mercredi 21 juillet 2010

LE RACISME ET LES TRAVERS DE RFI

La RADIO n’est pas mon dada. Il m’arrive de l’écouter de façon plus ou moins ponctuelle. En ce moment, mis à part quelques émissions spécifiques, je m’en sers surtout comme bruit de fond (pour contrer les tapages nocturnes des jeunes oisifs) afin de pouvoir dormir.

C’est ainsi que dimanche dernier, aux alentours de 1 heure du matin, je surpris une bien FÂCHEUSE RÉACTION d’une JOURNALISTE de RFI (Radio France Internationale). Il s’agit d’une certaine CATHERINE ou CAROLINE PARÉ qui fêtait ses vingt ans de métier. Une tribune était organisée à l’occasion et une jeune auditrice burkinabè, qui s’appelle aussi Paré, lui posa alors cette question toute innocente : « Je suis Paré comme vous. J’aimerais savoir si ce NOM PARÉ a une ORIGINE BURKINABÈ. »

C’était la question à ne pas poser à cette journaliste française. Piquée au vif, elle prend à témoin son collègue d’antenne : « FRANCHEMENT, EST-CE QUE J’AI LA TÊTE D’UNE BURKINABÈ ? »

UN RACISME INFONDÉ

C’est sûr, la journaliste française de RFI n’a pas la tête d’une burkinabè ! On le sait très bien et l’on n’en est pas moins heureux. Mais la question de l’auditrice burkinabè concernait plutôt « l’ORIGINE DU NOM PARÉ ». Voilà ! Contrainte de répondre à cette question claire et précise, la journaliste de RFI aggrave son cas par cette réplique : « Je suis quand même une Française. C’est vrai que ma mère est d’origine arménienne… Je sais qu’il y a des Paré au Burkina. J’en ai rencontré lors de mon séjour là-bas. Ils sont plutôt grands de taille. Et moi, je suis toute petite. Et puis, je suis une BLANCHE ! »

Ça, c’est le BOUQUET ! Qu’est cela peut bien changer qu’elle soit blanche, jaune, rouge ou noire ? On lui demande l’origine d’un patronyme et non sa couleur de peau ! Voyez-vous comment la COMMUNICATION est IMPOSSIBLE avec cette espèce d’individus — supposés être des experts de l’information-communication? Ils voient tout en couleur : noir ou blanc, jaune ou rouge. Au-delà du RACISME, qui est presque un RÉFLEXE D’AUTOMATE chez eux, ils font montre d’un MANQUE DE PROFESSIONNALISME évident et d’une IGNORANCE CRASSE.

La profession de journaliste exige aussi qu’on réponde à des questions. Et surtout des QUESTIONS AUSSI PERTINENTES que celle qui lui a été posée. Parce qu’il s’agit bel et bien d’une question très intéressante. Et il ne serait point surprenant que le PATRONYME PARÉ ait une ORIGINE BURKINABÈ, tout comme bien de noms français (et occidentaux en général) ont une origine africaine, pour des raisons historiques précises. Pourvu que l’on soit un peu imprégné de l’histoire des noms. De l’Histoire tout court…

LA CONTREFAÇON ET LE TRAFIC D’INFLUENCE

Le malheur n’arrive jamais seul. À deux jours de ce fâcheux incident, je surpris encore RFI en flagrant délit de TRAFIC D’INFLUENCE sur une ŒUVRE ISSUE DE LA CONTREFAÇON sur laquelle la radio française touche fort probablement des DIVIDENDES.
Il s’agit de l’adaptation théâtrale du roman VERRE CASSÉ, une contrefaçon endossée par le Nègre de service ALAIN MABANCKOU, pur produit du GANGSTÉRISME ÉDITORIAL FRANÇAIS. Un « auteur sans être écrivain » que RFI a contribué à propulser, sachant très bien de quoi il en retourne…

Cela me rappelle un incident survenu quand j’étais encore à Montréal. Un incident relevant purement et simplement de l’ESPIONNAGE par ÉCOUTE TÉLÉPHONIQUE. Mes discussions téléphoniques avec un écrivain français vivant à Paris (lui aussi victime du réseau de la contrefaçon) sur les PROBLÈMES DE CONTREFAÇONS et de CORRUPTION DE LA JUSTICE FRANÇAISE étaient systématiquement reprises (dans le but de les contourner pour intoxiquer l’opinion publique) par RFI sur son site. Nous l’avons tous deux remarqué— chacun de son côté. Je l’ai su, parce que je reçois régulièrement dans mon courriel tous les écrits de propagande faits sur Alain Mabanckou dans les différents médias...

S’AFFRANCHIR DE RFI OU RESTER À JAMAIS ESCLAVES DE LA FRANCE

On pourrait s’étendre plus longtemps sur les pratiques crapuleuses de cette RADIO COLONIALE qui, derrière des DISCOURS DE MIEL, cache un CŒUR DE FIEL. Une radio entièrement À LA SOLDE DES GRANDS GROUPES FINANCIERS, s’adonnant à de l’INTOX pour conditionner l’opinion publique et lui faire accepter des POLITIQUES INACCEPTABLES comme celle des PRIVATIONS des secteurs vitaux de l’économie et n’hésite pas à exercer du CHANTAGE sur les chefs d’Etat africains récalcitrants, comme le fait JEUNE AFRIQUE (voir mes articles sur Jeune Afrique, publiés sur ce blog).

Pour mieux faire passer la pilule, elle recourt à des CORRESPONDANTS AFRICAINS pour gagner la confiance de l’auditoire indigène. Au fond, cette radio n’existe que parce que les Africains l’écoutent. Et si nous décidons de la boycotter, le problème serait résolu. Mais, pour cela, il faut qu’à notre niveau, on parvienne à faire mieux que ce que nous avons fait jusqu’à présent dans l’information et l’éducation de nos populations. Un objectif pouvant être atteint avec les moyens dont nous disposons aujourd’hui.

Avant tout, il faut que l’on se mette d’accord entre nous, parce que RFI veille scrupuleusement à ce que nous ne soyons jamais unis. « DIVISER POUR MIEUX SÉVIR », « AMADOUER POUR MIEUX FLOUER », « EXALTER POUR MIEUX ABATTRE », sont des PRINCIPES DE BASE qu’elle apprend à ses journalistes qui n’ont rien à envier à certains de nos VÉREUX GRIOTS…

À suivre

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
mountaga40@hotmail.com

dimanche 4 juillet 2010

COUPE DU MONDE DE FOOTBALL : HOLD-UP CONTRE LE GHANA

Une fois n’est pas coutume, j’aborde aujourd’hui sur ce blog un sujet que je réserve habituellement aux magazines spécialisés, notamment le QUÉBEC SOCCER.
C’est d’abord parce que j’ai promis à des JEUNES MALIENS FRUSTRÉS, par l’inacceptable défaite du Ghana contre l’Uruguay, d’en toucher un mot. Et aussi parce que cette MÉSAVENTURE SPORTIVE qui arrive au Ghana devient un PROBLÈME AFRICAIN. Et il revêt un ASPECT IDÉOLOGIQUE qui dépasse le cadre sportif : le REFUS GLOBAL AFRICAIN d’être l’éternel dindon de la farce— l’ÉTERNEL SPOLIÉ, le SEMPITERNEL MAUDIT…

POURQUOI SIFFLER UN PENALTY AU LIEU D’ACCORDER LE BUT?

Je ne m’attarderai pas sur les deux penalties que le Ghana a eus en première mi-temps que l’arbitre a royalement ignorés. Tout comme il a ignoré d’ailleurs un penalty uruguayen (pour compenser son iniquité). Ce qui est inacceptable, c’est la dernière action de jeu qui a vu le Ghana, si près du paradis, basculer dans l’ENFER LE PLUS BLANC (comme le fer chauffé à blanc). Sur cette action, le coup de tête victorieux du Ghanéen a été frauduleusement stoppé par la MAIN de l’Uruguayen SOUAREZ qui, pour ce geste hautement antisportif, devrait être BANNI DU FOOTBALL….
Il est évident que c’est un BUT, parce que la balle a franchi la ligne. De toutes façons, franchie ou pas la ligne, rien n’empêchait l’arbitre d’accorder le but. Puisque sans la maudite main de Souarez, le ballon allait droit au filet.

Si l’arbitre avait accordé le but, personne n’aurait trouvé à redire. Et c’était la meilleure sanction contre le PERFIDE SOUAREZ. Au lieu de quoi, l’arbitre l’a carrément TRANSFORMÉ EN HÉROS-SAUVEUR de son pays, en transformant ses larmes de crocodile en rire d’hyène quand le malheureux Gyan Assamoha manqua son tir au but.
Accorder un penalty au lieu du but est une ASTUCE très subtile de ce PROBLÉMATIQUE ARBITRE BLANC. Parce qu’un PENALTY, c’est la CHOSE LA PLUS FACILE À… RATER. Surtout dans la DERNIÈRE SECONDE de jeu. Imaginez un peu la PRESSION ! Si l’intention de l’arbitre était de favoriser l’Uruguay, il a bien reçu son coup. Un VRAI COUP DE MAÎTRE !

QUESTION : POURQUOI ce sont TOUJOURS DES ARBITRES BLANCS qu’on choisit pour DIRIGER des matches opposant une ÉQUIPE AFRICAINE à une ÉQUIPE DE BLANCS ?

TRISTE RAPPEL

La mésaventure ghanéenne vient confirmer ce que j’avais, onze mois plus tôt, dit sur les ondes de RADIO CANADA, lors d’une interview téléphonique avec Frédéric Lord qui me demandait si l’Afrique avait une CHANCE DE GAGNER enfin une COUPE DU MONDE (organisée pour la première fois sur son sol).

Je lui avais répondu qu’il y a déjà longtemps que l’Afrique aurait dû gagner une coupe du monde, n’eût-été le BRIGANDAGE ARBITRAL (et aussi les DÉFAILLANCES DES ENTRAÎNEURS BLANCS engagés par les pays africains). Pour exemple, j’avais cité le cas du CAMEROUN EN 1982 EN ITALIE où un SUPERBE BUT de ROGER MILLA avait été REFUSÉ par l’arbitre dans un match contre l’Italie. Un magnifique but qui, s’il avait été accordé, éliminerait l’Italie de la compétition. Au lieu de quoi, cette bienheureuse Italie finit par remporter ce trophée.

Il y eut aussi la mésaventure de 1990 de ce même Cameroun qui, en l’espace de 8 minutes, a perdu contre l’ANGLETERRE un match (dans lequel il menait largement au score), tout simplement parce que son ENTRAÎNEUR RUSSE ne communiquait pas avec les joueurs, pour leur donner des consignes. Il y eut également le cas , en 1994, du NIGÉRIA (alors meilleure équipe du monde tant au niveau de la qualité que de la quantité des joueurs) qui s’inclina devant une piteuse équipe d’Italie— réduite à dix de surcroit. Une NIGÉRIA, elle aussi victime de son ENTRAÎNEUR NÉERLANDAIS, CLEMENS WESTERHOF, plus soucieux de ses intérêts d’agent (de joueurs nigérians qu’il favorisait au détriment d’autres) que de l’honneur du pays qui l’employait à coups de millions. Ce VÉREUX TECHNICIEN BLANC a purement et simplement sacrifié ce grand pays de football africain…

J’avais finalement conclu cette interview avec ce constat : « Le fait que cette coupe du monde soit organisée en Afrique, mettra peut-être les équipes africaines à l’abri des bavures arbitrales. Parce qu’il y a une LOI NON DITE dans le football qui veut que le PAYS ORGANISATEUR soit FAVORISÉ PAR L’ARBITRAGE. »
Hélas, JE ME SUIS PLANTÉ ! Cette LOI NON DITE NE S’APPLIQUE PAS POUR L’AFRIQUE. Ainsi en a décidé la MAFIA qui régente le football international. La MAIN DE L’HOMME BLANC a encore FRUSTRÉ l’Afrique et les Africains dans une compétition organisée en TERRE AFRICAINE.

Mais, croyez-le ou non, le jour n’est pas loin où les Africains se débarrasseront définitivement de ces RELENTS DE COMPLEXE D’INFÉRIORITÉ vis-à-vis du Blanc et se feront traiter de façon égalitaire. Entretemps, il leur faut d’abord se débarrasser des Techniciens blancs…

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA

mountaga40@hotmail.com