lundi 19 juillet 2021

UN ÉCRIVAIN AFRICAIN OUVERT AUX AUTRES CULTURES


J'ai entendu récemment quelqu'un affirmer qu'il est un écrivain sans identité, confirmant ainsi ce que je pensais de lui, pas forcément dans le sens qu'il souhaiterait, car, dans n'importe quel domaine de la vie, quand on n'a pas d'identité, cela revient à dire qu'on est ou un fantôme ou une pâle copie de ceux qui revendiquent leur identité, et qu'on est voué à plagier les autres.

Quant à moi, je me considère comme un écrivain africain, c'est à dire imbu des réalités de toute une sphère géographique qui fut un empire avant d'être morcelé en micro-états du fait colonial. Plus que cela, j'essaie d'intégrer dans ma littérature les réalités d'autres sphères géographiques du continent africain, à travers mes fréquentations du fait de l'exil. Sans compter mes expériences avec les ressortissants de l'univers caribéen. Plus que tout cela, ma littérature est traversée par la culture occidentale, à travers les musiques que j'ai écoutées et le train de vie que j'ai mené dans mon adolescence « très branchée » dans mon pays natal. Ainsi que mes expériences dans divers pays occidentaux.

C'est pourquoi je me considère comme un écrivain africain ouvert aux autres cultures. Je ne fais ni dans le misérabilisme pour amuser les suprématistes — puisque je considère que la misère est également partagée dans le monde, à des degrés divers et sous des formes différentes —, ni dans la flagornerie, car je n'ai à caresser personne dans le sens des poils ou autre bassesse allant jusqu'à revêtir une connotation sexuelle, car ma carrière d'écrivain ne dépend de personne, d'aucun lobby, d'aucune secte. Ma carrière d'écrivain dépend de ma plume qui s'inspire de mon vécu prolifique.

C'est pourquoi j'ai une sainte horreur que des écrivains sans identité, faisant dans le misérabilisme et dans la flagornerie, se mettent ensemble pour plagier mes écrits, mettant mon souffle et mes musiques dans leur fosse septique. Cela, je ne le supporterai jamais et je ne manquerai pas une occasion de le dénoncer. Ce n'est pas l'Occident qui a inventé la littérature et ce n'est pas l'Occident qui est qualifié pour dire qui doit être écrivain ou pas. Qu'on y apprenne d'abord à mieux écrire…

MF Kantéka



jeudi 15 juillet 2021

PROBLÉMATIQUE DU VOL DE DOCUMENTS EN CAS DE RÉPARATIONS ÉLECTRONIQUES

Ce jeudi 15 juillet, confronté à un problème d'écran, j'ai dû baisser la garde en allant confier mon ordinateur à un réparateur d'outils électroniques. Je lui ai laissé mon outil pour quelques heures. Après, il m'a appelé pour me dire que le problème n'a pas été réglé et qu'il fallait que j'achète un autre ordinateur, plutôt que de payer cher pour réparer mon écran. Je suis retourné au magasin de réparations et le monsieur n'a pas voulu me voir, laissant l'ordinateur à une employée. Pourtant, je l'ai attendu jusqu'à l'heure de la fermeture de la boutique, pour m'entendre dire qu'il est parti par la porte de derrière. 

 C'est à cet instant que le doute mortel s'est frayé un chemin dans mon esprit. Et si ce monsieur avait dérobé tous mes documents (travaux universitaires, livres, compositions musicales) se trouvant dans mon ordinateur. Le doute était alimenté par un précédent datant d'environ deux ans quand, suite à une panne mécanique, j'étais allé lui remettre mon ordinateur pour quelques heures. Après, j'avais constaté que j'avais perdu quelques documents dont l'article "Quand les Noirs se mangent entre eux" que j'ai dû reprendre plus tard. Mais je n'avais pas la certitude que la perte de ces documents avait un rapport avec le réparateur. Maintenant, le simple fait qu'il se soit défilé par la porte de derrière me pousse à frapper la tête contre le mur, en me disant: « Comment ai-je pu laisser à un inconnu la somme de mes travaux des six dernières années?» Et je n'arrête pas de faire des prières pour que, au cas où il aurait dérobé mes affaires, que tout brûle avec lui, qu'il n'en reste aucune trace. 

J'écris cet article dans le but de me prémunir contre une éventuelle utilisation de mes travaux et créations par de tierces personnes, quand bien même ça émanerait du milieu des services de renseignements. J'ai d'autres éléments de preuve en ma possession. Vous êtes avertis! 

MF Kantéka

PS: Suite à une discussion que j'ai eue avec un client (qui a été abusé par le magasin de réparations électroniques en question), dans la nuit du 16 au 17 mars, j'ai décidé d'envoyer au magasin une mise en demeure, en format électronique, de détruire ou d'ordonner la destruction des documents qu'on aurait dérobés dans mon ordinateur. Maintenant, je suis convaincu que la boutique ainsi que ses commanditaires et commandités prendront feu si jamais je percevais l'ombre d'un de mes documents entre les mains de quelqu'un d'autre, car je déclencherai un scandale de tous les diables…