jeudi 16 mai 2019

MAÎTRES DES MÉTAUX, PRÉSERVEZ-MOI DE CES OGRES NÈGRES


NB: Voici une petite prose poétique, sortie de mes entrailles enragées contre ces Nègres de fanfare qui me rendent la vie infernale par leurs plagiats intempestifs. C'est un avant-goût du brûlot que j'ai écrit sur ces pratiques fratricides empruntant le fallacieux nom de renaissance nègre.
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Maîtres des métaux des temps d'avant Osiris, d'Osiris et d'après Osiris
Préservez-moi de ces ogres nègres qui font aujourd'hui le déshonneur de ce beau nom de Nègre, le réduisant à celui d'un mort errant parmi les vivants, à la recherche de victuailles ou de gloire éphémère. 
Préservez-moi de ces quémandeurs de nourriture et voleurs de labeur. Le dur labeur des Nègres intègres.
Maîtres des métaux des temps des grands conquérants et bâtisseurs nègres
Préservez-moi de ces souilleurs de mots qui ont rendu la négritude synonyme de servitude et de névrose. 
Préservez-moi de ces sordides imposteurs qui n'ont de Nègre que la noirceur de leur épiderme. Cette céleste noirceur qu'ils ont rendue synonyme de laideur et de puanteur.
Maîtres des métaux, initiateurs de cultes et de codes de conduite
Préservez-moi de cette horde d'ogres et d'ogresses noirs qui ont perdu le nord et veulent asservir le sud, s'essayant à faire main basse sur les paroles altérées des bois sacrés pour avoir un masque de divinité sur leurs faces de monstres. 
Préservez-moi de ces saligauds qui veulent emplir le monde de leur haleine pestilentielle, en répandant la haine de l'autre, en répondant à la haine par la haine. Se servant des mots de créateurs nègres pour assouvir leurs morbides désirs de grandeur.
Maîtres des couteaux rituels et des armes magiques
Préservez-moi de ces morts-vivants avec qui je ne veux pas avoir à partager ce beau nom de Nègre qui leur fait honte et à qui ils font honte. Préservez-moi de ces Nègres qui inoculent dans le coeur du Nègre la haine du Nègre. 
Préservez-moi des écorchures et des morsures de ces rabougris qui se nourrissent du sang et de la chair de leurs semblables. 
Préservez-moi de ces anthropophages, sortis droit des scènes orgiaques du "Devoir de violence", le roman d'horreur de mon défunt compatriote Yambo.
Préservez-moi de leur vampirisme, visant à me vider de mon sang, par leurs plagiats intempestifs. 
Préservez-moi de leurs tentacules castratrices tentant de s'accaparer ma virilité et mon énergie créatrice.
Préservez-moi de ces cannibales qui se côtoient dans les foires d'empoigne pour se faire un renom, à défaut d'avoir un nom.
Préservez-moi de ces désemparés qui se parent de noms d'ancêtres avec lesquels ils n'ont pas de lien filial ou spirituel.
Tenez-moi loin de ce festin de Nègres affamés de sodomies fratricides
Tenez-moi loin, très, très loin, de cet autre Sodome des temps nouveaux
Tenez-moi loin, très, très loin, de cet autre Gomorrhe des temps modernes
Préservez-moi de ces esprits obnubilés par les esclavages et les colonisations qu'ils veulent répercuter sur leurs congénères.
Préservez ma parole de la souillure de ces bouches folles
Préservez ma mémoire de la mesquinerie de ces âmes mauvaises
Préservez mon héritage du pillage de ces mains profanes
Rendez forte ma main afin que je puisse les éradiquer d'un simple coup de plume. 
Un coup de couteau
Le Grand Couteau Mouroudian.
MF Kantéka
PS: Ogres et ogresses noirs, n'allez pas encore plagier ce poème destiné à vous mettre à nu.

dimanche 12 mai 2019

LA FILIÈRE AMÉRICANO-MALIENNE DE LA CONTREFAÇON LITTÉRAIRE



Quand j'ai découvert que mon récit poétique ("Épître à Tounkaranké, prisonnier de l'exil'') figurait dans le catalogue de l'Université américaine de Princeton, j'étais partagé entre des sentiments contradictoires: la satisfaction et l'inquiétude.
Satisfait, bien sûr, de l'intérêt qu'on accorde à mon oeuvre.
Mais, inquiet, très inquiet même, de la manière dont mon oeuvre a pu échouer là-bas. Car, il faut le préciser, ce livre a été édité à compte d'auteur et à très faible tirage. Je l'ai édité moi-même, suite à mon désaccord  avec les éditions Tombouctou qui voulaient me mettre devant les faits accomplis,  en m'imposant un contrat inacceptable, après avoir publié mon livre. N'ayant pas trouvé de terrain d'entente, je leur ai laissé la totalité des exemplaires de la première édition de ce récit sous le titre de ''Lettre à Tounkaranké, prisonnier de l'exil''.

Donc, en découvrant que mon récit a atterri aux États-Unis, j'ai cherché à comprendre par quelle voie, sans pouvoir y parvenir.

Cependant, j'allais découvrir qu'il y a longtemps déjà qu'existe une filière américano-malienne dans ce domaine. En effet, j'ai découvert qu'on acheminait des écrits maliens aux États-Unis, y compris des publications faites dans les journaux maliens. Je l'ai appris à mes dépens, en découvrant qu'un poème que j'ai publié en 1997 dans le ''Malien Magazine'' a été plagié par une Afro-Américaine. Je l'ai découvert par hasard sur Facebook. Et, elle s'est faite toute une renommée là-dessus. Et mon poème, intitulé ''Noir'', a été écrit à Strasbourg en 1992, quand j'étais aux études. Je l'ai ensuite inséré dans ma pièce de Théâtre, intitulée '' Farafin Massa, le leader nègre de demain'', datant de 1995, plagiée elle aussi par le metteur en scène Ousmane Sow, donnant lieu à un procès retentissant au Mali. À la suite de quoi, j'ai viré vers le journalisme. Et voilà que je découvre cet autre plagiat de l'écrivaine Afro-américaine qui complique son cas, en faisant de fausses déclarations sur le web. Je l'ai contactée à deux reprises, sans obtenir de réponse. Après plusieurs mois, j'ai écrit à la maison qui a édité son poème. J'ai également contacté un avocat.

Je suis tellement dégoûté par les plagiats à répétition qui s'abattent sur mes oeuvres que j'ai écrit un pamphlet sur le sujet (''Quand les Noirs se mangent entre eux''), que je n'ai pas encore publié pour éviter de blesser du monde. Mais, ce genre de pratique n'est autre que de la sorcellerie. En effet, plagier quelqu'un, c'est se nourrir de son énergie créatrice. C'est le manger de l'intérieur, comme le font les sorciers anthropophages.
Que ces sorciers de plagiaires se le tiennent pour dire, je suis un anti-sorcier en puissance. C'est pourquoi je découvre toujours les plagiats perpétrés sur mes oeuvres. Que cette Afro-américaine soit assurée que mon courroux s'abattra sur elle avec fracas! Que les fournisseurs maliens le soient également!

MF Kantéka