mercredi 30 mars 2022

LE FOOTBALL MALIEN PRIS EN OTAGE PAR DES FAUCONS

 

 

L’élimination du Mali au match de barrage par la Tunisie n’attristera que les supporters qui ne jugent que par le cœur. L’observateur averti n’y verra que logique. Pas parce que la Tunisie a démontré une supériorité dans le jeu, mais parce qu’elle a fait  ce qu’il fallait faire: ne pas encaisser de but. Et il y a fort à parier que s’il fallait mettre un but pour se qualifier, la Tunisie allait pouvoir le faire. Parce que dans ce pays, on a appris à faire ce qu’il faut pour gagner un match. On sait là-bas ce que veut dire l’efficacité. Là-bas, les affaires sportives sont gérées par des gens du milieu, des connaisseurs. J’ai séjourné dans ce pays et côtoyé ses clubs (Tunis, Bizerte, Beija), l’espace d’un été, en 1994, juste après la coupe d’Afrique. Je sais comment les choses s’y passent. C’est une question d’organisation et de philosophie.

Quand le Mali avait battu ce pays au match d’ouverture de la CAN 1994, selon ma prédiction, on dit que le sélectionneur tunisien Youssef Zouaoui a passé un mois à l’hôpital pour dépression nerveuse. Parce que, pour eux, cette défaite était vue comme un accident de parcours impardonnable. Je l’ai côtoyé quelques mois après dans le Club athlétique bizertin qu’il dirigeait avec son frère Larbi Zouaoui. J’ai pu constater toute l’acrimonie qui l’affectait à mon égard…

 

DES FAUCONS ET DES FÉTICHEURS

 

Près de 30 ans après, je traîne encore les séquelles physiques et psychologiques de mon bref passage à l’équipe nationale du Mali en 1993. J’ai failli y laisser ma peau. Ce sont des choses qui ne peuvent être racontées que dans un livre. Et je les réserve pour mes mémoires…

Le football malien est dominé par des réalités extra-sportives qui font confluer beaucoup de paramètres pouvant anéantir un joueur non averti et non soutenu par des féticheurs du milieu. Et tout cela gravite autour de la Fédération malienne de foot où règne un climat de corruption indescriptible, faisant intervenir des acteurs qui n’ont rien à faire du foot et dans le foot.

Je l’ai compris dès mon arrivée à l’aéroport de Bamako où deux membres de la fédération étaient venus me chercher dans une voiture bringuebalante. Étant avertis que j’étais titulaire d’une maîtrise de droit, obtenue en France, ils s’étaient empressés de me dire : « Mais, tu vas être un jour le ministre des sports du Mali.» Et ils m’avaient dit qu’un autre joueur expatrié  (qui jouait au même poste que moi et que j’avais déjà rencontré à Paris, lors du passage du sélectionneur national) avait insisté pour que je partage la même chambre d’hôtel que lui. Et cela allait me coûter très cher. Il faut le vivre pour le croire… À l’époque, aussi bien les coaches que les joueurs ne cachaient pas leurs pratiques sorcellaires. J’ai été directement visé par mon camarade de chambre (qui a pris de force mon short avec lequel je m’entraînais, histoire de s’attribuer mon aura) et un autre joueur qui m’a interpelé: « C’est toi qui veux prendre ma place ?» Et ce joueur était pourtant un défenseur, alors que j’étais attaquant. Voilà que je suis en train de faire des confidences anticipées…

 

Pour résumer le problème de la Fédération malienne de foot, je dirais que c’est une sorte de maffia, axée sur l’argent qui afflue dans le milieu, avec du trafic des primes de match, entre autres, avec son lot de trafic d’influence pour favoriser un joueur, au détriment d’un autre.

Et cette réalité s’étend à la presse sportive où certains journalistes sont payés pour descendre des joueurs et faire la promotion d’autres. C’est incroyable ! Il n’y a par exemple qu’au Mali qu’un prétendu journaliste sportif, très influent, s’en prend violemment à un avant-centre qui a marqué l’unique but de la rencontre, avec son effort personnel… Un sujet que je réserve à mes mémoires.

 

Je me souviens qu’un an et demi après mes déboires, il y a eu un grand débat télévisé, ’’Le football malien en question’’, dans lequel des journalistes sportifs intègres ont soulevé ces questions et talonné le sélectionneur malien de l’époque, le poussant vers la porte de sortie. J’étais de retour au pays. Et des gens m’avaient appelé pour me dire d’aller témoigner contre le sélectionneur et la Fédération malienne de foot. Mais, j’avais d’autres chats à fouetter…

 

Au moment même où je rédigeais cet article, j’appris qu’une commission de jeunes Maliens militent pour la dissolution de la FEMAFOOT (Fédération malienne de football) pour  remplacer ses membres avec du neuf et non corrompu. S’ils ont la chance de lire cet article, je leur conseille d’aller consulter Moussa Keita dit Dougoutigui, ancien international et entraîneur de club. C’est la meilleure ressource qu’ils pourraient avoir dans ce pays. Il sait tout ce qui se passe dans le football malien et il a pris ses distances avec. Il n’a jamais cessé de croiser le fer avec les faucons de la fédération malienne de foot.

Son témoignage sera de taille devant les instances habilitées pour dissoudre la fédération…

 

MF Kantéka

 

 

 

 

 

vendredi 25 mars 2022

FOOTBALL MALIEN : UN CHANGEMENT DE COACH AU PIED LEVÉ

  

Depuis la dernière coupe d’Afrique, j’ai constaté la carence de l’équipe nationale du Mali. Une carence offensive. L’incapacité à construire ou à concrétiser des occasions de but. Souvent même, une incapacité à cadrer les tirs. Comme si cette équipe ne comptait que sur des penalties pour gagner des matches.

 

J’en conclus que cette équipe ne travaille pas assez devant les buts, durant les entraînements. À l’évidence, il s’agit d’un problème d’encadrement. Et pour dire les choses de façon plus crue, le coach actuel, en la personne de Magassouba, n’est pas à la hauteur. Sinon, il aurait fait au moins appel à Cheick Tidiane Diabaté qui a fait ses preuves en tant que buteur au sein de la sélection nationale.

 

 

APPEL AUX ANCIENS JOUEURS

 

Pourtant les ressources ne manquent pas pour encadrer les joueurs. Entre autres, il y a Moussa Kéita alias Dougoutiki qui a fait ses preuves en tant qu’entraîneur de plusieurs clubs du pays. Il y a aussi d’anciens joueurs ayant évolué dans de grands clubs européens, comme Seydou Kéita et Frédéric Kanouté, qui peuvent bien encadrer ces jeunes.

La question est de savoir pourquoi on s ‘accroche tant à Magassouba qui n’a peut-être jamais joué au football de haut niveau. Par quel miracle s’est-il retrouvé sélectionneur ? Quel fétiche possède-t-il ?

 

Tant que le Mali ne mettra pas les hommes qu’il faut aux places qu’il faut, il ira de déception en déception. Et je vous dis une chose, si vous continuez à blaguer avec cette histoire de Magasouba, cela va déboucher sur des catastrophes que vous n’imaginez pas…

 

Je m’arrête là pour l’instant, car ma tête est prise par d’autres sujets. Je vous le dis : remplacez Magassouba avant le match retour. Faites appel à un comité d’urgence constitué de Dougoutiki, Seydoublen et Kanouté pour encadrer l’équipe pour le match retour. Le Mali pourrait l’emporter 2-0 si l’on fait bien les choses.

 

Le 15 octobre 1993, dans une banlieue parisienne où il était venu rencontrer les joueurs expatriés, j’avais dit à un certain Mamadou Kéita dit Capi qu’au match d’ouverture de la CAN à Tunis (1994), on allait battre la Tunisie. Et je lui avais donné trois raisons, pour cela, que je ne citerai pas ici.

 

On a effectivement battu la Tunisie par 2-0 à Tunis. Et cela s’est fait sans moi, pour avoir été trahi par celui à qui j’avais donné la recette. Il faut que le Mali cesse d’être un pays de trahison. Ça, c’est une autre histoire…

 

MF KANTÉKA

 

 


samedi 19 mars 2022

QUAND LE JEUNE PRÉSIDENT MALIEN ME FAIT DÉDIRE

 

 

« La langue n’a pas d’os qui l’empêche de se retourner », dit un proverbe de chez nous. Tant qu'à faire, autant que ce retournement se fasse dans le bon sens, c’est à dire dans celui de la direction souhaitée !

 

En 2020, suite au mouvement populaire de protestation contre le président IBK, quand les militaires étaient intervenus pour mettre fin au chaos, je les avais d’abord applaudis, et insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas en réalité d’un coup d’État... Puis, je m’étais insurgé contre la RÉCUPÉRATION DU POUVOIR par les porteurs d’uniforme, au détriment des acteurs du changement regroupés au sein du M5 RFP. J’y avais vu un coup d’État. Et, dans un article daté du 6 octobre 2020, j’avais qualifié cette attitude de ’’DIÔMAYA’’ ou sous-estimation, traité le jeune leader militaire, Assimi Goïta, d’« homme de paille » et déploré le fait pour lui et sa troupe de « faire preuve d'autant d'indélicatesse et de manque de jugement en poussant l'outrecuidance jusqu'à revendiquer la paternité d'un enfant dont ils ne connaissent même pas la mère.»

 

Ai-je eu tort ou est-ce plutôt ma plume acerbe qui a dirigé les jeunes militaires vers la direction souhaitée ? Qu’importe ? 

 

VERS LE CHANGEMENT SOUHAITÉ

 

Dans un second article, en date du 28 novembre, j’avais fustigé la mise en place du premier gouvernement de transition, avec le militaire à la retraite Bah N’Daw et son premier ministre Moctar Ouane (perçu comme un homme de la France). Le temps a parlé en ma faveur, avec leur rapide mise à l’écart.

Puis, le vent du changement a commencé à souffler avec le rapprochement entre la junte militaire et le M5 RFP, matérialisé par la nomination au poste de premier ministre CHOGUEL KOKALA MAÏGA qui a commencé à retenir mon attention depuis 1996-1997, à l'occasion de leur bras-de-fer au sein du COPPO (COLLECTIF DES PARTIS POLITIQUES DE L’OPPOSITION), contre le régime d’ALPHA OUMAR KONARÉ, ayant comme premier ministre le même IBK qui, déjà, peaufinait son projet de devenir un jour président de la République. J’en étais à mes débuts dans le journalisme et travaillais avec le journal ’’ LE MALIEN ’’ qui en était à son époque de rayonnement avec des plumes très engagées et alertes, dressées contre le pouvoir en place. Comme de véritables chiens de garde de la démocratie.

 

C’est donc à partir de ce rapprochement entre GOÏTA et MAÏGA (deux patronymes renfermant le « ï ») que les grandes choses ont commencé à se faire au Mali.

 

LA POLITIQUE DE ’’KOWBAKÈ’’ OU LA RÉALISATION DE GRANDES CHOSES

 

J’introduis ce chapitre, en rappelant qu’Assimi m’a en quelque sorte « subtilisé » le qualificatif de « Kowbakèla », attribué au personnage d’un de mes romans inédits. J’ai surpris ce mot dans sa bouche lors d’un récent discours à Koutiala. Et j’ai compris que ce jeune homme et moi soufflons maintenant dans la même trompette.

 

Assimi et Choguel forment un duo de  ’’Kowbakèlaw’’, faiseurs de grandes choses. Des choses qu’on avait jamais vues auparavant dans le pays.  C’est Choguel qui avait donné le ton, lors de son mémorable discours devant l’ONU, en fustigeant la DUPLICITÉ DE LA FRANCE, dans sa soi-disant lutte contre le terrorisme. Cela a suffi pour faire de lui un héros national. Ensuite, s’en est suivi le renvoi spectaculaire de l’ambassadeur de la France, puis, celui des troupes étrangères, extra-muros. Puis, maintenant la salutaire décision d’interdire sur le territoire malien la diffusion de #RFI et #FRANCE24, deux bras armés de la politique impérialiste française en Afrique.

 

Ce sont autant de HAUTS FAITS D’ARMES annonciateurs de renouveau et propices à réconcilier un homme écœuré avec son pays. Je vois dans ces faits une victoire personnelle, non seulement à cause de la réalisation de mes vœux de patriote panafricaniste, mais aussi à cause de la guerre personnelle que je livre contre des enfoirés de la France qui se livrent, dans un dessein impérialiste,  au pillage de mes œuvres littéraires et artistiques, depuis 1995... J’y reviendrai…

 

MF KANTÉKA

 

 

mardi 15 mars 2022

UN COMPLOT OURDI PAR DES GRIOTS CONTRE MA FAMILLE ???


 

Je titre cet article par la forme interrogative pour marquer ma stupéfaction face à un fléau qui ronge le Mali, depuis des lustres. C’est un sujet qui revient souvent dans mes écrits (articles et livres).

 

Mon dernier article (’’RÉPONSE À UN GRIOT DU MANDEN’’) faisait état du comportement irresponsable d’un griot de Kita à l’endroit de mon neveu, en l’attaquant sur la base de ce qu’il croyait être son patronyme (FANÉ, au lieu de SOUMAHORO). Ma réplique au griot se voulait brève, en se limitant à de succinctes précisions historiques sur les origines. En lui rappelant des réalités qu’il est censé connaître, en sa qualité de griot. Mais qu’il ignorait visiblement.

 

En réalité, les propos du griot, qui se définit lui-même comme ’’KITA DJÉLIBA’’ (grand griot de Kita), sont constitutifs d’infractions pénales ou criminelles, selon les systèmes judiciaires. Ses propos discriminatoires et méprisants, outre le dénigrement, sont en effet une incitation à la haine et à la violence, assortie de menaces de mort implicites.

 

UN PRÉCÉDENT INQUIÉTANT

 

On aurait pu penser que ce griot, à l’instar de certains de ses pairs (pas tous heureusement), s’adonnait à un acte irréfléchi, rien que pour s’attirer les bonnes grâces du pouvoir en place. Mais, il se trouve que ce même neveu avait fait l’objet d’une ARRESTATION ARBITRAIRE d’une rare violence, le mois de décembre dernier. On avait envoyé DIX HOMMES au domicile où il habite avec sa mère, sans mandat ni convocation. Ils leur sont tombés dessus comme un GROUPE DE SORCIERS, en défonçant la porte de la chambre à coucher de mon neveu et en violentant sa mère (qui est ma sœur).

 

C’était à propos d’une affaire d’audio (diffusée sur le net) contre le premier ministre Choguel Maïga.

Et en menant une rapide enquête, je constatai que mon neveu n’y était nullement impliqué. J’ai écrit un article là-dessus  (’’LE PROCUREUR DE DEUX POIDS, DEUX MESURES’’) dans lequel je  soulevai le TRAITEMENT DISCRIMINATOIRE entre ceux qu’on a arrêtés (dont le politicien Oumar Mariko) et ceux qu’on a ignorés (dont le chroniqueur web Yousouf Mangara) pour la même injure. Et je terminai l’article en demandant des explications au procureur concerné : Hamidou Idrissa Touré…

 

 

UN ACTE CONCERTÉ, CONSTITUTIF DE COMPLOT, IMPLIQUANT UN MAGISTRAT

 

Mon erreur a été de croire que c’était le procureur Touré qui était à l’origine de l’arrestation de mon neveu. J’en profite pour lui présenter mes excuses ici. Même si sa responsabilité est engagée, en tant que chef du parquet.

 

Ce n’est que quelques jours plus tard que j’appris qu’au moment de l’arrestation de mon neveu, Touré était en congé. C’est lui-même qui l’a dit dans une interview. Et que c’est son substitut, MAMADI TOUNKARA, qui a ordonné l’ARRESTATION ARBITRAIRE, BARBARE ET ILLÉGALE de mon neveu.

 

C’est en faisant le lien entre cette arrestation et l’attaque violente du griot de Kita, en l’espace de trois mois, que la piste du complot prend corps. POURQUOI ? Parce que les TOUNKARA font partie de la caste des GRIOTS et sont aussi originaires de KITA. Et leur MODE OPERATOIRE est connu des initiés. Même pour frapper quelqu’un d’un kôrôtè (poison magique), ils agissent de concert.

 

Et, comme par hasard, le lendemain de la publication de mon article sur le griot de Kita, un autre Tounkara de Kita, qui m’avait snobé, surgit du trou pour essayer de rétablir le contact avec moi. Je ne rentrerai pas dans les détails… Je me suis contenté de le remettre à sa place, en lui disant : « Tounkara, ne joue pas avec moi…» Il a voulu se justifier. Je lui ai répété : « Ne joue pas avec moi. Nous connaissons vos intentions et nous sommes sur nos gardes… »

 

Pour en revenir à mon propos, loin d’être des actes spontanés et isolés, ces actes sont en réalité concertés dans le but de nuire à ma famille. POURQUOI ? Au delà de la HAINE ATAVIQUE que nourrissent certains griots contre les Noummouw (qu’on désigne sous le vocable de Forgerons), pour les avoir exclus du Kômô (principal organe d’initiation aux connaissances ancestrales), les poussant même à falsifier l’histoire, ces attaques contre mon neveu, ne sont pas seulement une volonté de le faire renoncer à son ambition d’accéder au pouvoir. Ce sont aussi des représailles contre moi à cause de mon ouvrage qui attaque la LÉGENDE DE SON-DJATA qui constitue le FONDS DE COMMERCE  DES GRIOTS.

 

On m’avait déjà averti : « Les Maninkaw ne vont jamais te laisser tranquille.» Ayant échoué à m’abattre (au propre et au figuré, y compris par la sorcellerie), ils s’acharnent sur mon neveu. Sinon pourquoi tout cet acharnement contre lui ? Qu’est-ce qu’il représente ? Est-il un chef de parti ? Pourquoi ne se contentent-ils pas de l’ignorer tout simplement, au lieu de passer leur temps à scruter ses vidéos où il délire ?

 

C’est d’ailleurs par les interventions des détracteurs de mon neveu que j’apprends qu’il a dit ceci ou cela. Les derniers contacts que j’ai eus avec lui, c’était pour lui dire de prendre ses distances avec le moribond régime d’IBK. C’était en 2020. Mais, il ne m’a pas écouté, parce qu’il n’écoute jamais personne, mû par les  démons du pouvoir.

 

Il n’a jamais partagé mes opinions politiques et s’est toujours trouvé aux antipodes de mes prises de position, comme s’il voulait me braver. Il ne cherche même pas à bénéficier de mes recherches historiques, sinon il ne prononcerait jamais certains propos…  

 

PLAINTE CONTRE LE SUBSTITUT DU PROCUREUR TOUNKARA ET LE GRIOT DE KITA

 

C’est après avoir échangé avec l’avocate de mon neveu et m’être assuré que la justice malienne n’a aucune preuve contre lui (et qui l’a pourtant mis en prison) que j’ai pris la décision de porter plainte contre :

 

-      Le substitut du procureur, Mamadi Tounkara, pour arrestation arbitraire de mon neveu et attente à l’intégrité physique de ma sœur.

-      Le griot de Kita pour incitation à la violence et à la haine, et menaces de mort.

 

Et si la justice malienne n’applique pas la loi, je me tournerai vers des instances supranationales.

Désormais, on va régler ce séculaire CANCER SOCIAL par la voie judiciaire.

 

Je reviendrai encore sur ce problème et ses diverses manifestations dans la société malienne où l’on s’arrange toujours pour mettre des personnes précises à des postes clés pour verrouiller le système et préserver un certain statu quo social. Favorisant la médiocrité endémique de l’élite, avec son lot de corruptions et ses conséquences désastreuses. C’est ce genre de divisions, entretenues par des griots, qui rend propice la guerre. C’est cela la brèche par laquelle s’infiltre le margouillat étranger. Et c’est cela qui est l’une des causes principales de la colonisation… Il y a de quoi en vomir de dégoût. Même des journalistes se prêtent à cette monstrueuse mascarade…  

 

J’avais interpellé publiquement IBK là-dessus, lors de son passage à Montréal en 2004. Il avait reconnu devant les Maliens de Montréal que ces pratiques moyenâgeuses « sont effectivement un frein pour le développement d’un pays ». Mais, il n’a pas fait grand-chose pour l’éradiquer, quand il y a eu la chance de diriger le pays, neuf ans plus tard jusqu’à sa chute, entraînant avec lui mon neveu récalcitrant.

 

MF Kantéka

 

NB : Je n’étais jamais intervenu pour mon neveu les deux premières fois où l’on l'avait mis en prison, sous IBK qui n’avait pas bougé le petit doigt pour lui. Et j’ai volontairement omis de mentionner un incident assez insolite, intervenu en plein cœur de Montréal, en plein après-midi, le 5 décembre 2021, date de sa troisième arrestation, qui m’a décidé à écrire pour sa défense.

 

C’était à n’en pas douter la manifestation physique de l'un de nos ancêtres communs, sous la forme d’un oiseau mythique, qu’on vénère encore dans le Manden profond, venu se poser sur mon balcon, en me fixant d’un regard propre à glacer le sang. Ça m’a fait frémir.

 

Et quelques heures après, j’appris sur Facebook l’incident impliquant mon neveu et sa mère (ma sœur). J’ai fait tout de suite le lien. J’ai compris que c’est cet ancêtre commun, dont on raconte l’immortalité, qui exigeait mon intervention.

 

Je l’ai mentionné dans le livre que j’étais en train d’écrire. Et si les griots savaient ce détail, ils renonceraient  à leur entreprise maléfique. On ne s’attaque pas impunément à un authentique Noummou. ’’Noummouya tè kôrôbôla’’, comme le chantent si bien les soraw. 

 


 

 

 

 

dimanche 13 mars 2022

RÉPONSE À UN GRIOT DU MANDEN

 

 

À cause d'un neveu, qui n'arrête pas de courir derrière le pouvoir, des énergumènes s'attaquent à notre généalogie.


J'ai parfois gardé le silence pour ne pas me rabaisser à leur niveau. Mais quand des griots s'en mêlent, je me vois contraint de les rappeler à l'ordre.


Ceci est la réponse à un griot qui s'est hasardé à parler de mon histoire, un griot ignorant de surcroit.
Il s'exprime dans une vidéo postée sur la page d'#AmaraBathily en date du 9 mars 2022 à 20:13.
On me dit que c'est un petit griot de #Kita. 

J'ai déjà un mauvais souvenir d'eux à cause de la problématique mort de #MassaMakanDiabatè, imputée à de la #sorcellerie, pour avoir égratigné les griots de #Kita dans un ouvrage et déballé leurs intrigues.
Et ce griot profère même des #menaces de #mort, à peine voilées, contre mon neveu.


Voici la réponse que je lui ai réservée:

« Libre à vous de vous attaquer à Bouba, mais ne touchez pas à ses ancêtres sous prétexte d'être griot. Vous nous fatiguez avec vos légendes. D'abord, Bouba est un Soumahoro sur son acte de naissance. Il a pris le nom de sa mère qui est une Fané. Ensuite, ''Soumahoro'' n'est pas le nom d'une personne, mais un titre porté par plusieurs souverains, de plusieurs générations. Et ''Kantè'' ou ''Kankè'' est un titre de pouvoir.

Quant au nom ''Fané'', titre originel, il remonte plus loin que le Manden, et il ne désigne pas du tout le ''fanfièla'' comme le prétend le griot. Je lui dis d'aller demander aux Donsow pourquoi ils chantent: « Noummou ma kôrô Fané yé.» Ce qui veut dire qu'il n'y a pas de Noummou plus vieux qu'un Fané. Le grand griot de Krina, Wa Kamissoko, lui même, dit que la mère de ''Soumaworo'' était une Fané. Ce qui veut dire que c'est une femme Fané qui a mis au monde celui qu'il appelle ''Soumaworo Kantè''...

L'histoire du Mali ne se limite pas au Manden. Le nom ''Fané'' est bien plus ancien que Diarisso qui n'est que la déformation de Diara-So. Je demande au griot imprudent de se calmer et d'apprendre l'histoire véritable  du Mali qui va au delà de leurs légendes trafiquées. Et qu'il ne parle surtout pas de 1235 ou 1236 qui n'est qu'une date fixée arbitrairement par l'administrateur colonial français Delafosse qui a été le premier à écrire là-dessus, après les chroniqueurs arabes. Cette date ne correspond à aucune réalité historique, pas  plus que la ''bataille de Krina''.

Nous faisons des recherches approfondies là-dessus depuis plusieurs décennies. Le moment venu, nous porterons à la connaissance du monde les résultats de nos recherches. Vous nous fatiguez avec la légende de ''Son-Diata'' ou ''Son-Diara'', sans avoir le courage de dire les atroces réalités qui se cachent derrière ce mythe. 

 

Vous prétendez combattre la France, tout en reprenant à votre compte les données historiques fournies par les colons français pour saper notre histoire. J'aimerais que le griot qui s'exprime ici me donne son nom de famille et sa signification, s'il en est capable.

Ce qu'ils appellent ''histoire du Manden'' n'est qu'un montage de plusieurs séquences historiques éparpillées et antidatées, séparées dans le temps et dans l'espace, mélangées à des faits imaginaires. Les griots du Manden ne savent même plus la signification de leurs noms de famille. Et ils veulent prétendre parler de généalogie. 

 

Ne nous faites pas parler. Limitez-vous à Bouba Soumahoro! Les griots du Manden ne sont que des diviseurs. Diviser pour régner, c'est leur devise.

Beaucoup de malheurs qui frappent le pays sont imputables aux griots corrompus! J'attends la réaction du griot pour lui en mettre plein dans la gueule. Ce n'est pas pour rien qu'on leur a interdit l'accès au Kômô.»

MF Kantéka