jeudi 30 décembre 2021

COVID 19 : C’EST QUOI LE PROBLÈME DE FACEBOOK ?

 

 

Je viens de publier, il y a quelques heures, un petit article sur l’intoxication médiatique au sujet de la propagation du variant OMICRON

(https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3061832240702076&id=1944125159139462&m_entstream_source=timeline&paipv=1) 

Et voilà que, non content de bloquer la circulation de mon article, FACEBOOK affiche ce bandeau sous mon article : « Informez-vous au sujet du vaccin.»

 

Diable ! Que voulez-vous que j'apprenne sur le vaccin que je ne sais pas déjà ? Ai-je dit qu’il ne faut pas se faire vacciner ? Veut-on me faire comprendre qu’on n’a plus le droit de faire une analyse critique du traitement médiatique biaisé de la pandémie ? Je vous demande donc : combien de vos parents ou amis sont morts à cause du manque d’informations pertinentes ?

Allez-vous continuer de privilégier les intérêts de l’industrie pharmaceutique au détriment des vies humaines ?

 

Enlevez votre foutu bandeau de sous mon article et laissez-le circuler pour que les lecteurs se fassent leur opinion. Vous prenez les gens pour des moutons ou quoi ? Doutez-vous à ce point de la faculté de jugement de vos utilisateurs ?

 

MF Kantéka

 

 

 

COVID 19 : MISE AU POINT SUR LA PROPAGATION DE LA MALADIE

 

 

Comme je le disais dans mon dernier article, les temps de pandémie servent souvent à mettre en lumière l’esprit discriminatoire qui prévaut dans certaines sociétés.

 

Maintenant, la tendance consiste à prendre comme BOUCS-EMISSAIRES les personnes qui ne se sont pas fait vacciner pour diverses raisons. On fait comme si ce sont elles qui sont la cause de la propagation de la maladie. En fermant les yeux sur le fait que le vaccin, jusqu’à présent, n’a pas apporté les résultats escomptés. Sinon pourquoi dans certains hôpitaux, il y a autant de malades vaccinés que non vaccinés ? Pire que cela, on avait recensé au Danemark beaucoup plus de cas de variant OMICRON parmi les personnes vaccinées. Un expert français a même laissé entendre que les personnes vaccinées rejettent le variant DELTA et attirent OMICRON.

 

La conclusion qu’on peut tirer de ce constat est ceci : que tu sois vacciné ou pas, ne baisse pas la garde face à ce virus insidieux. Il faut observer les mesures sanitaires élémentaires.

 

Alors pourquoi certains journalistes, faisant fi du droit de la personne,  s’acharnent sur les personnes non vaccinées, comme s’il fallait les mettre dans un CAMP DE CONCENTRATION ? Et pourquoi ces JOURNALISTES DE PROPAGANDE ne parlent-ils jamais des personnes qui sont mortes en se faisant vacciner ou celles qui en ont attrapé une invalidité permanente ?

 

Je les préviens. S’ils continuent à prêcher le faux, je vais me mettre à table pour de bon, en parlant des cas de mort (ou de risque de mort) ou d’invalidité causés par le vaccin dont j’ai été témoin. Et je ne permettrai à personne de me traiter d’anti-vaccin, en déformant mes propos. Je veux juste qu’ils comprennent que tout le monde n’a pas la même constitution physique et que tous les corps ne supportent pas le vaccin. Ce qui est un REMÈDE pour certains pourrait être un POISON pour d’autres. Et, il n’y a pas une façon unique de se soigner ou de prévenir une maladie.

 

MF Kantéka

vendredi 24 décembre 2021

LA MALADIE MENTALE

 

 

La maladie mentale peut prendre plusieurs formes chez les êtres humains. Elle peut aller de la simple déprime à la folie. Entre ces deux états, il y en a une multitude d’autres.

Je ne m’intéresse pas ici à certaines formes de maladies mentales (ou considérées comme telles) qui sont source de créativité et de spiritualité comme le chamanisme, entre autres.

 

Ce qui m’intéresse ici, c’est cette forme de maladie mentale qui prend la forme de névrose collective. Cette forme de maladie mentale qui frappe toute une couche sociale et l’entraîne dans des dérives regrettables, comme le racisme, le tribalisme, le sectarisme, la xénophobie, etc.

 

Dans ce genre de situation, les crimes commis prétendument au nom de la collectivité (la nation, la tribu ou la secte) deviennent la norme. Les institutions supposées réguler la société deviennent des machines diaboliques de persécution à l’endroit des personnes qu’on juge différentes. Ainsi, on assiste à des situations insoutenables au niveau de la police, de l’université, de la presse, des tribunaux, des parlements, des services sociaux, etc. La maladie mentale ne fait pas bon ménage avec des postes de responsabilité. Surtout pas avec l’uniforme du policier ou du militaire.

 

Cette forme de maladie mentale collective fait malheureusement partie des choses les mieux partagées dans l’histoire de l’humanité et a donné lieu aux plus grandes tragédies dont les génocides. Elle prend souvent appui sur des discours nationalistes ou conservateurs et commence par des chasses aux sorcières, en s’en prenant d’abord à des individus isolés, pour ensuite déboucher sur des massacres de masses. Elle se sert de toute sorte de prétexte pour diviser et cibler des victimes à sacrifier. Le discours trompeur et orienté ne s’embarrasse pas de scrupule ni de cohérence.

 

Et les temps de pandémie sont propices à ce genre d’hystérie collective. À travers des informations tronquées, journalistes et politiciens se livrent au lynchage de ceux qui abordent les questions autrement…

 

La sacro-sainte liberté d’expression, défendue par les chartes, se révèle alors une chimère propre à envoyer en enfer celui qui ose s’en prévaloir.

 

Parce que de tous les virus, c’est celui qui inflige la maladie mentale qui est le plus mortel. Et c’est ce virus-là qui est même souvent à l’origine de certaines pandémies.

 

On dit que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Et je n’ai d’ailleurs aucune intention de m’étendre sur ce sujet. Ce petit article m’a été inspiré par le soleil hivernal, à travers la baie vitrée de ma demeure, sous lequel je suis assis à ruminer ma colère noire contre des fils de démons qui ne me lâchent pas d’une semelle, comme s’ils croyaient que nous avons tété le même sein et qu’ils peuvent faire de ma vie une ergastule. Sans se douter que ma destinée est bien plus grande que leurs petites supputations. Qu’ils me permettent tout de même de leur souhaiter un peu de répit et de bonheur dans leur grand malheur, en ces temps si difficiles, même pour ceux qui se croient investis d’un pouvoir quelconque, si illusoire soit-il. Bonnes fêtes, tristes bourreaux embrouillés !

 

MF Kantéka

 

 

 

 

 

 

 

mercredi 8 décembre 2021

MALI : LE PROCUREUR DE DEUX POIDS, DEUX MESURES

 


Pendant que le monde entier assiste avec horreur au bain de sang de civils maliens par des terroristes, un jeune procureur du pays trouve le moyen de toujours défrayer la chronique par ses arrestations à tous vents.

Il semble être devenu le Lucky Luke des mises en cause, dès qu’une louche s’entrechoque avec une calebasse (ni flen ni galama tchira nyongon na, comme on le dit en bamanakan).

Ce jeune procureur se nomme Idrissa Hamidou Touré, et l’on dit qu’il se veut l’émule de son homologue français Éric de Montgolfier et Le devoir de déplaire. On dit aussi qu’il affirme avoir en horreur autant l’abus de pouvoir que l’impunité et le désordre. Si seulement c’était vrai! Hélas, non! Le jeune Touré fait surtout une sorte de justice distributive à la tête du client et au goût du pouvoir en place.

 

OÙ ÉTAIT TOURÉ AU TEMPS D’IBK?

 

Qu’il me suffise d’abord de dire que ce jeune procureur était en place quand IBK était au pouvoir avec son fils Karim et tous les abus qu’on a pu constater pendant ce règne houleux et honteux. Et pourtant, l’émule d’Éric de Montgolfier se faisait tout petit et tout discret. Il a suffi que le pouvoir change de main et que les militaires fassent irruption sur la scène pour que le jeune procureur Idrissa Hamidou Touré sorte de sa discrétion et s’affuble de waragolo (peau de fauve) et s’autoproclame grand faiseur d’ordre. Très souvent, il n’attend même pas qu’on le saisisse d’une plainte. C’est lui-même qui s’autosaisit. Avec zèle et calcul politique.

Ce qui m’a choqué d’abord chez ce magistrat, si prompt avec la gâchette judiciaire, c’est quand il a troqué sa robe de procureur contre celle d’arbitre quand il s’est agi de poursuivre des membres d’une association musulmane contre ceux d’une autre allégeance. Le zélé magistrat a mis de l’eau dans son vin et sur le feu, en réussissant à réconcilier les deux camps, oubliant son rôle de procureur. À l’occasion, on a appris, de sa propre bouche, que lui-même est sunnite, comme si l’on avait besoin de savoir cela.

 

POURQUOI MARIKO ET PAS MANGARA?

 

Plus récemment, c’est la mise en cause et l’emprisonnement de l’homme politique et activiste Oumar Mariko, pour avoir traité l’actuel premier ministre Choguel Maïga de « menteur», qui m’a fait sortir de mes gongs. D’autant plus que peu de temps avant, j’avais été très choqué par les propos injurieux d’un jeune chroniqueur, du nom de Mangara, qui avait traité sur internet (Ouverture Média) ce même Choguel Maïga de « menteur» à propos d’une enquête sur lui, relativement à une affaire de corruption. Et ce jeune Mangara, qui pourrait être un fils de celui qu’il insultait ainsi, a pour informateurs des magistrats ou des hommes exerçant dans le domaine. Je n’ai pas entendu qu’il a été inquiété par le super procureur Touré qui aime bien d’ailleurs les apparitions dans le genre de média dont le jeune Mangara est le propriétaire.

 

Alors, je m’adresse au jeune procureur : de quoi est-il question au juste? Et que vient faire BOUBA FANÉ là-dedans, au point qu’on moleste sa mère, en procédant à son arrestation? J’attends des réponses…

 

 

MF Kantéka 

 

 

 

 

samedi 4 décembre 2021

ILS NE SAVENT PAS

 

 

Ils ne savent pas la chance qu’ils ont.

Ils ne savent pas la chance qu’ils ont de m’avoir parmi eux.

Ils ne savent pas la chance qu’ils ont de m’avoir sur leur terre.

 

Ils ne savent pas l’héritage que je laisserai derrière moi.

Ils ne savent pas l’héritage de savoirs et de plaisirs que je laisserai derrière moi.

Ils ne savent pas la lumière que je suis venu leur apporter dans leur caverne de préjugés, piégés par leur obsession pour les autodafés.

 

Alors que j’étais jouvenceau, un oracle maçon de notre maison en chantier, du nom de Bagayoko, avait tracé dans la poussière et m’avait prédit un destin d’érudit et de professeur.

L’oracle Bagayoko avait aussi prédit que des pays se disputeront pour moi, pour revendiquer la paternité de ma personne.

 

Je n’avais pas encore quatorze ans à l’époque. Et je n’avais pas encore commencé à écrire et à composer de la musique. Et je ne savais pas encore que je portais en moi les réminiscences de tout un monde englouti sous le sable de l’oubli.

 

Aujourd’hui, j’ai beaucoup écrit et beaucoup composé, et suis prêt à offrir au monde des mots et des sons propres à émerveiller les esprits et à redonner l’espoir.

Cependant, les bergers des sectes obscures, peureux pour un rien, lancent leurs moutons et leurs mouches à mes trousses, à défaut de m’avoir dans leurs rangs pour continuer à asservir, à abrutir et à assombrir l’humanité, à des fins dérisoires.

 

Mais, ces bergers, ces moutons et ces mouches devraient prendre garde à ne pas passer outre l’avertissement que je leur ai servi dans l’hymne à ma mémoire.

 

Ceci aussi est une composition qui vient s’ajouter aux chants dédiés à ma mémoire de combattant pour l’amour, la justice et la paix.

Ainsi soit-il ! Hallelujah !

© Mountaga Fané Kantéka, 2021.