Cela fait un certain temps que je n’écris plus sur les affaires du pays… Cependant, la situation actuelle au Mali m’interpelle au plus haut point.
Je parle des manifestations des partis politiques pour garantir l’application des textes et la sauvegarde de la démocratie. Ainsi que les tentatives d’obstruction provenant de certains individus…
J’ai été particulièrement choqué par la réaction d’un membre du CNT (Comité National de Transition), du nom de BITON COULIBALY, qui affirme publiquement avoir incité des jeunes à empêcher ces manifestations.
Et il va plus loin en disant qu’il va faire appel à des jeunes d’autres régions du Mali pour venir confronter physiquement les manifestants politiques. Il prétend que c’est la Constitution qui l’autorise à poser ces gestes…
Ce que je vois se profiler à l’horizon n’est plus ni moins qu’une GUERRE CIVILE dont le pays se passerait volontiers, en ces temps d’insécurité criarde.
Et cela devient encore plus cocasse quand Biton Coulibaly affirme que les partis politiques n’ont pas de militants.
Alors, pourquoi passer la nuit au Palais de la culture pour les empêcher de s’exprimer ?
Pourquoi envisager de faire venir des troupes pour les bloquer ? Constatez vous-mêmes les contradictions…
Les vraies questions sont les suivantes : comment les autorités maliennes peuvent tolérer de tels propos et actes ? Comment peut-on dire qu’on aime son pays, en laissant ses citoyens s’entredéchirer, pour se maintenir aux commandes ?
Alors, je leur dis : agissez pendant qu’il est encore temps, sinon vous courrez à la CATASTROPHE.
« ERRARE HUMAN EST, PERSEVERARE DIABOLICUM ». L’ERREUR EST HUMAINE, PERSÉVERER (DANS L’ERREUR) EST DIABOLIQUE.
MFK
