dimanche 13 février 2022

#AVERTISSEMENT: RETRAIT DE MES ÉCRITS DE MA PAGE FACEBOOK

 

J'ai constaté que parmi mes souvenirs Facebook du 11 ou 12 février, on a retiré de ma page privée un texte de ma propre composition (une réflexion).

Et ce n'est pas la première fois que je constate que mes écrits ont été enlevés de ma page.

Je ne sais pas à quoi rime cette démarche.

Je peux comprendre qu'on retire de ma page des documents que j'ai partagés.

Mais, aller jusqu'à retirer mes propres écrits, cela ressemble à du #VolDeDocument.

Quel que soit le responsable de cet acte, je veux lui faire comprendre que j'archive toutes mes réflexions dans un fichier #word.

Si jamais, on venait à exploiter mes écrits sans mon consentement, je saurais agir en temps et lieu.

Je ne suis pas venu sur #Facebook pour me faire piquer mes écrits. Je ferais valoir mes #DroitsDauteur, le cas échéant.

MF Kantéka

mardi 1 février 2022

LE MALI SERA LE FOSSOYEUR DE LA FRANÇAFRIQUE

 


Le retentissant renvoi de l’ambassadeur français par le Mali, en guise de protestation contre le LANGAGE ORDURIER de l’élite politique française à son endroit, est un HAUT FAIT D’ARME qui revêt une SYMBOLIQUE TRÈS FORTE. C’est le signe avant-coureur de la FIN de la FRANÇAFRIQUE qui désigne un SYSTÈME MAFFIEUX, regroupant la France (politique et économique) et les élites corrompues des anciennes colonies françaises d’Afrique pour perpétuer une COLONISATION DE FAIT. Dans la souffrance et dans le sang !

Plus de douze ans auparavant, j’avais écrit un cinglant et documenté article là-dessus (https://kanteka.blogspot.com/2009/09/jeune-afrique-ou-francafrique.html) qui continue encore à susciter l’intérêt de certains de mes confrères algériens.

 

C’est la mort de l’HYDRE françafricaine qui se profile à l’horizon, provoquant des CRIS HYSTÉRIQUES dans la classe politique française, toutes tendances confondues. Parce que quand il s’agit de défendre la Françafrique, il n’y a plus question de clivage politique, de droite ou de gauche. Il s’agit de la survie des intérêts français qui sont suspendus aux mamelles de la vache laitière qu’est l’Afrique.

 

UNE FATALITÉ

 

En 1957, dans la préface du précieux livre d’Albert Memmi – Le portrait du colonisé –, Jean-Paul Sartre écrivait ceci : «… c’est le colonialisme qui crée le patriotisme des colonisés. Maintenus par un système oppressif au niveau de la bête, on ne leur donne aucun droit, pas même celui de vivre, et leur condition empire chaque jour: quand un peuple n’a d’autre ressource que de choisir son genre de mort, quand il n’a reçu de ses oppresseurs qu’un seul cadeau, le désespoir, qu’est-ce qui lui reste à perdre? C’est son malheur qui deviendra son courage; cet éternel refus que la colonisation lui oppose, il en fera le refus absolu de la colonisation.»

Voilà résumé en quelques mots l’état sulfureux des relations franco-maliennes actuelles. Une situation qui est appelée à faire TACHE D’HUILE dans les anciennes colonies françaises d’Afrique, comme le laisse augurer le récent coup d’État au Burkina-Faso, rejoignant le Mali et la Guinée dans le cercle des pays résolus à rompre avec un passé d’embourbement dans ce système crapuleux qui les maintient dans la sclérose. Et contribue à tuer leurs soldats et leurs citoyens dans une PRÉTENDUE GUERRE AU TERRORISME. Mais, qui est dupe, quand on sait que ce terrorisme est nourri par la France elle-même, dans le but de sauvegarder ses intérêts économiques dans le Sahel ?

Et il y a fort à parier que d’autres pays de la sous-région emboîteront le pas au Mali, à la Guinée et au Burkina-Faso, dans un élan de DÉCOLONISATION RÉELLE ET TOTALE.

Comme l’écrit Albert Memmi dans son livre précité : « Loin de s’étonner des révoltes colonisées, on peut être surpris, au contraire, qu’elles ne soient pas plus fréquentes et plus violentes. En vérité, le colonisateur y veille: stérilisation continue des élites, destruction périodique de celles qui arrivent malgré tout à surgir, par corruption ou oppression policière; avortement par provocation de tout mouvement populaire et son écrasement brutal et rapide. Nous avons noté aussi l’hésitation du colonisé lui-même, l’insuffisance et l’ambiguïté d’une agressivité de vaincu qui, malgré soi, admire son vainqueur, l’espoir longtemps tenace que la toute-puissance du colonisateur accoucherait d’une toute-bonté. Mais la révolte est la seule issue à la situation coloniale, qui ne soit pas un trompe-l’œil, et le colonisé le découvre tôt ou tard.»

 

LE DISCOURS INDÉCENT ET INCONSÉQUENT DES POLITICIENS FRANÇAIS

 

L’argument qui revient dans la rhétorique des politiciens français, que ce soit JEAN-YVES LE DRIAN, ÉRIC ZEMMOUR, MARINE LE PEN, NICOLAS DUPONT-AIGNAN ou d’autres, c’est le fait que 53 soldats français soient morts pour le Mali, lors de cette scélérate guerre « contre le terrorisme ». C’est à en mourir d’indignation! Face à une telle indignité, que peut-on dire ?

Primo, ces politicards, sans programme politique, font-ils semblant de ne pas comprendre que ces soldats français n’étaient en aucun cas au service du Mali, mais au service de la France pour les intérêts de la France ?

Secundo, ont-ils un semblant de souvenir des dizaines de milliers de soldats maliens, morts pour la France, lors des deux guerres mondiales ? Rien que pour la première guerre mondiale, on a dénombré 11 402 soldats maliens morts pour la France.

NICOLAS DUPONT-AIGNAN pousse le dédain jusqu’à vouloir refuser les visas aux ressortissants maliens et à expulser les sans-papiers maliens. Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller sur son compte Twitter pour lui répondre:

« Êtes-vous sérieux? Je vous demande: Savez-vous combien de Maliens sont morts pour la France? Savez-vous tout ce que la France a pris au Mali? Et si le Mali renvoyait tous les Français en France? Ignorez-vous que c'est la France qui est la source du terrorisme au Mali? »

À ce propos, j’ai trouvé le tweet d’un Malien bien informé qui fait état de 125 entreprises françaises au Mali. Et je suis aussi tombé sur un autre tweet relatif à une affaire de corruption, reliée au marché de passeports biométriques maliens, impliquant JEAN-YVES LE DRIAN, qualifié de « MINISTRE DE LA MAFIA BRETONNE ». On y affirme que le Mali a ouvert une enquête là-dessus.

Pour en revenir au pitoyable NICOLAS DUPONT-AIGNAN, je lui ai adressé ce deuxième tweet :

« C'est ce genre d'arrogance qui va causer votre perte dans toute l'Afrique. Résignez-vous à dire adieu au continent noir. Cela fait belle lurette déjà qu'on vous a descendus de votre piédestal!»

Ce sera mon mot de la fin.

 

MF KANTÉKA