lundi 30 août 2010

LES ENFANTS BOURREAUX DE BAMAKO

Décidément, on n’en finit pas avec les grandes émotions à Bamako. Quand ce ne sont pas de jeunes adultes qui esclavagisent des enfants au nom de sacro-saintes valeurs, ce sont ces garnements qui deviennent à leur tour de véritables bourreaux pour des êtres plus faibles : les ANIMAUX. Des tortures au MASSACRE, tout y passe, devant le regard impassible des adultes...

Hier, je profitais tranquillement de mon après-midi dominicale quand je fus alerté par le bruyant envol des oiseaux qui viennent se nourrir sur mon balcon. En allant prestement m’enquérir de la situation, je vis une BANDE DE GAMINS ARMÉS de gourdins et de bâtons, accompagnés de deux CHIENS BAVEUX, envahir le terrain broussailleux (un chantier) qui jouxte notre immeuble. Une VÉRITABLE BATTUE ! Leur chien-policier escalada même le mur d’une maison contigüe à la recherche du GIBIER : de pauvres CHATS ABANDONNÉS qui gîtent là!

L’IMPUNITÉ AUTOUR DE LA CRUAUTÉ CONTRE LES ANIMAUX

Face à ce spectacle épouvantable, je donnai de la voix pour disperser la meute de garnements. Je dus descendre en catastrophe pour les mettre en fuite, les poursuivant sur une centaine de mètres, au pas de course. Toute cette scène se passa devant des voisins indifférents dont une bande d’ados du coin à qui je demandai : « Comment pouvez-vous laisser faire ça ? » Et voilà la réponse qu’on me réserva : « Que pouvons-nous faire ? Nous ne sommes pas les propriétaires de ces chats !»

« Et, demandai-je, votre responsabilité morale ? » C’était comme si je les avais insultés. « Quelle responsabilité morale ? », me répliquèrent-ils avec humeur. Devant la tournure que prenait l’incident, je décidai d’écourter l’échange verbal et passai le reste de l’après-midi à méditer sur la barbarie qui s’est emparée de cette société où, tous les jours que Dieu fait, on n’arrête pas de prêcher sur les antennes la bonne parole. Et cet acte de cruauté se passe de surcroit en plein mois du Ramadan…

Loin d’être un phénomène isolé, cette criminalité infantile est un FAIT QUOTIDIEN perpétré sur les animaux sans défense, notamment les OISEAUX qui sont constamment traqués par leurs projectiles tirées par des LANCE-PIERRES d’une redoutable dangerosité. J’en ai fait les frais plus d’une fois, à cause des oiseaux qui fréquentent mon balcon. Et c’est une chance si je n’ai pas encore un œil crevé. J’ai en ma possession quatre lance-pierres confisqués aux enfants…

Ce comportement juvénile relève presque de la banalité dans ce pays où la mentalité populaire exclut les animaux des créatures de Dieu. L’animal est digne de considération tant qu’on peut le manger ou l’exploiter d’une façon ou d’une autre. C’est dans ces cas de figure qu’on juge bon de le nourrir ou de le soigner. Sinon, donner de la nourriture à un animal abandonné suscite de la suspicion ou des railleries. Plutôt étonnant dans un pays qui se veut musulman…

APRÈS LES ANIMAUX, LES HOMMES

Ces enfants qui s’en prennent aux oiseaux et aux margouillats avec des lance-pierres ou qui viennent armés de gourdins et de bâtons, avec leurs chiens, s’en prendre aux chats du voisinage, n’en resteront pas là. Organisés en bande comme ils le sont, ils n’hésiteront pas à entrer par effraction dans un domicile pour y traquer leur gibier. Et quand ils en auront fini avec les bêtes, ils s’en prendront aux hommes. Celui qui est capable d’assommer ou de tuer un chat avec du bâton, n’hésitera pas en faire autant avec un homme pour lui prendre son bien. Et bientôt, ce sont les armes blanches et les fusils qui remplaceront les lance-pierres et les bâtons dans leurs mains…

J’avais fait aux POLICIERS du 15e ARRONDISSEMENT (au quartier de Bako-Djikoroni ACI) la même prédiction au sujet de jeunes oisifs qui empêchent le voisinage de dormir avec leur tapage nocturne et contre lesquels j’avais porté plainte en vain. Les COMMISSAIRES DE POLICE, KONÉ et SAMAKÉ, m’avaient demandé si les jeunes m’avaient injurié. Je leur avais répondu ceci : « On n’en est pas loin ! Ils sont restés sourds à mes multiples tentatives de raisonnement. Au point où ils en sont, ils en viendront bientôt à une ATTAQUE À MAIN ARMÉE ! »

Une semaine plus tard, on vint m’informer que le boutiquier du coin a été victime d’une menace, avec un pistolet, par ces mêmes jeunes, sous l’emprise de l’alcool et du cannabis. J’ai rapporté l’incident aux policiers qui son restés jusque-là impassibles. Quoi d’étonnant à cela si l’on sait la moralité qui prévaut chez la grande majorité des policiers de Bamako…

La criminalité infantile est un bon INDICATEUR de la CRIMINALITÉ GÉNÉRALISÉE qui prévaut dans un pays donné. Quand l’appât du gain se substitue à l’amour de Dieu et de ses créatures, on n’est pas trop loin de l’explosion sociale. Quand une plaie pourrit, il en sort du pus.
Est-ce en prévision de ce FATAL DÉNOUEMENT que la plupart des Bamakois sont armés jusqu’aux dents ?

À suivre

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
mountaga40@hotmail.com

jeudi 19 août 2010

MALI: L’ESCLAVAGE DES ENFANTS AU NOM D’ALLAH

L’ISLAM est devenu aujourd’hui un FONDS DE COMMERCE aux mains de certains individus et l’on se demande s’ils ont été un seul jour habités par la foi. Des tueurs et kidnappeurs islamistes aux prêcheurs politiques, les PROFITEURS de cette religion engorgent l’espace public avec leur FACONDE et leurs INCARTADES, au point de nous faire accepter les actes les plus répréhensibles AU NOM D’ALLAH. Comme si le saint nom d’Allah devait les absoudre des DÉRIVES les plus questionnables. Le saint mois du RAMADAN lui-même ne les arrête pas dans leurs CRIMES DE ’’MOUNAFIKS’’ (hypocrites).

Le cas qui m’interpelle ici et qui m’horripile au plus haut point est sans doute l’EXPLOITATION ÉHONTÉE de PETITS ENFANTS de MOINS DE DIX ANS (pour la plupart) par de jeunes adultes, agissant à titre de MAÎTRES CORANIQUES. Un fait QUOTIDIEN se déroulant à la barbe des AUTORITÉS PUBLIQUES MALIENNES, bien souvent oublieuses de leurs devoirs…

DES ENFANTS JETÉS DANS LA NUIT ET SOUS LA PLUIE

Tous les soirs que Dieu fait, je suis le témoin impuissant et malheureux de ces scènes de détresse qui se passent à BAKO-DJIKORONI ACI, un cossu quartier périphérique de Bamako où j’habite provisoirement. Tous les soirs, qu’il fasse beau ou mauvais, qu’il vente ou qu’il pleuve, et à des heures très tardives de la nuit noire, éclairée par des lampadaires de la voie publique qui passe devant la maison de TIKEN JAH FAKOLI et se dirige droit vers le fleuve. On aperçoit ces SQUELETTIQUES GARNEMENTS, munis de leurs boîtes métalliques, en HAILLONS et PIEDS NUS, arrêtés au bord du goudron ou traquant les clients des bars ou des restaurants à ciel ouvert qui jalonnent la rue.

Tous les soirs, je les aperçois quand je vais me restaurer ou quand je vais chercher des morceaux d’os pour deux chiens abandonnés que je nourris depuis un certain temps. Au début, j’ai essayé de sermonner et de sensibiliser ces JEUNES OTAGES DE L’ISLAM sur les DANGERS qui les guettent dans la nuit. Peine perdue ! Un soir, j’eus l’inspiration divine de convaincre un jeune mendiant d’environ 6 ans à me conduire jusqu’à son MAÎTRE. Alors que je m’attendais à affronter un autoritaire vieux barbu, j’eus la surprise de rencontrer un JEUNE PEUL (dans la quarantaine), ayant une très BONNE MINE et habillé d’un BOUBOU EN BAZIN. Je lui déclinai mon titre de journaliste et les motifs de ma visite.

Désappointé et embarrassé, il marmonna des paroles (en peul) à son jeune disciple qui s’éclipsa aussitôt. J’expliquai à ce jeune maître coranique BC BG que je comprends cette coutume musulmane de la mendicité des enfants, mais insistai sur les dangers de sa pratique durant la nuit. Je lui dis clairement que ce n’est pas conforme à l’islam et que c’est plutôt une INCITATION À LA CRIMINALITÉ. Il se lança dans une cordiale tentative de justification, visant à se disculper. Il me dit d’abord que chaque groupe de petits est discrètement surveillé par un jeune adolescent, puis m’expliqua que cette mendicité nocturne « se fait dans l’INTÉRÊT DES ENFANTS » (sic)...

À ses dires, ces jeunes déshérités ont ainsi la chance de MANGER UNE MEILLEURE NOURRITURE auprès des nantis qui viennent se restaurer ou qui viennent prendre un verre dans les bars. « Comment l’ISLAM peut-il donc s’accommoder avec l’ARGENT ou les présents des BUVEURS D’ALCOOL— UN INTERDIT ? », lui demandai-je à brûle-pourpoint !

Tout penaud, il ressassa les mêmes spéculations, tentant de gagner ma sympathie… Aussi bref que possible, je le prévins que si je rencontre encore ces enfants dans la rue, pendant la nuit, j’irais à la police pour porter plainte ou écrirai un article pour alerter l’opinion publique internationale. Il insista pour avoir mon NUMÉRO DE TÉLÉPHONE qu’il inscrivit dans un LUXUEUX CELLULAIRE (très vraisemblablement acheté avec l’argent de la mendicité des enfants). Avec la promesse de m’appeler pour mieux m’expliquer le phénomène…

*** *** ***

Non seulement, plus d’un mois après, je ne reçus jamais ce fameux coup de fil, mais la scandaleuse activité nocturne des enfants-otages continue de plus belle. Mieux que cela, il y a seulement 3 jours, mon supplice atteignit son point culminant quand par cette pluvieuse et froide soirée d’août, je reçus ma gifle.
Longeant la grande route avec mon sac d’os, j’eus le malheur d’apercevoir le même jeune mendiant de 6 ans, avec sa boîte métallique rouge, toujours en haillons et pieds nus, exténué, boitant et retenant avec peine un RICTUS DE DOULEUR, tenant en main un tissu de Bazin blanc qu’il vint remettre à un jeune adulte assis devant un kiosque. À la tablette en bois qu’il tenait, je reconnus en lui un autre maître coranique.

Là, j’EXPLOSAI littéralement et, l’indexant, je proférai : « C’est ça votre islam ? Ce n’est pas de l’islam ça, mais plutôt un acte de FILS DE CAFRE ! Je vais vous dénoncer à la police… » Pour toute réponse, il se contenta de me fixer avec un SOURIRE INDIFFÉRENT, en haussant les épaules, histoire de dire : « Qu’est-ce que la police peut contre moi ? Crois-tu que la police n’est pas au courant de notre activité? Qui peut donc s’opposer, dans ce pays, aux actes commis au nom d’Allah ? »
C’était exactement cette réplique que ce malfrat me faisait avec son sourire narquois, vide de tout sentiment de commisération…

QUI VA NOUS DÉBARRASSER DE CE FLÉAU?

Une fois n’est pas coutume, je m’adresse ici aux GRANDS FAISEURS et DÉFAISEURS DE COUTUMES qui tiennent le monde dans leurs griffes. Ces omnipotents dieux de l’OCCIDENT qui piquent des CRISES de FOIE à cause du VOILE ou de l’EXCISION, qui, avec leurs armées d’associations et d’ONG, défont tout ce qui ne leur plaît pas.
Je ne vais point me lancer dans un quelconque débat. Je leur demande seulement d’aller jusqu’au bout de leur « LOGIQUE CIVILISATRICE », en nous soulageant de ce FARDEAU INSUPPORTABLE. Qu’ils nous débarrassent donc de ces JEUNES TALIBANS DU MALI… Et, de grâce, pas besoin de bombes pour cela. Juste une PETITE PRESSION. Un PETIT COUP DE COUDE bien placé...

Entretemps, je demeure à la disposition des AUTORITÉS MALIENNES, au cas elles se décideraient à éradiquer ce GRAND BANDITISME ISLAMISTE…

À suivre

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
mountaga40@hotmail.com

mardi 10 août 2010

ÉPIDEMIE DE SALETÉ À BAMAKO

Avertissement : Les cœurs fragiles sont priés de s’abstenir de lire cet article qui pourrait leur être fatal.

Voici un sujet délicat qui aborde un aspect fondamental du SOUS-DÉVELOPPEMENT et qui, en cette période de précampagnes électorales, devrait inspirer des politiciens maliens en mal de propositions. En particulier ceux qui font du changement (yèlèma) leur cheval de bataille. Parce que pour faire le changement, on le fait avec des hommes sains d’esprit et de corps.

Or, Bamako, la capitale et le théâtre des enjeux, n’est pas propice à la santé du corps et de l’esprit. Surtout en cette période hivernale où la FIÈVRE TYPHOÏDE fait des ravages. Fièvre typhoïde ou MALADIE DE LA SALETÉ. Une maladie des MAINS SALES et d’un ENVIRONNEMENT INSALUBRE, affaiblissant les citoyens et les vouant à une MORT PRÉMATURÉE.

URBANISATION SAUVAGE ET CULTURE DE LA MALPROPRETÉ

Les Bamakois s’enorgueillissent de la rapide mutation physique de cette ville, avec l’accroissement des routes goudronnées et l’émergence de beaux quartiers périphériques, où fleurissent de cossues villas. De luxueuses demeures construites sur des terrains viabilisés par l’Agence de Cession Immobilière (ACI) qui, à l’occasion, s’en est mis plein les poches. Sans toujours se soucier des questions environnementales. Transformant du coup des visions paradisiaques en MARES DE DÉGOÛT. Surtout quand vient la saison des pluies.

L’Hivernage à Bamako vaut tous les détours du monde. Aussi bien par la douceur qu’elle procure que l’atmosphère musicale qu’elle dégage— propice à la rêverie et à la création. Un Éden de fraîcheur, fait d’odeurs d’eau et de feuilles vertes, agrémenté par le concert des colibris, des mange-mil, des tourterelles et autres passereaux, relayés nuitamment par les crapauds-chantres. Une saison de bonheur faisant oublier qu’on est dans un pays de canicule et de poussière. Cette symphonie naturelle est, hélas, gâchée par l’œuvre de l’homme : la saleté. Une malpropreté, digne des périodes les plus sombres de la PRÉHISTOIRE…

Malheur à vous si vos pas vous conduisent à certains endroits en temps de pluie. Une fois qu’on quitte les routes goudronnées ou pavées et qu’on se hasarde dans certaines rues boueuses, tout notre corps est saisi d’urticaire au contact de ces INNOMMABLES VISIONS DE POURRITURE qui s’étalent tout alentours et qui vous poursuivent jusque dans votre lit et vous empêchent de fermer l’œil. Tous nos sens sont traqués par ce décor répugnant, au point qu’on a l’impression d’y baigner dans son sommeil. On en développe des allergies et des maladies psychosomatiques. Rien que d’en parler, j’en suis malade.

Comment décrire ces STAGNATIONS D’HORREUR qui ne se rencontrent que dans les pires cauchemars romanesques ? Un survol panoramique laisse voir des fosses septiques et des caniveaux à ciel ouvert obstrués par des immondices, des eaux usagées qu’on jette dans les rues, venant s’ajouter aux ordures ménagères et aux excréments divers. Un MAGMA DE DÉCOMPOSITIONS qui finit par transformer la terre rouge, tantôt en natte gluante de couleur indéfinissable, tantôt en une espèce de bouillie mi-verdâtre, mi-noirâtre, tantôt en une substance échappant au vocabulaire et insoutenable au regard. Toute une panoplie de TABLEAUX DE LA PUTRÉFACTION, ornés de mauvaises herbes et de poubelles débordantes, infligeant à l’âme les pires tortures. Et dont les MIASMES pourraient être fatals à un cœur sensible. Un cocktail d’odeurs aussi TOXIQUES que les émanations d’une bombe atomique.

La pluie, censée nettoyer cet immense merdier, ne fait que l’exacerber, puisqu’il n’y a pas assez de canaux d’écoulement, les rares étant obstrués. Ce sont surtout les chaussures des piétons et les roues des voitures qui pataugent dans cet ETANG DE MICROBES qui sont ainsi emportés et propagés dans les quatre coins des demeures cossues. Et je ne parle pas encore des MOUCHES qui y trempent et viennent ensuite se poser dans les plats. Ni de la prolifération de CAFARDS et de MOUSTIQUES qui en découle…

LA COUTUME DES MAINS SALES

À ce scandale environnemental vient s’ajouter celui des VENDEURS DE NOURRITURE PRÉPARÉE qui semblent avoir fait le vœu et le serment d’EMPOISONNER leurs clients avec leur saleté. Il y a effectivement dans cette ville une pratique courante dont tout le monde semble s’accommoder. Elle consiste pour les vendeurs de nourriture à servir les clients avec leur MAIN NUE avec laquelle ils prennent l’ARGENT SALE. Tout le monde sait pourtant qu’un billet de banque ou une pièce de monnaie passe par toutes les mains et tous les endroits. Et dans le cas particulier de Bamako, vu l’état lamentable des billets de banque et des pièces de monnaie, et l’environnement insalubre dans lequel ils circulent, ce problème est centuplé.

Chaque fois qu’on prend de l’argent dans sa main, c’est toute une colonie de microbes qu’on saisit et l’on devrait avoir la présence d’esprit de se laver abondamment les mains avec du savon. Or les marchands de nourriture n’en ont cure. Du petit boutiquier du coin au boulanger, de la vendeuse de beignet à la restauratrice, on n’y échappe pas. Manger du pain ou une nourriture quelconque achetée dehors, à Bamako, relève d’un pari avec la mort.

Et pourvu que l’on réagisse, on est accueilli par des gestes d’humeur ou de PETITS RIRES MOQUEURS, histoire de dire : « Celui-ci se prend-il pour un Toubab ou quoi ? » Comme pour dire que l’hygiène est l’apanage de l’homme blanc, le Nègre étant « naturellement immunisé contre les microbes ». Et ce sont ces mêmes individus qui sont accrocs des cellulaires et des séries télévisées occidentales, qui fondent en larmes devant des scènes d’amour à l’eau de rose, qui rêvent de s’exiler en France, aux États-Unis, au Canada, etc. Et qui sont prêts à investir des millions pour un visa…

Qui va donc leur faire comprendre qu’on ne sert pas de la nourriture avec les mains nues? Qui va leur apprendre l’usage des GANTS ou des USTENSILES selon les circonstances ?

AU LIEU DE FAIRE de la PUBLICITÉ autour des MOUSTIQUAIRES IMPRÉGNÉES, on ferait mieux de s’attaquer à cette situation inacceptable qui fait fuir les visiteurs et incitent les nationaux à l’exil. Parce que dans un environnement aussi malsain que le nôtre, on a mille chances d’attraper toutes les maladies mortelles, y compris le paludisme, avant même d’avoir eu le temps de s’installer sous une moustiquaire imprégnée. Dans un environnement sain, l’argent qu’on investit dans les moustiquaires imprégnées servira à d’autres besoins aussi vitaux. Pas besoin de moustiquaires imprégnées.

L’homme politique qui fera de ce grave problème social son cheval de bataille, sera assuré de l'adhésion totale des nombreux abstentionnistes. Et les médias qui s’attelleront à la dénonciation de ce fléau et la sensibilisation des populations se démarqueront de leurs concurrents qui ne savent parler que de politique politicienne ou de vétilles.

PS : Au moment même où je clos cet article, on m’apprend que le Mali est classé parmi les 3 pays les plus sales au monde, après la Guinée et le Niger. Est-ce étonnant?

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
mountaga40@hotmail.com