vendredi 28 août 2009

AFFAIRE ROBINSON : POURQUOI AVOIR ATTENDU 14 ANS POUR CONDAMNER L’INDUSTRIE DE LA CONTREFAÇON?


Les MÉDIAS QUÉBÉCOIS ont encore donné raison à leurs détracteurs et confirmé leur SUJÉTION AU SYSTÈME EN PLACE, en se ruant sur une « nouvelle » qui n’en est pas vraiment une. Et en la traitant de la PIRE MANIÈRE qui soit. L’AFFAIRE ROBINSON! Cette histoire de crime organisé opposant le dessinateur et scénariste québécois Claude Robinson (auteur de la série d’animation Robinson Curiosité) à l’INDUSTRIE FRANCO-QUÉBÉCOISE DE LA CONTREFAÇON : CINAR et FRANCE ANIMATION, représentée par la défunte Micheline Charest, Ronald Weinberg, Christian Davin et Christophe Izard, endosseur de l’œuvre spoliée et contrefaite en Robinson Sucroë.

En vérité, tout le monde savait depuis un certain temps que le vent avait tourné, pour Dieu sait quelles mystérieuses raisons, en faveur de l’artiste spolié. On le savait déjà par la miraculeuse visibilité que les médias québécois commençaient enfin à lui accorder. On savait surtout que le tribunal avait déjà conclu au « plagiat » depuis quelques mois déjà. Alors pourquoi le jeudi 27 août, tous les quotidiens montréalais (Le Devoir, La Presse, Le Journal de Montréal) reprennent en chœur la même « nouvelle », avec les mêmes mots (« David contre Goliath », etc.), les mêmes caricatures et presque avec les mêmes titres, comme si tous les journalistes québécois avaient le même cerveau et le même vocabulaire. Et surtout la même manière de poser le problème et de répondre aux questions? À en croire que tous ces journalistes et chroniqueurs québécois descendent d’un MÊME ROBOT qui leur dicte ce qu’il faut dire, comment il faut le dire et quand il faut le dire!

LE VRAI PROBLÈME

L’ENJEU VÉRITABLE n’est pas la bien tardive « victoire » de Claude Robinson, dans le rôle du petit David luttant contre le géant Goliath, mais le cauchemar d’un HOMME TOTALEMENT DÉMOLI PAR 14 ANS DE CALVAIRE INDICIBLE, s’étant heurté à un impitoyable mur de silence assassin. La véritable « nouvelle » devrait donc être la « chose » qui a déclenché le processus ayant abouti à un jugement favorable à l’artiste spolié. Autrement dit, le CONCOURS DE CIRCONSTANCES qui a décidé la machine judiciaire à se soucier enfin de la justice et à faire ce qu’elle devait faire depuis le début. C’est là la vraie question.

Pourquoi avoir laissé courir les contrefacteurs pendant tout ce temps? Pourquoi avoir laissé monsieur Robinson sombrer dans la DÉPRESSION et dans l’INACTIVITÉ CRÉATRICE pendant tout ce temps? C’est cela le CRIME, un CRIME qui ne pourra JAMAIS être ASSEZ EXPIÉ, même avec tous les millions que ce jugement bien tardif lui accorde. Et si monsieur Robinson s’était SUICIDÉ entretemps? Et si monsieur Robinson, aujourd’hui âgé de 58 ans, mourrait maintenant, avant de jouir de ses millions?

Ce JUGEMENT du juge Auclair, même s’il donne de l’espoir à d’autres artistes spoliés, est ce qu’on pourrait qualifier de « REMÈDE DE MÉDECIN APRÈS LA MORT »! Cette question essentielle n’a été que très brièvement effleurée dans LE DEVOIR par JOSÉE BOILEAU qui écrit dans la dernière phrase de sa chronique ( intitulée DU CULOT!) que: « La victoire morale qui prend des années à se concrétiser et qui laisse le VAINQUEUR EXSANGUE reste une GRANDE FAIBLESSE de notre système judiciaire. »

Et cette limpide phrase vient en fait corriger une IMPARDONNABLE INJUSTICE de la même chroniqueuse, Josée Boileau, s’attaquant à ceux qui n’ont pas eu la « chance » de Robinson : « Les tribunaux ont trouvé des moyens pour BLOQUER les plaideurs quérulents, ceux qui poursuivent à tort et à travers… » (sic)
QUI EST-ELLE donc, cette JOSÉE BOILEAU, pour JUGER du BIEN-FONDÉ d’une ACTION EN JUSTICE « BLOQUÉE PAR LES TRIBUNAUX »? Est-ce que parce qu’une affaire a été « bloquée » par de véreux magistrats, pour diverses raisons, qu’elle n’est pas bien fondée? Faut-il rappeler à la Josée Boileau, à la plume imprudente, qu’un tribunal n’a aucun cas le droit de « BLOQUER » un plaideur, mais de « JUGER L’AFFAIRE », au risque d’être poursuivi pour DÉNI DE JUSTICE? Si, bien sûr, on appliquait la loi à la lettre.

En voilà-donc une bien DÉCONCERTANTE CONTRADICTION, contenue dans une même chronique, symptomatique de l’HYPOCRISIE et du CYNISME qui entachent le traitement médiatique de certains dossiers. Un AVEU qui est aussi révélateur de la COMPLICITÉ entre les journalistes et le SYSTÈME INIQUE mis en place pour la JUSTICE À DEUX VITESSES, consistant notamment à étouffer certaines affaires.
Mais quoi d’étonnant dans tout cela quand on sait que ces MÊMES MÉDIAS qui saluent aujourd’hui à l’unisson la « victoire » de Robinson sont les mêmes qui l’avaient snobé par le passé? Quoi de plus étonnant quand on sait que ces MÊMES MÉDIAS vivent de la contrefaçon, soi en s’y adonnant directement, soi en diffusant des œuvres contrefaites, soi en faisant des publi-reportages pour le compte des contrefacteurs non encore lâchés par le système?

UNE QUESTION DE « JUSTICE » OU DE POLITIQUE?

Tout ceci pour dire finalement que cette affaire Robinson n’est au fond qu’une incontournable question de politique et non de justice. CINAR et compagnie ont PERDU, parce que cette INDUSTRIE NE FAISAIT PLUS L’AFFAIRE du SYSTÈME EN PLACE. Ce n’est pas à l’individu Robinson qu’on a rendu justice, on a plutôt CONDAMNÉ une INDUSTRIE qui a ENTUBÉ le SYSTÈME, en SORTANT DU RANG.
Cette incursion politique transparaît d’ailleurs dans le jugement de 240 pages donnant gain de cause à monsieur Robinson, dans ce passage : « La conduite des affaires de Charest, Weinberg et Izard est basée sur la tricherie, le mensonge et la malhonnêteté. Ils n’hésitent pas à TRAFIQUER LES CONTRATS afin d’en GONFLER LES COÛTS DE PRODUCTION pour obtenir des SUBVENTIONS. »
On peut se demander QUEL RAPPORT y a-t-il entre une affaire de contrefaçon artistique et ces problèmes de subvention mentionnés par le jugement…

Pour mieux comprendre la situation, il faut se reporter à une enquête diffusée par la télé de RADIO-CANADA (réalisée par ALAIN GRAVEL et une collègue) qui relate le parcours chaotique de la compagnie CINAR, les caprices et la fin tragique de sa patronne MICHELINE CHAREST. Il y apparaît clairement qu’à l’époque, la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) avait « omis » de faire une enquête sur des problèmes de fraudes financières imputables à ladite société. Et cela sautait à l’œil que cette inertie policière avait un rapport direct avec le pouvoir en place : le PARTI LIBÉRAL DU CANADA qui était alors à son beau fixe, faisant la pluie et le beau temps…
La vraie question est de savoir si la « VICTOIRE » de monsieur Robinson ne coïncide pas justement avec la CHUTE du parti libéral du Canada. Est-ce que monsieur Robinson gagnerait son procès si le PARTI LIBÉRAL DU CANADA s’était maintenu au POUVOIR?

QUELLE DIFFÉRENCE ENTRE L’AFFAIRE ROBINSON ET LES AUTRES CAS?

Quelle différence y a-t-il entre l’affaire Cinar-Robinson et l’affaire l’AFFAIRE SEUIL-MABANCKOU que les médias et les tribunaux étouffent? Quelle différence y a-t-il entre l’affaire Cinar-Robinson et l’affaire ’’HEROES ’’, télé-série réalisée par Tim Kring, issue de la contrefaçon du livre ’’ODYSSÉES NOIRES’’ de MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA et sur laquelle le FBI et la GRC refusent d’enquêter?
Quelle différence y a-t-il entre l’affaire Cinar-Robinson et les pratiques de SERGE CHAPLEAU, consistant à exploiter les articles et le manuscrit de ce même auteur dans son show ’’ET DIEU CRÉA LAFLAQUE’’? Quelle différence y a-t-il entre l’affaire Cinar-Robinson et le livre ’’NOIR CANADA’’, issu du même procédé de contrefaçon, avec la complicité de certains médias québécois? Quelle différence y a-t-il entre l’affaire Cinar-Robinson et toutes ces autres affaires de contrefaçon étouffées un peu partout dans le monde, tout simplement parce que les contrefacteurs sont de « BONS PAYEURS D’IMPÔTS », comme le rapporte implicitement MABANCKOU dans sa contrefaçon ’’Verre Cassé’’ à propos de l’escroc OLIVIER COHEN, surnommé le « JUIF ERRANT »?

On pourrait multiplier les exemples. Les journalistes sont pourtant bien informés de ces situations! Et pourquoi, n’en parlent-ils pas? Parce que le SYSTÈME ne leur a pas encore donné le FEU VERT! Un SYSTÈME lui-même basé sur la contrefaçon! Dans tous les sens du mot, incluant la contrefaçon spirituelle!
De quel droit ces individus se targuent d’être des journalistes? Pourquoi se donnent-ils de GRANDS AIRS de commentateurs ou de chroniqueurs? De qui croient-ils se cacher? Pensent-ils qu’on ne les connaît pas?

QU’ILS ARRÊTENT DONC LEUR HYPOCRISIE ET QU’ILS DITES LES VRAIES CHOSES! Si l’on doit vraiment s’attaquer à la contrefaçon, beaucoup d’entre eux se retrouveraient purement et simplement au CHÔMAGE. Le système d’impunité leur profite donc. ILS NE SONT PAS SI DIFFÉRENTS de ceux qu’ils dénoncent en ce moment dans la ferveur de l’actualité! Qu’ils ne croient surtout pas nous distraire avec la « victoire » de Robinson (qui, peut-être, ne vivra pas assez longtemps pour jouir du fruit de son labeur). Et tôt ou tard, ils payeront. S’ils ne payent pas devant la « Justice », ils payeront autrement. Le moment venu! On ne se lassera jamais de les dénoncer! Eux et leur déprimante médiocrité!

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
JURISTE, ÉCRIVAIN-POÈTE ET JOURNALISTE D’INVESTIGATION

dimanche 23 août 2009

FRAUDE DE GRANDE ENVERGURE AU NIVEAU DE LOTO-QUÉBEC


On m’avait déjà parlé de différents aspects du système maffieux prévalant ici au Québec dans les multiples secteurs d’activité de la vie courante. Et tous ces petits crimes quotidiens commis à longueur de journée par des employés de services publics ou communautaires sur ceux qui ne peuvent pas se défendre. Des crimes étouffés en vertu d’un déplorable et tacite PACTE DU SILENCE . On m’avait aussi parlé des problèmes de DÉPENDANCE et de SUICIDE liés au JEU au Québec, donnant parfois lieu à des initiatives privées de poursuite judiciaire contre cette INFERNALE MACHINE.
Ce que je ne savais pas encore, ce dont on ne m’avait jamais encore parlé, est qu’il existait aussi ici, au Québec, une PRATIQUE consistant à « programmer » les machines de jeu, pour éviter la « ruine » de l’INDUSTRIE DU JEU. Oui, le TRUCAGE des machines pour fausser les gains! INCROYABLE MAIS VRAI!

J’ignorais que ce constat selon lequel « LE HASARD N’EXISTE PAS » s’appliquait aussi à ce qu’on a coutume d’appeler les « JEUX DU HASARD ». Et j’allais, comme par « hasard », être le TÉMOIN oculaire de cette TROUBLANTE RÉALITÉ, le vendredi 21 août 2009, aux environs de 14 h, à l’entrée du Stade Olympique de Montréal pour le tirage de la ROUE DE LA FORTUNE…
J’y étais, avec d’autres congénères, à l’invitation d’une amie qui avait tiré le numéro gagnant. Et, selon le CONTRAT DE JEU, les prix à gagner varient de 15.000 à 250.000 dollars. La CHANCE étant le SEUL CRITÈRE. Avec la possibilité de rejouer et de cumuler les gains si jamais la boule s’arrête sur la somme de 10.000. Ça, c’est la PRÉSENTATION IDYLLIQUE ET OFFICIELLE DE LA SITUATION!
Cependant, la scène dont je fus témoin, le vendredi dernier, allait m’enlever mes dernières illusions sur la notion de « chance » dans ce « jeu de hasard »!

LE CÉRÉMONIAL CONSISTANT À TRUQUER LA ROUE

Avant que notre amie gagnante ne vienne tourner la roue pour être fixée sur sa future fortune, qu’on voyait grosse (compte tenu de la bonne étoile qui l’accompagne), il y eut tout d’abord un cérémonial effectué par les employés de Loto-Québec pour soi-disant « TESTER » la roue. Et c’est là que vint l’inattendu et l’inimaginable PROBLÈME! Venu un tout petit peu en retard, je tombai juste au moment où un employé de Loto-Québec « TESTAIT » la machine, en la tournant légèrement. En prenant bien le soin de dire aux spectateurs : « Ne touchez pas à la roue! Personne ne doit y toucher! ».
Sans le faire exprès, je remarquai tout de suite qu’à chaque « TEST », la boule venait se poser sur le chiffre 15.000 (le minimum à gagner). À au moins QUATRE REPRISES! Comme si le but du « test » avait un rapport direct avec ce chiffre 15.000. Comme si le « test » visait surtout à vérifier si la boule allait au moment décisif tomber sur les 15.000. Ce constat ne s’est imposé à moi qu’après-coup, comme vous allez le constater!

SIMPLE HASARD OU PROGRAMMATION?

Après les 4 « tests », vint le grand moment tant attendu : le tour de la gagnante d’y aller de sa chance sous les applaudissements des spectateurs (une mise en scène organisée par l’équipe technique pour la camera). Et pendant qu’on incitait les autres à applaudir et à noyer leur vigilance dans un grégaire et hystérique cri d’allégresse anticipée: « On veut 250.000! On veut 250.000! 250.000! », je demeurai, bras croisés, silencieux et focalisé sur la roue en train de tourner, histoire d’y voir un peu plus clair. Et quand la machine se mit à ralentir, je vis la boule hésiter entre le chiffre 50.000 et … 15.000. Le Temps semblait carrément suspendu en l’espace de cette tergiversation de la machine entre les chiffres 50.000 et 15.000 dollars.
L’instant n’a duré que quelques secondes, mais c’était suffisant pour voir qu’il y avait comme une sorte de VIBRATION MAGNÉTIQUE qui « accrochait » la boule à la case du magique chiffre de 15.000 (le minimum à gagner) pour l’empêcher de se poser sur les 50.000…

Tout de suite me vinrent à l’esprit ces questions : peut-on encore parler de « hasard » quand la boule d’une même machine, en l’espace de moins de 5 minutes, se pose sur le même chiffre (15.000) à 5 REPRISES? Quelle est la PART DE PROBABILITÉ pour que la boule d’une même machine, en l’espace de moins de 5 minutes, vienne se poser sur le même chiffre à 5 REPRISES? C’est à dire les 4 TESTS (effectués par l’employé de Loto-Québec) ajoutés au tournage effectué par la gagnante!
Il y avait pourtant beaucoup d’autres chiffres. Cependant la boule n’a choisi ni 20.000, ni 25.000, ni 50.000, ni 75.000, ni 100.000, ni surtout 250.000. Pas même 10.000 (parce que cela équivaudrait à rejouer et à cumuler les gains). Mais 15.000! Le minimum! Les mêmes 15.000 sortis 4 fois auparavant pendant les fameux « tests ». AH!

DRÔLE DE « MIRACLE »

Avouez que c’est un « MIRACLE » qui n’arrive pas souvent dans la vraie vie! Et comme pour faire passer la pilule, l’animatrice s’adressa ainsi à la « malheureuse » gagnante : « 15.000, ce n’est pas mal! Vous aviez dit que vous vouliez aller en vacances chez vous! Vous allez pouvoir retourner chez vous pour des vacances, plus tôt que prévu! » (sic) S’agit-il d’un JEU IMPRÉVISIBLE ou d’une ŒUVRE DE CHARITÉ destinée à combler des vœux de vacances? La ROUE DE LA FORTUNE est-elle vraiment un « JEU DE HASARD » ou y a-t-il un moyen de LIMITER LA PART DU HASARD et de prévoir ou fausser les gains faite, selon la TÊTE DU CLIENT et ses besoins déclarés? Et qui prend l’INITIATIVE d’une telle combine? Les employés de Loto-Québec ont-ils une PRIME au prorata des pertes? Perçoivent-ils plus de prime en fonction des PERTES réalisées par les JOUEURS dont le MANQUE À GAGNER leur profite? Ont-ils la garantie d’une impunité contre toute poursuite judiciaire pour fraude et escroquerie? Et quel est le rôle de la FIRME DE SUPERVISION dans tout cela?
Autant de questions qui mériteraient des réponses, en cas d’enquête sur cette étonnante affaire. Et parce qu’il y a effectivement lieu à ENQUÊTE…

CONFRONTATION ET FLOTTEMENT

Après le tournage, je ne pus m’empêcher de faire part de mes constats à d’autres personnes sur place, en prenant le soin de m’exprimer dans une langue véhiculaire africaine. Ce qui attira tout de suite l’attention des employés de Loto-Québec, comme s’ils se doutaient de ce que je disais. Comme s’ils étaient aux aguets d’une réaction négative! Comme s’ils étaient frileux à l’idée de se faire démasquer! Je me tus un instant, puis repris mes remarques dans le même « patois ». Et encore une fois, l’attention des employés se braqua sur moi.
N’en pouvant plus, je pris sur moi d’aller DROIT AU BUT, en m’exprimant cette fois-ci en français et en m’adressant au plus proche employé : « Monsieur, il y a quelque chose qui ne va pas avec votre machine! ». Il me répondit tout de go : « Personne ne peut TRUQUER la machine! La machine est ainsi faite! Il y a un superviseur! », ayant lui-même l’air très peu convaincu de ce qu’il avançait…
Il y eut ensuite un petit instant de FLOTTEMENT et D’AGITATION au niveau des spectateurs qui semblaient avoir remarqué le problématique oscillement de la boule et son étonnant et terrible « ENTÊTEMENT MÉCANIQUE » à s’accrocher à la case de 15.000, comme guidée par une MAIN INVISIBLE. Un « entêtement mécanique » qui n’a point échappé à ceux qui n’avaient pas remarqué que c’était le même chiffre qui était déjà sorti 4 fois pendant les « tests ». Et en moins de 5 minutes! Puis la foule se dispersa...

L’HISTOIRE DE LA POUDRE ET D’AUTRES ÉLÉMENTS TROUBLANTS

C’est ainsi que sur le chemin du retour, j’eus droit à quelques « CONFIDENCES ». On me dit d’abord qu’avant que je ne vienne, les employés avaient pris le soin de verser de la POUDRE sur la roue afin que « la boule ne coince pas » pour « cause d’humidité ». Une adulte me dit après qu’elle avait remarqué comme s’il y avait de l’AIMANT derrière la machine. Un argument réitéré par un autre plus jeune…
POUDRE, AIMANT ou AUTRE TOUR DE MAGIE, on peut encore se demander si les employés de Loto-Québec ont le droit de mettre un quelconque produit sur la machine pour soi-disant faire « mieux glisser la boule ». On peut aussi se demander si ce produit a été mis sur toute la surface ou seulement sur les cases où se trouvent les grosses sommes afin qu’elles soient épargnées. Il faut aussi savoir pourquoi seul l’employé a le droit de « tester » la machine. Et pourquoi pas la cliente…
Autant de questions exigeant des réponses claires et non équivoques. Parce que cette histoire contient trop de zones d’ombre. Et le fait de « PRENDRE LA CHANCE » DE QUELQU’UN dans un jeu réputé « jeu de hasard », relève d’un acte dont la JUSTE QUALIFICATION m’échappe encore. Au delà des aspects juridiques (très complexes), je ne crois pas qu’un législateur se soit déjà penché sur cette question du point de vue PSYCHO-MÉTAPHYSIQUE. Parce que « prendre la chance » de quelqu’un, c’est non seulement le détruire psychologiquement, mais c’est aussi SE SUBSTITUER À DIEU ET AU DESTIN, en voulant contrôler même la manne qui tombe du ciel.

Je ne crois pas qu’il puisse avoir un VIOL plus destructeur que cela. Je ne crois pas non plus qu’un homme ou une compagnie puisse prétendre à un tel privilège. Même si je sais que dans certains MILIEUX LUCIFÉRIENS (notamment au niveau des CONTREFACTEURS FRANCS-MAÇONS), la MÉGALOMANIE et la CUPIDITÉ poussent certains illuminés à se croire nantis d’un tel pouvoir, poussant les plus DÉSÉQUILIBRÉS (du milieu de l’édition) à vouloir SE REVÊTIR DE LA PEAU DE LEURS VICTIMES, avec les mêmes manipulations ou inversions de chiffres et de mots.
Ils doivent pourtant comprendre que MÊME LE DIABLE A SES LIMITES!

DEMANDE D’ENQUÊTE ET DE TRANSPARENCE

Au vu de toutes ces données, les journalistes des grands médias québécois doivent se sentir interpellés par cet épineux problème de société. Si certains d’entre eux ont eu déjà vent de faits similaires, qu’ils les recoupent avec ce qui vient d’être détaillé ici et dont j’ai été en partie témoin et qui ressemble à s’y méprendre à une inqualifiable ESCROQUERIE DE GRANDE ENVERGURE. Que ces journalistes, par profession et pas toujours par vocation, fassent, pour une fois, leur travail (et, j’en suis sûr, ils ne manqueront pas de témoignages de milliers de joueurs ayant déjà eu maille à partir avec cette machine). Vont-ils s’atteler à cette mission, au lieu de se borner à PIQUER DES ARTICLES sur les BLOGS des journalistes indépendants et de les RÉCHAUFFER en les mettant à la UNE, pour faire vendre leurs insipides FEUILLES DE CHOUX?
Les personnes de bonne foi doivent aussi se sentir concernées par cette gangrène qui menace un peu tout le monde. Que celles qui le peuvent, saisissent les AUTORITÉS COMPÉTENTES pour se pencher sur la question. Et que cela se fasse dans la TRANSPARENCE la plus absolue! Tous les indices énumérés ne peuvent relever d’un simple « hasard ». Tout le monde sait comment les choses se passent ici au Québec. La question est de savoir QUI EST ENCORE DERRIÈRE TOUT CELA. Est-ce le MÊME MONSTRE qui provoque les « CRISES » et affame les peuples? Qui les représentent ici au Québec?

SIMPLE QUESTION D’ÉTHIQUE OU CANCER SOCIAL GÉNÉRALISÉ?

« Quand la tête va mal, tout le reste va mal », dit à raison l’adage. Et personne ne peut prétendre aujourd’hui au Québec qu’il est sourd ou insensible aux scandales qui éclatent fréquemment au niveau des institutions et organismes québécois, que ce soit à propos des escroqueries financières, des surfacturations, des acquisitions frauduleuses de terrains à vil prix, des dons douteux ou attributions frauduleuses de marchés, de subventions ou autres privilèges, le tout sur le dos des consommateurs sans cesse pressurés, étouffés par les HAUSSES FRÉQUENTES DE TARIFS au niveau d’HYDRO-QUÉBEC, de la STM, (Société de Transport de Montréal) qu’on essaie de justifier avec des théories alambiquées imposées à un public passif. Des PRATIQUES dignes de RÉPUBLIQUE BANANIÈRE.
À en croire que le BATEAU QUÉBEC navigue sur un FLEUVE DE VICES ET DE CORRUPTION, infesté de CROCODILES à la gueule puante!

Des scandales qui éclatent puis s’éteignent, comme des feux follets, sans qu’on trouve le ou les coupables. Et quand on trouve des coupables, la facilité déconcertante avec laquelle ils s’en tirent. Une facilité découlant de déconcertantes LACUNES LÉGISLATIVES, évoquant le vide crépusculaire des villages lacustres ou des lagunes d’un arrière-pays. Comme si tout était organisé dans ce PETIT BLED du Nouveau Monde pour écraser les plus petits et épargner les grands, les Grands Voyous en costume-cravate-verres correcteurs. Des myopes à l’appétit féroce et à la bouche pleine de mensonges.
Sans compter tous ces petits autres scandales étouffés à cause du refus des « JOURNALISTES-VEDETTES » de les traiter, parce qu’ils NE SONT PAS LIBRES de traiter ce qu’ils doivent traiter et ce pourquoi ils touchent de CONFORTABLES SALAIRES, avec pour mission d’informer le public. Ce qu’ils ne font qu’à moitié, si ce n’est pour servir de bras vengeurs à des règlements de compte ourdis par leurs commanditaires. Comme si les scandales médiatisés ne sont que de la poudre aux yeux (comme la poudre utilisée par Loto-Québec pour « faire mieux glisser la boule »), destinée à destituer des requins et à les remplacer par d’autres requins…

Fléau plus violent que tous les ouragans dévastateurs mis ensemble et baromètre d’un patent SOUS-DÉVELOPPEMENT MORAL ET MENTAL non assumé, cette désespérante CARENCE JOURNALISTIQUE sert souvent de couverture aux crimes les plus crapuleux auxquels le traitement médiatique cherche à donner une APPARENCE DE LÉGITIMITÉ, voire de légalité. La notion même de journalisme reste à redéfinir ici, tant les écarts de cette « nouvelle élite » sont préoccupants. Une PARESSE INTELLECTUELLE assimilable à la léthargie provoquée par la prise de l’OPIUM.

Il se passe tellement de choses au Québec, en particulier à Montréal, qu’un JOURNAL, digne de ce nom, ne devrait jamais être à cours de sujets à traiter, à fortiori se rabaisser à faire du PLAGIAT en piquant continuellement dans les BLOGS des JOURNALISTES INDÉPENDANTS pour en faire du RECHAUFFÉ mis à la UNE! Et ceci pour faire de l’ÉCONOMIE SUR LES SALAIRES qu’on devrait normalement verser à ses journalistes indépendants, utilisés à leur insu comme des NÈGRES (en s’emparant de leurs écrits sans les citer ou les payer). Et dans certains cas, c’est pour en faire carrément des LIVRES (je pense notamment à ’’NOIR CANADA’’, publié aux éditions ÉCOSOCIÉTÉ, avec la complicité du journal LE DEVOIR).

Ces « respectables » Quotidiens montréalais (LE DEVOIR et LA PRESSE, notamment) se sont à ce point DISCRÉDITÉS qu’on ne peut plus compter sur eux que pour des révélations de SECRETS DE POLICHINELLE! Peut-on d’ailleurs être un JOURNAL LIBRE, INFORMATEUR et OBJECTIF quand on est abouché avec le milieu du CRIME ORGANISÉ, notamment le milieu de la CONTREFAÇON? Au vu et au su de tout le monde! Peut-on être un JOURNAL CRÉDIBLE en étant sous l’emprise des GROUPES FINANCIERS et en tirant le gros de ses revenus de la PUBLICITÉ et du PUBLI-REPORTAGE?

Ce CONSTAT DE MÉDIOCRITÉ vaut pour la POLICE DE MONTRÉAL dont on se demande quelle est la véritable mission, à part TRAQUER DU MÉTÈQUE à longueur de journée? Cette institution mériterait un ARTICLE SPÉCIAL pour ses pratiques de plus en plus dangereuses, couverte par une impunité tout aussi alarmante. Des PRATIQUES venant souvent de PETITS AGENTS SOUS-GRADÉS, consistant notamment en l’EXPLOITATION SEXUELLE DES MINEURES pour servir d’APPÂTS HUMAINS en vue d’une INCITATION AU CRIME. Une pratique répréhensible relevant du DÉTOURNEMENT DE POUVOIR (à des fins d’AVANCEMENT DE CARRIÈRE) qui se dédouble de PROFILAGE RACIAL.

C’est assez extraordinaire de voir jusqu’où le racisme, le carriérisme, l’incompétence, l’intolérance, la malhonnêteté, la cupidité et l’attardement mental, couverts et bénis par l’impunité, peuvent transformer un naïf bonhomme en véritable BÊTE DE PROIE! C’est tout aussi ahurissant de savoir comment les CRIMES les plus SORDIDES peuvent être commis « AU NOM DE LA LOI » et comment les CRIMINELS les plus EXÉCRABLES peuvent se tapir derrière la COUVERTURE DE L’UNIFORME. Des marginaux et des frustrés (et haineux) qui deviennent des « défenseurs » de la loi, à qui donne des armes pour régler de vieux comptes. Des comptes réels ou imaginaires. Ah! « Dieu fasse que notre ennemi ne devienne jamais notre juge », dit un proverbe manding.

Et ce marché de dupes est légitimité par des FACHOS TRAVESTIS en CHRONIQUEURS et / ou JOURNALISTES D’OPINIONS, tant dans les médias écrits qu’électroniques. Des individus FAIBLEMENT CONSTITUÉS, tant au niveau physique, intellectuel que moral, qui ne sont des références dans aucun domaine de la vie (pas même dans l’acte sexuel) et qu’on paie grassement pour faire de l’acrobatie intellectuelle et inoculer leurs multiples tares dans les esprits simples, sous le couvert de la liberté d’expression ou de la « démocratie ».
Mais de quelle liberté me parle-t-on? Liberté contre qui? Contre les plus exposés? De quelle « démocratie » me parle-t-on ici? « Démocratie » ou PLOUTOCRATIE? Ah, quel monde!
À ce RYTHME-LÀ, ce BLED n’est pas loin de S’EMBRASER!

MISE EN GARDE CONTRE LES TENTATIVES D’INTIMIDATION

Tout ce qui vient d’être écrit ici, JE SUIS PRÊT à le SOUTENIR devant UNE COUR, CIVILE OU CRIMINELLE. Je n’en démordrai pas une seule seconde. Et Dieu m’est témoin! Si entretemps, il m’arrivait quoi que ce soit, comme par « hasard » une « mort accidentelle », une descente policière à domicile sous quelque prétexte que ce soit (comme c’est déjà arrivé), ou quelque forme d’intimidation, d’agression ou de persécution que ce soit (venant de particuliers ou de fonctionnaires québécois), même si une simple épine venait à m’érafler « accidentellement », les COUPABLES (les COMMANDITAIRES) seront VITE IDENTIFIÉS. Et qu’ils sachent que cet article est lu par des milliers de personnes à travers le monde, pas seulement au Québec.
Nous savons fort bien COMMENT LE SYSTÈME FONCTIONNE ici, au Québec! Nous connaissons ses moyens de sévir, pour étouffer les actes crapuleux, venant souvent du HAUT— des POLITICIENS VÉREUX inféodés à des RÉSEAUX MAFFIEUX, tenant souvent la police en laisse. ÉLECTIONS en vue ou pas, le moment est propice aux déballages publics.

AFFAIRE À SUIVRE!

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
JURISTE, ÉCRIVAIN-POÈTE ET JOURNALISTE D’INVESTIGATION

jeudi 20 août 2009

LA LETTRE REMISE AU CONSUL FRANÇAIS PAR LA DIASPORA GABONAISE DU CANADA

NB: comme annoncé, la diaspora gabonaise a remis une lettre officielle au consul français dont le contenu se passe de tout commentaire, comme vous pouvez le constater:

Québec le 18 août 2008
Diaspora gabonaise du Canada


À l'intention de
L'Ambassade de France au Canada

Objet : Dénonciation de l’implication de la République française dans l’élection présidentielle du 30 août 2009 en République gabonaise

Excellence,

Pendant plus de 40 ans, le Gabon, notre pays, a été dirigé par un seul homme : Omar Bongo Ondimba. Ce dernier est arrivé au pouvoir et a été soutenu, tout au long de son règne, par la France à travers un réseau mafieux financier ayant pignon sur rue aussi bien à Paris que dans les capitales d’Afrique francophone : la Françafrique.

Depuis le décès d’Omar Bongo Ondimba, le peuple gabonais aspire à choisir librement et pour la première fois son Président. Mais que remarque-t-on? Les réseaux mafieux de la Françafrique ont été réactivés et sont actuellement à pied d’œuvre. Ils soutiennent ouvertement Ali Bongo, fils du dictateur Omar Bongo dans le but de continuer à piller les ressources du Gabon, sans que la population n’en bénéficie. Nous nous posons donc la question de savoir où est la rupture annoncée par le Président Sarkozy?

Nous savons que la France Officielle ne soutiendra aucun candidat. Cette ligne claire qui tranche avec celle des réseaux mafieux affairistes, nous pousse malgré tout à la prudence, car certains éléments inquiétants sont déjà à souligner. En effet, l’avocat Robert Bourgi, « affectueusement » désigné, par la presse française comme le « Monsieur Afrique Officieux de l’Elysée » a déposé ses valises à Libreville. Quand on sait comment il a, à l’aide de certains confrères français, aidé à valider des scrutins hautement contestés au Congo-Brazaville, par exemple, sa présence actuellement dans notre pays, suscite de fortes préoccupations.
Par ailleurs, l’attitude hautement interventionniste et partiale des médias français aussi bien publics que privés (France 24, RFI…), présentant Ali Bongo comme le « Favori », a fini de nous convaincre qu’une fois de plus, la France ne laissera pas la démocratie, qu’elle considère comme «un luxe pour les africains», répandre ses vertus sur le Gabon.

En somme, en dépit de sa position officielle, constituée d’effets d’annonce sur sa prétendue neutralité, il apparaît clairement que ces réseaux mafieux, continuent d’opérer, en toute impunité, sans que le gouvernement français ne les rappelle à l’ordre.

Nous n’avons rien contre les citoyens français qui travaillent et investissent au Gabon, étant tous citoyens du monde. Nous voulons cependant dénoncer, avec la plus grande détermination, l’implication de la France en tant que République Étrangère, dans l’élection présidentielle du 30 août 2009 au Gabon. Par un tel soutien, la France est en train de vouloir déstabiliser un pays multiethnique d’apparence stable, mais dont les équilibres demeurent hautement fragiles.

Nous, la diaspora gabonaise du Canada, refusons catégoriquement l’instauration d’une « monarchie héréditaire dictatoriale » au Gabon. C’est pourquoi, nous venons par la présente vous prévenir dès maintenant que ce soutien au candidat Ali Bongo Ondimba serait lourd de conséquences, car il demeure fortement impopulaire. Il a d’ailleurs cristallisé plus que jamais, cette impopularité lorsque, le vendredi 7 août dernier, les Forces de Sécurité ont réprimé, sur son ordre et avec la plus cruelle des violences, une manifestation populaire PACIFIQUE qui visait à réclamer de meilleures conditions de vote et sa démission du poste de Ministre de la Défense alors qu’il est candidat déclaré.

Nous voulons également vous inviter à méditer les questions suivantes :

(1) Comment la France compte-t-elle garantir ses intérêts au Gabon si son prétendu poulain est honni, rejeté et coupé du peuple?
(2) Peut-on diriger un pays avec une population hostile envers son dirigeant?
(3) La France accepte-t-elle, pour satisfaire la mégalomanie d’un seul homme, fut-il un «fils à papa» de feu Omar Bongo Ondimba, de créer les conditions d’une Ivoirisation du Gabon?
(4) Enfin, la France a-t-elle pris la mesure du ras-le-bol généralisé du peuple gabonais et le fait qu’il l’ait (La France) clairement identifiée comme la source profonde de son mal-être?
(5) La France est elle prête à assumer, à elle seule, le soutien de l’insoutenable, tout en assurant la sécurité des biens et des personnes, principalement celle de ses ressortissants, dans un environnement qui risque de devenir incertain?

Autant d’équations que les analystes de la cellule africaine de l’Elysée seuls, ne pourront résoudre.
La logique voudrait que le président ayant fait l’adhésion de la majorité des Gabonais, soit justement celui-là qui assurerait ces fonctions de cohésion nationale, de sécurisation des biens et des personnes dans un climat national apaisé. Il en va de l’intérêt de la France et du Gabon.

Tout en espérant que notre dénonciation sera transmise à la plus Haute Autorité Française, veuillez accepter, Excellence, nos salutations les plus distinguées.


Diaspora gabonaise du Canada

Ampliations:

- Union Africaine
- Gouvernement Fédéral du Canada
- Gouvernement provincial du Québec
- Présidence des États-Unis d’Amérique
- Congrès des États-Unis
- Union Européenne
- Parti Libéral du Canada
- Bloc Québécois
- Parti Québécois
- Divers médias (canadiens, français…)

lundi 17 août 2009

UN PRÉCÉDENT AU CANADA : UNE MARCHE POUR UN GABON LIBRE

Après avoir exigé et obtenu la démission du « prince » Ali Bongo du Gouvernement, les Gabonais ne comptent pas en rester là pour libérer leur pays du joug colonial. Ainsi ce peuple, naguère perçu comme d’une passivité incurable, est en passe de créer un précédent en s’attaquant directement à la tête du serpent : la France.
En effet, des Gabonais du Canada ont purement et simplement décidé d’organiser une marche pacifique devant les consulats de France au Canada, notamment à Québec (le mardi 18 août à 10 h) et éventuellement à Montréal (vendredi 21 août). OBJECTIF : remettre au CONSUL DE FRANCE une LETTRE OFFICIELLE invitant son pays à un DEVOIR DE NON-INGÉRENCE dans l’élection présidentielle du 30 août prochain au Gabon. Une marche est prévue aussi à l’intention de l’ambassade de France à Ottawa. Et ils appellent tous les Africains à se joindre à eux pour leur lutte de « libération nationale ».

« LIBERTÉ CONTRE PÉTROLE »

C’est le slogan de cette initiative historique disant clairement au colon français : « Vous voulez continuer à profiter de notre pétrole? D’accord! Mais laissez-nous d’abord en paix dans le choix de nos chefs. Laissez-nous d’abord régler nos problèmes internes! Laissez-nous d’abord faire le ménage chez nous! Conduisez-vous en gens civilisés, sinon vous pourriez dire adieu à notre or noir. » Le « pétrole » n’étant qu’une métaphore pour désigner toutes les richesses gabonaises qui alimentent la France depuis plus d’un siècle maintenant.
Selon Benoit Sosthène Yala, diplômé en sciences politiques et membre de ce regroupement de jeunes cadres gabonais du Canada, cette réaction fait suite au constat d’une douteuse couverture des médias français donnant déjà le démissionnaire ALI BONGO comme favori « sans même se donner la peine d’aller constater les faits sur le terrain et mesurer la popularité des différents candidats en lice » dont le très charismatique PIERRE MAMBOUNDOU. Après avoir rappelé à la déontologie la chaîne de télé FRANCE 24 sur cette délicate question, ces jeunes Gabonais ont donc décidé de prendre les taureaux par les cornes, en tapant la main sur la table.
Ainsi la marche de Québec se fera sous la direction de Diknane Kombila et Gérémy Koumbadinga, tandis qu’à Montréal, ce sera le Pasteur Désiré Mounanga, assisté de Yala et de Rodolphe Makita. Aux dernières nouvelles, le consul de France à Québec aurait demandé une discussion, proposition qui se serait heurtée à un catégorique : « Il n’y a PAS DE NÉGOCIATION POSSIBLE sur la question! » de la part du groupe gabonais.
Faut-il rappeler que cette mobilisation s’inscrit en droite ligne de la manifestation des milliers de Gabonais qui, le vendredi 7 août dernier, sont descendus dans les rues de Libreville, défiant les forces de l’ordre, réclamant la démission du fils du défunt président de son stratégique poste de ministre de la Défense?
Se réclamant de leurs aînés du pays, ces jeunes Gabonais du Canada ont d’ailleurs lancé samedi dernier à Montréal la campagne officielle pour le compte du regroupement politique dont ils défendent le programme.

’’L’ALLIANCE POUR LE CHANGEMENT ET LA RESTAURATION (ACR)’’

C’est le nom de ce regroupement autour de PIERRE MAMBOUNDOU de l’UPG (Union du Peuple Gabonais), de MOUSSAVOU KING du PSG (Parti Socialiste Gabonais),du professeur PIERRE ANDRÉ KOMBILA du RNB (Rassemblement National des Bûcherons), de Maître SÉRAPHIN NDAOT de l’ANB (Alliance Nationale des Bâtisseurs) et de Maître LOUIS GASTON MAYILA de l’UPNR (Union Pour la Nouvelle République).
Se définissant comme un « bloc républicain pour une alternance politique maîtrisée », cette coalition de 5 candidats potentiels à la succession de Bongo (sur les 23 prétendants) assure une bonne représentativité du Gabon, tant au niveau sociologique que territorial. Puisqu’ils viennent des quatre points cardinaux du pays : Nord, Sud, Est, Ouest, laissant peu de place au « vote ethnique ».
Ce sont toutes ces réalité, et bien d’autres, qui furent discutées le samedi dernier à l’église Armée du Salut de Montréal avec un bon échantillon de Gabonais de divers groupes ethniques (obamba, fang, punu, nzebi, myènè, batéké, etc) ayant des profils de futurs cadres du pays, parmi lesquels des femmes: Fanny Wandé-Nganda (adjointe administrative), Diane Moukagni (criminologue), Mélanie Moulongou (enseignante), Yvonne Moukagni, Hélène Danièle Elibana (diplômée en sciences politiques) Noëline Mboumba, .
Et du côté des hommes: Dieudonné Didoungou, Auguste Ndtoungou (enseignant-chercheur), Soria Kombila, Maral Mbemar, Landry Nzambé-Busugu, Gibiarol Mabouama (étudiant). Et bien d’autres. Sans compter les responsables Benoit Sosthène Yala, Rodolphe Makita, le pasteur Désiré Mounanga, Jean-Louis Mbadinga.
Ces représentants de l’ACR (Alliance pour le Changement et la Restauration) au Canada peuvent désormais compter sur l’appui du Comité Fédéral de CASIMIR OYÉ MBA, ancien premier ministre du Gabon et candidat indépendant, représenté au Canada par Gérémy Koumbadinga.

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA