mardi 15 juin 2010

*** NAUFRAGE FAMILIAL ET SOCIAL AU NOM DU DROIT D’AÎNESSE

« La MAISON DE LA DISCORDE a beau grandir, elle finira un jour en RUINES », enseigne un proverbe malien, chanté par les griots et inspiré de faits historiques ayant marqué l'INCONSCIENT COLLECTIF du pays… Aujourd’hui, cette réalité familiale n’est pas simplement due à la polygamie, mais aussi à l’œuvre dévastatrice du FILS AÎNÉ issu d’une FAMILLE MONOGAMIQUE.

Le FILS AÎNÉ, s’installant à la tête de la famille au prix du parricide symbolique, a un PROJET BIEN ARRÊTÉ qui prend forme au fil du temps. Et dont les HORREURS sont évaluées de façon bien tardive. Parce qu’il TROMPE TOUT LE MONDE. Aussi bien sa famille que son entourage social…

C’est un HOMME MASQUÉ qui, au début de sa carrière, se colle une image qui est aux antipodes de sa vraie personnalité. HOMME SANS FOI NI LOI et OPPORTUNISTE ROMPU, il commence par se rendre indispensable dans son entourage social et aussi dans sa famille, réduisant son père à la mendicité auprès de lui. Si bien que tout passe par lui. Ensuite, il fait miroiter à ses frères et sœurs, encore jeunes, des bénéfices futurs de sa gestion du patrimoine familial. Sereins face à l’avenir, ces derniers ont tôt fait de déchanter, car, venu l’âge d’être associés à la gestion du bien familial, ils se voient systématiquement écartés par le MACHIAVÉLIQUE FRÈRE AÎNÉ qui trouvera toujours un GRIEF FICTIF contre eux. Par finir, il leur dira clairement : « Cette ENTREPRISE est à MOI, parce qu’à tel moment c’est moi qui ai fait ceci ou cela pour la préserver ! C’est MON NOM qui figure sur tel ou tel papier! »

Une fois cette étape franchie, il s’enhardit davantage et commet l’impensable, en installant SON PROPRE FILS AÎNÉ à côté de lui, dans le but évident de lui succéder. Foulant ainsi toutes les règles de la société, il annonce ainsi à ses frères et sœurs spoliés cette sinistre nouvelle: « Moi, je suis tranquille maintenant ! Ma relève est assurée »

Méconnaissant le DROIT SUCCESSORAL, il ne sait pas qu’IL NE PEUT PAS TRANSMETTRE CE QUI NE LUI APPARTIENT PAS… « NUL NE DONNE CE QU’IL N’A PAS », comme le dit si bien l’adage juridique. Parce que tout ce qu’il a entrepris ou obtenu au nom de l’entreprise familiale, c’est en QUALITÉ DE MANDATAIRE et non de propriétaire, et l’IMAGE SOCIALE qu’il s’est donnée, les PLAISIRS INDÉCENTS et ÉGOÏSTES qu’il s’est accordés et le PATRIMOINE PERSONNEL qu’il s’est constitué, c’est à la faveur de ce PRIVILÈGE DE MANDATAIRE. Lui-même, en tant que personnalité, n’existe que grâce à ce PRIVILÈGE FAMILIAL. Et c’est lui qui doit tout à ses frères et sœurs au nom de la loi. Et du MANQUE À GAGNER qu’il leur a causé. ll est en réalité coupable d’ABUS DE BIENS FAMILIAUX. Et même de VOL D’HÉRITAGE PAR ANTICIPATION. Et ce ne sont pas des PAPIERS TRAFIQUÉS qui font le poids devant des FAITS ÉVIDENTS dont les témoins sont encore vivants…

ÉCERVELÉ et ÉGOCENTRIQUE, il ne se préoccupe pas de la SITUATION EXPLOSIVE qu’il crée, en mêlant ses enfants à sa félonie... MAUVAIS GESTIONNAIRE, MAUVAIS FILS, MAUVAIS FRÈRE, MAUVAIS MARI et MAUVAIS PÈRE, ce troublant personnage transforme tout son entourage en CADAVRES AMBULANTS, du fait d’une NÉVROSE relevant d’incidents de sa petite enfance (dont son père est en partie responsable). Des incidents fâcheux et refoulés qui le poursuivent, faisant de lui un REVANCHARD et un individu d’une VIOLENCE INOUÏE qui s’aggrave avec le temps. Une situation relevant de la PSYCHOPATHOLOGIE…

INTRIGUES, VIOLENCES ET DISPERSION

Installé dans l’IMPOSTURE et dans l’INCOHÉRENCE, le fils aîné usurpateur n’est pas un homme tranquille. Il est dans la situation d’un PUTSCHISTE qui sait que tôt ou tard, il partira comme il est venu : par l’ÉPÉE. Il essaie donc de prendre les devants, semant TERREUR et DIVISION dans la famille. Tour à tour, il usera de VIOLENCE et de MALICE pour retarder l’inévitable échéance.

Ses VIOLENCES se manifestent sous diverses formes, allant du verbal au physique. Au début, on les attribue au droit de correction qui lui revient en sa qualité d’aîné. Mais très vite, on se rend compte qu’il y a un problème quand il en vient à INSULTER LE PÈRE de son cadet, à lancer un OBJET CONTONDANT contre lui ou à lui assener un COUP DE TÊTE, devant le patriarche qui, en larmes, le supplie. Très vite la situation s’aggrave quand il commence à se manifester avec du COUTEAU, menaçant ses frères et sœurs avec. Des fois, le patriarche, dépassé par les faits, s’enfuit du pays, sous prétexte d’affaires. En lui laissant le champ totalement libre. Et c’est l’ESCALADE. Un jour, on le voit brandir en pleine famille, un REVOLVER, proférant cette menace : « Celui qui me contrariera sait à quoi s’attendre! » Et cette arme, il la trimballera désormais avec lui nuit et jour, comme pour se défendre. Alors que c’est lui le danger— l’AGRESSEUR…

Dans une famille nombreuse, il se trouve un ou deux individus qui lui inspirent une PEUR IRRATIONNELLE, parce qu’il sait que ces derniers ne sont pas impressionnables, et que ceux-ci ont un ASCENDANT PSYCHOLOGIQUE sur lui, du fait de leur FORTE PERSONNALITÉ et/ou de leur PRÉDISPOSITION INTELLECTUELLE. Ce sont eux qui deviennent sa CIBLE de prédilection. Il les provoquera sans cesse en vue de les entraîner dans un PIÈGE MEURTRIER. Parce qu’il veut les SUPPRIMER PHYSIQUEMENT. En désespoir de cause, il recourt à la malice. Il s’emploiera à CONTRARIER tous leurs PROJETS D’AUTONOMIE, en refusant le soutien matériel auquel ils ont droit, en allant en cachette les CALOMNIER auprès de leurs amis, leurs employeurs ou à répandre sur eux des RUMEURS DIFFAMATOIRES pour les discréditer. Il s’essaiera par tous les moyens de faire de leur vie un échec…

Il ne leur pardonne pas de lui être INTRINSÈQUEMENT SUPÉRIEURS et de bénéficier de l’admiration et l’amour de leurs parents. Parce que, POSSESSIF et NOMBRILISTE, dans son imaginaire névrotique, il se voit comme le seul enfant légitime de son père et de sa mère. Par moments, des PROPOS INCESTUEUX lui échappent sous forme de jurons : « Si je ne fais pas ceci, que je couche derrière ma mère » (sic).

À cours d’imagination, il utilise la politique « DIVISER POUR MIEUX SÉVIR » en s’alliant avec les MAILLONS FAIBLES DE LA FAMILLE qu’il soudoie, en profitant de leur cupidité et /ou de leur précarité matérielle qu’il a sciemment créée. Il fera par exemple miroiter à des frères de son engeance la possibilité de faire main basse sur la MAISON FAMILIALE, pour la transformer en LUCRATIF LIEU DE VILLÉGIATURE destiné aux touristes blancs. Ceci donne alors lieu à des COMPLOTS DE FAMILLE contre les RÉFRACTAIRES ENFANTS VALEUREUX qui, faute d’avoir été physiquement supprimés, sont souvent CONTRAINTS À L’EXIL, privant le pays de PRÉCIEUSES RESSOURCES HUMAINES…

UN PHÉNOMÈNE SOCIAL ÉRIGÉ EN TABOU

Parmi les GRANDS CRIMES IMPUNIS dans la société malienne, ceux commis au nom du droit d’aînesse sont légion. C’est pourtant un sujet qu’on évoque rarement. Et la bouche qui l’effleure se heurte à ces FINS DE NON-RECEVOIR: « Les problèmes de famille doivent rester dans la famille. » ou encore: « C’est un problème qui existe dans toutes les familles ! »

La société encourage ainsi ce phénomène en l’entourant de la muraille du TABOU. Parce qu’en réalité c’est un problème qui, au-delà de l’apparence, touche un POINT NÉVRALGIQUE de l’Inconscient collectif. Il plonge dans les arcanes mêmes de l’HISTOIRE de l’EMPIRE DU MALI marquée par le PARRICIDE et le FRATRICIDE pour des QUESTIONS D’HÉRITAGE. Une histoire que la société malienne n’est pas encore prête d’accepter, préférant se contenter de la légende…

Quoi qu’il en soit, ces crimes familiaux affectent directement la société. D’abord en poussant de valeureux enfants à l’EXIL. Ensuite en chamboulant les valeurs référentielles de la société. Des ENFANTS, issus d’un UNIVERS AUSSI NÉVROTIQUE, à quelques exceptions près, ne deviennent PAS NORMAUX. Ils auront tendance à imiter l’aîné. « Quand la tête va mal, le reste du corps en pâtit ». Les INÉGALITÉS SOCIALES puisent aussi leur source dans les inégalités familiales. C’est le MODÈLE FAMILIAL qu’on reproduit sur le plan social. Des sociologues ont démontré qu’ON GOUVERNE SON PAYS COMME ON DIRIGE SA FAMILLE. Évidemment, les gouvernants sont le produit d’une société qui commence par la famille. Le CULTE DU CHEF (politique) trouve son corollaire dans le CULTE DE L’AÎNÉ (de la famille).

C’est au nom de cette troublante réalité que des CRIMES passibles de poursuites judiciaires, sont ÉTOUFFÉS au nom d’un INSENSÉ TABOU, associé à la CORRUPTION DE L’APPAREIL JUDICIAIRE et les COMPLICITÉS POLITIQUES. Le frère aîné, agresseur de ses frères et sœurs, déborde inévitablement du cadre familial pour s’en prendre à de tierces personnes. Parce qu’avec le temps, son masque tombe et sa vraie nature fait surface. Dans toute son horreur. Une ENQUÊTE serait souhaitable pour évaluer l’ampleur d’un tel désastre. Je reviendrai certainement sur cette question…

Mountaga Fané Kantéka
mountaga40@hotmail.com

dimanche 6 juin 2010

** LE DROIT D’AÎNESSE ENTRE FAILLITE, SPOLIATION ET PARRICIDE SYMBOLIQUE

La PERVERSION du droit d’aînesse au Mali est surtout IMPUTABLE à la FAMILLE et à la SOCIÉTÉ entière, du fait de l’avènement d’une nouvelle forme de dictature reposant sur le PROFIT INDIVIDUEL.
La société traditionnelle malienne, dans son ensemble, est représentée comme une structure communautariste ou collectiviste dans laquelle le groupe l’emporte sur l’individu : « L’individu n’est rien, la communauté est tout ! » L’individu étant un INSTRUMENT au service de la famille et de la communauté, son travail se faisant au profit du groupe familial et/ou social. Un travail qu’il n’est pas censé choisir, le choix étant fait à l’avance pour lui par le groupe selon ses besoins. Ceci s’est traduit un moment par une CONCEPTION HÉRÉDITAIRE DU TRAVAIL ayant façonné la psychologie et l’imaginaire de la société.

Les colonisations successives du pays ont bouleversé ce mode de gestion du patrimoine commun. La TRANSFORMATION DE LA SOCIÉTÉ est aujourd’hui accentuée par la vague de mondialisation de la culture occidentale. Les RAPPORTS DE FORCE au sein de la famille en ont été CHAMBOULÉS au point de réduire l’AUTORITÉ PARENTALE à une peau de chagrin. La famille cherche à se repositionner et à y trouver son compte. Si bien qu’on est confronté à des SITUATIONS PARADOXALES où les notions de respect, de droit d’aînesse, de solidarité et de fraternité revêtent des FORMES DÉROUTANTES et relèvent pratiquement du domaine de l’illusoire.

LE DROIT D’AÎNESSE CONFRONTÉ AU POUVOIR DE L’ARGENT

La LONGUE AGONIE de la société traditionnelle malienne remonte à des FAITS HISTORIQUES SUCCESSIFS dont le dernier en date est l’institution de l’ECOLE COLONIALE offrant dorénavant à l’individu la possibilité d’exercer le métier de son choix, selon son aptitude et /ou son ambition personnelle. Le but étant avant tout l’ÉPANOUISSEMENT INDIVIDUEL. Cependant, la famille a tôt fait de reprendre à son compte cette nouvelle perspective de liberté individuelle, s’essayant tant bien que mal à tirer les ficelles, transformant du coup cette autonomie individuelle en moyen de subsistance familiale.

Cette RÉCUPÉRATION FAMILIALE consiste à contraindre l’individu scolarisé à embrasser des MÉTIERS PLUS LUCRATIFS, peu importe qu’ils relèvent ou pas de sa vocation ou de son idéal. Une réalité pouvant expliquer la CORRUPTION dans les services publics. L’individu n’est pas à son service, ni au service de l’État qui l’emploie, mais au service de sa famille qui l’a pris carrément en OTAGE.
Cette forme de dictature est à l’origine de bien de DÉRIVES, pouvant donner lieu chacune à un développement conséquent : les différentes formes de prostitution, la mendicité, l’esclavage des enfants, etc. C’est à ce niveau qu’on pourrait éventuellement parler de « NOUVELLE FORME DE DICTATURE FAMILIALE », parce que cette forme de dictature, bien souvent, met en ÉCHEC la sacro-sainte DICTATURE GÉRONTOCRATIQUE.
Le CADET qui rapporte plus d’argent à la maison ne devient pas seulement l’aîné de son frère aîné, il se SUBSTITUE carrément au PÈRE DE LA FAMILLE. C’est un sujet qui ne manque pas d’illustrations. Cette forme de dictature consacre définitivement la MORT DE L’UTOPIE TRADITIONALISTE…

La CONTRADICTION dans laquelle baignent actuellement de nombreuses familles maliennes est une source certaine de MALAISE. Imprégné de cette inquiétante réalité, le FILS AÎNÉ de la famille veille farouchement à ne pas se laisser supplanter par son cadet, HANTÉ qu’il est par le DÉSIR, souvent MORBIDE, d’être le PÈRE DE SES FRÈRES. Parce que, malgré le chamboulement de la structure sociale, le MYTHE DE L’ÂGE subsiste dans les consciences. Une question fortement liée à l’ORGUEIL. Et aussi parce qu’il existe encore des ÎLOTS DE TRADITION voulant que l’aîné poursuive les ACTIVITÉS DU PÈRE. Les autres enfants ayant la latitude d’exercer d’autres métiers.

Cette SOLUTION DE COMPROMIS a des conséquences souvent dramatiques pour le groupe familial, puisque le FILS AÎNÉ sait que son droit d’aînesse doit dorénavant reposer sur le CONTRÔLE EXCLUSIF des SOURCES DE REVENUS DE LA FAMILLE. C’est à ce prix qu’il aura droit au « RESPECT ». Et il remuera ciel et terre pour ce « respect » dû à son privilège d’aîné.

SPOLIATION ET MEURTRE SYMBOLIQUE DU PÈRE

Le compromis qui installe le FILS AÎNÉ dans le même travail que son père se fait souvent sous la contrainte du patriarche qui veut se décharger de ses obligations, et aussi le préparer à prendre la relève, dans le but évident de préserver un HÉRITAGE FAMILIAL : champs, fonds de commerce, immeubles, entreprise, etc. C’est aussi pour qu’il aide ses frères et sœurs à démarrer dans la vie. Pour que ces derniers ne soient pas à la merci des impondérables de l’existence et, au besoin, les associer à la gestion de ce patrimoine familial laborieusement constitué. C’est un moyen efficace de PRÉVENIR LE CHÔMAGE, puisque malgré la latitude qu’elle offre, l’école coloniale ne donne pas de garantie quant au travail. Et ce ne sont pas tous les enfants qui réussissent à cette nouvelle école.

Ce MANDAT dont le fils aîné est investi est donc très clair, au départ. Il n’est point le propriétaire de ce patrimoine familial qu’il est chargé de gérer. Pourtant, les choses vont se compliquer par la suite, parce que l’aîné va très vite oublier sa qualité de SIMPLE GESTIONNAIRE et ambitionner sur le bien commun qu’il veut transmettre à sa propre progéniture. Et il n’attendra pas souvent la mort du père pour s’adonner à cet acte de SPOLIATION.

Prenant les devants, il se livrera au MEURTRE SYMBOLIQUE DU PÈRE, profitant de son absence temporaire (pour cause de voyage d’affaires ou autres), de son inattention ou d’une gêne quelconque, pour effacer les traces de sa propriété.
S’y prenant en plusieurs étapes, il commencera par utiliser les multiples relations du père pour avoir de NOUVEAUX PAPIERS qu’il établira à son nom propre. SANS CHANGER D’ACTIVITÉ. Et si l’activité en question relève du SOCIAL, c’est une aubaine pour lui. Il demandera des SUBVENTIONS SUBSTANTIELLES au gouvernement et aux services de coopération internationale, au nom de l’entreprise, qu’il utilisera essentiellement pour ses PLAISIRS, la constitution d’un PATRIMOINE PROPRE et ses dépenses de PRESTIGE. Parce que l’une de ses ASTUCES est de se construire une IMAGE SOCIALE et MÉDIATIQUE, dans le but évident d’ÉCLIPSER le PÈRE et de passer aux yeux du public pour le propriétaire légitime du patrimoine familial.

Il devient très vite une VÉRITABLE LÉGENDE VIVANTE, encensé partout. Passant à l’étape suivante, il va méticuleusement organiser de SUBTILES CAMPAGNES DE DÉNIGREMENT contre son père, l’accusant en privé d’être un irresponsable, à cause de ses absences répétées que lui-même a pourtant encouragées. Et à la faveur desquelles il s’est installé définitivement aux commandes des affaires familiales.
Quand le père, une fois alerté, essaie de réagir, il recourt au CHANTAGE : « JE VAIS ME SUICIDER ! » Rentrant dans de violents accès de colère, suivis de gestes fracassants! À l’occasion, il MANIPULE sa propre MÈRE et la dresse contre son père…

Ce PÈRE DÉFAILLANT, dépassé par la tournure des événements et bloqué par la MAUVAISE CONSCIENCE, se fait alors tout petit, par PEUR DU SCANDALE dans cette société où tout le monde veut donner une bonne image de sa famille. Il ne veut surtout pas étaler sa propre DÉROUTE sur la place publique. C’est ainsi qu’il CESSE D’ÊTRE LE PÈRE, endurant le mépris de sa propre famille sur laquelle il n’a plus d’emprise, son fils aîné l’ayant symboliquement supprimé. Il n’a plus que ses yeux pour pleurer, en silence, ce MONSTRUEUX PETIT PRINCE qu’il a lui-même construit, initié et installé aux commandes.
Ainsi commence le NAUFRAGE de la famille décapitée, livrée à un FOU FURIEUX …

À suivre

Mountaga Fané Kantéka
mountaga40@hotmail.com