jeudi 30 décembre 2021

COVID 19 : C’EST QUOI LE PROBLÈME DE FACEBOOK ?

 

 

Je viens de publier, il y a quelques heures, un petit article sur l’intoxication médiatique au sujet de la propagation du variant OMICRON

(https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3061832240702076&id=1944125159139462&m_entstream_source=timeline&paipv=1) 

Et voilà que, non content de bloquer la circulation de mon article, FACEBOOK affiche ce bandeau sous mon article : « Informez-vous au sujet du vaccin.»

 

Diable ! Que voulez-vous que j'apprenne sur le vaccin que je ne sais pas déjà ? Ai-je dit qu’il ne faut pas se faire vacciner ? Veut-on me faire comprendre qu’on n’a plus le droit de faire une analyse critique du traitement médiatique biaisé de la pandémie ? Je vous demande donc : combien de vos parents ou amis sont morts à cause du manque d’informations pertinentes ?

Allez-vous continuer de privilégier les intérêts de l’industrie pharmaceutique au détriment des vies humaines ?

 

Enlevez votre foutu bandeau de sous mon article et laissez-le circuler pour que les lecteurs se fassent leur opinion. Vous prenez les gens pour des moutons ou quoi ? Doutez-vous à ce point de la faculté de jugement de vos utilisateurs ?

 

MF Kantéka

 

 

 

COVID 19 : MISE AU POINT SUR LA PROPAGATION DE LA MALADIE

 

 

Comme je le disais dans mon dernier article, les temps de pandémie servent souvent à mettre en lumière l’esprit discriminatoire qui prévaut dans certaines sociétés.

 

Maintenant, la tendance consiste à prendre comme BOUCS-EMISSAIRES les personnes qui ne se sont pas fait vacciner pour diverses raisons. On fait comme si ce sont elles qui sont la cause de la propagation de la maladie. En fermant les yeux sur le fait que le vaccin, jusqu’à présent, n’a pas apporté les résultats escomptés. Sinon pourquoi dans certains hôpitaux, il y a autant de malades vaccinés que non vaccinés ? Pire que cela, on avait recensé au Danemark beaucoup plus de cas de variant OMICRON parmi les personnes vaccinées. Un expert français a même laissé entendre que les personnes vaccinées rejettent le variant DELTA et attirent OMICRON.

 

La conclusion qu’on peut tirer de ce constat est ceci : que tu sois vacciné ou pas, ne baisse pas la garde face à ce virus insidieux. Il faut observer les mesures sanitaires élémentaires.

 

Alors pourquoi certains journalistes, faisant fi du droit de la personne,  s’acharnent sur les personnes non vaccinées, comme s’il fallait les mettre dans un CAMP DE CONCENTRATION ? Et pourquoi ces JOURNALISTES DE PROPAGANDE ne parlent-ils jamais des personnes qui sont mortes en se faisant vacciner ou celles qui en ont attrapé une invalidité permanente ?

 

Je les préviens. S’ils continuent à prêcher le faux, je vais me mettre à table pour de bon, en parlant des cas de mort (ou de risque de mort) ou d’invalidité causés par le vaccin dont j’ai été témoin. Et je ne permettrai à personne de me traiter d’anti-vaccin, en déformant mes propos. Je veux juste qu’ils comprennent que tout le monde n’a pas la même constitution physique et que tous les corps ne supportent pas le vaccin. Ce qui est un REMÈDE pour certains pourrait être un POISON pour d’autres. Et, il n’y a pas une façon unique de se soigner ou de prévenir une maladie.

 

MF Kantéka

vendredi 24 décembre 2021

LA MALADIE MENTALE

 

 

La maladie mentale peut prendre plusieurs formes chez les êtres humains. Elle peut aller de la simple déprime à la folie. Entre ces deux états, il y en a une multitude d’autres.

Je ne m’intéresse pas ici à certaines formes de maladies mentales (ou considérées comme telles) qui sont source de créativité et de spiritualité comme le chamanisme, entre autres.

 

Ce qui m’intéresse ici, c’est cette forme de maladie mentale qui prend la forme de névrose collective. Cette forme de maladie mentale qui frappe toute une couche sociale et l’entraîne dans des dérives regrettables, comme le racisme, le tribalisme, le sectarisme, la xénophobie, etc.

 

Dans ce genre de situation, les crimes commis prétendument au nom de la collectivité (la nation, la tribu ou la secte) deviennent la norme. Les institutions supposées réguler la société deviennent des machines diaboliques de persécution à l’endroit des personnes qu’on juge différentes. Ainsi, on assiste à des situations insoutenables au niveau de la police, de l’université, de la presse, des tribunaux, des parlements, des services sociaux, etc. La maladie mentale ne fait pas bon ménage avec des postes de responsabilité. Surtout pas avec l’uniforme du policier ou du militaire.

 

Cette forme de maladie mentale collective fait malheureusement partie des choses les mieux partagées dans l’histoire de l’humanité et a donné lieu aux plus grandes tragédies dont les génocides. Elle prend souvent appui sur des discours nationalistes ou conservateurs et commence par des chasses aux sorcières, en s’en prenant d’abord à des individus isolés, pour ensuite déboucher sur des massacres de masses. Elle se sert de toute sorte de prétexte pour diviser et cibler des victimes à sacrifier. Le discours trompeur et orienté ne s’embarrasse pas de scrupule ni de cohérence.

 

Et les temps de pandémie sont propices à ce genre d’hystérie collective. À travers des informations tronquées, journalistes et politiciens se livrent au lynchage de ceux qui abordent les questions autrement…

 

La sacro-sainte liberté d’expression, défendue par les chartes, se révèle alors une chimère propre à envoyer en enfer celui qui ose s’en prévaloir.

 

Parce que de tous les virus, c’est celui qui inflige la maladie mentale qui est le plus mortel. Et c’est ce virus-là qui est même souvent à l’origine de certaines pandémies.

 

On dit que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Et je n’ai d’ailleurs aucune intention de m’étendre sur ce sujet. Ce petit article m’a été inspiré par le soleil hivernal, à travers la baie vitrée de ma demeure, sous lequel je suis assis à ruminer ma colère noire contre des fils de démons qui ne me lâchent pas d’une semelle, comme s’ils croyaient que nous avons tété le même sein et qu’ils peuvent faire de ma vie une ergastule. Sans se douter que ma destinée est bien plus grande que leurs petites supputations. Qu’ils me permettent tout de même de leur souhaiter un peu de répit et de bonheur dans leur grand malheur, en ces temps si difficiles, même pour ceux qui se croient investis d’un pouvoir quelconque, si illusoire soit-il. Bonnes fêtes, tristes bourreaux embrouillés !

 

MF Kantéka

 

 

 

 

 

 

 

mercredi 8 décembre 2021

MALI : LE PROCUREUR DE DEUX POIDS, DEUX MESURES

 


Pendant que le monde entier assiste avec horreur au bain de sang de civils maliens par des terroristes, un jeune procureur du pays trouve le moyen de toujours défrayer la chronique par ses arrestations à tous vents.

Il semble être devenu le Lucky Luke des mises en cause, dès qu’une louche s’entrechoque avec une calebasse (ni flen ni galama tchira nyongon na, comme on le dit en bamanakan).

Ce jeune procureur se nomme Idrissa Hamidou Touré, et l’on dit qu’il se veut l’émule de son homologue français Éric de Montgolfier et Le devoir de déplaire. On dit aussi qu’il affirme avoir en horreur autant l’abus de pouvoir que l’impunité et le désordre. Si seulement c’était vrai! Hélas, non! Le jeune Touré fait surtout une sorte de justice distributive à la tête du client et au goût du pouvoir en place.

 

OÙ ÉTAIT TOURÉ AU TEMPS D’IBK?

 

Qu’il me suffise d’abord de dire que ce jeune procureur était en place quand IBK était au pouvoir avec son fils Karim et tous les abus qu’on a pu constater pendant ce règne houleux et honteux. Et pourtant, l’émule d’Éric de Montgolfier se faisait tout petit et tout discret. Il a suffi que le pouvoir change de main et que les militaires fassent irruption sur la scène pour que le jeune procureur Idrissa Hamidou Touré sorte de sa discrétion et s’affuble de waragolo (peau de fauve) et s’autoproclame grand faiseur d’ordre. Très souvent, il n’attend même pas qu’on le saisisse d’une plainte. C’est lui-même qui s’autosaisit. Avec zèle et calcul politique.

Ce qui m’a choqué d’abord chez ce magistrat, si prompt avec la gâchette judiciaire, c’est quand il a troqué sa robe de procureur contre celle d’arbitre quand il s’est agi de poursuivre des membres d’une association musulmane contre ceux d’une autre allégeance. Le zélé magistrat a mis de l’eau dans son vin et sur le feu, en réussissant à réconcilier les deux camps, oubliant son rôle de procureur. À l’occasion, on a appris, de sa propre bouche, que lui-même est sunnite, comme si l’on avait besoin de savoir cela.

 

POURQUOI MARIKO ET PAS MANGARA?

 

Plus récemment, c’est la mise en cause et l’emprisonnement de l’homme politique et activiste Oumar Mariko, pour avoir traité l’actuel premier ministre Choguel Maïga de « menteur», qui m’a fait sortir de mes gongs. D’autant plus que peu de temps avant, j’avais été très choqué par les propos injurieux d’un jeune chroniqueur, du nom de Mangara, qui avait traité sur internet (Ouverture Média) ce même Choguel Maïga de « menteur» à propos d’une enquête sur lui, relativement à une affaire de corruption. Et ce jeune Mangara, qui pourrait être un fils de celui qu’il insultait ainsi, a pour informateurs des magistrats ou des hommes exerçant dans le domaine. Je n’ai pas entendu qu’il a été inquiété par le super procureur Touré qui aime bien d’ailleurs les apparitions dans le genre de média dont le jeune Mangara est le propriétaire.

 

Alors, je m’adresse au jeune procureur : de quoi est-il question au juste? Et que vient faire BOUBA FANÉ là-dedans, au point qu’on moleste sa mère, en procédant à son arrestation? J’attends des réponses…

 

 

MF Kantéka 

 

 

 

 

samedi 4 décembre 2021

ILS NE SAVENT PAS

 

 

Ils ne savent pas la chance qu’ils ont.

Ils ne savent pas la chance qu’ils ont de m’avoir parmi eux.

Ils ne savent pas la chance qu’ils ont de m’avoir sur leur terre.

 

Ils ne savent pas l’héritage que je laisserai derrière moi.

Ils ne savent pas l’héritage de savoirs et de plaisirs que je laisserai derrière moi.

Ils ne savent pas la lumière que je suis venu leur apporter dans leur caverne de préjugés, piégés par leur obsession pour les autodafés.

 

Alors que j’étais jouvenceau, un oracle maçon de notre maison en chantier, du nom de Bagayoko, avait tracé dans la poussière et m’avait prédit un destin d’érudit et de professeur.

L’oracle Bagayoko avait aussi prédit que des pays se disputeront pour moi, pour revendiquer la paternité de ma personne.

 

Je n’avais pas encore quatorze ans à l’époque. Et je n’avais pas encore commencé à écrire et à composer de la musique. Et je ne savais pas encore que je portais en moi les réminiscences de tout un monde englouti sous le sable de l’oubli.

 

Aujourd’hui, j’ai beaucoup écrit et beaucoup composé, et suis prêt à offrir au monde des mots et des sons propres à émerveiller les esprits et à redonner l’espoir.

Cependant, les bergers des sectes obscures, peureux pour un rien, lancent leurs moutons et leurs mouches à mes trousses, à défaut de m’avoir dans leurs rangs pour continuer à asservir, à abrutir et à assombrir l’humanité, à des fins dérisoires.

 

Mais, ces bergers, ces moutons et ces mouches devraient prendre garde à ne pas passer outre l’avertissement que je leur ai servi dans l’hymne à ma mémoire.

 

Ceci aussi est une composition qui vient s’ajouter aux chants dédiés à ma mémoire de combattant pour l’amour, la justice et la paix.

Ainsi soit-il ! Hallelujah !

© Mountaga Fané Kantéka, 2021.

lundi 22 novembre 2021

QUI VA POUVOIR ENQUÊTER SUR CES HOMMES DE SECTES TAPIS DANS LES INSTITUTIONS PUBLIQUES ?

 

 

Je ne vais pas revenir sur cette longue enquête que j’ai effectuée, il y a plusieurs années de cela, sur cette secte (que je ne veux plus nommer) et ses ramifications qui sèment la TERREUR dans le monde.

 

Je vais juste pointer du doigt ces FRÈRES ET SŒURS DE L’OMBRE qui se cachent dans la POLICE.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, qui ne portent pas d’uniforme et qui passent leur temps à SUIVRE ET A ÉPIER les gens même dans leur demeure par des ÉCOUTES ÉLECTRONIQUES INTEMPESTIVES ET ILLÉGALES.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, qui s’infiltrent jusque dans les habitations pour HARCELER leurs proies.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, rompus dans la VIOLATION CONTINUELLE DE LA LOI.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, partisans de la SUPRÉMATIE RACIALE.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, QUI TUENT DANS L’OMBRE pour ATTISER les TENSIONS RACIALES afin de justifier les interventions racistes sur des groupes stigmatisés.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, qui tiennent les hommes et femmes politiques sous leur emprise et les font CHANTER.

 

 Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, si prompts à la CENSURE, sous le moindre prétexte, sans même pouvoir déchiffrer les messages contenus dans les textes.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, qui encombrent les CENTRALES D’APPEL D’URGENCE et empêchent les policiers ordinaires de faire leur travail, en refusant de leur communiquer les appels de détresse.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, qui passent par les services gouvernementaux pour dérober les RENSEIGNEMENTS PERSONNELS des gens, sans motif légitime.

 

À ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, sectateurs, je vous dis :

 

PRENEZ LE TEMPS DE RELIRE, ne serait-ce que mon ‘’HYMNE À MA MÉMOIRE ‘’ pour capter les messages cachés. Et vous saurez à qui vous avez réellement affaire.

 

Je m’arrête là pour aujourd’hui. Je reviendrai à la charge une autre fois…

 

MF Kantéka

samedi 20 novembre 2021

SOS : TROUBLE DE VOISINAGE ET REFUS D’INTERVENTION DE LA POLICE

 

 

Au moment même où j’écris cet article, je suis en pleine détresse, et la POLICE DE MONTRÉAL refuse d’intervenir.

 

J’ai une voisine qui a visiblement des troubles mentaux. Elle n’arrête pas de faire du boucan et de frapper contre mon mur. C’est un problème qui perdure depuis plusieurs années.

 

Aujourd’hui vers 20h, pendant que j’étais couché, elle donne un violent coup sur le mur, juste au côté où il y a ma tête. Je fais un toc toc contre le mur pour lui faire signe d’arrêter. Elle redouble de coups.

 

À 20h03, je compose le 911. On me dit qu’on va m’envoyer une voiture de police. J’attends. Entretemps, la voisine sort de chez elle et vient frapper violemment contre ma porte avec un bâton ou une barre de fer. J’attends un petit moment, avant de sortir dans la rue. Je vois garée derrière notre immeuble une voiture avec des chiffres 6666666 et autres, phares allumés, avec un homme habillé en noir à bord, manipulant un téléphone. C’est visiblement un policier en civil. Au moment où je m’apprête à rentrer dans l’immeuble, j’entends encore la voisine frapper contre ma porte, en proférant des injures. C’était 20h33. Je compose encore le 911. On me promet encore qu’on va envoyer la police. Je ressors au froid dans la rue. Je vois un voisin chilien (un vieux avec qui je discute souvent). Je lui explique le problème.

 

Après, je rentre dans l’immeuble et dans mon appartement. La police n’est toujours pas là. Il est 20h50 passées. Et il y a un poste de police à cent mètres de chez moi. Je compose encore le 911. Je discute avec une réceptionniste qui finit par me raccrocher au nez. Je recompose le numéro et discute avec une autre réceptionniste. On me promet encore d’envoyer la police.

 

MENACE DE LA POLICE

 

J’appelle un compatriote pour lui parler du problème. Après avoir raccroché, je reçois un appel avec un numéro masqué. C’est une policière qui me menace de poursuite judiciaire pour MÉFAIT PUBLIC si j’appelle encore le 911. Je raccroche et rappelle mon compatriote pour lui en parler. Après avoir encore raccroché avec lui, je reçois un autre appel d’un numéro masqué. Cette fois-ci, c’est un policier qui essaie d’être un peu plus aimable, en me disant qu’ils ont enregistré mon appel et qu’il n’y a pas d’urgence, qu’ils vont m’envoyer une voiture de police dès que possible.

 

BIENVENUE AU QUÉBEC EN 2021, quand tu as la peau noire et que c’est toi le plaignant ! Mais, mon problème n’est pas seulement la noirceur de ma peau. C’est un peu plus complexe que cela. Et je prends encore le MONDE ENTIER À TÉMOIN.

 

MF Kantéka

NB: La police est passée à 21h40.

À 3h 47 du matin (dimanche), la voisine continue encore à marmonner des « Fucking negger », à mon intention. Elle est allée jusqu'à mentir aux policiers en disant que je l'ai menacée. Pourtant, cela fait deux ans que je ne lui ai pas adressé la parole. La dernière fois, c'était elle qui avait frappé à ma porte, un dimanche soir, me demandant si elle pouvait entrer chez moi pour « une minute ». Je lui ai dit que je suis en train de suivre une émission à la télé et que je ne peux pas la recevoir. Elle a voulu s'incruster de force. Je l'ai repoussée pour fermer ma porte à clé.

Ces histoires de ''Karen'' (la Blanche qui accuse le Noir à tort), ça commence à devenir un vrai cancer. Elle n'a pas été pénalisée par les policiers.

 

À 3h56, elle vient encore de donner un violent coup à mon mur. Et l'on me dit que si j'appelle le 911, on va me poursuivre pour MÉFAIT PUBLIC?

Et la dame qui affirme cela, incognito, sait-elle ce qu'est le DÉLIT ou CRIME de '' NON ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER''?

Histoire à suivre...


 


mardi 16 novembre 2021

QUI VEUT ENCORE M’INTIMIDER PAR DES MENACES IMPLICITES ?

 

 

Après les tentatives répétées de s’attaquer à mes moyens de communication, après une arrestation arbitraire et des accusations mensongères, après des campagnes d’intoxication médiatique, on cherche maintenant à passer par d’autres voies pour porter atteinte à mes droits les plus élémentaires, dans le but de m’étouffer.

 

J’ai effectivement reçu un courrier étrange venant de l’administration québécoise dont je garde les détails pour mes livres...

Mais cela me donne encore l’occasion d’attirer l’attention sur l’ampleur des rouages de la contrefaçon littéraire. J’ai déjà beaucoup écrit là-dessus par le passé…

La contrefaçon littéraire n’est pas, comme beaucoup de gens le croient, une simple affaire de maisons d’édition. C’est une affaire très politique et qui revêt une ampleur supranationale.

Les contrefacteurs, écrivains et éditeurs, sont soutenus par des appareils étatiques. C’est pourquoi des radios comme RFI (qui dépend directement du Ministère des Affaires étrangères de la France) sont les plus ardentes à faire la promotion des écrivains contrefacteurs et leurs œuvres.

Juste une petite anecdote ! Peu de temps après avoir perdu l’élection présidentielle contre Sarkozy, la malheureuse candidate Ségolène Royal était venue au Québec pour une conférence à l’université de Montréal. Après sa prestation, quand elle s’apprêtait à monter dans sa voiture, j’ai remis à son homme de main un exemplaire de mon livre à son intention, en précisant qu’il a été plagié par Le Seuil au profit d’Alain Mabanckou et que Sarkozy pourrait y être impliqué (puisqu’il lui avait fait un clin d’œil lors de sa campagne électorale).

Dans la foulée, j’ai remis un autre exemplaire à une autre femme politique du Québec qui était présente, en lui disant à elle aussi l’histoire du plagiat. À ma grande surprise, elle m’a répondu : « Je le sais.»

Bien sûr qu’elle le savait, comme tous les hommes ou femmes politiques d’ailleurs.

De la même manière qu’on pille l’Afrique sur le plan économique, de la même manière on pille les ressources intellectuelles africaines. Et quand un écrivain africain spolié veut se faire entendre, on essaie de lui marcher sur le corps.

Mais, je leur dis : « MERDE !»

 

Si vous voulez, offrez le monde entier à vos nègres de service, mais laissez nos créations intellectuelles tranquilles. Décorez-les pour la merde dont ils accouchent pour vous caresser dans le sens des poils. Mais, ne touchez pas à nos œuvres, de quelque manière que ce soit.

 

J’ai refusé d’adhérer à vos sectes et je n’y adhérerai jamais. Je suis venu en Occident avec toutes mes dents et mon bagage culturel et intellectuel.

Ce n’est pas quelqu’un qui va me faire me lever de sur mon ombre (traduction du bambara en français). Vous ne réussirez jamais à me déstabiliser. Et je répondrai coup pour coup, en engageant des procédures judiciaires contre ceux qui tombent sur moi.

Je revendiquerai mes droits jusqu’au bout…

Et je vais publier d’autres articles sur cette question qui me tient à cœur depuis plusieurs années…

 

MF Kantéka

vendredi 12 novembre 2021

L’ÉTAT DU DROIT SUR LE PLAGIAT ET SES PÉRIPHÉRIES

 

J’ai effectué, il y a quelques années, un travail universitaire sur le droit d’auteur et la contrefaçon littéraire.

Mon étude s’intitule : ‘’ L’originalité et la contrefaçon en matière de propriété littéraire.’’ Et il consiste en une étude comparative entre les droits canadien et français.

Mon travail s’articule autour du critère d’originalité de l’œuvre (la notion d’originalité et ses applications jurisprudentielles) ainsi que la contrefaçon littéraire (la notion de contrefaçon littéraire et les recours juridiques en contrefaçon).

Sans rentrer dans les détails de mon travail (qui pourrait être un livre), je vais seulement mentionner deux points à l’intention de ceux qui sont spécialisés dans le vol intellectuel :

 

1- Le plagiat ou contrefaçon (dans sa qualification juridique) ne se limite pas seulement à la reproduction servile de tout ou partie d’un ouvrage. Pas plus qu’il ne s’apprécie en terme de quantité, mais de qualité. Il suffit qu’on reconnaisse l’empreinte (la personnalité) d’un auteur dans l’ouvrage endossé par un imposteur pour que le plagiat ou contrefaçon soit caractérisé (e). 

 

2- Au recours en contrefaçon se superposent des recours parallèles comme celui en ‘’concurrence déloyale’’ et ‘’parasitisme’’ ou ‘’agissement parasitaire’’ qui sont de plus en plus envisagés « comme de vraies alternatives au droit d’auteur, comme de vrais outils de protection des idées à valeur économique…», pour reprendre les propos d’un juriste.

Le ‘’parasitisme’’ ou ‘’agissement parasitaire’’ s’apprécie comme étant un « comportement consistant à se situer dans le sillage d’autrui » ou « à profiter du travail d’autrui »…

Donc, les maisons d’édition − qui emploient tout un groupe d'écrivains fantômes pour réécrire des ouvrages endossés par un écrivain pour gagner des prix littéraires à des fins commerciales – doivent comprendre que leurs astuces sont contournées par l’évolution du droit en matière de propriété intellectuelle.

Cependant, le problème réside dans la capacité financière de l’auteur spolié d’entreprendre une procédure judiciaire. On revient à l’éternel adage selon lequel l’argent, c’est le nerf de la guerre.

 

Mais, je ne désespère pas d’obtenir justice un jour, car j’aurais l’argent quand je l’accepterai. Je suis en pleine négociation avec mon kouna djinè (l’esprit qui me gouverne) qui a une sainte horreur de l’argent.

  

MF Kantéka

© Copyright 2021, Mountaga Fané Kantéka

lundi 8 novembre 2021

HYMNE À MA MÉMOIRE

 

 

 Si je venais à mourir prématurément, on chantera cette prose à ma mémoire.

 

 

Si je venais à mourir prématurément, ce ne serait ni par la maladie, ni par le suicide.

 

Si je venais à mourir prématurément, ce serait par l'assassinat, au sens propre comme au sens figuré.

 

Si je venais à mourir prématurément, ce serait un forfait commis pour s’approprier les fruits de mon esprit et la sueur de ma cervelle.

 

Ce serait par ceux qui cherchent sans cesse à faire main basse sur les larmes de ma plume qui pleure la tragédie de ma vie de prédestiné ou de réincarné.

 

Ce serait par la volonté des bourreaux de faire taire cette mémoire ancestrale, qui dort en moi

– ces souvenirs et réminiscences avec lesquels je suis revenu d’Outre-monde Dounya-ni-kiama-tié –, le monde intermédiaire entre la vie et la mort.

 

Si je venais à mourir prématurément, ce serait par convoitise de mes chants intérieurs qui s’extériorisent par des écrits qui suscitent envie et félonies chez les larbins de la francophonie et leurs maîtres tapis dans le confort des sectes prédatrices.

 

Ce serait par l’ardeur que certains s’emploient à vouloir accaparer mes productions intellectuelles.

 

Ce serait par l’action de la section francophone de ce qui s’apparenterait à la Yiddish connection de la littérature.

 

Si je venais à mourir prématurément, ce serait imputable au stress post-traumatique produit par les contrefaçons à outrance de mes parturitions archangéliques.

 

Ce serait par l’épuisement causé par l’insomnie chronique et l’acharnement sournois auquel je suis livré de tous bords que je ne cesse de repousser.

 

Ce serait certainement par écœurement…

 

Si je venais à mourir prématurément, mon index resterait pointé sur les bourreaux…

 

Les responsables de ma mort prématurée – dont les noms sont connus – ne dormiront plus jamais

Ni ici-bas

Ni dans l’au-delà.

 

Si je venais à mourir prématurément, les coupables de ma mort devront en répondre devant le tribunal des héritiers de ma mémoire.

 

Ces forbans  devront s’attendre à être frappés par le courroux des mains invisibles d’une fraternité qui ne relève pas de ce monde.

Car nul homme, si puissant soit-il, si protégé soit-il, ne saurait être à l'abri de la sentence des forces protectrices des hommes dont le destin est d'accomplir une mission.

 

Si je venais à mourir prématurément, on chantera cette prose poétique lors de mes funérailles.

 

Et cet hymne à ma mémoire sera à jamais gravé dans la mémoire des hommes.

Ceci est peut-être un poème prémonitoire.

 

MF Kantéka

© Copyright 2021, Mountaga Fané Kantéka