lundi 21 avril 2008

L'ÉNIGME MABANCKOU (IV): MICHEL LE BRIS, L'ÉLÉMENT QUI COMPLÈTE LE TABLEAU

© Copyright 2007, Mountaga Fané Kantéka

AMI ET COMPLICE de longue date d’OLIVIER COHEN, PÈRE SPIRITUEL DE MABANCKOU, à n’en pas douter, MICHEL LE BRIS est le TROISIÈME LARRON qui vient parachever le TRIANGLE FRAUDULEUX dans cette affaire de contrefaçons à grande échelle.
Le contact entre Mabanckou et Olivier Cohen passe forcément par cet individu dont le rôle déterminant l’apparente à l’INVENTEUR du MYTHE MABANCKOU. Figure atypique, BRETON PUR ET DUR, MICHEL LE BRIS affiche une personnalité aussi romanesque que son look de VIKING ou de PIRATE DE HAUTE MER. C’est lui le FONDATEUR du fameux festival littéraire ÉTONNANTS VOYAGEURS, impliquant un nombre impressionnant d’écrivains nègres et accordant une place de choix à MABANCKOU dont la première contrefaçon (VERRE CASSÉ) fut notamment récompensée par le prix portant le même nom.
ÉTONNANTS VOYAGEURS, créé en 1990 à Saint-Malo, dans sa conception même,
est problématique, puisque se définissant comme une « LITTÉRATURE-MONDE RASSEMBLANT non des textes critiques mais DES TEXTES LITTÉRAIRES d’ÉCRIVAINS DU MONDE ENTIER ».
RASSEMBLER DES TEXTES signifie aussi emmagasiner du STOCK DE « MATIÈRES PREMIÈRES » littéraires, pour reprendre les propres propos de MABANCKOU qui avoue « N’ORGANISER QUE DE LA MATIÈRE PREMIÈRE », n’étant pas un écrivain, par manque de vocation, par « difficulté à trouver les mots » ou à coordonner les idées, et étant dans L’INCAPACITÉ DE SE DOCUMENTER… C’est cela qui explique pourquoi Mabanckou affirme CITER 250 ROMANS DANS VERRE CASSÉ, EN S’ADONNANT AU PASTICHE. C’EST MICHEL LE BRIS QUI LUI FOURNIT LE STOCK…
Et depuis le départ, OLIVIER COHEN est associé à cette entreprise, comme on peut le constater dans un texte figurant sur le site du Festival, intitulé CRÉATION DE LA REVUE GULLIVER ET NAISSANCE DU FESTIVAL ÉTONNANTS VOYAGEURS, mis à jour le 4 juillet 2006, dans lequel MICHEL LE BRIS déclare : « J’associai à mon projet OLIVIER COHEN et Alain Dugrand. Ensemble nous créâmes la SOCIÉTÉ ’’ EVIV BULGROZ ASSOCIÉS’’
Cette RELATION D’AFFAIRES permet de comprendre naturellement pourquoi VERRE CASSÉ, publié sous la direction d’OLIVIER COHEN, obtient ce prix destiné à FAIRE GRIMPER LES VENTES. Par ailleurs, les recherches sur MICHEL LE BRIS laissent apparaître des INFORMATIONS ASSEZ ALARMANTES qui sont autant d’éléments pouvant aider à la compréhension d’autres GRAVES AVEUX FAITS PAR MABANCKOU avec lequel il entretient des rapports de complicité confinant au LIEN FILIAL. Ils ont effectué un (ou plusieurs) voyage (s) DANS MON PAYS (MALI) dans le cadre de ce festival littéraire. Récemment, ils étaient encore ensemble en HAITI dans le cadre du même festival.
MABANCKOU est aussi COSIGNATAIRE d’un MANIFESTE DE 44 ÉCRIVAINS (chiffre mystique) en faveur d’une « LITTÉRATURE-MONDE » dont l’idée a germé lors de l’édition 2006 du festival Étonnants voyageurs à BAMAKO, en compagnie notamment de MICHEL LE BRIS. Il le confie dans un ENTRETIEN accordé à LIBÉRATION le samedi 14 juillet 2007. Le RÉSEAU, comme on peut le constater, est assez étendu… Et MABANCKOU est naturellement ASSOCIÉ AUX PRISES DE DÉCISIONS concernant des PRIX LITTÉRAIRES (qu’il a lui-même gagnés avec VERRE CASSÉ) comme on peut le constater dans une missive datée du vendredi 5 octobre 2007 adressée à son compatriote WILFRIED N’SONDÉ (lauréat 2007 du PRIX DES CINQ CONTINENTS DE LA FRANCOPHONIE) dans laquelle il déclare :
« Cher cadet, te voici entré dans L’ARÈNE DES LETTRES par la GRANDE PORTE, et je n’ai jamais douté de ta passion, de ta conviction pour la chose écrite. C’est dans ce sens que J’AVAIS D’AILLEURS SALUÉ TON ROMAN DÈS SA PARUTION en début de cette année. NOUS EN DISCUTIONS À SAINT-MALO, EN BRETAGNE, tu semblais inquiet, presque étonné de ta propre œuvre… »

LE VIEUX ROUBLARD BLANC ET SON FILS SPIRITUEL NÈGRE

Quelles sont les raisons de cette affinité entre MICHEL LE BRIS (vieux Breton de souche de 63 ans) ET MABANCKOU (jeune Congolais de 41 ans avoués)? C’est une question dont la réponse jettera une lumière inattendue sur cette investigation.
Les deux hommes ont en commun un VÉCU et un PROFIL PSYCHOLOGIQUE qui expliquent leur surprenante association. Sur le site de l’encyclopédie Wikipédia, on présente Michel Le Bris comme « ÉDITEUR, ÉCRIVAIN, PHILOSOPHE, JOURNALISTE, passionné par les grands espaces et les aventuriers de tous ordres, organisant des grandes expositions ». Un autre article de la revue LIRE, daté d’octobre 1998, intitulé MICHEL LE BRIS, ROMANCIER DU GRAND LARGE et signé par PASCALE FREY le présente ainsi: « NOURRI D’HISTOIRES DE MARINS ET DE PIRATES, DEPUIS SON ENFANCE, l’écrivain et breton se lance dans le récit d’aventure… BRETON JUSQU’AU PLUS PROFOND DE L’ÂME, il est né à Plougasnou en 1944, dans une demeure sans confort mais avec une vue imprenable sur le grand large. C’est ici qu’il a grandi, et RÊVÉ QUE LES PIRATES PEUPLANT SES LOISIRS ALLAIENT DÉBARQUER… »
On y apprend qu’il a fait, il y a une trentaine d’années, HUIT MOIS DE PRISON . Et la journaliste prend la peine de nous calmer : « Rassurez-vous, il n’a aucun macchabée sur la conscience, aucun vol à main armée dans son casier judiciaire.» (sic). Elle nous dit finalement la raison de cette incarcération : « Il a simplement passé HUIT MOIS DERRIÈRE LES BARREAUX pour avoir dirigé la cause du peuple, un journal révolutionnaire ». Cet article donne aussi une description de sa maison peuplée de chiens, de chats et d’HIRONDELLES nichant dans la cheminée (détail en rapport avec certains passages de MÉMOIRES DE PORC-ÉPIC, la 2e contrefaçon de Mabanckou). « Et le sol de la demeure est jonché des pages des FLIBUSTIERS DE LA SONORE… Et bien sûr il y a la bibliothèque, qui ne comporte que quelques-uns des SEPT CENTS LIVRES qu’il a acquis sur les CHERCHEURS D’OR

À en juger par l’article, LA BRETAGNE A FAÇONNÉ LA PERSONNALITÉ DE MICHEL LE BRIS, comme ses LECTURES DE JEUNESSE en ont fait un éditeur et un écrivain, passionné par la fiction des FLIBUSTIERS de la Sonore (État mexicain) qui plongent le lecteur dans la CALIFORNIE de la RUÉE VERS L’OR. Et MICHEL LE BRIS qui s’est lancé dans cette écriture épique avoue : « tous les détails sont vrais, mais j’ai joué avec les personnages » (une technique qu’on rencontre dans les contrefaçons de Mabanckou). Cette passion se porte aussi sur les quarante-huitards européens et les MYSTIQUES AMÉRICAINS. Par finir, l’article mentionne sa passion pour le VOILIER (qui est aussi une passion avouée de MABANCKOU, POSANT TORSE NU sur un VOILIER dans un article publié le 20 février 2005 par Boris Kharl pour Mwinda).
Les informations sur Michel Le Bris se précisent davantage dans l’ENTREVUE qu’il a accordée à JEAN-LUC BITTON, mis en ligne le 3 juin 2002 et intitulé LE MONDE SELON… MICHEL LE BRIS et dans laquelle on le présente comme un « SPÉCIALISTE DE LA FLIBUSTERIE » . On y apprend notamment que Michel Le Bris est DIRECTEUR DE COLLECTION CHEZ PLUSIEURS ÉDITEURS, auteur de documentaire et scénariste. Il organise des expositions sur les PIRATES ET FLIBUSTIERS, sur les mondes DOGON (une ethnie de mon pays), sur le VAUDOU (détail en rapport avec les PRATIQUES SORCIÈRES CONFESSÉES par MABANCKOU dans MÉMOIRES DE PORC-ÉPIC), sur les VIKINGS . Lui- même y avoue que : « MA VIE TOURNE AUTOUR DE L’AILLEURS DEPUIS QUE JE SUIS ENFANT. D’abord JE SUIS NÉ EN BORD DE MER, ça m’a marqué à jamais, ce rapport entre la terre et la mer. J’étais fasciné par la mer, je regardais l’horizon en me demandant ce qu’il avait de l’autre côté en me disant : QUAND JE SERAIS GRAND, j’irai là-bas voir ce qu’il y a… JE CROIS QUE LES GENS QUI VIVENT EN BORD DE MER ONT UN RAPPORT PARTICULIER À L’INFINI. Dans la mer, il y a L’ESPACE DE L’AVENTURE, mais aussi TOUTE LA PUISSANCE DE LA CRÉATION DU MONDE ET DE SA DESTRUCTION… »
MABANCKOU lui aussi est NÉ DANS UNE VILLE CÔTIÈRE du Congo, Pointe Noire, OÙ IL RÊVAIT DE VOYAGE, À TRAVERS LA LITTÉRATURE, comme il nous le confie dans VERRE CASSÉ, en s’inspirant de mes mots : « J’AI VOYAGÉ À TRAVERS LE MONDE, je ne voudrais pas qu’on me prenne pour un gars qui ignore les choses qui se passent hors de sa terre natale…c’est pas ce vin que je cuve qui me fait oublier ce que j’ai entrepris tout au long de MA JEUNESSE, disons que J’AI PLUTÔT VOYAGÉ SANS BOUGER DE MON PETIT COIN NATAL, j’ai fait ce que je pourrais appeler LE VOYAGE EN LITTÉRATURE, chaque page d’un livre que j’ouvrais retentissait comme un coup de pagaie au milieu d’un fleuve, je ne rencontrais alors aucune frontière au cours de mes ODYSSÉES… je choisissais une destination au pif . » (p 209)
Ce passage, tiré de VERRE CASSÉ, que MABANCKOU lui-même définit comme étant son « AUTOBIOGRAPHIE CACHÉE », est assez révélateur de la SIMILITUDE DE SES RÊVES D’ENFANCE AVEC CEUX DE MICHEL LE BRIS. La suite nous édifiera davantage.

UNE MENTALITÉ CRIMINELLE : DE LA SANCTIFICATION DE L’IDÉOLOGIE DU CRIME À LA CONTREFAÇON LITTÉRAIRE

La frappante ressemblance psychologique entre Michel Le Bris et Alain Mabanckou apparaît encore davantage dans leur FASCINATION POUR LES PERSONNAGES PORTÉS SUR LE CRIME. Et c’est vraiment à ce niveau que les choses se précisent définitivement. Interrogé sur sa « FASCINATION POUR LES PIRATES QUI ÉTAIENT TOUT DE MÊME DES PERSONNAGES CRUELS », MICHEL LE BRIS nous donne cette réponse à nous faire hérisser les poils : « C’est un MÉLANGE assez étrange d’UTOPIE et de RELIGION. L’IDÉOLOGIE DE LA PIRATERIE a une DIMENSION BIBLIQUE dans son égalitarisme. C’est en même temps une CONTRE-SOCIÉTÉ qui doit s’imposer DES RÈGLES DE FER POUR SURVIVRE et, d’autre part, en GUERRE contre la Navy. Forcément, avec ces conditions, ce n’était pas des tendres. ».
QUAND ON ÉRIGE AINSI LE CRIME EN UTOPIE ET EN RELIGION, DEVANT QUOI PEUT-ON ENCORE RECULER? Et comme par hasard, nous retrouvons encore la « BIBLE DE JÉRUSALEM » dans cette APOLOGIE DE LA PIRATERIE.
MICHEL LE BRIS finit avec cette phrase encore plus terrifiante : « Mais ce MÉLANGE DU CRIME, DE LA RÉVOLTE ET DE LA SAINTETÉ donne QUELQUE CHOSE D’ÉTONNANT pour UN ROMANCIER OU UN RÊVEUR… »
Et comme encore par hasard, on retrouve le MÊME AVEU chez MABANCKOU dans l’ENTREVUE qu’il a accordée à RICHARD SONGO et MÈRE ÉVÉ pour le compte de CONGOPAGE, le 15 août 2005. Interrogé sur ses HÉROS D’ENFANCE, Mabanckou cite le nom du « GRAND ET LÉGENDAIRE ANGOUALIMA » (le fameux ASSASSIN AUX DOUZE DOIGTS qu’il compare à son patron OLIVIER COHEN alias ’’ESCARGOT ENTÊTÉ’’ ou ’’JUIF ERRANT’’) dont il dit qu’il l’a immortalisé dans son roman AFRICAN PSYCHO, paru en 2003. Et les journalistes lui demandent : « ANGOUALIMA? MAIS IL FUT UN BANDIT DE GRAND CHEMIN, QU’AVAIT-IL D’HÉROÏQUE À VOS YEUX? » Et MABANCKOU de répondre : « Ce sont des SOUVENIRS D’ENFANCE. J’ai imaginé ma peur d’Angoualima et j’ai laissé mes PHANTASMES jouer le JEU DE LA CRÉATION. On m’a beaucoup reproché de n’avoir pas été très fidèle quant à la réalité, mais le roman n’est toujours pas une photocopie certifiée conforme de la réalité. L’ÉCRIVAIN EST UN MENTEUR, UN ARTISAN DE L’ADAPTATION OU DE L’EXAGÉRATION. »

Avec ces aveux, nous pouvons comprendre l’affinité qui lie le vieux Breton de 63 ans au Congolais de 41 ans avoués. L’adage dit : « QUI SE RESSEMBLENT S’ASSEMBLENT ». Et quand on dresse un PORTRAIT AUSSI ÉLOGIEUX ET RELIGIEUX DU CRIME, on a aucun remords à s’y adonner, puisque c’est finalement un ACTE HÉROÏQUE À NOS YEUX. Quand on peut de surcroît bénéficier de L’IMPUNITÉ, à cause de nos RELATIONS POLITIQUES et MÉDIATIQUES, POURQUOI SE GÊNER ALORS?
DE LA FASCINATION POUR LES PIRATES ET LES CRIMINELS À LA CONTREFAÇON LITTÉRAIRE (qui est aussi une forme de piraterie), IL N’Y A QU’UN PAS À FRANCHIR. ET CE PAS A ÉTÉ FRANCHI EN METTANT SUR PIED UNE IMPORTANTE INDUSTRIE DE LA CONTREFAÇON.
C’est cela que dit Mabanckou dans ces propos tenus dans Verre cassé : « TANT QUE LES PERSONNAGES DE VOS LIVRES NE COMPRENDRONT PAS COMMENT NOUS AUTRES-LÀ GAGNONS NOTRE PAIN DE CHAQUE NUIT, Y AURA PAS DE LITTÉRATURE MAIS DE LA MASTURBATION INTELLECTUELLE »
Dans cet accablant aveu, MABANCKOU ne dit pas « JE », mais « NOUS ». Un éloquent « NOUS », englobant beaucoup de monde dont le BRETON MICHEL LE BRIS dont la vie n’a pas été toujours rose.

BREF HISTORIQUE D’UNE VIE D’ERRANCE

Il ressort des propres confidences de MICHEL LE BRIS, sur le site du festival Étonnants voyageurs, qu’il avait créé la SOCIÉTÉ ’’ EVIV BULGROZ ASSOCIÉS’’ avec OLIVIER COHEN et ALAIN DUGRAND pour mettre sur pied une revue trimestrielle destinée à « rassembler des textes littéraires d’écrivains du monde entier ». FRANCIS BUEB, alors directeur de la communication de la FNAC, leur avait assuré le partenariat de cette entreprise. Ils engagèrent JEAN-CLAUDE IZZO comme attaché de presse. Le premier numéro fut publié en avril en 1990, avec comme titre « LE POUVOIR DES MOTS », un mois avant Étonnants voyageurs. L’enthousiasme était au rendez-vous, avec beaucoup de volontaires s’engageant à leur envoyer des textes. Michel Le Bris lui-même raconte : « Cet enthousiasme, cette ferveur : celle aussi qui a présidé au lancement d’Étonnants voyageurs. Revue et festival restent liés : deux aspects complémentaires du même mouvement : ‘’ quand la litérature retrouve son chemin’’. »
Cet enthousiasme n’allait pas s’éterniser. Un changement de propriétaire de la FNAC et le départ de Francis Bueb mirent un terme au partenariat de cette entreprise au niveau du NO 7 ( chiffre mystique) de la revue, en SEPTEMBRE 1991. Les ÉDITIONS PAYOT prirent la relève en 1992 et l’interrompent au NO 12 (chiffre mystique), à la suite d’un CONFLIT qui entraîna le DÉPART DE MICHEL LE BRIS lui-même, APRÈS CELUI D’OLIVIER COHEN. Face à l’énormité du travail, Michel Le Bris se résolut à interrompre la publication de sa revue. Comme CONSOLATION, IL SE RÉJOUIT D’AVOIR « RASSEMBLÉ TOUS CES ÉCRIVAINS QUI DEVENAIENT DANS LE MÊME TEMPS DES FIDÈLES D’ÉTONNANTS VOYAGEURS. »
En clair, il se réjouissait d’avoir constitué un RÉSEAU POUR CONTINUER EN LITTÉRATURE CE QU’IL N’A PAS RÉUSSI AVEC LA REVUE. Il s’essayera quand même à « une dernière tentative de relance en 1998, sous une forme originale avec LIBRIO ». Cette tentative aussi fit long feu avec la DISPARITION DE JEAN-CLAUDE IZZO.
L’article de la revue Lire, Michel Le Bris, romancier du grand large, daté d’octobre 1998 fait mention d’une ATTAQUE CARDIAQUE SUIVIE D’UN TRIPLE PONTAGE, survenue deux ans plus tôt. On ne précise pas si cela a un rapport avec ses difficultés dans les affaires. Toujours est-il qu’il en PERD TRENTE KILOS et « décide de commencer ce roman (l’épopée des chercheurs d’or) auquel il tient tant ». Un gros ouvrage de quelques centaines de pages, selon l’article qui, par ailleurs précise : « Cet intellectuel aux goûts éclectiques peut passer de l’essai politique le plus pointu au Général du roi de Daphné du Maurier, une romance pure sucre qu’il a convaincu les éditions Phébus d’exhumer… Michel Le Bris prépare la dixième édition du festival de Saint-Malo, le second tome de la biographie de Stevenson et a quelques projets de romans dans sa besace… »
Quel travail gigantesque pour un « homme seul » et qui, de surcroît se remet d’un triple pontage! Ce travail gargantuesque, le fait-il seul ou bénéficierait-il de quelque aide?
Pour rester près de notre sujet, le parcours de cet homme n’est à l’évidence pas de tout repos. Il est au contraire parsemé d’une certaine ERRANCE AU NIVEAU DES PROJETS LITTÉRAIRES AVORTÉS ET DE CONTRAINTES PHYSIQUES ASSEZ GRAVES. Mabanckou, en parlant de « JUIF ERRANT », a-t-il fait une FUSION JUDICIEUSE ENTRE LA PERSONNE DE MICHEL LE BRIS ET CELLE D’OLIVIER COHEN qui, lui non plus, n’est pas épargné par une certaine errance? La remarque est pertinente quand on sait certaines TECHNIQUES DE CONTREFAÇONS constatées dans VERRE CASSÉ, consistant à prendre plusieurs parties de mon ouvrage et à les fusionner, et aussi dans MÉMOIRES DE PORC-ÉPIC où il parle de « FUSION AVEC LE DOUBLE ». La TECHNIQUE D’INVERSION (notamment au niveau des chiffres) est aussi une technique qu’on découvrira dans MÉMOIRES DE PORC-ÉPIC.)
MICHEL LE BRIS, DE PAR SON PROFIL PSYCHOLOGIQUE, SON PARCOURS ET SES ACTIVITÉS, EST UN PERSONNAGE CENTRAL DANS CETTE ACTIVITÉ DE CONTREFAÇONS EN BANDE ORGANISÉE ET ASSOCIATION DE MALFAITEURS qui est démontrée dans l’enquête annexée à la fin du tableau no 48 de Mémoires de porc-épic. Son festival ÉTONNANTS VOYAGEURS (qui a ses antennes un peu partout dont BAMAKO, MALI, avec MOUSSA KONATÉ, dirigeant la maison d’édition LE FIGUIER) n’y est pas étranger. MICHEL LE BRIS EST VRAISEMBLABLEMENT CELUI QUI A INTRODUIT ALAIN MABANCKOU (qui devait déjà travailler pour lui en qualité de nègre) AUPRÈS D’OLIVIER COHEN, À LA DEMANDE CE DERNIER DE LUI TROUVER UN AFRICAIN SUSCEPTIBLE D’ENDOSSER LES CONTREFAÇONS DE L’ŒUVRE D’UN AUTRE AFRICAIN. Puisque, vu la teneur historico-autobiographique de mon manuscrit, il serait assez difficile d’attribuer sa paternité à un non-Africain. CELA EXPLIQUE LE CHOIX DE MABANCKOU COMME SIGNATAIRE DES DEUX CONTREFAÇONS TIRÉES DE MON OUVRAGE.
Dans l’enquête annexée à la fin du tableau no 48 de MÉMOIRES DE PORC-ÉPIC, nous verrons, par les CONFIDENCES CONTRADICTOIRES DE MABANCKOU (qui n’est vraisemblablement qu’un PRÊTE-NOM), que les contrefaçons perpétrées sur mon ouvrage, sont en réalité des ŒUVRES COLLECTIVES DE CONTREFAÇONS, ayant nécessité une MULTITUDE D’INTERVENANTS.

(À SUIVRE)

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
JURISTE, ÉCRIVAIN-POÈTE ET JOURNALISTE D’INVESTIGATION
L’ÉNIGME MABANCKOU OU COMMENT DEVENIR ’’AUTEUR’’ CÉLÈBRE SANS ÊTRE ÉCRIVAIN