MAKALA, c’est long comme l’éternité et surtout lorsque les PRISONNIERS sont informés que TU FAISAIS DES COCHONNERIES À TA FILLE… je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir, imagine alors ces gardiens de prison qui laissaient les CAÏDS ME BOURRER LE DERRIÈRE, me faire ce qu’ils appelaient LA TRAVERSÉE DU MILIEU… J’ÉTAIS leur OBJET, leur JOUET, leur POUPÉE GONFLABLE, JE LEUR ABANDONNAI MON PETIT CORPS… ils étaient nombreux, se disputaient leur tour, et quand JE CRIAIS à cause de la FRÉQUENCE DE CETTE TRAVERSÉE, les gardiens de MAKALA ricanaient… et TOUS LES JOURS ON ME TRAVERSAIT le milieu comme ça, ON ME PRENAIT PAR DERRIÈRE, je ne fermais plus l’œil, y avait SANS CESSE QUELQU’UN DERRIÈRE MOI, à ME CRAVACHER, à ME TRAITER de SALE PUTE, de CHIENNE, d’ORDURE MÉNAGÈRE non taxée, de LÉGUME du marché de Tipotipo, de CANCRELAT, de MÉDUSE, de PHALÈNE, de FRUIT POURRI… et parfois même un des gardiens de MAKALA prenait en personne la direction de la TRAVERSÉE DU MILIEU, c’était UN JEUNE NERVEUX qui disait qu’il n’avait jamais fait ça à personne, qu’il n’était pas PÉDÉ… et c’était lui qui ME CRAVACHAIT pendant qu’il ME PILONNAIT MON ARRIÈRE PAYS avec des COUPS DE REINS DE ROUTIER, je te dis qu’il était MEMBRÉ COMME UN KING KONG, et donc tu vois que ces gens de MAKALA ont tout bousillé en moi… JE PEUX TE MONTRER MON DERRIÈRE, MÊME TES DEUX MAINS RASSEMBLÉES PEUVENT ENTRER SANS PROBLÈME » (pp 57- 58)

À l’évidence, Mabanckou prend un RÉEL PLAISIR à décrire ces SCÈNES DE SADO-MASOCHISME et de SODOMIES avec un DISCOURS particulièrement ORDURIER. On y décèle une certaine DÉLECTATION comme chez un ÉCRIVAIN DES SOUVENIRS qui prend plaisir à évoquer ses scènes érotiques vécues avec… de belles femmes…
Que Mabanckou soit ou non un HOMOSEXUEL, REFOULÉ OU ASSUMÉ, n’est ni la question, ni mon propos, encore moins ma préoccupation. J’AI DU RESPECT POUR L’HOMOSEXUEL QUI S’ASSUME, SE RESPECTE ET RESPECTE LES AUTRES. C’est la PERVERSITÉ de sa démarche qui me coupe le souffle. C’est l’INDÉCENCE, la VIOLENCE et la SALACITÉ de ses PROPOS qui me laissent pantois…
Immédiatement après cette éprouvante scène de VIOLS MASSIFS, voilà encore que Mabanckou nous plonge dans son univers envahi de déchets : « j’ai alors vu de près son DERRIÈRE BOMBÉ avec ces QUATRE COUCHES ÉPAISSES DE PAMPERS qui se superposaient, un DERRIÈRE HUMIDE, y avaient DES MOUCHES QUI BOURDONNAIENT AUTOUR, et il a cru bon de me préciser « NE T’EN FAIS PAS POUR LES MOUCHES, c’est toujours comme ça, Verre cassé, LES MOUCHES SONT DEVENUES MES AMIES LES PLUS FIDÈLES, JE NE LES CHASSE MÊME PLUS PARCE QU’ELLES FINISSENT PAR ME RETROUVER OÙ QUE JE SOIS, J’AI L’IMPRESSION QUE CE SONT LES MÊMES MOUCHES QUI ME TRAQUENT » (pp 59-60)

Sans insister ici sur la CHARGE CABALISTIQUE relative aux MOUCHES PERSÉCUTRICES, j’attire encore l’attention sur la DÉLECTATION MORBIDE de Mabanckou pour la SCATOLOGIE qui se poursuit dans une autre scène avec le narrateur principal Verre cassé (c’est à dire Mabanckou lui-même ) qui s’exprime ainsi : « et J’EN AI PROFITÉ POUR CHIER au pied d’un manguier… et comme c’était MA PROPRE MERDE, JE ME SUIS MIS À LA RAMASSER et le riverain a dit « qu’est-ce que tu fais vieux, tu ne vas pas quand même RAMASSER TON CACA À MAINS NUES, tu peux le faire avec un bout de bois, BORDEL DE DIEU »… donc J’AI PLONGÉ MES MAINS DANS MES EXCRÉMENTS, LE RIVERAIN A VOMI, il s’est barré parce qu’il ne pouvait pas supporter cette SCÈNE DE SCATOLOGIE, moi je me suis mis à rire et à rire sans m’arrêter… après cette ERRANCE je suis arrivé vers le coup de 5 heures du matin au Crédit a voyagé… JE PUAIS ENCORE LA MERDE, J’AI SOMNOLÉ sur un tabouret ET ME SUIS RÉVEILLÉ à cause de L’ODEUR DU CAFÉ que me proposait Dengaki…J’AI PRIS LE CAFÉ » (pp 135-136)

DRÔLE DE RÉCIT AUTOBIOGRAPHIQUE! On retrouve une AUTRE SÉQUENCE de cette scène de défécation et de vomissement dans un autre passage où il est question cette fois-ci de COMPÉTITION D’URINE ENTRE DEUX IVROGNES (un HOMME et une FEMME) pour savoir QUI VA PISSER LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE. En voilà un extrait :
« ROBINETTE boit, boit encore sans même se soûler, ET QUAND ELLE BOIT comme ça ELLE VA PISSER DERRIÈRE LE BAR… et elle met AU MOINS DIX MINUTES À URINER SANS S’ARRÊTER, ÇA COULE ET COULE ENCORE comme si on avait ouvert UNE FONTAINE PUBLIQUE… tous les gars qui ont essayé de la concurrencer en matière de PISSE À DURÉE INDÉTERMINÉE ont fait l’adieu aux armes, ils ont été vaincus, écrasés, laminés, ridiculisés, roulés dans la poussière, dans la farine de maïs » (p 94).

Poursuivant avec cette scène de DÉLUGE URINAIRE, Mabanckou mettra sur pied une scène de compétition entre cette « DÉESSE DE LA PISSE » et un RACHITIQUE IVROGNE du nom de CASIMIR QUI MÈNE LA GRANDE VIE :

« donc Robinette et ce type se sont rendus derrière Le Crédit a voyagé pour faire la guerre de la fin du monde, et derrière Le Crédit a voyagé y a une ESPÈCE DE CUL-DE-SAC PROPICE AUX COUPS FOURRÉS, LES GENS VIENNENT LÀ POUR TRAITER LEURS AFFAIRES NÉBULEUSES… nous étions de simples VOYEURS… ROBINETTE a d’abord ÔTÉ SA CHEMISETTE EN PAGNE… elle a ensuite SOULEVÉ SON PAGNE jusqu’à la naissance des reins et ON A VU SON DERRIÈRE DE MAMMIFÈRE PÉRISSODACTYLE… elle ne portait PAS DE SLIP, la GARCE, peut-être parce qu’il N’EXISTE PAS DE SLIP QUI PUISSE DOMESTIQUER SA MONTAGNE DE FESSES, et donc elle a poussé un LONG ROT qui nous a tous rebutés…Robinette A ÉCARTÉ SES JAMBES DE PACHYDERME, tout son Pays-Bas était maintenant à Zéro mètre de nous, ON A VU SOUDAIN SON PETIT POIS PRENDRE DE L’EXCROISSANCE et nous nous sommes aussitôt rapprochés au moment où elle poussait un LONG COUINEMENT D’UNE HYÈNE QUI MET BAS, nous avons failli être arrosés par SON LIQUIDE JAUNÂTRE ET FUMANT QUI GICLAIT COMME UN SACHET D’EAU QU’ON VENAIT DE PERFORER… Casimir qui mène la grande vie libérait ce qu’il avait dans la vessie, mais LES URINES de Robinette ÉTAIENT PLUS LOURDES, PLUS CHAUDES, PLUS IMPÉRIALES dans leur JET… Robinette avait le cœur à l’ouvrage, ELLE PÉTAIT À PLUSIEURS REPRISES au point que nous avons été contraints à nous boucher le nez… ses PETS sentaient la NAPHTALINE TRAFIQUÉE au Nigéria … Casimir qui mène la grande vie tenait quand même le cap…et il A PRESSÉ ses DEUX BOULES POILUES, le débit de ses URINES a augmenté de plusieurs crans…et nous avons constaté que sa PARTICULE ÉLÉMENTAIRE avait DOUBLÉ, VOIRE TRIPLÉ DE DIMENSION… et ses BOURSES tout d’un coup GONFLÉES pendouillaient comme deux vieilles gourdes pleines de vin de palme, et il PISSAIT AVEC JUBILATION, il sifflotait au passage un CANTIQUE DE LA RACAILLE du quartier Trois-cents… Casimir qui mène la grande vie opérait un tournant décisif, un MIRACLE qui mériterait LA BÉATIFICATION PAPALE…et nous nous sommes donc empressés vers Casimir qui mène la grande vie… et nous avons observé que, dans ses ZIGZAGS URINAIRES, Casimir qui mène la grande vie avait DESSINÉ AVEC TALENT LA CARTE DE LA FRANCE, ses URINES ORTHODOXES tombaient EN PLEIN CŒUR dans la ville de PARIS… ENTRETEMPS UN TÉMOIN qui ne quittait pas des yeux LA CROUPE de Robinette a COMMENCÉ À SORTIR SA CHOSE à lui DE SON PANTALON, à la toucher avec nervosité, et on l’a entendu ensuite BEUGLER SA JOUISSANCE derrière nous COMME UN COCHON QU’ON VENAIT DE COUPER LA TÊTE à la fête du bouc… Robinette… elle s’était en effet arrêtée de pisser…elle a eu l’élégance et le fair-play de venir à Casimir qui mène la grande vie pour LUI TOUCHER SA CHOSE D’UN GESTE AFFECTUEUX, elle a ensuite dit « c’était bien, mon gars, tu as gagné aujourd’hui, TU ES UN VRAI PISSEUR, maintenant ON VA VOIR SI TU ÉJACULES AUSSI LONGTEMPS QUE TU PISSES, DIS-MOI QUAND ET OÙ ET JE SERAIS À TOI » (pp 98- 106)

VIOLS et SODOMIES PÉDÉRASTES, ANUS BÉANT ET HUMIDE attirant des MOUCHES BOURDONNANTES, CACA RAMASSÉ À LA MAIN ET VOMISSURES par dégoût, ODEUR DE CACA MÊLÉE À L’ODEUR DU CAFÉ qu’on prend avec les MAINS TACHÉES DE CACA, OCÉAN D’URINES de Robinette au CUL MONSTRUEUX et de Casimir à la QUEUE GARGANTUESQUE, odeurs de PETS SENTANT LA NAPHTALINE TRAFIQUÉE, séances de MASTURBATION PUBLIQUE ET VOYEURISME, LANGAGE ORDURIER n’épargnant ni Dieu ni le Pape, nous voilà bien servis dans ce que MABANCKOU appelle sa « CAVERNE DE POURRITURE ET DE DÉCHETS ». UNE CAVERNE OÙ TOUT LE MONDE NAGE DANS LA MERDE puisque, toujours selon Mabanckou, « TOUTE LA MERDE DE NOTRE QUARTIER TROIS-CENTS EST TAPIE AU FOND DES EAUX » (p 115)
Une caverne bien loin de la CAVERNE D’ALI BABA!
Féru de vice, de « pourriture et des déchets », Mabanckou nous gratifie même dans son ouvrage « AUTOBIOGRAPHIQUE » d’une rue portant le nom de « RUE DES CACAS » où se situe le convoité BAR LA CATHÉDRALE (au Cameroun) qui a servi de modèle au fameux Crédit a voyagé.
« UN GOÛT NAUSÉEUX ET SORDIDE POUR LES EXCRÉTIONS FÉCALES ET URINAIRES », comme l’a si bien nommé le chroniqueur DANIEL ATTIAS qui, suite au MATRAQUAGE MÉDIATIQUE sur les « qualités » de ce livre, a consenti à le lire pour finalement se retrouver avec « UN MALAISE GRANDISSANT » qu’il rapporte dans un billet du 14 janvier 2007 intitulé VIN FRELATÉ DANS UN VERRE CASSÉ, par allusion au titre de ce « BOUQUIN PUANT », pour reprendre sa propre expression.

On peut ainsi comprendre pourquoi Mabanckou affirme solennellement que «… Y AURA PAS DE LITTÉRATURE, MAIS DE LA MASTURBATION INTELLECTUELLE ». Il faut prendre cette affirmation au propre comme au figuré…
On peut aussi légitimement se demander de QUELLE ENFANCE A SOUFFERT MABANCKOU pour être ainsi OBSÉDÉ PAR LES EXCRÉMENT, LES MOUCHES ET LA PUANTEUR.
Si Mabanckou est autant attiré par la pourriture, les déchets et les vomissures, pourquoi n’a t-il pas choisi d’être TRAVAILLEUR DANS LES ÉGOUTS au lieu de s’ériger en POLLUEUR DE LA LITTÉRATURE?
Pourquoi devrais-je faire les frais de cette propension avouée pour la débauche et le vice?
Qu’ai-je fait pour mériter un tel supplice?
Quel crime ai-je donc commis pour être ainsi livré corps et âme à l’HUMEUR NÉVROTIQUE de Mabanckou?
Qu’ai-je donc fait pour être traîné dans l’UNIVERS MAREMMATIQUE de Mabanckou ?
Pourquoi devrais-je inhaler une telle émanation?
AU NOM DE QUELLE IDÉOLOGIE, DE QUELLE RELIGION, DE QUELLE SECTE, suis-je livré à cette torture digne des camps de concentration?

La suite nous édifiera sur la QUESTION…

(À SUIVRE)

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
JURISTE, ÉCRIVAIN-POÈTE ET JOURNALISTE D’INVESTIGATION
’’ L’ÉNIGME MABANCKOU OU COMMENT DEVENIR ’’AUTEUR’’ CÉLÈBRE SANS ÊTRE ÉCRIVAIN ’’