lundi 17 mars 2008

L'ÉNIGME MABANCKOU (III): UNE MARIONNETTE AU SERVICE D'UN MAÎTRE JUIF SÉVISSANT AU NOM DE LA " BIBLE DE JÉRUSALEM "

© Copyright 2007, Mountaga Fané Kantéka

Se faire DÉROBER le fruit de QUATRE ANNÉES DE DUR LABEUR est en soi un réel CALVAIRE. S’il faut en plus que le VICTIMAIRE, LE BOURREAU à la MAIN LESTE, s’acharne sur sa proie, en souillant l’œuvre dérobée et accablant son auteur de tous les épithètes, cela devient particulièrement alarmant. C’est le cas ici avec l’INSTIGATEUR DE CE VOL, JOUANT À L’OFFENSÉ, prétendument à cause de ma démarche critique à l’égard de la BIBLE, qu’il nomme lui-même pompeusement « BIBLE DE JÉRUSALEM ». Comme pour donner une CAUTION SIONISTE à son acte d’expropriation…
Cela est d’autant plus GROTESQUE que la personne choisie pour servir de bras et de bouche à cette entreprise de spoliation — MABANCKOU —, est tout sauf un sain, mais plutôt un individu particulièrement porté sur le vice, féru d’un LANGAGE ORDURIER parsemé d’« URINES ORTHODOXES », de « BORDEL DE DIEU », de « SALE PUTE », de « CHIENNE », d’«ORDURE MÉNAGÈRE », de « CANCRELAT », de « FRUIT POURRI », de « POUPÉE GONFLABLE », de « TRAVERSÉE DE L’ANUS » par des sodomites « MEMBRÉ COMME UN KING KONG », et j’en oublie …
Le COMIQUE atteint le COMBLE quand on sait par ailleurs que mon ouvrage n’est ni particulièrement axé sur les Juifs, ni même dirigé contre eux. Je me suis même fait dire par un lecteur français que j’étais trop complaisant à l’égard des Juifs…

Faut-il rappeler que l’INSTIGATEUR de cette supercherie n’est autre que l’homme d’affaires et éditeur JUIF OLIVIER COHEN? (voir l’enquête intitulée ’’QUI SE CACHENT DERRIÈRE MABANCKOU?’’, affiché sur mon blog le 17 décembre 2007, il y a 3 mois jour pour jour).
Ce même OLIVIER COHEN que Mabanckou désigne dans VERRE CASSÉ sous le sobriquet de ’’ESCARGOT ENTÊTÉ’’, assorti d’attributs aussi truculents qu’alarmants: ’’JUIF ERRANT’’, ’’AL CAPONE’’, ’’ASSASSIN AUX DOUZE DOIGTS’’, ’’SORCIER’’...
Les TABLEAUX COMPARATIFS (tant avec Verre cassé qu’avec Mémoires de porc–épic) laissent très clairement apparaître que cet ESCARGOT ENTÊTÉ, mentor de Mabanckou, n’apprécie guère ma PARENTHÈSE HISTORIQUE visant à faire la lumière sur les circonstances entourant le progressif asservissement de L’HOMME NOIR et l’ORIGINE des CLICHÉS ASSASSINS qui circulent sur son compte, notamment sur la COULEUR DE SA PEAU.
Mon APPROCHE TRÈS CRITIQUE, MAIS TRÈS LOGIQUE, à l’égard des ROCAMBOLESQUES LÉGENDES BIBLIQUES truffées de « MALÉDICTIONS DE JÉHOVAH » contre les descendants des anciens bourreaux du PEUPLE HÉBREUX (les PHARAONS NÈGRES qui les auraient ESCLAVAGISÉS pendant 430 ANS, selon la même Bible), semble heurter cet ESCARGOT ENTÊTÉ au plus profond de ses PRÉJUGÉS ETHNIQUES. Il le prend comme un AFFRONT PERSONNEL dirigé contre son super ÉGO de membre du « PEUPLE ÉLU »…
N’ayant pas de RAISONNEMENT LOGIQUE à m’opposer, cet intriguant monsieur aux desseins nébuleux, se cantonnant dans la CLANDESTINITÉ, s’est contenté d’envoyer au charbon son NÈGRE DE SERVICE — Mabanckou —, s’inspirant de la POLITIQUE COLONIALE consistant à DRESSER UN NÈGRE CONTRE UN AUTRE dans les intérêts du colonisateur.
Mabanckou fut donc l’ARME MIRACULEUSE qu’il crut trouver contre les ARGUMENTS IMPARABLES que je développe dans mon ouvrage, l’exhortant à déféquer (et/ou à endosser) de longs passages consacrés à me trimballer dans les égouts de son imaginaire marécageux…


LE PETIT NÈGRE DE SERVICE RECEVANT LES ORDRES DE SON MAÎTRE JUIF

Dans ses innombrables AVEUX faits dans VERRE CASSÉ, Mabanckou n’hésite pas à faire mention de cet ÉTAT D’HOMME ASSERVI par ESCARGOT ENTÊTÉ, le ’’JUIF ERRANT’’:
« ainsi c’est un peu POUR LUI FAIRE PLAISIR que je griffonne de temps à autre, SANS VRAIMENT ÊTRE SÛR DE CE QUE JE RACONTE ICI, je ne cache pas que JE COMMENCE À Y PRENDRE GOÛT depuis un certain temps, toutefois JE ME GARDE DE LE LUI AVOUER SINON IL S’IMAGINERAIT DES CHOSES ET ME POUSSERAIT ENCORE À L’OUVRAGE, or je veux garder ma liberté d’écrire quand je veux, quand je peux, IL N’Y A RIEN DE PIRE que le TRAVAIL FORCÉ, je ne suis pas SON NÈGRE, j’écris aussi pour moi-même » (p 12)

Cette étrange confession se poursuit 200 pages plus loin :

« et quand j’ai expliqué tout ça à ESCARGOT ENTÊTÉ… il a cru que j’étais fâché contre des gens… et c’est ce jour-là qu’il M’A OFFERT un CAHIER DE NOTES et un crayon en me disant « si tu changes d’avis, tu peux toujours écrire dedans, C’EST TON CAHIER, JE TE L’OFFRE » (201)
Dois-je rappeler que ce « CAHIER » en question n’est qu’une malheureuse MÉTAPHORE pour désigner mon MANUSCRIT que Mabanckou est chargé de CONTREFAIRE pour en faire son « AUTOBIOGRAPHIE CACHÉE »?

ESCARGOT ENTÊTÉ, en bon ESCLAVAGISTE, lui donne ainsi ses ORDRES :

« JE SAIS QUE TU ÉCRIRAS, ÉCRIS COMME LES CHOSES TE VIENNENT, du genre de ce que tu viens de me dire tout à l’heure sur LES VRAIS ET LES FAUX ÉCRIVAINS qui EMBOUTEILLENT LES AUTOROUTES DE LA LITTÉRATURE, mais aussi CEUX QUI REFUSERONT LE NOBEL, sur les INTÉGRISTES et les POÈTES DU DIMANCHE, sur les NOSTALGIQUES TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS sur les ÉCRIVAINS EN COSTUME…» (p 201)
Comme on peut le constater avec les TABLEAUX COMPARATIFS no 71, 72, 74, c’est encore moi que monsieur Mabanckou qualifie de « CEUX QUI REFUSERONT LE NOBEL », d’« INTÉGRISTES NÈGRES »,de « POÈTES DU DIMANCHE », de « NOSTALGIQUES TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS ».

Ces curieuses confessions se poursuivent ainsi :

« et PARFOIS AUSSI JE LE FAIS POUR MON PROPRE PLAISIR, et c’est quand je m’abandonne, QUAND J’OUBLIE qu’une MISSION M’A ÉTÉ CONFIÉE, que je me sens vraiment dans mon assiette puisque je peux sauter, cabrioler, PARLER À UN LECTEUR AUTRE QUE L’ESCARGOT ENTÊTÉ » (p 201)
On ne peut être plus EXPLICITE que cela. C’est une MISSION qui a été confiée à Mabanckou.

LA MISSION DE MABANCKOU : « UTILISER, DÉNATURER, SOUILLER, POISSER, OUTRAGER ET PROFANER » AU NOM DE LA « BIBLE DE JÉRUSALEM »

On ne se trahit que lorsqu’on parle et c’est encore plus vrai lorsqu’on écrit noir sur blanc. Et Mabanckou va confesser, noir sur blanc, leurs TECHNIQUES DE CONTREFAÇONS : UTILISER, DÉNATURER, SOUILLER, POISSER, OUTRAGER ET PROFANER.. Je l’ai déjà mentionné, un criminel finit toujours par se trahir, autant par ses actes que par ses propos. C’est ainsi que Mabanckou trahit encore son maître juif, dans un autre passage de son « CAHIER », s’adressant à de prétendus « illuminés aux crânes rasés qui UTILISENT, DÉNATURENT, SOUILLENT, POISSENT, OUTRAGENT, PROFANENT la BIBLE DE JÉRUSALEM » (p 44)
Dans les tableaux comparatifs 82, 83, 84, 85, j’ai démontré, à travers de méticuleux recoupements, que ce passage (et les 3 autres) n’est en réalité qu’une contrefaçon visant à rapporter, dans un langage codé, un épisode de l’épopée mandingue... Mabanckou le détourne habilement comme il l’a fait avec d’autres passages et scènes de mon ouvrage. Ce qui importe ici, ce sont les mots employés par Mabanckou : « UTILISER, DÉNATURER, SOUILLER, POISSER, OUTRAGER, PROFANER ».
À l’évidence, Mabanckou sait de quoi il parle en employant avec une PRÉCISION CHIRURGICALE ces verbes utiliser, dénaturer, souiller, poisser, outrager et profaner
Comme on peut le constater aisément avec les tableaux comparatifs, ce sont EXACTEMENT CES MÊMES MÉTHODES qui ont été UTILISÉES CONTRE MOI, MON ŒUVRE ET MES ANCÊTRES. Mabanckou a appliqué les consignes à la lettre, en bon Nègre et nègre de service.
Obéissant à l’œil à son maître Escargot entêté, Mabanckou s’approprie mon manuscrit, en le souillant de ses « cacas », ses « urines », ses « vomissures », ses « mouches bourdonnantes », son « anus béant, bombé et humide, violenté massivement par des sodomites », son « fleuve Tchinouka regorgeant toute la merde du quartier Trois-cents »… Tout en veillant à me démolir avec les moyens appropriés…
Et Mabanckou s’y est adonné à cœur joie, N’ÉPARGNANT RIEN DANS MA VIE, allant JUSQU’À RENTRER DANS MON LIT (dans Mémoire de porc-épic)…
Une des pratiques utilisées par ceux qui se repaissent du travail des autres, c’est aussi d ‘écorcher leur NOM. Ainsi PATRICK RÖDEL se plaint d’ALAIN MINC, condamné pour l’avoir plagié : « IL M’AURA TOUT FAIT, MÊME ÉCORCHÉ MON NOM DANS son JOURNAL 2001 (SEUIL) ». (cf revue LIRE : DÉVASTATRICES, LES RUMEURS DE PLAGIAT, nov 2002) .
Mabanckou ne s’est pas fait prier pour m’appliquer la même médecine, dans ses deux contrefaçons. Fidèle à sa technique consistant à jouer sur la proximité de sonorité entre les noms de lieu ou de personne, il est allé jusqu’à s’emparer de mon prénom MOUNTAGA (et aussi celui de mon narrateur MOUROUDIAN) qu’il travestit en MOUYÉKÉ (qui deviendra MOUNDJOULA dans Mémoires de porc-épic, sans compter les DÉDOUBLEMENTS de personnage). Ainsi représenté, je suis raillé pour mes croyances animistes :
« MOUYÉKÉ est un type qui SE PRÉTEND DESCENDANT DES GRANDS SORCIERS CAPABLES D’ARRÊTER LA PLUIE, DE RÉGLER LA CHALEUR DU SOLEIL, d’anticiper la saison des récoltes, de lire des pensées dans la tête des autres, DE RÉVEILLER LES ÂMES MORTES » (p 118, VERRE CASSÉ ).
Mabanckou fait ainsi écho, en les parodiant, à ces passages de mon livre où mon narrateur s’exprime ainsi :
« Pourquoi ai-je donc eu ce terrible destin d'avoir le même ancêtre que Djinèfolo, DESCENDANT ÉLU DU ROI-SORCIER… aux pouvoirs infinis qui a TRIOMPHÉ DE LA VIE ET DE LA MORT » (p 25 du manuscrit envoyé au Seuil en juin 2004) Et : « Tendez la main à MOUROUDIAN Kantè de Massakèla — le DESCENDANT DU ROI-SORCIER » (p 26). Et : « DESCENDANT D'UN HOMME qui, en plus de sa MAÎTRISE des charmes des métaux anciens, flirtait avec les quatre FORCES QUI GOUVERNENT LA VIE — FEU, VENT, EAU, TERRE — je me sens dans mon élément ici où tout s'exprime avec une vigueur surnaturelle » (p 83).
Toujours en s’accrochant à mon récit, à mon scénario et à mes mots comme un parasite, je suis présenté de tous les noms de démon et affublé de toutes les tares, y compris les propres travers de Mabanckou. Et surtout comme un « FÉTICHEUR DESCENDANT DES GRANDS SORCIERS CAPABLES DE MIRACLES PLUS VÉRIFIABLES que ceux du CHRIST »… Et mes PROPOS sont REPRIS, PASTICHÉS, DÉFORMÉS et RETOURNÉS CONTRE MOI comme en témoigne cet exemple:
« DANS UN MONDE OÙ IL Y A LE CUL PARTOUT et à la portée de toutes les bourses, DANS UN MONDE OÙ LA FIDÉLITÉ NE VEUT PLUS RIEN DIRE, dans un monde où même les moines et les cénobites disputent la lubricité aux mécréants … c’est ainsi que s’exprime ce MOUYÉKÉ, il est TOUJOURS EN TRAIN DE CRITIQUER la BIBLE DE JÉRUSALEM en des termes virulents, IL NE FAIT PAS DE CADEAU DE NOËL À DIEU ET À SES LIEUTENANTS-COLONELS
« MOUYÉKÉ a dit un jour « … MES CHERS AMIS, MES FRÈRES NÈGRES, comment se fait-il que dans la BIBLE tous les ANGES sont des BLANCS ou quelque chose de ce genre, on aurait pu quand même y mettre un ou deux anges nègres, histoire de CARESSER DANS LE SENS DU POIL TOUS CES NÈGRES DE LA TERRE qui refusent de changer leur condition au motif que dès le départ les jeux étaient faits, au motif que LEUR PEAU AVAIT ÉTÉ MAL CALCULÉE par le Tout-Puissant, or y a PAS D’ANGES NOIRS dans le LIVRE SAINT, et quand il y a quelques Noirs…dans ce bouquin, c’est toujours entre deux VERSETS SATANIQUES, c’est souvent des DIABLES, des PERSONNAGES OBSCURS
… » (p 120-121)

Nous voyons ici que Mabanckou a pris un passage de ma PAGE ÉROTIQUE où je m’exprime ainsi: « BAISER pour survivre DANS UN MONDE OÙ LE MARIAGE EST EN PERTE DE VITESSE sur le dollar, OÙ LES COUPLES SE FONT ET SE DÉFONT à la vitesse éclair des bombardiers, et avec la même puissance de destruction! Les couples blancs, les couples nègres, les couples mixtes, les couples homos, aucun n'y échappe. » (p 51 ). Il le dénature et le combine avec mes CRITIQUES SUR LES SPÉCULATIONS BIBLIQUES sur les Noirs : « La prétendue malédiction biblique des Noirs vient de ce traumatisme historique qui explique toutes les légendes farfelues et mercantilistes qui jalonnent ces ÉCRITURES SAINTES. » (pp 66-67), et : « Je suis de l'UNIQUE RACE, celle dont découle toutes les autres, LA SEULE dont on peut vraiment parler: la RACE HUMAINE. Car toutes VOS HISTOIRES DE « RACES » ne découlent que du MENSONGE PREMIER: votre DIEU UNIQUE, Homme TANTÔT BLANC AUX YEUX BLEUS, TANTÔT BASANÉ AUX YEUX NOIRS… ET POURQUOI ne serait-elle PAS UNE DÉESSE ? Une gigantesque NÉGRESSE… » (p 20)
Mabanckou en rajoute, en y injectant ses propres fantasmes, et les assaisonne avec MES EXPRESSIONS REDONDANTES comme : « MES FRÈRES NÈGRES, CHERS COMPAGNONS DE ROUTE, CHERS AUDITRICES ET AUDITEURS DU MONDE ENTIER, CHERS AMIS » (pp 5, 16, 17, 25, 90), et mes CRITIQUES SUR LES NÈGRES pour en faire un COCKTAIL DIABOLIQUE, versant dans le CONTRESENS, lancé avec malice contre moi. C’est ainsi que plusieurs PASSAGES de mon manuscrit sont CONDENSÉS, PASTICHÉS et TRAVESTIS pour me TOURNER EN RIDICULE...


LA CROISADE CONTRE LA MÉMOIRE AFRICAINE

Dès le début du roman Verre cassé, Mabanckou annonce le ton en m’attaquant, MOT POUR MOT, par rapport à ma référence à la citation d’AMADOU HAMPÂTÉ BA : « EN AFRIQUE, QUAND UN VIEILLARD MEURT, C'EST UNE BIBLIOTHÈQUE QUI BRÛLE » .
Il me répond du tic au tac: « LE PATRON DU CRÉDIT A VOYAGÉ N’AIME PAS les FORMULES TOUTES FAITES du genre « EN AFRIQUE, QUAND UN VIEILLARD MEURT, C'EST UNE BIBLIOTHÈQUE QUI BRÛLE » ( p 12).
C’est une véritable croisade qui s’annonçait ainsi! Une CROISADE CONTRE LA PENSÉE AFRICAINE et la RÉHABILITATION DE L’HISTOIRE AFRICAINE, décrétée par le patron du Crédit a voyagé, OLIVIER COHEN alias ESCARGOT ENTÊTÉ, à qui Mabanckou sert de NAVIRE DE GUERRE bringuebalant sur un « FLEUVE en crue », infesté de démons du passé.
Selon les mêmes procédés consistant à pasticher plusieurs passages de mon ouvrage pour en faire un tissu de propos détournés de leur contexte, et à des fins calomnieuses et diffamatoires, j’eus droit au flamboyant QUALIFICATIF D’INTÉGRISTE NÈGRE (à cause de mes thèmes), comme on peut le voir dans ce passage :
« et ils se sont excusés des ERREURS DE L’HISTOIRE, notamment de la de la TRAITE NÉGRIÈRE, de la COLONISATION, des heurts de l’indépendance et TOUTES LES CONNERIES DE CE GENRE dont CERTAINS NÈGRES INTÉGRISTES ont fait leur principal FONDS DE COMMERCE, moi j’avais pas voulu me lancer dans ces DÉBATS POUSSIÉREUX je leur ai fait comprendre que les TRUCS DU PASSÉ c’était pas mon affaire » (p 72)

À force de jouer au plus fin avec les autres, on finit par se saborder soi-même. Parce que ce passage me donne l’occasion de prendre le nègre Mabanckou et son maître juif à leur propre jeu, en leur posant ces questions brûlantes:
Est-ce que les JUIFS QUI REVENDIQUENT LEUR MÉMOIRE POUR L’HOLOCAUSTE sont aussi des « INTÉGRISTES JUIFS »? Est-ce que le DÉBAT sur l’EXTERMINATION DES JUIFS dans les CAMPS DE CONCENTRATION HITLÉRIENS est aussi un « DÉBAT POUSSIÉREUX » ou des « CONNERIES DE CE GENRE »? Ce DÉBAT JUIF serait-il aussi un « FONDS DE COMMERCE »? Ce DÉBAT ferait-il aussi partie des « TRUCS DU PASSÉ » dont Mabanckou n’a rien à foutre?
SI MABANCKOU et son MENTOR JUIF OLIVIER COHEN osent me RÉPONDRE par L’AFFIRMATIVE sur ces QUESTIONS ESSENTIELLES, je les AUTORISERAIS alors à me traiter d’« INTÉGRISTE NÈGRE ». CE N’EST QU’À CE PRIX-LÀ que j’accepterais d’être affublé de ce QUALIFICATIF HAINEUX…


UNE HAINE TOUT À FAIT GRATUITE

On aurait pu trouver des excuses à monsieur OLIVIER COHEN si ma démarche se bornait à accabler le peuple hébreux ou juif, à minimiser sa souffrance ou même à embellir l’histoire de l’homme noir. Or, il se trouve que ma démarche vise surtout à mettre le doigt sur l’ALIÉNATION RELIGIEUSE qui frappe les communautés noires les poussant à intérioriser des clichés hérités des religions d’invasion. Et aussi à situer la RESPONSABILITÉ DE L’HOMME NOIR dans sa propre chute, notamment sa CONTRIBUTION À L’ESCLAVAGE de ses propres enfants au nom de ces mêmes religions. JE N’ÉPARGNE PAS MÊME MES PROPRES ANCÊTRES QUI ONT PRIS PART À CETTE CALAMITÉ…
S’agissant de ma position sur l’histoire juive, je juge nécessaire de citer ces passages de mon manuscrit :
« Ce film montre COMMENT LES NOIRS MALTRAITAIENT LES HÉBREUX. LES NÈGRES AUSSI, c'est bon de le savoir, ONT ÉTÉ, en leur temps, DES PERSÉCUTEURS D'AUTRES COMMUNAUTÉS. Comme tout MAÎTRE DU MONDE (Et les Juifs eux-mêmes ne sont-ils pas devenus aujourd’hui des persécuteurs?). Peu importe la raison. CHAQUE PEUPLE, CHAQUE ÉPOQUE, CHAQUE CIVILISATION, ont SUR LA CONSCIENCE des PERSÉCUTIONS perpétrées sur des MINORITÉS. C'est peut-être cela LA PLUS GRANDE TRAGÉDIE DE L'ESPÈCE HUMAINE » (p 64 du manuscrit)

Et aussi :
« Après l'avoir rassuré de « la pureté de mon ventre à son égard », je donnai libre cours aux quelques connaissances ramassées de gauche à droite au hasard de mes lectures (MARTIN GRAY, ROMAN POLANSKY, RUDOLPH VERBA, KIRK DOUGLAS...) pour lui brosser un TABLEAU concis mais fort coloré de la PERSÉCUTION JUIVE durant la 2e guerre mondiale. Et j'en profitai pour le SENSIBILISER sur la CRUAUTÉ PERPÉTRÉE contre les ENFANTS D'ABRAHAM, en tenant des propos du genre: « Je dois vous avouer que chaque fois qu'il m'a été donné de me pencher sur les INJUSTICES QUE LE PEUPLE JUIF A SOUFFERTES à travers le monde et TOUT LE LONG DE L'HISTOIRE, J'OUBLIE UN PEU MA CONDITION DE NÈGRE. Croyez-moi Tchibadenkè, si je vous dis que J'AI PIQUÉ UNE PROFONDE DÉPRESSION en lisant AU NOM DE TOUS LES MIENS de MARTIN GRAY. Et les gens ont tort de penser que ce sont les CAMPS DE CONCENTRATION HITLÉRIENS qui ont été les seules persécutions que ce peuple a subies. Ce n'est que le souvenir le plus récent. TOUTE L'HISTOIRE JUIVE EST JALONNÉE D'HORREURS INNOMMABLES. et, IRONIE DU SORT, CE SONT LES MÊMES PAYS qui s'érigent aujourd'hui en DÉFENSEURS-CHAMPIONS DE LA CAUSE JUIVE qui ont été PAR LE PASSÉ LES PLUS GRANDS PERSÉCUTEURS DE CE PEUPLE. … Et je me mis à lui citer quelques exemples de CLICHÉS ASSASSINS qu'on a jetés sur ce peuple au fil de ces SIÈCLES DE PERSÉCUTION où l'on le désignait comme le RESPONSABLE DE TOUTES LES GRANDES CALAMITÉS — peste noire, lèpre, choléra... — qui tombèrent sur l'espèce humaine, allant jusqu'à L'ACCUSER D'AVOIR CONTAMINÉ L'EAU DES PUITS. Je lui fis un RICHE EXPOSÉ des FOLIES RACIALES qui peuvent envahir l'esprit des hommes, et EN PARTICULIER DANS CES SOCIÉTÉS OCCIDENTALES qui s'auto-définissent aujourd'hui, avec une bonne conscience simulée, comme des ’’SOCIÉTÉS CIVILISÉES’’ » (pp 70-71)

Et aussi :
« L'ESCLAVAGE, le sujet qui m'a toujours hanté au point de me faire, un temps, abandonner mes études en plein milieu de ma Licence de Droit quand j'eus le malheur de tomber sur ROOTS (Racines) d'ALEX HALEY qui raconte l'EXTRAORDINAIRE ODYSSÉE DE KOUNTA KINTÉ.
« COMMENT DES NÈGRES POUVAIENT AINSI PRENDRE D'AUTRES NÈGRES POUR LES VENDRE À DES ÉTRANGERS ?», m'étais-je indigné à l'époque. Celui qui était mon meilleur compagnon alors, un AFRICAIN comme moi, s'était contenté, fidèle à cette LÂCHE SAGESSE qui caractérisait tous ses faits et propos, de me faire un exposé se résumant en ceci: « ILS NE SAVAIENT PAS CE QU'ILS FAISAIENT. Ils ne pouvaient pas imaginer les traitements que ces Noirs esclavages allaient subir dans leurs lieux de destination. Pour eux, ils ne vendaient que des ENNEMIS DE GUERRE. Des GENS D'AUTRES TRIBUS.» Il y a une quinzaine d'années de cela, c'était dans le Midi de la France et ma vie était on ne peut plus rose. Mais JE PIQUAI UNE GRAVE DÉPRESSION et ABANDONNAI LA FAC DE DROIT SIX MOIS DURANT. Parce que LE MÊME MALHEUR qui voulut que je lise ROOTS, me fit lire à la même époque AU NOM DE TOUS LES MIENS de MARTIN GRAY qui, témoin direct, raconte l'EXTRAORDINAIRE HOLOCAUSTE PERPÉTRÉ PAR L'ALLEMAGNE NAZIE SUR LE PEUPLE JUIF. C'était décidément l'année des BAPTÊMES DE FEU pour moi. Pour la toute première fois de ma courte existence, je venais de me réveiller sur le VRAI VISAGE DE L'HOMME. C'est, je crois, depuis ce temps que LA VIE ICI-BAS AVAIT CESSÉ D'AVOIR UN SENS POUR MOI. COMMENT AI-JE FAIT À L'ÉPOQUE POUR NE PAS SUCCOMBER? JE L'IGNORE ENCORE. MAIS JE SAIS AUJOURD'HUI POURQUOI. » (p 91)

Et je ne juge même pas nécessaire de citer ici TOUTES LES CRITIQUES que j’ai adressées à MES ANCÊTRES de l’EMPIRE DU MALI. Je défie monsieur OLIVIER COHEN de me dire s’il a trouvé un quelconque sentiment anti-juif dans mon manuscrit ou si j’ai rapporté un événement historique sans le prouver. Je voudrais aussi lui demander SI L’ON A LE DROIT D’INCLURE LES JUIFS dans nos CRITIQUES GLOBALES, sans être taxé d’anti-juif et sans être persécuté comme je le suis en ce moment…
En attendant de trouver des réponses à ces questions, je rappelle à monsieur Cohen L’ORIGINE NÈGRE DU PEUPLE HÉBREUX… Si jamais il y eut persécution du peuple hébreux en ÉGYPTE (ou à BABYLONE, peu importe), ce ne pouvait être qu’une persécution pour des motifs liés à la spécialisation, la division du travail : le NÈGRE SÉDENTAIRE esclavagisant le NÈGRE NOMADE. Qu’il y ait eu, à un moment donné de l’histoire, métissage entre éléments blancs et nègres, je n’en disconviens pas… Le JUIF À PEAU BLANCHE est un événement fort POSTÉRIEUR à la période dite biblique… ABRAHAM dont on dit qu’il est l’ANCÊTRE DES HÉBREUX, aurait eu pour père un certain TERAH…
Or, il se trouve que TERAH NETER est le nom d’un SOUVERAIN ÉGYPTIEN DE L’ÉPOQUE PROTOHISTORIQUE. Et c’était un NÈGRE! Il se trouve aussi que TERAH est un PATRONYME qu’on trouve aujourd’hui encore CHEZ NOUS au MALI… Quant au prophète hébreux MOISE, on s’accorde aujourd’hui pour dire qu’il était un ÉGYPTIEN (NÈGRE). Parmi ceux qui soutiennent cette thèse, il y a SIGMUND FREUD (un Juif) et JACQUES ATTALI…

Même sans être fixé sur cette question à l’époque où j’envoyais mon manuscrit au Seuil, en juin 2004, je n’avais aucune raison d’être un anti-juif (je n’aime pas le mot « antisémitisme », parce que je ne sais pas ce qu’il renferme). Avais-je seulement besoin de savoir que le Juif partage le même ancêtre que moi pour être concerné par ses malheurs? Quand on a un cœur fixé à la bonne place, a-t-on besoin de motif ethnique ou religieux pour se révolter contre l’injustice, la bassesse humaine consistant à martyriser les personnes en situation de faiblesse ou de minorité? Maintenant que je suis fixé sur l’ORIGINE NÈGRE DU PEUPLE HÉBREUX (ANCÊTRE DES JUIFS), j’ai encore moins de raison d’être anti-juif… MÊME SI je suis ÉGALEMENT INFORMÉ de l’IMPLICATION MASSIVE D’HOMMES D’AFFAIRES JUIFS dans la DÉPORTATION MASSIVE des ESCLAVES NOIRS vers L’AMÉRIQUE… CELA AUSSI, IL FAUT LE DIRE…
Quant à monsieur OLIVIER COHEN, peut-il JURER sur la « BIBLE DE JÉRUSALEM » que son cœur est pur et exempt de tout SENTIMENT NÉGROPHOBE?
Je voudrais finir avec ces mots adressés à monsieur OLIVIER COHEN:
NUL PEUPLE N’A NI LE PRIVILÈGE D’ÉLECTION AUPRÈS DU DIVIN, NI LE MONOPOLE DE LA SOUFFRANCE, NI LE MONOPOLE DE LA MÉMOIRE, ENCORE MOINS LE PRIVILÈGE DE L’ÉCRITURE DE L’HISTOIRE!
En persistant à endosser le MANTEAU DE VICTIME DU PASSÉ, on finit forcément par vêtir CELUI DE BOURREAU DU PRÉSENT : ESCLAVAGISTE, PERSÉCUTEUR, MANIPULATEUR, RÉVISIONNISTE… TERRORISTE… C’est valable pour tous les peuples opprimés par le passé qui ne cherchent pas à situer leur propre responsabilité dans leur malheur… (Monsieur COHEN n’est pas si différent de mon congénère DOUMBI FAKOLI qui, lui aussi, a endossé une contrefaçon de mon ouvrage, au motif que je ciblais la responsabilité africaine dans l’esclavage des Noirs et levais le voile sur l’imposture entourant « son » Ancêtre Fakoli alias Sonjata.).
Au demeurant, nous savons très bien que ce n’est ni pour JÉHOVAH, ni pour YÉHOSHUA, ni pour JÉRUSALEM que mon DUR LABEUR de quatre années me fut dérobé, avec malice et arrogance. Mais pour l’ARGENT? Le VÉNÉRABLE ARGENT! L’ARGENT, le VEAU D’OR des temps modernes! Sinon que fait cette « BIBLE DE JÉRUSALEM » dans une bouche aussi perverse, aussi salace et aussi damnée que la bouche de MABANCKOU?
Monsieur COHEN va donc PAYER. Et ce ne sera ni au nom de JÉHOVAH, ni au nom de YÉHOSHUA, ni au nom de JÉRUSALEM . Mais au nom de sa TURPITUDE, de son MERCANTILISME… Et je pense très sincèrement que ce serait PRÉFÉRABLE pour lui de payer devant la JUSTICE …

(À SUIVRE)

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
JURISTE, ÉCRIVAIN-POÈTE ET JOURNALISTE D’INVESTIGATION
’’ L’ÉNIGME MABANCKOU OU COMMENT DEVENIR ’’AUTEUR’’ CÉLÈBRE SANS ÊTRE ÉCRIVAIN ’’