samedi 16 janvier 2021

ATTENTION À LA CONTREFAÇON SOUS LE COUVERT DE LA LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ

 

Je viens de lire un article alarmant sur des logiciels à la disposition des polices nord-américaines destinés à fouiller dans des appareils électroniques, pour prévenir la criminalité. Mais, le plus inquiétant est cette affirmation selon laquelle « des technologies encore plus poussées sont en voie d’être développées pour permettre d’accéder aux informations contenues sur des appareils électroniques. Des logiciels permettant la LECTURE D'UN APPAREIL À DISTANCE émergent par exemple sur le marché. »
(https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1763519/telephone-tablette-ordinateur-gray-key-cellebrite-police?fbclid=IwAR3TJE2K3rrCuBywsaaoKj0ggVh9XJ_6Kqhq6KIg2NYlGdaLyRLYnnB6fXE).

Il n'y a pas à dire, c'est la porte ouverte à toutes les dérives. Ces technologies d'espionnage ouvrent un véritable ELDORADO à L'INDUSTRIE DE LA CONTREFAÇON. Imaginez un peu qu'on ait accès au contenu de votre ordinateur, avec vos recherches et vos créations. Les MAISONS D'ÉDITION n'ont plus besoin d'attendre les manuscrits, ou même la publication des livres, pour les contrefaire. Tout comme L'INDUSTRIE DU CINÉMA. Elles vont carrément piquer tes oeuvres dans le ventre de leur mère: ton ordinateur. C'est la carte blanche pour le CAMBRIOLAGE LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE.

Je m'interrogeais déjà sur ces étranges coïncidences voulant que des thèmes fraîchement abordés dans mes oeuvres, non encore publiées, se retrouvent comme par miracle dans la bouche de certains animateurs de la télé, ou dans des articles qui apparaissent comme par magie sur la toile. Maintenant, je sais que ce n'est point le fruit de coïncidences.

J'avertis à l'avance: Malheur à ceux qui se hasardent à fouiller dans mon ordinateur, sous quelque prétexte que ce soit. Que tous les mauvais sorts s'abattent sur eux et sur leur famille!

MF Kantéka

SORTIR DE LA PRISON ÉPIDERMIQUE

 

Ceci est ma résolution de l'an 2021: sortir de la prison « raciale » pour accomplir ma destinée qui est d'ouvrir les yeux du monde sur certaines réalités, conformément aux oracles de certaines sorcières charmantes et multicolores qui ont croisé ma route quand j'étais plus ou moins dans la fleur de l'âge. Ça fait très longtemps déjà que j'écris sur les questions raciales, je veux dire les questions épidermiques, la valorisation de la noirceur épidermique, la réhabilitation de l'homme noir, les héros noirs et tutti quanti. Pour cela, j'avais été fiché dans les annales de la France coloniale, désireuse de me couper l'herbe sous les pieds. Les appels anonymes et les filatures même sur les terrains de foot n'ont pas manqué. Pas même la tentative de mettre un terme à mon parcours académique. Pas même le vol de ma sacoche, contenant mon premier manuscrit écrit à la main, dans le métro de Paris en plein jour, le 1er mai 1995. Une plainte contre X a été déposée à l'occasion…

Aujourd'hui, je suis fatigué de la question raciale, car la « race » n'a jamais été une question de couleur de la peau chez moi, ni même une question de culture ou de religion, car les gens d'un même pays, d'une même culture et souvent d'une même religion, parlant la même langue s'entredéchirent pour des questions raciales, sur la base de mythes et de légendes, échafaudés par les « gardiens de la mémoire ». Je n'ai pas de mots pour qualifier pareille insanité. Par ailleurs, ça fait bien des années que je vis avec la douleur d'avoir découvert que mon histoire, aussi bien récente que lointaine, est loin, très loin d'être le folklore traditionnel auquel on a voulu la réduire. J'ai découvert que mes ancêtres ne sont pas tels que je voulais bien les voir. J'ai découvert que certains rituels auxquels des passéistes s'accrochent ne sont pas de mon pays, qu'ils y ont été importés. Je ne saurais m'étendre sur toutes les découvertes désagréables qui sont le lot de tout chercheur, forcément appelé à être désabusé dans ses croyances initiales. Une réalité qu'un chercheur sénégalais, à qui j'avais transmis les premiers résultats de mon enquête historique en 2004, avait résumée en ces propos: « À l'époque, j'avais fait de semblables remarques à Bamako. Ce fut un coup de grisou. Les Africains devraient s'attendre à de nombreuses autres douloureuses révisions historiques.»

APPEL AUX GENS DE MA « RACE »

Oui, vous avez bien lu « race », mais je ne crois pas que vous avez bien compris. Quand je parle de gens de ma « race », ce n'est pas la «race» à laquelle vous pensez. Je ne parle ni de gens de la même couleur de peau, ni de la même culture, ni du même pays que moi. Je parle de gens qui ont la même vision, les même caractéristiques, le même amour pour la vérité, la justice, l'équité et toutes autres valeurs pour lesquelles je me bats dans ce monde. En termes plus terre à terre, je fais appel aux BLANCS, aux BASANÉS, aux JAUNES, aux NOIRS, aux ROUGES de mon espèce, amoureux de littérature et de culture en général pour un grand projet de l'esprit. Je fais appel à la fois à ceux qui sont intéressés par l'édition et par la production cinématographique et musicale. J'ai de la matière consistante pour eux.

Car, pendant que d'autres s'évertuaient à se faire du nom et de l'argent, en pillant, en contrefaisant ou en mimant les travaux des autres, j'ai passé mon temps à faire des recherches sur des terrains inexplorés, à écrire et à composer.
Aujourd'hui, j'ai besoin de gens valables autour de moi pour donner corps aux fruits de mon labeur. J'ai besoin de la crème de tous les peuples pour redonner du souffle au monde mourant. À défaut de réinventer la roue de la littérature, je lui ai enlevé la rouille qui l'entrave, et l'ai enduite de l'onction de l'huile de la résurrection.

J'en ai marre de la promiscuité de ces démagogues noirs — tous ces Nègres fratricides, racistes, baveux et complaisants avec eux-mêmes — et de leurs discours mensongers et infructueux. Je voudrais en dire plus, mais je n'en ai ni l'envie ni le souffle.

MF Kantéka

lundi 11 janvier 2021

LA SORCELLERIE QUI TUE L'AFRIQUE

Cet article se veut bref et vise surtout à exorciser un sort en mettant la lumière là-dessus. À la parution de mon livre, traitant en partie des dessus de l'histoire mandingue autour de la légende de Son-Djata, un compatriote versé dans les pratiques de sorciers me dit : « Les Maninkaw ne vont pas te laisser tranquille. S'ils n'arrivent pas à bout de toi par leurs sortilèges, ils vont te manger.» Ces propos faisaient écho à ceux d'un Africain d'un autre pays, écrivain plagiaire, qui m'a carrément représenté et tué dans son livre, par des pratiques de sorcellerie symbolique et assumée, affirmant que lui et son maître blanc m'ont « mangé ». 
J'ai répondu à mon compatriote que la personne qui peut me manger n'est pas née. Et à l'autre Africain et à son maître blanc, j'ai répondu par écrit: « On verra qui sera mangé.» Et j'ai multiplié une série d'articles sur eux, basés sur des enquêtes, consistant à déballer leurs pratiques criminelles, à savoir la contrefaçon d'oeuvres littéraires. J'ai aussi initié des poursuites judiciaires contre eux. Et mon dossier dort encore dans le tiroir du TGI de Paris. Quant à leur caution politique de l'époque, qui occupait la plus haute magistrature, elle fait face aussi à une succession de procédures judiciaires pour des affaires multiples avec le risque de finir ses jours en prison.

Jusqu'à présent, je n'ai pas été mangé. Mais, je ne peux pas dire que je vis une vie tranquille. Sans compter les coups bas que je reçois régulièrement des deux bords, je fais l'objet de certaines attaques nocturnes qui me privent de sommeil. Je suis attaqué par des insectes invisibles qui essaient de s'infiltrer dans tous mes orifices. J'avais des doutes sur leur provenance. Mais, récemment, lors d'un scandale impliquant un fils de griot, une de ses cousines a fait une vidéo dans laquelle elle trahit leur secret. J'ai compris alors. Mais, c'est une pratique dont a recours aussi au niveau d'une certaine secte qui regroupe à la fois des Blancs et des Noirs. Il y a un écrivain français, qui combattait lui aussi le milieu de la contrefaçon, qui était victime d'un problème de vision nocturne qui l'empêchait de fermer l'oeil. À l'époque, je l'avais aidé à se débarrasser du problème…

Hier matin, suite à la publication de mon dernier article, "La véritable guerre au Mali", les insectes nuisibles, après m'avoir persécuté toute la nuit, se sont manifestés dans la journée. Alors que j'étais à la porte-patio de mon balcon, je vis une nuée de petites bestioles, essayant de s'infiltrer dans ma demeure. Après avoir tenté en vain de les disperser en pulvérisant sur eux du vinaigre blanc, j'ai réussi avec de la fumigation de sauge blanche, à travers la moustiquaire.

LES INSECTES HUMAINS

Il n'y a pas d'ailleurs que les insectes, au sens conventionnel du terme, qui sont déployés dans les pratiques de sorcellerie. Il y a aussi des insectes humains qu'on utilise contre toi, en les poussant à s'acharner contre toi, à travers la diffamation qui est un « assassinat moral» d'un point de vue criminologique, selon un criminologue français. Et, comme ils savent les conséquences d'un tel acte qui peuvent déboucher sur la prison dans les systèmes judiciaires, hérités du droit français (et même dans le droit anglo-saxon dans un cas précis où c'est assimilé à un acte criminel), ils se contentent de faire du parasitisme, en se mettant dans le sillage de tes ouvrages ou de tes articles, essayant de les parodier, de les railler ou de les contrefaire, à défaut de pouvoir les attaquer sur une base solide, puisque n'étant pas outillé pour le faire.
Mais, le sorcier ne peut attenter à la vie d'un individu, sans le concours de son entourage. Et mon précédent article visait un « proche» que j'ai surpris en train de s'adonner à des élucubrations sur une chaîne de télé, cherchant à me faire un enfant dans le dos, faisant hors sujet et de la fausse représentation. Je lui ai adressé des courriels auxquels il n'a pas répondu. Le jour où je vais le frapper frontalement avec ma plume, il n'en survivra pas. Et j'espère qu'on n'en arrivera pas là.

Je tiens à dire à ces sorciers et parasites africains que la sorcellerie doit servir avant tout à se protéger soi-même, avant de s'attaquer aux autres. Les Blancs aussi pratiquent la sorcellerie, et c'est leur sorcellerie qui a triomphé de la sorcellerie africaine. Et c'est pourquoi ils dominent les Africains et leur imposent leur volonté. J'ai en ma possession les pouvoirs des Africains et les pouvoirs des Blancs. Et je n'ai même pas besoin de lancer de "kôrôtè" ou d'autres bestioles contre quelqu'un. Ma plume suffit.

« Si vous n'avez pas peur de Dieu, ayez peur de ma plume» est d'ailleurs le titre d'un article que j'ai écrit depuis un certain temps et que j'ai décidé de ne pas publier. Malheureux congénères, qui vous complaisez dans l'obscurantisme en vous accrochant aux légendes obscures et aux valeurs imaginaires, je vous plains. Au lieu de chercher à vous attaquer à moi, cherchez d'abord à profiter de mes connaissances de la bonne façon, pas en cherchant à me plagier ou à vouloir prendre ma place. Vous ne savez pas à qui vous vous attaquez, car vous ne savez pas toutes les réalités ou entités qui se cachent derrière la personne sous les traits de laquelle je vous apparais. Vous qui n'avez aucune mémoire de votre passé, sinon ce qu'on daigne vous en dire, comment pouvez-vous espérer triompher de quelqu'un qui vit avec les souvenirs de ses vies antérieures et la connaissance de ses morts et de ses résurrections?

MF Kantéka

samedi 9 janvier 2021

LA VÉRITABLE GUERRE AU MALI


Le monde entier s'attriste du sort du Mali en ce moment: un pays qui s'en va à vau-l'eau avec des conflits à n'en pas finir. Au Nord, au centre et Dieu sait où encore. C'est sûr, il y a la main de l'impérialisme derrière tout cela. Mais, ce n'est pas vraiment cela la vraie cause.

La vraie cause, c'est la guerre « raciale » qui sévit au Mali depuis des lustres, à cause de la tradition orale autour du mythe de Son-Djata et toutes ces histoires de castes, de soi-disant nobles, et patati et patata. Une histoire montée de toutes pièces par certains « hommes de castes» eux-mêmes, dans leurs intérêts personnels, pour traire les "hôronw", soi-disant « nobles», comme des vaches laitières. Pour qu'ils travaillent pour eux. J'ai beaucoup de choses à raconter là-dessus. Mais, je ne le ferai pas ici. 

Massa Makan Diabaté lui-même, en son temps, avait écrit un pamphlet là-dessus, en se fendant la poire sur le dos de ces "hôronw". Il n'a pas manqué d'égratigner les griots de Kita qu'il à gratifié des qualificatifs de « bande de féticheurs» et de « fous». Un vieux m'a confié que c'est pour cela qu'on a abrégé sa vie. Vrai ou faux, je sais que les griots du Mali ne blaguent pas quand on essaie de remettre en cause leur échafaudage de légendes. Je me bats contre leurs maléfices depuis plusieurs années, ajoutés à ceux d'une autre secte… 

Comme si tout cela ne suffisait pas, il y a de ces intellos à la con, se targuant de faux diplômes universitaires ou de titres imaginaires pour impressionner la galerie, en roulant le « r» à la parisienne tout en tenant des discours traditionalistes éculés, s'improvisant « historien », rien que pour maintenir vivant le mythe de Son-Djata, parce que ça leur profite socialement et politiquement. Les nommer ici, ce serait leur faire de la publicité. Mais j'en ai surpris un récemment un sur Africable. Et cet énergumène, qui allait jusqu'à enregistrer mes propos lors de nos conversations téléphoniques, parlait même de revenir aux valeurs de Kouroukan Fouka, comme s'il était dans ce lieu. Heureusement que le ridicule ne tue pas. Et le plus triste est que ce Diarra ne sait même pas ce que signifie le titre qu'il porte. Je veux dire qu'il ne sait même pas que ce titre a été porté par ceux qu'il attaque sournoisement, ceux qu'il appelle les « vaincus » de la « bataille de Krina». Je viens de lui adresser un courriel, lui rappelant que j'ai en ma possession une version méconnue d'une confrontation fratricide à Krina où c'est un certain Son-Djata qui a été tué. Et ce Son-Djata est souvent présenté comme le père d'un autre Son-Djata. Je suis tenté d'en dire plus sur un autre Son-Djata dont on parle beaucoup en ce moment, sans même faire le rapport avec le personnage de légende. Ce Son-Djata qui a tué son père et sa mère et pillé son pays...

Griots traditionnistes du Mali, dites la vérité aux gens, si vous vous en souvenez encore, et apportez la paix dans ce pays qui est en train de s'enfoncer dans l'abysse. Quant aux maléfices que vous avez lancés contre moi, ça va se retourner contre votre descendance.
Et vous ne m'empêcherez pas de laisser à la postérité la mémoire que vous avez dérobée à notre génération et aux générations de nos pères et de nos grands parents. En vérité, vous ne pouvez rien contre moi, car je ne laisserai pas de descendance derrière moi. Je ne laisserai que des oeuvres…

MF Kantéka