samedi 26 novembre 2011

Lancement du récit poétique « Épître à Tounkaranké, prisonnier de l’exil », le samedi 3 décembre 2011, à 17h au Palais de la Culture A. Hampaté Ba




Long souffle s’échappant des profondeurs de l’âme ou haut chant entonné sur les cimes du désespoir, Épître à Tounkaranké surprend et enchante par son scénario et son style. Une écriture d’une exquise originalité où l’abondance côtoie la pétulance et la truculence. Insolite, ce récit poétique est le constat douloureux d’un double exil. 

 À travers un enchevêtrement de vers rythmés, de métaphores saisissantes et de sons mélodieux, le poète nous fait voyager dans l’univers mental d’un quêteur se débattant dans l’éternelle prison de l’existence, cherchant désespérément à s’en évader. 

Dans une ambivalence propre à la condition humaine, le récit oscille entre les désillusions de la vie et les joies de la solitude, accédant par moments à l’illumination. Au plus fort de l’émotion, le miracle se produit quand la puissance du verbe confère au chantre exalté le pouvoir démiurgique de transmuter la tenace amertume en lueur d’allégresse : 

 « Oui cher ami / Le retour au bercail / Ne fut guère le retour à l’Éden / Mais il y avait aussi la joie masochiste / D’accoucher dans la douleur / Il y avait le plaisir hautain / De savourer toutes ces élégies / Qui coulaient de mes veines nombreuses / Il y avait le mystique pouvoir / De dompter l’alchimie des mots / Il y avait la satisfaction / D’égaler le griot dans l’art de se hisser / Au plus haut sommet du dithyrambe »

Procès de la société, ici comme là-bas, ou ode à l’amour et au rêve d’infini, cette épître renouvelle la poésie en lui conférant des propriétés insoupçonnées. Elle prophétisait déjà le bouleversant Odyssées noires / Amours et mémoire d’Outre-monde.


© 2011, Mountaga Fané Kantéka, ISBN : 978-99952-827-3-8

mercredi 26 octobre 2011

LE COMBAT DU FILS DE KADHAFI : SE RENDRE POUR CONFONDRE LES ASSASSINS DE SON PÈRE


On apprend depuis hier sur les ondes des médias français que le fils de Kadhafi, SAIF AL ISLAM, menacé par un mandat d’arrêt international, a été localisé aux confins du Niger. Il serait alors judicieux pour lui de tout faire pour ne pas se faire assassiner à son tour. Le combat change maintenant de visage. Il s’agit maintenant pour lui de SE RENDRE à la « justice internationale », afin de faire toute la lumière sur les raisons de l’implication meurtrière de l’OTAN dans le conflit libyen et des circonstances de l’assassinat de Kadhafi par les agents français et de la CIA. C’est juste une QUESTION DE STRATÉGIE.

On se souvient que la RÉSOLUTION de l’ONU a été prise à la HÂTE, sous la pression du ministre français Alain Juppé, suite à la DÉCLARATION de SAIF AL ISLAM faisant état du FINANCEMENT de la campagne électorale de Sarkozy par Kadhafi. Et Kadhafi est mort pour cela. Pour le faire taire. Parce qu’au-delà de Sarkozy, l’argent de Kadhafi a vraisemblablement contribué au financement de la campagne d’Obama aussi. C’est cela qui est maintenant l’enjeu du combat de SAIF.

L’ARROSEUR ARROSÉ

Nous le savons, la COUR PÉNALE INTERNATIONALE, à l’instar de l’ONU, c’est de la poudre aux yeux. Ce sont des INSTRUMENTS au service des États voyous de l’Occident pour LÉGITIMER leurs crimes et INTIMIDER leurs victimes. Mais on peut LES PRENDRE À LEUR PROPRE JEU en retournant leurs instruments contre eux, comme on le fait au JUDO en se servant de la force de l’adversaire contre lui-même. Pour ce qui est de la CPI (Cour Pénale Internationale), elle peut servir une EXCELLENTE TRIBUNE pour un DÉBALLAGE PUBLIC des SECRETS D’ÉTAT, et alerter l’opinion publique. C’est cela l’enjeu : L’OPINION PUBLIQUE INTERNATIONALE.

Et croyez-moi, ce n’est pas peu. Parce que ces CHEFS D’ÉTAT VOYOU DE L’OCCIDENT sont en PORTE-À-FAUX avec leurs PROPRES CITOYENS à qui ils ont été imposés souvent par des LOBBIES, via des élections suspectes. Par exemple pour ce qui est de SARKOZY, on sait depuis BELLE LURETTE que c’est un AGENT de la CIA, imposé à la France…
Le fils de Kadhafi doit donc tout faire pour profiter de la tribune de la CPI pour ouvrir les MARMITES AU CONTENU POURRI. Parce qu’après tout, il n’a rien à se reprocher.

QUE PEUT-ON DONC REPROCHER AU FILS DE KADHAFI ?

C’est cela la GRANDE QUESTION. Qu’est-ce que SAIF AL ISLAM a fait ? Il n’a fait qu’AVERTIR sur les DANGERS d’une insurrection en Libye qui pourrait déboucher sur des « RIVIÈRES DE SANG » ? Parce que « LA LIBYE N’EST PAS LA TUNISIE OU L’ÉGYPTE ». À cause de sa CONFIGURATION TRIBALE. Et ma foi, il avait bien raison. Nous voyons les résultats aujourd’hui. Les conséquences humaines du conflit libyen dépassent largement celles de la Tunisie et de l’Égypte réunies. Il y a bel et bien eu des « rivières de sang ». Et ces « rivières de sang » sont surtout imputables aux insurgés du CNT et de leurs alliés occidentaux. Parce que si l’on se souvient du début du conflit, ce sont les insurgés qui ont commencé à piller les casernes militaires pour s’emparer des armes.

Le régime en place n’a fait que RÉAGIR. D’abord timidement pour rétablir l’ordre, puis de façon plus énergique face à la tournure que prenaient les événements, comme en fait foi un RAPPORT publié par un journaliste de RFI. Au fond, ce sont des DÉCLARATIONS JUGÉES MALADROITES qu’on pourrait reprocher à Kadhafi et à son fils. La LÉGITIME DÉFENSE est un fait justificatif reconnu par toutes les législations du monde.

LES VRAIS CRIMINELS DE GUERRE

Un PROCÈS devant la CPI ne pourra qu’absoudre SAIF AL ISLAM. Et il ne manquera pas d’avocats compétents pour le défendre. En revanche, ce procès sera une première pour les Chefs d’Etat voyous de l’Occident qui ont fomenté et commandité tous ces massacres. Il pourrait notamment coûter à SARKOZY et à OBAMA le second mandat qu’ils convoitent. Et à leurs sous-fifres (CAMERON, BERLUSCONI et consorts) des conséquences très regrettables. ALAIN JUPPÉ, le ministre gueulard de Sarkozy, a déjà été condamné par la justice française, dans un récent passé, pour des histoires d’ARGENT SALE. Il a donc un ANTÉCÉDENT. Quant à Sarkozy, ce sont des pluies d’accusations qui tombent sur lui en ce moment en France pour des affaires diverses, plus ou moins justifiées. Il est tout sauf un saint.

Ce procès, s’il a lieu, pourrait déboucher sur des révélations plus graves encore. Prions donc le ciel pour que SAIF AL ISLAM ne soit pas assassiné comme le fut son charismatique père. Pour le faire taire.
SAIF, si tu as la chance de lire cet article à temps, cours vite te constituer prisonnier. Nous avons besoin de connaître le fin fond de cette histoire. Il serait temps que des Occidentaux payent pour leurs crimes. SAUF s’il n’est pas VRAI que nous sommes tous des ENFANTS DE DIEU…

Mountaga Fané Kantéka
mountaga40@hotmail.com

samedi 22 octobre 2011

KADHAFI, LE TERRORISME OCCIDENTAL ET LES SANGLOTS DE L’HOMME BLANC


L’ASSASSINAT du guide libyen, Mohamar Kadhafi, commandité par les « démocrates » de l’Ouest (OBAMA, SARKOZY, CAMERON, BERLUSCONI) questionne l’entendement sur les ravages du MONOLOGUE OCCIDENTAL qui mine le monde depuis un certain temps. Un monologue se fondant sur un EFFROYABLE TERRORISME (pardonnez-moi le pléonasme) aussi absurde que bestial.

KADHAFI, UN DICTATEUR ET UN TERRORISTE ? OUI, MAIS…

Inutile de revenir sur les véritables motivations de ce traquenard mortel tendu au défunt KADHAFI. Prenons les leaders occidentaux par leurs propres arguments. Ils taxent KADHAFI de dictateur et de terroriste. Nous voulons bien. Mais nous voudrons leur poser quelques questions :
Comment peut-on parler de DROITS DE L’HOMME tout en orchestrant des ASSASSINATS qu’on salue publiquement, comme le font OBAMA, SARKOZY, CAMERON et BERLUSCONI? Comment peut-on parler de la PROTECTION DES VIES CIVILES tout en provoquant des hécatombes avec des BOMBARDEMENTS ? N’y a-t-il pas eu PLUS DE VICTIMES CIVILES en Libye qu’en SYRIE livrée à elle-même ? Y a-t-il eu combien de victimes civiles en AFGHANISTAN et en IRAK avec les guerres (pour le pétrole) de Bush ? Est-ce que Bush est mort pour cela ? Et qu’en est-il du MASSACRE DES PALESTINIENS par ISRAËL ? Comment peut-on encore taxer les autres de dictateur quand on passe soi-même son temps à MENTIR À SON PROPRE PEUPLE, à le traîner dans la boue au profit du capital, à FOMENTER DES ACTES TERRORISTES CONTRE LUI pour justifier des guerres de conquêtes ? Combien d’actes terroristes et d’assassinats politiques sont imputables aux leaders occidentaux en AFRIQUE, en AMERIQUE LATINE et dans les PAYS ARABES ? Combien de peuples occidentaux ont le NIVEAU DE VIE SOCIALE DU PEUPLE LIBYEN sous le règne de KADHAFI ? À quoi cela sert-il d’avoir un SIMULACRE DE DROIT À LA PAROLE quand nos préoccupations ne sont pas prises en compte et que nos VOTES sont TRUQUÉS ? Combien de SUICIDES QUOTIDIENS sont-ils imputables à cette misère et cette humiliation sociales en Occident ?

On pourrait multiplier des questions du genre. Mais, vous avez bien compris. C’est une affaire de dingues, cette histoire de « démocratie », de « droits de l’homme » et de « libertés ».

LES SANGLOTS DE L’HOMME BLANC

Ce MENSONGE EXISTENTIEL est la gangrène du monde occidental, pris au piège de ses propres clichés et de ses propres contradictions, éprouvant le besoin vital qu'on lui fasse respirer l'air des hautes montagnes. Ô quelle tragédie donc que d'être livré à soi-même! J’ai mis le doigt sur ce DÉRÈGLEMENT PSYCHOAFFECTIF dans mon problématique ouvrage,ODYSSÉES NOIRES/ AMOURS ET MÉMOIRE D’OUTRE-MONDE…, en parlant de ce « Blanc, roi blasé et fatigué », détraqué par ses propres exactions qui cherche lui aussi des maîtres susceptibles de le mener sur le chemin, à jamais perdu pour lui, des vérités anciennes. Cet homme blanc, orphelin inconsolable, qui se tourne et se retourne dans son lit, s'agite la nuit au milieu de ses sanglots. Ces SANGLOTS DE LAMENTATIONS ET DE DÉTRESSE qu’évoque le poète français PAUL VERLAINE dans sa Chanson d'automne:

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;

Oui, le Blanc pleure, il sanglote dans son lit et se meurt de ne trouver nulle voix qui le traîne hors de sa routine encrassante, cette routine si avilissante. L'homme blanc est en quête d'un père qui le guide dans ses ténèbres d'angoisse. Oui, il pleure le Blanc — le Blanc bien pensant —, il pleure dans son enclos de solitude, il pleure dans la TOUR DE MYTHES dans laquelle lui-même s'est emmuré. Il pleure sur son royaume d'enfance à jamais perdu. Il pleure son passé et son avenir. Tant de passé et si peu d'avenir, se dit-il dans ses moments d'inévitable mélancolie! Il pleure le Blanc, il pleure sur ses MAINS ENSANGLANTÉES du sang de l'univers, il pleure sur son puissant et arrogant INSTINCT DE GÉNOCIDAIRE mis au service du « progrès », il pleure sur sa conscience chargée de toute la tristesse et de toute la souffrance de ce monde. Oui, il pleure le Blanc, il pleure sur ses irrépressibles penchants possessivistes, il pleure sur ses possessions acquises aux dépens de l'espèce, il pleure sur sa VANITÉ D'AUMÔNIER AUTO-ORCHESTRÉE, il pleure le Blanc, il pleure sur son ventre repu et indigeste de l'abondance du monde. Et, nous le confie encore Verlaine, il se murmure à lui-même:

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà
Pareil à la
Feuille morte.

Oui, Paul Verlaine était parmi tant d'autres, bien avant et bien après lui, la MAUVAISE CONSCIENCE personnifiée de cette CIVILISATION depuis belle lurette MALADE D'ELLE-MÊME. Et, NIETZSCHE l'avait déjà prophétisé, plus d'un siècle plus tôt. Oui, voilà le TERRIBLE SECRET de l'homme blanc bien pensant.

KADHAFI : UNE « MORT » GLORIEUSE

Il y a des destins qui forcent l’admiration, quels que soient nos sentiments pour la personne. Et celui de Kadhafi en fait partie. Après 42 ans de règne, il est « mort » de la bonne « mort ». La seule qui sied à son destin de GRAND ET FIER LEADER. Il est « mort » debout, en combattant. Sans connaître l’exil ni la fuite, ni l’abdication. Et c’est là une GIFLE qui fera chavirer un jour le BATEAU IVRE DE L’OCCIDENT. Je mets le mot « MORT » entre guillemets, parce que cet état n’est qu’une ILLUSION. La mort n’existe pas en réalité. Et surtout pas la mort d’un grand homme. Comme l’a dit un physicien : « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ». C’est cela la vérité. Une profonde vérité inaccessible. Et cette « mort » de Kadhafi entraînera une MUTATION si profonde dans la mentalité des masses populaires africaines qu’elle ne pourra que déboucher sur une révolution. Une RÉVOLUTION contre L’IMPOSTURE OCCIDENTALE. Une révolution que nulle bombe ne pourra arrêter. Une RÉVOLUTION SPIRITUELLE.

L’ESPRIT DE KADHAFI va faire plus de dégâts que lui-même, de son vivant, n’aurait jamais pu réaliser. L’Occident a encore commis une ERREUR MONUMENTALE, en commanditant son ASSASSINAT. Le meilleur moyen de rendre service à un homme — surtout à un homme charismatique—, c’est de l’assassiner.

Mountaga Fané Kantéka
Mountaga40@hotmail.com

mercredi 19 octobre 2011

QUI VA POUVOIR M’AIDER CONTRE SARKOZY ET SON GANG ?

Le journaliste du Monde, victime d’écoute téléphonique lors de son enquête sur l’affaire Betancourt, a réussi à mobiliser la justice française contre l’entourage de Sarkozy dont certains sont mis en examen. Je m’en réjouis à plus d’un titre. D’abord, parce que cela vient confirmer l’existence de ces pratiques monstrueuses que je n’ai jamais cessé de dénoncer dans mes articles pour en avoir été souvent victime dans un tout autre domaine. Ensuite, parce que cette affaire me fait espérer que le MOMENT est peut-être PROPICE pour moi de remettre sur le tapis l'EMBROUILLE JURIDICO-JUDICIAIRE dont je suis la victime impuissante de la part de SARKOZY et de son entourage du MILIEU ÉDITORIAL et JUDICIAIRE. Même si je ne suis ni français, ni blanc, ni employé d’un grand journal comme Le Monde. Mais simplement un journaliste et écrivain africain qu’on a spolié de ses droits d’auteur et dont on a étouffé la procédure au niveau du TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS. Plusieurs années de labeur sacrifié sur l’autel du racisme, du banditisme étatique et du système d’impunité entretenu par un CHEF D’ÉTAT VOYOU.

L’IMPLICATION DE SARKOZY

La nouvelle m’est d’abord parvenue en 2007 par un écrivain français qui m’a envoyé le lien d’un article dans lequel Sarkozy, en pleine campagne électorale et gonflé à bloc par les sondages, mentionne le nom d’Alain Mabanckou à qui il voulait soi-disant attribuer une chaire de littérature en France, une fois élu. À n’en pas douter, c’était un flagrant délit de TRAFIC D’INFLUENCE. Pourquoi ? Parce que je venais juste de porter publiquement des accusations de contrefaçon, preuves à l’appui, contre cet écrivain africain manipulé par la maison d’édition française LE SEUIL, fraîchement racheté par LA MARTINIÈRE. J’ai compris tout de suite le pot-aux-roses, surtout que l’accusé Mabanckou n’a pas hésité à confier à l’animateur de CPAM, la radio haïtienne de Montréal, en parlant de moi, ces propos alarmants : « Il a dit qu’il va nous attaquer en Justice. On l’attend ! » (sic).

Et comme si cela ne suffisait pas, dans son problématique « DISCOURS DE DAKAR », Sarkozy fait un CLIN D’ŒIL à mon ouvrage, sabordant l’Afrique en recourant à contresens à la notion de « l’Éternel retour », principe popularisé par Nietzsche, qui revient dans mes propos dans un sens plus mystique. Détail qui m’a fortement troublé. Pour accentuer le malaise, il tiendra un autre discours dans lequel il s’insurgera contre la CONCURRENCE DE MÉMOIRES en France… Et mon ouvrage est titré ’’ODYSSEES NOIRES/ AMOURS ET MÉMOIRE D’OUTRE-MONDE…’’ et s’attelle à déterrer des pans de la mémoire africaine, entachés de grotesques mensonges à dessein impérialiste et esclavagiste. Et comme pour enfoncer le clou, la 2e contrefaçon de mon livre endossée par Mabanckou est aussi intitulée MÉMOIRE DE PORC-ÉPIC (gratifié du PRIX RENAUDOT) qui, non content de me plagier et de me prendre à contre-pied sur les préjugés raciaux véhiculés sur les Noirs dans une littérature divinisée, va jusqu’à m’ASSASSINER dans son ouvrage sous les traits du personnage Amédée, un érudit dont « la cervelle dérangeait lui et son maître » (sic). Une contrefaçon remplie de CONFESSIONS, à l’instar de sa première, VERRE CASSÉ, qui dévoile l’identité de ce maître qu’il appelle le ’’JUIF ERRANT’’.

À l’évidence, SARKOZY et/ou celui qui a écrit son discours connaissait mon ouvrage et ses enjeux idéologiques (sans compter l’aspect financier). Avant même que je ne me résolve finalement à le publier à compte d’auteur, l’éditeur de l’Harmattan, Denys Pryen, m’avait dit au téléphone qu’il y a des fuites au niveau de mon manuscrit, qui faisait déjà le tour de Paris. Il me dit : « Quand on écrit de pareils livres, c’est sûr qu’il y a toujours des fuites » (sic). Et l’écrivain français qui m’a alerté, m’a dit de chercher dans mon livre ce qui les effrayait…

Pour couronner ce scandale, c’est une célèbre écrivaine africaine installée à Paris qu’on m’envoya au moment même où je m’apprêtais à saisir la justice française de mon dossier que j’ai mis sept mois à constituer. Celle-ci m’appela à une heure tardive de la nuit et me dit : « SI TU VEUX GAGNER TON PROCÈS, LAISSE TOMBER LE SYSTÈME ET FOCALISE-TOI SUR MABANCKOU ». Je lui ai répondu que je ne peux pas me focaliser sur Mabanckou, parce que ce n’est pas à Mabanckou que j’ai envoyé mon manuscrit, mais à la maison d’édition Le Seuil (voir notamment mes articles : ’’Le Mali : plaque tournante du réseau françafricain de la contrefaçon littéraire et artistique…’’, ’’ Qui se cachent derrière Mabanckou ?’’, ’’ À qui profite la contrefaçon ? ’’, publiés sur mon blog). Elle prit congé de moi et ne voulut jamais prendre mes appels. Un collègue journaliste, installé à Paris, m’apprit plus tard qu’elle avait des LIENS avec SARKOZY.

LES JUGES CORROMPUS

C’est quand j’ai introduit ma procédure au niveau du TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS que j’ai vraiment pris conscience de l’ampleur de l’affaire. On m’y attendait de pied ferme, comme l’avait promis Mabanckou, le protégé et pion du Système. Je fus atterré par l’aplomb avec lequel s’y prennent des juges français pour tordre le cou à la loi. En essayant de FALSIFIER ou de TRONQUER des textes du code ou en CONTREFAISANT le contenu d’une plainte. J’eus cette désagréable surprise avec les juges NATHALIE DUTARTE et PATRICK GACHON et un autre qui a voulu garder l’anonymat, se contentant de signer sa correspondance avec cette mention : « LE DOYEN DES JUGES D’INSTRUCTION ».

D’abord, ils prétendirent qu’ils ne peuvent donner suite à ma plainte en vertu de l’article 85 du code de procédure pénale, prétextant notamment que ma plainte ne comportait pas « la manifestation expresse du plaignant de se constituer partie civile ». Ce qui était absolument grotesque, puisque l’intitulé même de ma plainte est : « PLAINTE AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE POUR CONTREFAÇONS EN BANDES ORGANISÉES, ASSOCIATION DE MALFAITEURS ET AUTRES CHEFS D’ACCUSATION » et je l’introduis avec cette phrase : « Monsieur le Doyen des juges d’instruction, qu’il vous plaise de faire bon accueil de cette requête par laquelle je me constitue partie civile sur la base de l’article 1382 du code civil contre…. »

Face à une si puante imposture, j’eus une réaction outrée qui les décida finalement à enregistrer ma plainte, en l’amputant cette fois-ci de dix chefs d’accusation, ne retenant que la diffamation, le seul grief qui mettait en cause seulement Mabanckou. La prédiction de l’écrivaine africaine se vérifiait. C’est le Nègre Mabanckou qu’ils voulaient sacrifier et non les principaux responsables, les COPAINS DE SARKOZY qui contribuent vraisemblablement au financement de ses campagnes. Bref, je vous renvoie à mes articles publiés sur le sujet (‘’Affaire Mabanckou : le juge français se compromet’’, ‘’Spectaculaire rebondissement dans l’Affaire Seuil-Mabanckou’’, ‘’Nouvelle escalade dans l’Affaire Seuil-Mabanckou’’…)

J’ai profité d’un passage de SÉGOLÈNE ROYAL à Montréal pour lui faire remettre un exemplaire de mon ouvrage, en l’informant du problème et de l’implication de Sarkozy.

UN AVOCAT DIGNE DE CE NOM
Depuis, je cherche un avocat digne de ce nom pour me représenter. C’est la CROIX ET LA BANNIÈRE. Je ne suis pas encore arrivé à trouver un avocat ni au Canada, ni en France, ni au Mali où je suis venu pour trouver assistance. Le blocage est dû tantôt à la gourmandise, tantôt à l’incompétence ou à la paresse, tantôt au conflit d’intérêts, tantôt à une peur diffuse. Même le légendaire JACQUES VERGÈS, via son secrétariat, a refusé de prendre mon dossier.

Je réitère donc ma demande d’avocat valable et fiable pour représenter mes intérêts dans les multiples cas de contrefaçons dont je suis victime en France et aux Etats-Unis avec la série télévisée ‘’HEROES’’, réalisée par Tim Kring, pour laquelle j’ai vainement tenté de mobiliser la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) ainsi que le FBI. Un agent de la GRC, très compétent en la matière et pour qui j’ai une grande estime, a été assez honnête pour me confier que ce sont les politiciens qui les bloquent dans leur travail et que les contrefacteurs agissent en connaissance de cause. Celui qui va même me trouver un avocat aura droit à sa part de gâteau sur mes dommages et intérêts. L’avocat devra accepter de travailler au pourcentage. C’est une QUESTION VITALE pour moi, puisqu’au-delà de la considération pécuniaire, c’est ma carrière d’écrivain même qui est menacée, puisque j’ai en ma possession des œuvres inédites que j’hésite à faire publier de peur d’être plagié. Notamment, le 2e tome de mon ouvrage, bien plus volumineux et plus riche que le 1er qui fait l’objet de tant de contrefaçons. Et c’est cela aussi leur but : que j’arrête d’exhumer des réalités qui les ébranlent dans leurs certitudes d’ignorants.

Mountaga Fané Kantéka
Mountaga40@hotmail.com

vendredi 14 octobre 2011

OBAMA CHERCHERAIT-IL A IMITER BUSH POUR SE FAIRE REELIRE ?

Le ministre français ALAIN JUPPE avait déjà donné le ton en parlant de « frappes préventives » contre l’Iran pour Dieu sait quelles raisons. Aujourd’hui, c’est le président américain OBAMA qui sort de l’ombre en accusant les autorités iraniennes d’être impliquées dans une BIZARRE TENTATIVE DE MEURTRE contre l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite à Washington. Et du coup, il affiche, de manière à peine voilée, sa volonté de mobiliser ses partenaires contre ce pays, comme BUSH l’avait fait contre l’Afghanistan puis vainement tenté contre l’Irak, en inventant une hallucinante histoire d’ « armes à destruction massive » détenues prétendument par Saddam Hussein. Son ministre COLLIN POWELL s’était illustré en organisant un SHOW MEDIATIQUE, pseudos expertises à l’appui, la main sur le cœur, induisant le monde entier en erreur. Malgré la réprobation du président français Chirac et du premier ministre canadien Chrétien, la guerre s’abattit violemment sur l’Irak. Bush obtint ainsi son deuxième mandat. L’Irak vit encore sous les soubresauts de cette machination diabolique. Le même scénario se profile avec Obama.

SACRIFICES HUMAINS

Bien plus qu’une méthode éculée de diversion constamment utilisée par les présidents en mal de popularité dans leur pays, cette coutume relève d’une sorte de RITUEL SATANIQUE consistant à verser du SANG HUMAIN pour arroser l’autel d’une obscure et cruelle divinité, assoiffée de sang. Un obscur dieu des montagnes qu’évoque Freud dans ’’L’homme Moise et le monothéisme’’. Cet ANIMISME AMÉRICAIN, par une autre curiosité de la nature, est surtout friand de la chair du musulman arabe. Cette fois-ci, l’ironie du sort veut qu’il soit nourri par quelqu’un qui est lui-même suspecté par ses adversaires comme étant un musulman caché, comme le laisse entendre son nom de BARACK HUSSEIN OBAMA…

LA DÉCEPTION OBAMA

Obama, c’est une GIGANTESQUE FARCE qui ne fait rire que les sans cœur. Elle fait surtout sangloter. Annoncé comme le Grand Messie, Obama a désenchanté des millions d’espoirs— surtout des Noirs— placés en lui. Bien plus tôt que prévu. Son « Yes, we can » s’est vite avéré un cauchemardesque « Yes, we follow the same rule ». C’est une TRAHISON sans nom, surtout quand on sait que Obama a déjà à son actif le génocide qui ravage la Libye en ce moment, Sarkozy n’étant que son paravent. Obama n’étant lui-même qu’un PION DU SIONISME, comme on peut le constater sans peine avec ses récentes déclarations sur la cause palestinienne.

Je l’avais pourtant prédit dans la ferveur de son élection. J’étais alors perçu comme un rabat-joie. J’aurais pourtant aimé me tromper sur son compte. Qui sait ? Obama ne sera peut-être pas réélu. Cela vaudrait mieux pour les Noirs…

MF Kantéka

vendredi 2 septembre 2011

HALTE AU SARKONAZISME


Le SARKONAZISME, c’est la méthode de gouvernement de SARKOZY. C’est le NAZISME pratiqué par SARKOZY, le petit bonhomme que les Français ont eu le malheur d’élire pour présider à leur dure destinée. Exactement comme les Allemands l’avaient fait avec HITLER. Outre l’extermination des millions de Juifs, c’est tout le monde entier qui en a pâti avec la 2e guerre mondiale et ses conséquences incalculables dans les colonies françaises notamment.

Comme l’histoire se répète, il ne faut pas être surpris si le petit Sarkozy, à l’instar du petit Hitler, embrase de nouveau le monde. Ce DANGER est bien RÉEL et se profilait déjà à l’horizon quand ce minus n’était qu’un simple laquais du défunt parti français, le RPR, s’acharnant sur les immigrants, oubliant que lui-même est un fils d’immigrant. Il donnait déjà froid dans le dos. On était alors loin de se douter que la France allait tomber bien bas, au point d’en faire son président. Et voilà qu’elle l’a fait, malgré le discours effrayant que ce pète-sec sortit de sa grande gueule, traitant les immigrants des banlieues parisiennes de « RACAILLE », les menaçant de nettoyage ethnique au KARCHER…
Et depuis, de propos racistes en pratiques mégalomaniaques, en passant par des méthodes mafieuses, on aura tout vu avec ce petit bonhomme.

DE LA PAROLE AUX ACTES

Le SARKONAZISME est un fléau qui ne peut être balayé d’un revers de la main, au risque d’en périr. Parce que, Sarkozy est un « homme de parole » quand il s’agit de nuire. Mais pas pour construire. Sitôt élu, incapable de tenir ses promesses électorales à l’égard des Français qui ont voté pour lui, il fait DIVERSION en exportant sa HAINE RACIALE vers de lointaines contrées.

C’est d’abord la conscience noire qui en a fait les frais, avec cet inoubliable DISCOURS DE DAKAR dans lequel ce nain arriéré, TORDANT LE COU à L’HISTOIRE, taxe carrément l’Africain de ne pas être « totalement rentré dans l’histoire », plagiant en la circonstance le philosophe allemand HEGEL spéculant sur une Afrique « a-historique ». Comme si cela ne suffisait pas, SARKOZY ira jusqu’à déclarer que les autres peuples n’ont pas droit à leur MÉMOIRE, qu’il ne saurait y avoir de concurrence ou de querelle de mémoires. C’est le paroxysme de la PENSÉE UNIQUE et STIGMATISANTE, au service du CAPITALISME SAUVAGE d’un Occident, de plus en plus déshumanisant, où la précarité, l’insécurité, la pauvreté et le chômage chroniques servent de prétextes politiques pour les INCAPABLES comme Sarkozy de se hisser au pouvoir. Que sait faire finalement Sarkozy, sinon attiser la haine ? Chez « lui » (il n’est pas un Français de souche) et en dehors.

Passant de la parole à l’acte, il orchestre magistralement des BOMBARDEMENTS dirigés contre d’autres peuples, au nom d’une « démocratie » qui n’existe pas même en France, gangrénée par le COPINAGE et une insidieuse MISOGYNIE… Si la démocratie existait réellement en France, Sarkozy ne serait certainement pas le président de ce pays. Car, la « démocratie » suppose aussi qu’on admette une FEMME comme PRÉSIDENTE. N’est-ce pas parce que la candidate socialiste, SÉGOLÈNE ROYAL, est une femme, que les Français lui ont préféré le « métèque » Sarkozy ? A supposer encore que les élections ne soient pas truquées. Puisque, nous le savons aussi, la pratique des ÉLECTIONS TRUQUÉES n’est pas une invention des « Républiques bananières ». Elle provient de ces mêmes tartufes qui prêchent urbi et orbi le dogmatisme démocratique.

Alliant la parole à l’acte, le SARKONAZISME, avec la lâche complicité de l’ONU (y compris la CHINE et la RUSSIE qui n’ont pas usé de leur DROIT DE VETO), est allé mettre la LIBYE EN FEU ET EN SANG, la saccageant de fond en comble, dressant ses enfants les uns contre les autres, parachutant armes, mercenaires et bombes, massacrant femmes et enfants. Résultats : une HÉCATOMBE, se chiffrant à PLUS DE VINGT MILLE MORTS (qui n’est qu’un chiffre officiel), des VAGUES DE MIGRATIONS, un RACISME ANTI-NOIR exposant des centaines de milliers d’immigrants africains à la VINDICTE POPULAIRE. Quel gâchis donc ! Et tout ça, pour faire main basse sur le PÉTROLE LIBYEN…

APRÈS LA LIBYE, PLACE À L’IRAN

On n’a pas encore fini de sécher nos larmes d’impuissance et de nous remettre de ce grand malheur, qu’on entend de nouveau sur les antennes de RFI (Radio France Internationale) que le SARKONAZISME veut aller sévir en IRAN aussi, avec des « FRAPPES PRÉVENTIVES ». Là, je dis : « ATTENTION ! HITLER est revenu parmi nous ! Sous les traits de SARKOZY ! » Oui, je vois se pointer à l’horizon un avatar de la « GRANDE POLITIQUE » HITLÉRIENNE. Si l’on n’arrête pas SARKOZY pendant qu’il est encore temps, la FIN DU MONDE programmée pour l’an 2012 par le CALENDRIER MAYA, sera une réalité…

Mais qui va donc arrêter ce PETIT DÉMON ? Et qui se cache derrière SARKOZY ? Sur quel PACTE TACITE repose finalement le SARKONAZISME ?

À suivre

Mountaga Fané Kantéka
mountaga40@hotmail.com

jeudi 1 septembre 2011

Haïti et son rôle dans l'histoire de la Libye

NB: ce texte est d'un lecteur haïtien, Imhotep Lesage, qui m'a contacté pour le publier.


Depuis près de 6 mois la Lybie est victime d'incessants bombardements de la part de l'OTAN. Les médias dominants nous répètent ad-nauseam que l'actuel conflit se déroule tout naturellement dans la foulée des précédentes révoltes nord-africaines. Ces médias omettent de mentionner l'effondrement du systême économique mondial et les différents réalignements géopolitiques qui tendent à inciter les derniers soubresauts de rapacité des anciennes puissances coloniales. C’est dans ce contexte que la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont décidé de s'appuyer sur des anciens proches de Kadhafi et Al-Qaeda pour tenter de partitionner et piller les richesses de la Lybie. L'histoire peut nous apprendre beaucoup sur la Libye. Une lecture historique peut nous éclairer sur les motivations réelles des puissances occidentales, en analysant le rôle joué par le sénateur haïtien Émile St-Lot qui s'opposa à la partition de la Lybie.

Le sénateur St-Lot compléta des études d'agronomie et de droit. Il vécut sa jeunesse durant l'occupation américaine d'Haïti qui dura de 1915 à 1934. Il y est témoin comme bon nombre d'Haïtiens du racisme et des exactions des troupes États-Uniennes. Ces expériences feront de lui un ardent défenseur de la justice et de l'indépendance des nations. Il jouera un rôle central en 1945 en tant qu'ambassadeur d'Haïti aux Nations unies. Le proche collaborateur de René Cassin participa à la préparation, l’élaboration et à la signature de la déclaration universelle des droits de l'homme à Paris. Il y représenta avec brio son pays au conseil de sécurité où il fut chargé de voter ou non l'indépendance des pays.

Dès sa création Haïti supporta toujours la liberté des peuples opprimés, la première république nègre n'hésita pas à supporter par les armes Miranda et Bolivar. Haïti joua un rôle similaire dans un cadre diplomatique à la société des nations (SDN) en condamnant fermement l'attaque de l'Italie fasciste contre l'Abyssinie (Éthiopie) et ce malgré les positions racistes des grandes puissances favorables à l'agresseur. Durant ce conflit Haïti argumenta l'application de sanctions contre l'agresseur fasciste et le respect du pacte de la société des nations. Face à l'intransigeance française qui défendait l'indéfendable (le plan de partition Laval-Hoare), un délégué haïtien Alfred Nemours lança des paroles prophétiques:<>

Suite à la deuxième guerre mondiale, lors de la conférence de Potsdam, les puissances alliées conviennent de régler ultérieurement le cas des possessions italiennes. C’est dans ce cadre qu'est présente le plan Bevin-Sforza en 1949 aux nations unies, le sénateur Émile St-Lot s'y opposa pour plusieurs raisons:

- Il fait disparaître L'Érythrée en la partageant entre le Soudan et l'Éthiopie impériale

- La Somalie y est placé sous l'administration de l'ancien colonisateur italien pour une période indéterminée.

- La Lybie est dépecée en 3 parties la Cyrénaïque, Fezzan et la Tripolitaine contre les vœux de la majorité des Lybiens. Les territoires administratifs sous tutelle seront respectivement attribués à l'Italie, la France et aux Brittaniques. Il est prévu dans le plan que la Lybie y obtiendrait son indépendance après 10 ans d'administration étrangère. L'ambassadeur haïtien n'est pas dupe et voit dans cette proposition un plan de prédation colonial. Les déclarations du secrétaire d'état américain John Foster Dulles sur L'Érythrée ne laissent planer aucun doute sur les visés des principaux protagonistes. Pour Dulles, le rattachement de l'Érythrée à l'Éthiopie est nécessaire pour protéger les intérêts Etats-Uniens dans la mer rouge.

Le 17 mai 1949 à la grande consternation des puissances occidentales le sénateur Émile St-Lot vote NON à l'approbation de cette résolution, contre l'avis du président haïtien Estimé. Son vote bloque l'application du plan Bevin-Sforza et empêche la partition de la Lybie. Cet évènement majeur de l'histoire paraît aujourd'hui invraisemblable car la désormais faible Haïti et ses leaders corrompus ne peuvent même pas dire NON aux forces d'occupation de l'ONU qui déversent fréquemment de la merde au choléra dans les rivières haïtiennes. Connaissant les positions du Sénateur St-Lot qui participa au 1er congrès des écrivains noirs en 1956 au côté d'hommes tels Franz Fanon; de l'au-delà celui-ci dut être conforté par le développement fulgurant de la Lybie après le renversement du roi Idriss. Doté du plus haut niveau de vie de l'Afrique, la Lybie du Colonel Kadhafi partagea son abondance avec le continent noir en lui permettant d'obtenir son premier satellite RASCOM-1, en aidant l'ANC de Nelson Mandela durant les moments les plus sombres de l'Apartheid Sud-Africain, en développant des projets d'agriculture visant à augmenter l'indépendance alimentaire de l'Afrique et en finançant copieusement l'union africaine.

La Lybie sous l'égide de Kadhafi est loin d'être parfaite, mais elle donne aujourd'hui une fois de plus par ses actions une grande leçon à tous les peuples opprimés du sud. Elle résiste depuis plus de 5 mois aux bombardements sauvages et au blocus arbitraire de la plus puissante alliance militaire de l'histoire. Le succès de cette résistance lybienne (plus de 2000 tribus) dans le contexte de la désintégration du systeme financier international démontre aux peuples démoralisés tels qu'Haïti que la résistance est possible et nécessaire. Clairement, les bourreaux d'hier n'ont plus les moyens de leurs ambitions!

En 1957, après que l'ambassadeur haïtien eu fini de délivrer son discours en faveur de l’indépendance lybienne, un confrère ambassadeur lui fit remarquer que:<< le temps était sombre!>> En sage gnostique Haïtien, Émile St-Lot lui répondit que:<> Malgré les difficultés futures pour Haïti, la Lybie et le monde, le temps est sombre mais l'esprit brille.

Imhotep Lesage
email: Imhotep_Lesage@hotmail.com

mardi 23 août 2011

LIBYE : GUERRE DE DÉSINFORMATION ET CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ

L'Occident et ses médias se sont encore discrédités aux yeux du monde, en poussant le vice jusqu’à diffuser des FAUSSES NOUVELLES sur la situation libyenne. En prétendant que les insurgés avaient gagné la guerre contre le pouvoir légitime et réussi à arrêter le médiatique fils de Kadhafi, SAÏF AL ISLAM. Et dans la foulée, des PSEUDOS EXPERTS occidentaux se sont livrés à des spéculations sur le proche avenir de la Libye. En l’espace de 24 heures, DÉMENTI CINGLANT : il n’en est rien. Non seulement, Tripoli tient debout encore, mais l’influent fils de Kadhafi est libre comme le vent et s’est même permis d’inviter des journalistes pour le leur prouver. C’est plutôt SCANDALEUX de la part d’une entité qui veut imposer son « savoir vivre » au reste du monde, en monopolisant le discours.

L’ONU ET LA LÉGALISATION DU GRAND BANDITISME INTERNATIONAL
Ceux qui ont la critique facile contre l’Afrique et ses institutions dont l’Union Africaine, en ont pour leur rhume. Oui, parce que les agissements de l’ONU sont bien plus ODIEUX et constituent un CAUTIONNEMENT DU CRIME CONTRE L’HUMANITE au profit des « superpuissances » qui, derrière un PSEUDO DISCOURS PHILANTHROPIQUE, n’ont qu’une obsession : le VOL DES RESSOURCES NATURELLES. Et pour cela, se servant des plus GROSSIERS MENSONGES, ils s’en vont prendre des « résolutions » au niveau de l’ONU pour sévir au nom d’une légalité qui n’est ni plus ni moins que l’incarnation de la LOI DE LA JUNGLE : LA LOI DU PLUS FORT.

Et ces MENTEURS et VOLEURS, au laïus prolixe, la conscience tranquille, s’en vont BOMBARDER DES PEUPLES, tuant femmes et enfants, dans une ATMOSPHÈRE MÉDIATIQUE PLUS QUE COMPLAISANTE. Pendant qu’ils assassinent des milliers d’innocents sans sourciller, il suffit qu’un ou deux de leurs soldats tombent pour qu’ils en fassent un drame planétaire. Et quand ils vont bombarder chez les autres, ils agissent sciemment pour PROPAGER LES DÉGÂTS MATÉRIELS, pour pouvoir avoir d’importants CHANTIERS À RECONSTRUIRE après . Pour se faire encore plus de POGNON. Et ce sont eux qui, encore, avec la complicité de l’ONU, veulent poursuivre les dirigeants africains pour « crime contre l’humanité » !

Dites-donc, QUE SAVENT-ILS DE « L’HUMANITÉ » ? Que savent-ils, à part le gain matériel ? Que savent-ils, à part la SAUVAGERIE DANS L’IMPUNITÉ ? Corrompus et corrupteurs, ASSASSINER est un BESOIN VITAL pour eux. Assassiner des populations, assassiner des cultures, assassiner des idéaux. Voilà le mode de fonctionnement du monde occidental. Et c’est à ce prix qu’il s’est hissé au rang de « superpuissance », pillant à souhait les richesses mondiales, affamant et affligeant les autres enfants de Dieu.

Pour en revenir au cas libyen, les VÉRITABLES CRIMINELS contre l’humanité sont : SARKOZY, JUPPÉ, LONGUET, CAMERON, OBAMA. Et tous ceux qui ont consenti au bombardement de la Libye. Ainsi que tous les JOURNALISTES qui font la promotion de ces agissements.

Je voudrais bien savoir COMBIEN DE GENS SONT MORTS en Libye sous les BOMBARDEMENTS de l’OTAN ?
Il faudrait peut-être mettre sur pied une COMMISSION SPÉCIALE pour évaluer le nombre de VICTIMES INNOCENTES et en tirer toutes les CONSÉQUENCES JURIDIQUES. Il est temps que les Africains et les Arabes se réveillent, sous peine de disparaître sous le SADISME ATAVIQUE de l’homme de l’Occident.

Mountaga Fané Kantéka
mountaga40@hotmail.com

vendredi 15 juillet 2011

AFFAIRE SAMI TCHAK (SUITE) : LES IMPRUDENCES ET INCARTADES D’UN CONTREFACTEUR

NB : Vous n’allez pas le croire! La semaine dernière, environ 2 heures après l’affichage de mon article sur sa contrefaçon, Sami Tchak a eu le toupet de m’adresser deux longs courriels (dont le dernier est un correctif du premier). Tentant de se justifier, il prétend, tenez-vous bien, qu’il ne me connait pas et ne m’a jamais lu. Ah !!! Mieux que tout cela, il me demande de publier son courriel sur… mon blog ! Pouvez-vous seulement le croire ? Ce bonhomme est encore plus ABRUTI que je ne le pensais. Je reviendrai là-dessus bien plus tard…
*** ***

Inspiré par les démons de la contrefaçon, de la jalousie et de la méchanceté gratuite, le Togolais SADAMBA TCHAKOURA alias SAMI TCHAK, sociologue et écrivain, dans un livre intitulé AL CAPONE LE MALIEN, s’est embarqué dans une histoire qui ne peut que mal finir pour lui. ROBOT actionné par des pirates de haute mer qui lui servent de maîtres, il s’est risqué sur des sujets très sensibles— hors de sa portée— qui, comme des épées magiques, le réexpédieront dans les ténèbres d’où il est sorti.

Aussi maladroit que médiocre, frappé par une imbécilité chronique et pris dans un accès de sorbonègrerie, oubliant les précautions les plus élémentaires, multipliant les impairs et les balourdises verbales, il a semé sur les lieux de son crime des indices qui seront révélés en temps utile. En attendant de le confondre publiquement et de le poursuivre (lui et la maison qui l’a publié, ainsi que ses complices) pour sa contrefaçon, il est plus que nécessaire de lui apprendre certaines vérités— comme à un élève de la maternelle.

RAPPEL

Ignorant toute règle de décence et de gratitude, le petit nègrenegat togolais est tombé sur les paisibles habitants de Niagassola, comme un SINGE EN RUT, souillant leur honneur dans un voyeurisme et un étalage d’une innommable perversité, et s’attaquant, sans état d’âme, à tout un peuple dont le vécu dépasse de loin celui de ses commanditaires et maitres français.

Ainsi, après avoir profané la case sacrée où se trouve le Balafon magique de Soumahoro, il se délecte de « la banalité des lieux » et de « l’insanité des croyances et du culte autour de cet instrument de musique » qu’il considère comme « le peu de traces matérielles qu’il leur reste de leur empire » (en parlant de ses hôtes maliens), et inventant une puérile scène, il poursuit son attaque : « Nos jeunes compatriotes noirs ont manifesté leur désir de s’en aller. On aurait dit des touristes déçus et, légende ou pas, la déception n’a pas mille noms… Mais un balafon, c’est un balafon, rien de plus. Et je crois que ces gosses n’avaient pu s’incliner devant ce balafon… », puis: « L’empire du Mali et son balafon n’avaient pas une importance significative pour mon identité… », et, toujours méprisant à l’égard de ses bienfaiteurs qui, selon lui, affrontent « leur présent ordinaire à l’ombre d’un passé rêvé » et pour qui la présence à Niagassola du couple de voyous camerounais (Al Capone et sa poule) constituait un « insigne honneur », et faisant tenir à son Al Capone ces propos outrageants : « Gens du Grand Manding, je vous ais peut-être offensés, cependant permettez-moi de vous dire la vérité : je ne suis pas venu ici pour votre balafon, j’ai juste suivi une femme. », poursuivant sur sa lancée, jouissant de plus belle : « Le car quitta Niagassola et le balafon de Soumaoro s’est retrouvé seul dans la cour des Kouyaté. Namane a alors ordonné à trois de ses neveux de ramener le Sosso-bala dans son sanctuaire « d’où même Dieu ne pourra plus le faire ressortir ».

Pour finalement boucler la boucle avec cette sentence: « Enfin, notre reportage nous avait permis d’être témoins ce jour-là de cet événement dont la mémoire orale de Niagassola se nourrira. On racontera aux enfants plus tard qu’un jour un prince était arrivé ici avec sa limousine, attiré par la beauté d’une femme, que ce prince du Cameroun était venu pourtant avec sa princesse, une très, très belle femme, que ce prince avait fait un tour de magie, qu’il avait fait sortir de sa bouche un pigeon blanc pour impressionner la femme qu’il avait suivie, qu’il s’était ainsi attiré la colère de Namane Kouyaté, qu’il donnait de l’argent avec la même facilité que l’arbre à Karité verse des larmes blanches. On racontera, les griots raconteront… Mais on racontera que les jeunes Français noirs, arrivés à Niagassola pour voir le balafon sacré, l’un des plus grands symboles de l’histoire du Manding, avaient suivi la limousine noire du prince, qu’ils étaient partis sans dire au revoir. »

Il n’y a pas à dire, cet ANIMAL FORESTIER s’est bien BRANLÉ à nos dépens. Son MÉPRIS INFONDÉ —et SIMULÉ—, exprimé par des commentaires aussi désagréables qu’indécents, n’épargne aucun habitant de la localité : « Les gens dans la cour parlaient. Le taureau avait été déshabillé de sa peau et dépecé par plus de vingt personnes qui avaient été plus rapides que des CHAROGNARDS. Justement les vautours sont venus en grand nombre pour leur boulot de nettoyage. Les voilà qui se chamaillent avec des chiens, ils se disputent à grands coups de bec et de museau ce que les humains avaient jeté derrière la concession. » (pp 95-96)

Il s’en prend même aux NOTABLES de Niagossola: « Et voilà que revenait dans la concession des Kouyaté le chef du clan suzerain, l’imposant kabila-tigui, habillé d'un boubou blanc orné de gris-gris, suivi de tous les autres notables dont le CHEF DE LA CONFRÉRIE DES CHASSEURS, un vieil aveugle censé avoir des pouvoirs magiques. L’épaisse chassie qui exsudait de ses yeux éteints à jamais, qui lui attirait l’humiliante compagnie des mouches, vous le collait durablement à la mémoire comme l’image de l’une de ces fréquentes et banales souffrances humaines.» (p 102)

Le KABILA-TIGUI (CHEF DU CLAN), El Hadj Dionta-Mady Kéita, eut lui aussi droit à sa gifle : « Le kabila-tigui usa, quant à lui, de son rang pour disperser la foule afin qu’il puisse se faire, lui aussi, mais seul d’abord, puis entouré de ses notables, photographier près de la limousine noire. Si excité, il se montra d’une irritante faconde en usant à la fois de sa langue maternelle et de son français approximatif. » (p 103)

Ces propos sont d’autant plus irritants qu’ils sont GRATUITS, puisque les épisodes mettant en scène la LIMOUSINE NOIRE sont de la PURE FICTION, tout comme la présence de son Al Capone à Niagassola et les faits et gestes qui lui sont attribués.

MISE AU POINT

C’est indéniable, ce nègre de service n’a fait qu’exécuter un AGENDA bien préétabli, affirmant tout haut ce que ses commanditaires et maitres espèrent dire, sans en avoir ni les moyens ni l’occasion. Dès lors, une mise au point s’impose. Et je vais en dire le moins possible, pour éviter de me faire encore contrefaire, parce que ces gens sans honneur, qui ont épuisé leur discours et leur imagination, sont toujours à l’affût pour piquer de quoi nourrir leur industrie culturelle. Mais le peu que je vais dire sera suffisant pour leur clouer le bec.

D’abord s’agissant du « PASSÉ RÊVÉ DU MALI », à moins que toute l’histoire humaine ne soit un rêve, celle du Mali ne saurait l’être et va bien au-delà de la légende que les griots nous ont servie jusqu’à présent. Une légende qui se moque des réalités temporelles et se contente de fondre plusieurs générations d’histoire en une seule avec, des personnages de conte, qui sont en fait des personnages composites. L’histoire du Mali est bien plus grandiose et outrepasse les frontières de l’actuel Mali, pur produit du partage colonial. Elle dépasse largement celle de la France qui, au-delà des mythes, n’est qu’un jeune pays, sorti de la nuit depuis seulement quatre siècles, tout au plus. Et je suis généreux !

Ce ne sont pas d’ailleurs des Maliens qui ont écrit des chroniques sur l’histoire de ce pays, mais des voyageurs de l’Orient, à une époque où la France faisait figure de naine dans l’histoire humaine.

NIAGASSOLA ET LES TRACES MATÉRIELLES DE L’EMPIRE MANDING

Sadamba Tchakoura alias Sami Tchak, se définissant comme un sociologue sorti des cuisses de la Sorbonne, en désignant le Balafon de Soumahoro comme « le peu de traces matérielles » de l’Empire manding, fait étalage de la VACUITÉ DE L’ENSEIGNEMENT que prodigue l’ÉCOLE FRANÇAISE dont il est issu. Aucune source fiable ne peut prétendre que l’histoire du Mali s’arrête à Niagassola et au Sosso-bala. Rappelons juste qu’à son apogée l’Empire du Mali s’étendait de l’Adrar des Iforas à l’estuaire de la Gambie.

Si Sami Tchak et ses commanditaires veulent trouver des traces matérielles, ce ne sont ni les matériaux, ni les endroits qui manquent. A condition pour le petit Sami de bosser comme un vrai chercheur, et non comme un CLOWN programmé pour jeter l’opprobre sur un passé qui fait figure de RÉFÉRENCE dans les ANNALES DE L’HISTOIRE. Et dont on peut trouver les traces bien au-delà des frontières africaines. Il n’a qu’à lire le livre de Van Sertima THEY CAME BEFORE COLOMBUS (Ils sont venus avant Christophe Colomb), attestant que des Maliens ont découvert l’Amérique avant Christophe Colomb. Il pourrait lire aussi les MÉMOIRES DE CHRISTOPHE COLOMB lui-même, assez honnête pour reconnaitre ce fait.

Du reste, j’ai dans mes archives les résultats de FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES attestant de la grande avancée technologique du MANDÉ pendant la période dite PRÉDYNASTIQUE. Des traces matérielles, illustrées par des photos, qui permettent de comprendre que ce Mandé de NIANI MASSA KARA KAMARA (l’un des premiers Soumahoro) se situe à des années lumières de l’Occident médiéval et battent en brèche bien de théories pseudo-scientifiques attribuant certaines inventions au Blanc…

Quant à la « banalité des lieux » qu’il évoque en parlant de la case où est conservé le Sosso-bala, je lui rappelle que la culture mandingue n’est pas une culture de monuments comme l’était l’Égypte. Et que même dans cette Égypte pharaonique, il y avait un contraste réel entre les imposants temples et pyramides érigés par les pharaons et leurs propres demeures, comme le rappelle l’historien burkinabé Joseph Ki-Zerbo : « Le pharaon est un souverain disposant d’une administration raffinée. Il se fait enterrer dans des sarcophages en or ou en argent massif, mais il habite une maison en terre. » (’’Histoire de l’Afrique Noire’’, Hatier Paris 19 78, page 75)

D’ailleurs, Sami Tchak aurait-il oublié que Namankoumba Kouyaté, dans son étude sur le Sosso-bala, a bien précisé que cet instrument était gardé dans l’HABITACLE SACRÉ de Soumahoro qui était « une sorte de grotte aménagée à cet effet » et que « cela explique que le balafon soit toujours conservé dans la case du conservateur, à l’exclusion de tout autre lieu » ?
Je pourrais en dire long sur les raisons d’une telle pratique et surtout de cette GROTTE qui revient souvent dans mon ouvrage et hante l’existence de mon personnage DJINÈFOLO DONDIANKOUMAKÈLA SOUMAHORO…
Je me contenterai juste de dire que si l’Empire manding n’a pas laissé des vestiges en monuments, il a en revanche laissé une culture vivace qui n’a rien à envier à la civilisation égyptienne— ensevelie sous les sables du Temps et de l’invasion.

LE BALAFON, LA CULTURE ET LA MUSIQUE MANDINGS

Quand le sorbonègre togolais, Sadamba Tchakoura alias Sami Tchak, affirme qu’un « balafon est un balafon, rien de plus », on pourrait couper court au débat, en lui rétorquant qu’une « limousine est une limousine, rien de plus », c'est-à-dire un assemblage de ferraille, monté sur du pneumatique et doté d’un moteur pour le faire rouler, comme n’importe quelle voiture. Ce serait lui faire la part trop belle. Parce qu’en touchant à ce sujet, il m’offre l’occasion de l’enfoncer davantage dans son COMPLEXE D’INFÉRIORITÉ, vis-à-vis d’une culture dont il aurait aimé être issu…

Le Sosso-bala de Soumahoro, dont l’invention remonte certainement bien plus loin que l’an 1205 donné par Namankoumba Kouyaté et d’autres (il faut savoir à quel Soumahoro on l’attribue), il fallait le faire à cette époque où ni le piano, ni l’orgue, ni la guitare moderne, très vraisemblablement, n’existaient pas encore. Et cet instrument de musique, comme tout instrument de musique, n’est pas à juger par son apparence matérielle, mais plutôt par les SONS qu’il produit. Et, toutes croyances mises de côté, les sons produits par le Sosso-bala et d’autres instruments de fabrication mandingue ont fait et continuent de faire leurs preuves dans l’univers musical, comme en témoignent la réussite des artistes maliens sur la scène mondiale. Et ce, en ne produisant que des rythmes et des mélodies de chez eux.

Je n’irai pas plus loin sur ce point et me contenterai de faire parler une INTERVIEW, que j’ai réalisée en février 2000, pour le compte du journal ’’LE MALIEN’’, avec l’auteur-compositeur américain JACKSON BROWN, poète, pianiste et guitariste, monument de la ’’Folk Song’’, courtisé par les plus grands de son univers, comme Eagles, Byrds, Joe Cocker, Bruce Springsteen, Elton John, Linda Ronstadt, etc. C’est un EXCELLENT TÉMOIGNAGE de la qualité et de l’impact de la musique malienne sur la scène internationale.
À ma question : « Pourquoi êtes-vous venu au Mali ? », ce monstre sacré du Rock répondit : « Je suis au Mali pour sa musique. Pour écouter davantage cette musique et connaitre le pays qui a produit cette musique surprenante. LA MUSIQUE MALIENNE EST UNIQUE AU MONDE et je voulais m’en rapprocher davantage. » Autre question : « Pourquoi cette musique est-elle unique au monde? » Réponse : « Je ne suis pas la personne la mieux indiquée pour le dire. Il y a probablement les instruments, les griots… Je ne peux vous dire pourquoi. Je ne suis pas musicologue et je suis seulement ici depuis deux semaines. Il y a beaucoup de choses dans cette musique : le rythme, les voix… Ça m’affecte vraiment très fort. C’est très poignant, très hypnotisant, très surprenant. Et je voudrais bien savoir pourquoi ça a un tel effet sur moi. C’est une musique très différente de ce que je fais. »

Et bien plus loin, il dira encore : « J’ai rencontré HABIB KOITÉ l’année dernière quand son album ‘’Maya’’ est sorti aux États-Unis. Son album a connu un grand succès là-bas et a occasionné une grande popularité pour lui. Ce fut la première fois que j’entendis parler de lui. C’est vraiment un grand. J’aime beaucoup sa musique. Je n’arrive pas encore à comprendre pourquoi cette musique m’affecte si profondément. Je suis quelqu’un de très lyrique, je suis très porté sur les mots. Cette musique est comme une sorte de MYSTÈRE pour moi, comme celle d’OUMOU SANGARÉ et de SALIF KÉITA… Pour quelqu’un comme moi dont la musique est surtout basée sur les mots, c’est comme une EXPLORATION, un NOUVEAU TERRITOIRE, du point de vue du rythme, des performances, du moral etc. Ça me procure des SENSATIONS ÉTRANGES et ça me fait RÊVER… Certains de mes amis se moquent même de moi, en me disant que j’apprécie la vie d’un pays dont je ne comprends même pas la langue et que je n’aurai personne là-bas avec qui échanger. C’est peut-être vrai. Mais le fait est qu’on arrive à se faire une idée avec la TONALITÉ des MOTS, le RYTHME, les COULEURS, les SONS qui sont très différents de tous ces trucs trop cérébraux, trop logiques. »

Il conclut l’interview avec ces mots : « Je suis vraiment très content d’être ici et d'ACQUÉRIR DE L’EXPÉRIENCE. Je reviendrai ici aussi vite que je le pourrai. J’ai beaucoup d’idées en tête. J’envisage de venir ici avec MON GROUPE dont tous les membres apprécient la musique malienne. Ils seraient très ravis de venir ici. Normalement, je les paie très cher pour qu’ils m’accompagnent dans les concerts. Mais je crois que cette fois-ci, je peux leur demander de ME PAYER pour que je les emmène ici. Et je vous assure qu’ils seront prêts à me payer pour venir ici. » Et il accompagna ces propos d'une franche rigolade, avant de clore : « Je viendrai avec mon matos et ma bande. Et ils me payeront pour cela. » (Extraits du ’’Malien Magazine’’, no 139 du 2 mars 2000).

Ému par son émotion et sa petite mine, j’avais pitié de lui, pour la simple raison que ce géant, qui nous a fait rêver dans notre adolescence, se revoyait à la case de départ, obligé de repenser totalement sa conception de la musique…

Sami Tchak, qui simule le mépris pour certaines croyances, saisira certainement l’occasion de faire un rapprochement entre ce témoignage de JACKSON BROWN et les propos de l’un des plus grands détracteurs de Soumahoro, DJIBRIL TAMSIR NIANE, qui, dans son épopée de Soundjata, a pourtant écrit, en parlant du mythique griot Balla Fasséké Kouyaté, foulant la demeure sacrée de Soumahoro : « Jamais il n’avait vu un balafon aussi harmonieux ; à peine effleuré par la baguette, le bois sonore laissait échapper des sons d’une douceur infinie ; c’étaient des notes claires comme la poudre d’or… Tout semblait prendre vie aux accents de cette musique magique… Toutes les oreilles n’étaient pas faites pour en entendre la musique. Soumaoro était en rapport constant avec ce xylophone… » Et surtout cette phrase du même auteur : « Aussi loin qu’il (Soumahoro) se trouvât, il suffisait qu’on y touchât (le balafon) pour qu’il sût que quelqu’un s’était introduit dans sa chambre secrète. »

La preuve que la légende recèle parfois des vérités cachées, est que SAMI TCHAK, à l’instar du mythique griot Balla Fasséké Kouyaté, vient de se faire surprendre par un autre Soumahoro (c'est à dire moi-même), pour avoir profané le Balafon magique. Croyance ou pas, c’est un fait qui lui coûtera très cher…

J’aurais aimé ajouter d’autres vérités, mais malheureusement j’ai rempli mon espace de parole. Je rappelle seulement à Sami Tchak, à Mabanckou, leurs complices et tous les autres contrefacteurs que c’est justement parce que je suis issu et imbu de cette culture, qu’ils sont obligés de me PLAGIER et de me CONTREFAIRE. Le « HASARD », je l’ai dit et le répète, n’existe pas dans le langage de la Nature. Et comme on le dit si bien chez nous, « TOUT N’EST QU’HÉRITAGE ». Même la TRAHISON DES GRIOTS sur laquelle je reviendrai…

À SUIVRE

Mountaga Fané Kantéka

mercredi 6 juillet 2011

’’AL CAPONE LE MALIEN ’’ : UNE AUTRE EXÉCRABLE CONTREFAÇON COMMANDITÉE PAR LA FRANCE

À n’en pas douter, le prolifique ’’ODYSSÉES NOIRES /Amours et mémoire d’Outre-monde / La main de Soumahoro et la mort d’un mythe ’’, signé par Mountaga Fané Kantéka, est devenu le livre magique de ce temps. Bien tenu à l’écart des grandes tribunes commerciales, il est pourtant le fleuve où viennent s’abreuver les rapaces et les vampires de la littérature francophone. La canaille écrivassière en mal d’inspiration et de verbe créateur, soutenue par une gent maçonnique déboussolée et une industrie culturelle française agonisante, en a fait son eldorado— à travers une cascade de stériles et ridicules contrefaçons. Confirmant ainsi que par delà le temps et la légende, Soumahoro demeure ce Dieu-Civilisateur qui continue de nourrir le monde, à travers ses œuvres et celles de sa descendance.

La dernière contrefaçon en date s’appelle AL CAPONE LE MALIEN, un roman signé par le fantomatique Togolais SAMI TCHAK, publié récemment par Mercure de France, mélangeant des univers inconciliables et se hasardant sur un terrain miné qui, comme des sables mouvants, l’engloutira à coup sûr. Ce SAMI TCHAK est un SORBONÈGRE (Nègre utilisant son diplôme de la Sorbonne pour martyriser ses congénères, au profit de ses maitres blancs), rêvant secrètement à des ancêtres gaulois. En bon Nègre de service du PETIT BLANC-SANS-COUILLES-ET-SANS CERVELLE, sous l’égide de ses pâles seigneurs, il a cru bon de s’abriter derrière des subterfuges, aussi vains que sa démarche littéraire, pour accomplir son forfait.

REPORTAGE-ALIBI ET VOYEURISME

Voulant innover dans leurs techniques de la contrefaçon, Sami Tchak et ses mentors français ont jugé nécessaire de recourir à un « reportage » à Niagassola, soi-disant sur le Sosso-bala, le mythique Balafon de Soumahoro. C’était le moyen tout trouvé pour eux de faire main basse sur des pans de mon ouvrage, à des desseins peu louables. Et pour couronner ce HOLD-UP LITTÉRAIRE, ils utilisent comme personne-ressource Namankoumba Kouyaté, la source que je cite dans mon chapitre intitulé Le Balafon magique de Niagassola : la révélation qui faillit me transporter sur les sentiers irréversibles de la folie. (ODYSSÉES NOIRES, page 276)

Et ce Namankoumba Kouyaté devient carrément un personnage central du roman de Sami Tchak sous le nom de Namane Kouyaté, dépeint sous les traits d’un lunatique et un vieux pervers sexuel qui ne jure que par sa jeune épouse Fatou Diakité et ne rêve, au propre comme au figuré, que de la mettre dans le lit d’un jeune amant dont le narrateur du roman Réné Cherrier, un Français à la peau blanche (rêvant lui aussi de coucher avec la femme de son hôte).
C’est l’autre subterfuge de cette bande d’escrocs littéraires. Un vain subterfuge, puisque Sami Tchak lui-même avoue dans la dédicace de son livre : « À JEAN-LUC MARTY, qui m’a offert l’occasion de faire des reportages à Niagassola et à Venise pour le magazine Géo ».

En choisissant un journaliste blanc comme alter-ego, pour romancer davantage sa contrefaçon ou pour exorciser la peur des conséquences de son forfait, Sami Tchak, Nègre amputé, trahit son imaginaire infesté par les scories d’une existence occidentale, prolongée au-delà du souhaitable. Puisqu’en fait de « reportage » sur le Sosso-bala, cet étrange personnage se livre plutôt à une CHARGE EN RÈGLE contre les MŒURS DE LA FAMILLE KOUYATÉ DE NIAGASSOLA, gardienne de l’instrument mythique. Rien n’y est épargné : leur cupidité, l’absence d’autorité de leur chef de famille et gardien attitré du Sosso-bala, l’enfance maltraitée (sous les traits de la jeune folle Bintou Kéita, battue à sang, à coups de pieds et de poing, par des adultes et des enfants de la famille Kouyaté), des obscénités attribuées aux femmes de la concession, etc.
Bref, un voyeurisme propre à l’imaginaire occidental, malade et frappé de mièvrerie chronique, ne pouvant plus jouir qu’à la vision de la détresse ou la décrépitude d’autrui…
Avant de poursuivre ma petite analyse, je tiens à faire une précision.

BIENVENUE DANS LES SANCTUAIRES DE LA CONTREFAÇON : FRANCE CULTURE, RFI ET LE CLAN MABANCKOU


La nouvelle du croc-en-jambe de Sami Tchak m’est miraculeusement parvenue par l’inévitable « Radio mondiale » RFI, la radio coloniale impliquée dans tous les mauvais coups, quand il s’agit de préserver les intérêts français dans ses anciennes colonies. Et usant de moyens empruntant au TERRORISME INTELLECTUEL. Il y a quelques mois de cela. Toujours par un de ces heureux « hasards » qui me fit entendre un animateur de cette PRÉTENTIEUSE et HYPOCRITE RADIO demander à son invité, Sami Tchak : « Dans votre roman, vous parlez du Balafon magique de Niagassola… »

Tiens, donc ! J’ai tout de suite perçu le message qui m’était directement destiné, tout simplement à cause de l’expression « Balafon magique de Niagassola », utilisée par moi pour désigner le Sosso-bala qui fait l’objet d’une étude de Namankoumba Kouyaté, Le royaume du Sosso-bala : une université de la tradition orale, que je cite largement dans mon ouvrage. Et aussi à cause du nom de Namane Kouyaté sur lequel insista l’animateur radio. En clair, c’était une manière de m’avertir qu’ils sont encore « tombés sur moi », comme me l’avait déjà prédit Bintou Touré de Présence Africaine : « Si tu publies ce livre, ils vont tomber sur toi ! » Tomber sur moi ? Comment ? Pourquoi ? Qui va tomber sur moi?

Les réponses n’allaient pas tarder à venir avec la première contrefaçon, VERRE CASSÉ, endossée par le Congolais Alain Mabanckou s’exprimant sans ambages: « tant que les personnages de vos livres ne comprendront pas comment nous autres-là gagnons notre pain de chaque nuit, y aura pas de littérature mais de la masturbation intellectuelle ». Mabanckou n’a point dit « je », mais un « nous » aussi inquiétant qu’éloquent. Et depuis, j’ai été bien servi. Lui et les siens se sont grassement masturbés à mes dépens. Une véritable bacchanale ! (voir ma série d’articles sur L'ÉNIGME MABANCKOU OU COMMENT DEVENIR « AUTEUR » CÉLÈBRE SANS ÊTRE ÉCRIVAIN ?)

Donc, ayant appris par RFI ce nouveau coup, signé par Sami Tchak, bien que sachant que c’est un PIÈGE qu’on me tendait, j’ai filé droit sur internet pour en avoir le cœur net. Au premier click sur Google avec ces mots-clés « SAMI TCHAK MABANCKOU », je gagnai au jackpot. J’étais définitivement édifié. J’appris sans surprise que ce forban était un copain de Mabanckou qui l’a introduit dans le TEMPLE de la CONTREFAÇON— FRANCE CULTURE.
J’ai donc téléphoné à Paris pour qu’on m’envoie son bouquin. Après plus de deux mois d’attente, je l’ai finalement reçu le vendredi 1er juillet. Trois jours de lecture et d’annotations, et toutes mes prévisions sont confirmées. SAMI TCHAK et MABANCKOU sont tous deux fils du même démon ! Un fait qui lui a probablement inspiré un passage de son ouvrage, mettant dans la bouche de son héros Al Capone ces propos: « Je me sentais comme un nouvel adepte d’une secte qu’on allait, pour la première fois, introduire dans le temple. » (page 144)

Sami Tchak ne fait d’ailleurs pas mystère de cet appui de l’establishment littéraire français. Sur la page de son roman consacrée aux remerciements, il écrit : « J’ai écrit une partie de ce roman au cours de mon séjour de deux mois, mars et avril 2009, à la Maison des Écritures de Lombez Midi-Pyrénées, grâce à une bourse du CENTRE NATIONAL DU LIVRE DE PARIS que je tiens à remercier. »
On ne peut être plus explicite ! Vous voilà un peu plus édifiés sur le cercle. Mais pourquoi tout cela ?

CONTREFAÇON OU GUERRE DES CULTURES


Au-delà de l’aspect financier, consistant à traire une œuvre comme une vache laitière pour financer notamment des campagnes électorales, moyennant des retours d’ascenseur, la contrefaçon revêt un ASPECT IDÉOLOGIQUE qui n’est que l’autre versant de la politique impérialiste que la France moribonde tente désespérément de maintenir en Afrique. C’est une véritable GUERRE IDÉOLOGIQUE visant à sanctifier des mythes et des légendes, maintenant les mentalités africaines dans un obscurantisme autodestructeur, fait d’autosatisfaction béate, empêchant tout questionnement sur notre culture et sa part de responsabilité dans notre asservissement au profit de l’Homme blanc…

Comme je le rappelais dans un de mes articles sur le phénomène, naguère, le PETIT BLANC de la France a eu recours à des bandes de Nègres, appelés TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS, pour former son armée coloniale qui a soumis une bonne partie de l’Afrique occidentale, pillée et sodomisée à outrance. Après cinquante ans d’ « indépendance », on se remet péniblement de ce traumatisme psychologique. Et voilà que cette France, à l’imaginaire irrémédiablement corrompu, consciente de son crépuscule irréversible, ne veut pas lâcher le morceau. Elle passe maintenant par des CHEMINS DÉTOURNÉS pour maintenir son EMPRISE PÉDÉRASTE, au propre et au figuré, sur l’Afrique, à travers les MAILLONS FAIBLES du continent— les NÈGRENÉGATS (Nègres-renégats).

Et l’un de ces chemins détournés constitue le monde de la culture dont la littérature, un domaine privilégié de l’imaginaire d’un peuple. Pour cela, elle recrute des TIRAILLEURS DE LA PLUME, comme ALAIN MABANCKOU et SAMI TCHAK et autres, pour DYNAMITER toute ŒUVRE RÉVOLUTIONNAIRE visant à restituer des vérités africaines travesties par des légendes ayant favorisé l’établissement de l’Homme blanc en Afrique, en passant par des pratiques esclavagistes qui ont saigné le continent.

Elle sanctifie donc les œuvres rigolotes et /ou dépravées, baignant dans un univers marécageux, imbibé de sperme de sodomites, d’urines, d’odeurs de pets ou de caca, de mouches, si ce n’est des œuvres qualifiés de « romans noirs », comme pour perpétuer l'ANATHÈME sur l’Afrique et les Noirs, prétendument exclus des créatures de Dieu. Et ce, à cause d’une littérature nauséabonde divinisant le MENSONGE RACIAL et RACISTE que le livre ODYSSÉES NOIRES démonte pièce par pièce, en remettant l’Homme blanc à sa juste place— celle de la DERNIÈRE DES « RACES », la QUEUE DU PELOTON HUMAIN dans le Système de hiérarchisation de l’Égypte pharaonique (rapporté par Champollion-Le-Jeune), quand l’Homme blanc s’habillait de peaux d’animaux et, nomades hirsutes, vivaient d’expédients, errant d’une caverne à l’autre ou d’un marécage à l’autre…

En revanche, cette France agonisante sanctionne sévèrement les ouvrages s’attachant à une identité africaine authentique, fière et impériale. À défaut d’étouffer ces œuvres par un lâche PACTE DU SILENCE, on les contrefait. Les CONTREFAIRE pour les CONTRECARRER, en plus d’en tirer des profits. Et des médias comme RFI sont financés pour faire la promotion de ces contrefaçons. RFI dont la politique éditoriale ne repose que sur l’éculé principe de diviser pour mieux sévir. Heureusement que nombre d’Africains ne sont pas dupes. Cette radio est irrémédiablement vouée à la mort. Juste une question de temps !

C’est une guerre sans merci. C’est pourquoi, il est très fréquent de trouver dans les œuvres contrefaisantes des ATTAQUES PERSONNELLES contre les auteurs spoliés et leurs proches. Les contrefacteurs n’hésitent pas à transgresser leur intimité, à travers des informations, vraies ou fausses, obtenues auprès de leurs connaissances, si ce n’est carrément des détectives mis à leurs trousses pour avoir de quoi les nuire, ou encore des écoutes électroniques. On atteint le comble de l’hystérie quand, influencés par des RITUELS MAÇONNIQUES, ils en viennent à les ASSASSINER SYMBOLIQUEMENT, à travers des personnages romanesques, créés à leur intention, comme Mabanckou le fait dans MÉMOIRE DE PORC-ÉPIC, avec AMÉDÉ, un érudit dont la cervelle (l’intelligence) dérangeait Mabanckou et son maître…


LA GRANDE INSULTE À L’HISTOIRE MANDINGUE: UN PASSÉ « RÊVÉ » ?

AL CAPONE LE MALIEN, de par son titre même, a intrigué ou choqué bien de Maliens qui, n’ayant pas lu le livre, se demandent quel rapport ce célèbre gangster américain pourrait avoir avec le Mali. Ils ont raison, parce que, après lecture du roman, je ne vois toujours pas ce qui justifie ce titre. D’abord parce que le personnage en question, Joseph Tawa alias prince Edmond VII, est un Camerounais et l’essentiel de ses activités de bandit (disciple d’un feyman, impliqué dans des affaires d’État) se déroule au Cameroun. À défaut de AL CAPONE LE CAMEROUNAIS, il aurait pu à la rigueur l’appeler AL CAPONE LE TOGOLAIS, puisqu’il s’est installé après au Togo (le pays d’origine de Sami Tchak). Cet AL CAPONE ne devient un « Malien » que parce que Sami Tchak, contre toute vraisemblance, le fait débarquer à Niagossola, puis à l’hôtel Mandé de Bamako, pour un court séjour.

Et ceci pour plusieurs motifs. D’abord pour faire entrer la culture malienne dans son champ d’écriture et servir de prétexte pour vilipender son histoire, au grand bonheur de ses commanditaires français fortement ébranlés par les révélations contenus dans ODYSSÉES NOIRES. Ensuite, pour lui faire rencontrer une Franco-Sénégalo-Malienne, Binétou Fall, accompagnée d’un groupe de jeunes Franco-Maliens, tous vivant en France et membres de l’association ’’Les enfants de Kankou Moussa’’, venus à Niagassola pour voir le mythique Sosso-bala. Cette rencontre est une occasion supplémentaire pour Sami Tchak de saborder la culture malienne, tout en étant un moyen d’étoffer son roman.

C’est le premier point qui m’interpelle, car il offre l’intérêt de faire ressortir davantage l’aspect idéologique déjà évoqué. Un aspect idéologique, déjà exprimé dans les contrefaçons endossées par le Congolais Alain Mabanckou, qui apparait de façon plus flagrante et plus maladroite dans celle de son frère Sami Tchak. Un aspect qui s’avère en définitive être le VÉRITABLE MOBILE de ce « REPORTAGE » commandité. Et ce VILAIN PETIT CANARD de l’Afrique forestière, complexé et esclave consentant, non content de jeter l’opprobre sur ses hôtes de Niagassola, se livre à une véritable CROISADE contre le Sosso-bala et le vécu manding qu’il qualifie de « PASSÉ RÊVÉ ». Pour bien armer son coup, il fait débarquer son héros Al Capone dans une LIMOUSINE NOIRE, dans le but évident de marquer le CONTRASTE saisissant entre le rustique et millénaire instrument de musique malien et la rutilante machine occidentale.

Écoutons-le un peu, quand on lui permet de fouler avec ses pieds de canaille la case sacrée où se trouve le Balafon magique : « Il était très excité, Namane Kouyaté, probablement parce que c’était un grand moment pour lui. Quant à moi, je me trouvais dans une case et une case est une case. La banalité des lieux me faisait prendre davantage conscience de l’insanité des croyances et du culte autour de cet instrument de musique. Namane a déshabillé, enfin, le fameux balafon de Soumaoro Kanté… Oui, il est grand, mais c’est un balafon. Je me dis : le peu de traces matérielles qu’il leur reste de leur empire. » ou encore:« Nos jeunes compatriotes noirs ont manifesté leur désir de s'en aller. On aurait dit des touristes déçus et, légende ou pas, la déception n’a pas mille noms… Mais un balafon, c’est un balafon, rien de plus. Et je crois que ces gosses n’avaient pu s’incliner devant ce balafon… » (p 94), ou encore : « L’empire du Mali et son balafon n’avaient pas une importance significative pour mon identité… » (p 95) ou encore : « Namane dut abandonner Binétou Fall pour se consacrer à ce couple dont la présence à Niagassola constituait un insigne honneur pour ces hommes et ces femmes affrontant leur présent ordinaire à l’ombre d’un passé rêvé. » (p 104), ou faisant tenir ces propos à son Al Capone : « Gens du Grand Manding, je vous ai peut-être offensés, cependant permettez-moi de vous dire la vérité : je ne suis pas venu ici pour votre balafon, j’ai juste suivi une femme. » (p 118), ou encore : « Le car quitta Niagassola et le balafon de Soumaoro s’est retrouvé seul dans la cour des Kouyaté. Namane a alors ordonné à trois de ses neveux de ramener le Sosso-bala dans son sanctuaire « d’où même Dieu ne pourra plus le faire ressortir » (p 120).

Et pour boucler la boucle : « Enfin, notre reportage nous avait permis d’être témoins ce jour-là de cet événement dont la mémoire orale de Niagassola se nourrira. On racontera aux enfants plus tard qu’un jour un prince était arrivé ici avec sa limousine, attiré par la beauté d’une femme, que ce prince du Cameroun était venu pourtant avec sa princesse, une très, très belle femme, que ce prince avait fait un tour de magie, qu’il avait fait sortir de sa bouche un pigeon blanc pour impressionner la femme qu’il avait suivie, qu’il s’était ainsi attiré la colère de Namane Kouyaté, qu’il donnait de l’argent avec la même facilité que l’arbre à Karité verse des larmes blanches. On racontera, les griots raconteront… Mais on racontera que les jeunes Français noirs, arrivés à Niagassola pour voir le balafon sacré, l’un des plus grands symboles de l’histoire du Manding, avaient suivi la limousine noire du prince, qu’ils étaient partis sans dire au revoir. » (p 121)

Je vous laisse apprécier et évaluer toute l’étendue de ce discours sorti tout droit de l’imaginaire détraqué d’un Sorbonègre, originaire du Togo et ayant élu domicile en France. Ne voulant plus agir à chaud, je vais moi aussi prendre le temps de l’apprécier à sa juste valeur. Et je vous reviendrai là-dessus très bientôt. Entretemps, je vais essayer de fermer un peu l’œil…

À suivre
Mountaga Fané Kantéka