dimanche 21 février 2021

LE DEVOIR DE RESPECT VIS À VIS DE L'HISTOIRE



Je suis attristé de constater que des congénères viennent encore s'asseoir et se faire filmer pour raconter des futilités sur l'Histoire de l'Afrique. Et ils continuent de reprendre les travaux des autres, sans aucune contribution personnelle. Dans l'ignorance totale du fait que certaines recherches ont été répudiées par des auteurs qu'ils reprennent sans les citer. Pour exemple, je mettrai en garde ceux qui reprennent des travaux de l'ethnologue malien Youssouf Tata Cissé sur l'histoire mandingue. Ils doivent savoir que ce monsieur, avant de mourir, a confié en secret qu'il s'est trompé sur l'histoire mandingue qu'il a prise trop à la légère. Il a dit s'être laissé aller à la facilité, encouragé par la perche que les griots lui tendaient. Je ne sais pas ce qui est à l'origine de cette confession en privé. L'honnêteté aurait voulu qu'il écrive, ne serait-ce qu'un petit article, là-dessus, pour détromper les gens qui continuent à reprendre ses écrits pour maintenir les gens dans l'obscurantisme. Parce que comme le dit l'adage, l'erreur est humaine, mais persister dans l'erreur est diabolique.

Moi-même, j'ai fait quelques erreurs dans "Odyssées noires" que je corrige dans mon prochain livre à paraitre sur l'histoire mandingue. C'est pourquoi, j'ai arrêté de vendre le livre "Odyssées noires", malgré les demandes qui affluent. Et j'ai aussi attiré l'attention de ceux qui consultent mon blog, avec un "NB" sous les articles que j'ai publiés sur la question. J'en profite aussi pour avertir les gens qui reprennent mes propos sans me citer. C'est moi qui, le premier, ai écrit que "Soso", présenté comme le royaume de "Soumahoro Kantè" (un titre plutôt qu'un nom de personne), veut dire "maison du cheval". Mais, je n'ai jamais écrit que c'était la seule signification. Puisque "Soso" apparait sous plusieurs formes, notamment dans le récit de Djbril Tamsir Niane.
Pour anticiper sur mon livre à paraitre, sachez que "Soso" est aussi une autre appellation du Mali. Je le prouve avec force détails dans mon livre à paraitre. Et c'était pourtant sous-jacent dans "Odyssées noires".

Par ailleurs, pour les créateurs de sectes animistes qui se nourrissent de mon pamphlet dirigé contre l'islam, détrompez-vous. J'ai déjà eu à attirer l'attention là-dessus sur ma page Facebook et sur mon blog personnel (https://kanteka.blogspot.com/2019/04/les-nouveaux-prophetes-negres-face-au.html), l'islam est bel et bien une religion africaine, tout comme comme l'Arabie est partie intégrante de l'Afrique. Si vous avez trop de misère à comprendre cette réalité, sachez que le Soudan, dont vous parlez souvent, fait partie de l'Arabie. Quant à l'Arabe, que vous voyez comme un leucoderme, il est originellement un Nègre. Sa blancheur est venue du métissage avec des Caucasiens, à la faveur notamment de l'esclavage perpétré par les Nègres d'Arabie sur des Blancs. Vous pouvez pour cela consulter la page Facebook consacrée à "L'origine négro-africaine des Arabes" par des frères érudits. Vous pouvez aussi lire ou relire "Nations nègres et culture" de Cheikh Anta Diop, même si ce dernier fait une légère erreur à propos des Jectanides  qui, selon lui, sont à la source de la blancheur de certains des arabes actuels.

Donc, frères, soyez honnêtes et arrêtez de vous faire du crédit sur des erreurs de recherche…

MF Kantéka.

lundi 15 février 2021

QUAND UN SITE ALGÉRIEN SE SERT DE MON NOM POUR RÉGLER DES COMPTES AVEC LE MAROC


La vie ne manque pas d'ironie. Heureusement, d'ailleurs! Tandis que certains s'emploient à se survaloriser à mes dépens en pompant dans mes écrits, sans me citer, d'autres m'attribuent des articles que je n'ai jamais écrits de ma vie. Comme quoi, l'exploitation de l'homme par l'homme prend parfois des chemins déroutants! Ô grands dieux, quand aurais-je un peu de paix sur cette terre! Ô frères d'Algérie, quand aurez-vous un peu de pitié pour ma pauvre carcasse! YALLAH!

Pour en venir au fait, il s'agit d'un article intitulé "Le financement de Jeune Afrique par le Makhzen révélé par un journaliste malien", publié sur le site "algeriepatriotique" (https://www.algeriepatriotique.com/2021/01/06/le-financement-de-jeune-afrique-par-le-makhzen-revele-par-un-journaliste-malien/). Et dans cet article, on affirme ceci: « Le journaliste et écrivain malien Mountaga Fané Kantéka vient de  révéler une des sources de financement marocain de l’hebdomadaire Jeune Afrique, dans un article intitulé "Un contrat de communication de 700 000 euros lie le Maroc au magazine Jeune Afrique", paru dans "Nexafrique" »

Au moment même où j'écris ces lignes, je suis secoué par un irrépressible fou-rire qui me fait couler des larmes. Encore heureux que j'arrive à en rire! Quel vice de la part de ces comiques! Et cet article, qu'on m'attribue gracieusement, s'emploie à piocher dans un de mes articles publiés en 2009, "Jeune Afrique ou Françafrique", sur mon blog (https://kanteka.blogspot.com/2009/09/jeune-afrique-ou-francafrique.html) et en faire un amalgame visant à porter des accusations contre le régime marocain. Vous vous rendez un peu compte? On s'en va déterrer dans mes archives un pamphlet dirigé contre Béchir Ben Yahmed et son canard corrompu pour en faire un outil de règlement de comptes politiques, en s'abritant derrière mon nom et mes propos sortis de leur contexte. Et en prétendant que je l'ai publié dans "Nextafrique", comme si je publiais ailleurs que sur mon propre blog (Kanteka.blogspot.com). Voilà une nouvelle forme de TERRORISME qu'on vient d'inventer.
Je le répète: je ne publie jamais ailleurs que sur mon blog. D'autres sites reprennent mes articles. TOUT ARTICLE, PORTANT MA SIGNATURE, QUI N'EST PAS SUR MON BLOG, EST UNE CONTREFAÇON.


D'UNE PIERRE, DEUX COUPS

Ce coup qu'on vient de m'infliger, de la part d'Algériens, pourrait aussi être un règlement de compte à mon endroit. En s'attaquant au Maroc avec mon nom et mes propos, c'est aussi une façon de se venger de moi pour des propos que j'avais tenus dans une interview dans le journal algérien, "La Nouvelle République", en février 2012, concernant l'implication de l'Algérie dans le conflit malien avec les soi-disant rebelles. Et mes propos avaient été censurés. J'avais alors décidé de publier sur mon blog l'intégralité de l'interview en mettant en exergue les propos censurés: « Nous avons beaucoup espéré sur les atouts de l’Algérie pour juguler ce conflit. [ NDLR : partie censurée par le Quotidien algérien : Mais, on a commencé à déchanter, vu le jeu équivoque auquel elle se livre. Un jeu si équivoque qu’on pourrait la soupçonner de tremper dans la combine. Il y a d’ailleurs l’auteur américain Jeremy Keenan qui accuse l’Algérie de Bouteflika d’avoir sponsorisé avec les Etats-Unis de Bush la gestation des groupes islamistes dans le but de justifier la lutte « antiterroriste » américaine. Et l’Algérie aurait fait cela pour améliorer ses relations avec Washington et aussi en contrepartie de la modernisation de son armement par les Américains. Vrai ou faux, les tergiversations de l’Algérie dans cette affaire ne plaident pas pour elle.]» (https://kanteka.blogspot.com/2013/02/conflit-malien-interview-de-mountaga.html). Cet incident avait été la cause de ma brouille avec le journaliste algérien CHÉRIF ABDEDAÏM.

Puis, voilà que dans la nuit du 10 au 11 janvier dernier (2021), un Algérien, sous le nom de Afoulay Afoulay, me contacte via mon compte Facebook, en m'envoyant le lien d'un site qui avait repris mon article sur Jeune Afrique. Je ne comprenais pas pourquoi on venait me brandir cet article vieux de plus de onze ans. Je lui demandai ce qu'il attendait de moi. Il me répondit qu'il voulait juste me dire que « l'Algérie et à travers son peuple n'a jamais été raciste, vu que la plupart des Algériens sont des Noirs…» et d'autres arguments qui me laissèrent encore plus perplexe. Je décidai de ne pas y donner suite, préoccupé que j'étais par mes soucis immédiats. Et voilà qu'hier soir, au hasard de ma navigation sur la toile, je découvre cet article sur le Maroc qu'on m'attribue.


JE NE VEUX ÊTRE L'ÉPÉE DE PERSONNE

Au réveil, la première chose que je fis est d'adresser ce courriel au site algérien:

« J'ai été très surpris de voir mon nom dans votre article, m'imputant le fait de « révéler une des sources de financement marocain de l’hebdomadaire Jeune Afrique, dans un article intitulé "Un contrat de communication de 700 000 euros lie le Maroc au magazine Jeune Afrique".

J'en tombe des nues. Mon article, à deux volets sur Jeune Afrique, a été écrit en 2009 et ne fait nullement état d'un quelconque contrat entre le Maroc et ce canard. Je trouve très malhonnête de vous servir de moi pour régler vos comptes. En tant que juriste, je vous signale que cette démarche tombe sous le coup de lois pénales.

Je vous demande donc d'enlever mon nom de votre article dans les plus brefs délais. Et je garde ce courriel comme élément de preuve contre vous.»

Ceci pour dire que mon nom et ma plume ne serviront d'épée à personne. Que chacun livre son combat à ses risques et périls. J'ai assez de chats à fouetter comme ça. Et si ce site algérien n'enlève pas mon nom de son torchon virtuel, qu'il s'attende aux conséquences.

Mountaga Fané Kantéka

lundi 8 février 2021

Le parti-pris de Facebook: racisme ou censure?

 

Le parti-pris de Facebook: racisme ou censure?

J'ai remarqué que chaque fois que je dénonce une situation injuste ayant trait au racisme anti-noir au autres problèmes connexes (comme la contrefaçon à connotation raciste), Facebook limite la portée de mes publications. C'est le cas aussi quand je partage sur ma page des documents historiques qui mettent en échec la conception ethnocentrisme occidentale de l'Histoire. Il arrive même dans ces cas-là que Facebook limite la portée de mes articles ou documents à moins de dix personnes…

À l'inverse, quand je dénonce les comportements des Noirs, Facebook diffuse largement mes articles, comme pour m'encourager à frapper sur mes congénères et à laisser les Blancs tranquilles. Qu'est-ce qui explique cette loi de deux poids, deux mesures? Est-on en train de me faire comprendre que Facebook est lui-aussi au service de la suprématie blanche? J'ai eu même à faire face à des problèmes qui relèvent purement et simplement de la cybercriminalité, émanant du service technique de Facebook. Par exemple, il est arrivé qu'un individu, depuis Dublin, se soit connecté sur mon compte privé pour y diffuser régulièrement des pubs d'hameçonnage avec des photos de femmes blanches, comme pour faire échec à ma ligne éditoriale mettant en avant la beauté noire (comme ils l'avaient fait avec mon site web, en volant mon nom de domaine et en plantant la photo d'une femme "aryenne" à la place de la mienne). C'en était carrément devenu du harcèlement, car Facebook était resté sourd à mes requêtes, jusqu'à ce que je découvre le pot-aux-roses. À l'époque, j'avais consacré un petit article sur cette arnaque. Après cela, on a tenté carrément de paralyser mon compte. Et comme par hasard, je constatai que la police de Montréal commençait à guetter mes heures de marche pour se livrer à de l'intimidation sur ma personne, en venant chaque fois ralentir à mon niveau. On s'était même arrangé un soir, à l'heure où je sors pour marcher, pour mettre à la sortie de mon immeuble un porte-feuille marron sur la boîte à journaux, croyant que je vais le prendre. Oui, ils sont tombés jusqu'à ce niveau de bassesse, parce que, dans leur mesquinerie, ils imaginent tout le monde à leur image. Ça n'effleure même pas leur esprit que ce sont mes principes et mes convictions qui m'ont fait prendre le chemin de l'exil, vivant dans le renoncement total, avec comme seuls objectifs la recherche et la diffusion de la connaissance…
La question est de savoir qui est ou qui sont la ou les personnes derrière ces comportements, car Facebook ou pas, je ne les laisserai pas s'en tirer à si bon compte.
 Je vous disais déjà ceci: « Si vous n'avez pas peur de Dieu, ayez peur de ma plume.» Ce n'est ni de la blague ni de la forfanterie. Si vous savez le sens de ces propos, vous réfléchirez longtemps avant de vous acharner sur moi. Et je vais vous révéler un petit secret. Je n'ai nullement besoin que mes articles circulent à grande échelle pour atteindre ma cible. À l'instant même où j'écris, même sans encore publier, des forces se mettent en branle pour concourir à la réalisation de l'objectif visé par l'écrit en question. Juste un petit exemple: on a voulu me censurer en bloquant la publication de mon livre "Odyssées noires" et en le contrefaisant dans l'espoir de le contrecarrer. Ça eu l'effet inverse. Non, seulement, j'ai pu le publier à compte d'auteur, mais la contrefaçon par le milieu des Noirs de Paris, avec un certain Doumbi Fakoli, adoubé par les maisons d'éditions "Présence africaine" et "Menaibuc", a eu l'effet de propager une grande partie de mes recherches et de ma vulgarisation des oeuvres de Cheikh Anta Diop. On connait aujourd'hui les résultats avec la prolifération des nouveaux «égyptologues» noirs, tous plus savants les uns les autres. Mieux que cela, c'est l'indignation face à l'industrie de la contrefaçon qui est à l'origine de la création de mon blog (kanteka.blogspot.com), consulté à travers le monde entier. Grâce à cela, des Maliens sont peu à peu en train de prendre des distances par rapport à la légende de "Son-Djata". Lentement mais sûrement. Pour l'instant, ils sont en train d'abandonner le schéma d'un unique "Soumahoro", présenté dans le rôle du méchant. Ils sont accrochés encore à la figure de "Son-Djata". Et ça va leur être difficile de lâcher ça, parce que c'est le nom même de l'épopée mandingue. Mais, après la publication des suites sur lesquelles je travaille depuis bientôt vingt ans, ils n'auront d'autres choix que de s'en défaire, s'ils ne veulent pas avoir l'air trop ridicule. Ou s'ils veulent voir la guerre cesser dans le pays. C'était annoncé dans le livre…

Ceci pour dire que, à 'instar de Nietzsche, je suis une FATALITÉ. Aussi fatal que la mort! Et d'ailleurs, croyez-le ou non, je suis revenu de la mort pour dire ce que j'ai à dire. Et après cela, je retournerai dans la mort. Et ce que vous appelez « mort» est en réalité tout sauf la mort. C'est un univers dont vous n'avez aucune idée. J'en ai touché un petit mot dans "Odyssées noires". Mais, il y a certaines connaissances qui ne sont pas transmissibles…

Le mot de la fin: badauds de Facebook, flics ou pas flics, arrêtez de vous amuser avec moi. On le dit dans un certain pays qui était jadis le mien: « L'arbrisseau que tu sous-estimes pourrait fournir la corde servant à te ligoter.»

MF Kantéka

samedi 6 février 2021

Montréal: Affaire Mamadi Fara Camara et la responsabilité des journalistes dans la propagation de la haine raciale



J'aurais aimé ne plus avoir à écrire ce genre d'article. Mais, nécessité oblige! Les enjeux sont trop importants. Le jeudi 28 janvier dernier, en écoutant le bulletin de nouvelles de 18h dirigé par Patrice Roy sur Radio-Canada, j'ai appris l'incident impliquant le Guinéen Mamadi Fara Camara, accusé d'avoir désarmé et tiré sur un policier. Après, j'apprenais dans la bouche d'un journaliste radiocanadien — PASCAL ROBIDAS —, lui-même issu d'une minorité visible (type asiatique), que l'accusé africain (noir) aurait lui-même appelé le 911 pour signaler l'incident et que finalement la police, venue sur place, a découvert son « arnaque». C'est le mot que le journaliste d'origine asiatique a employé contre l'Africain. Et ça m'a fortement choqué. Pourquoi?


Étant moi-même journaliste de formation et de métier, ayant enseigné le journalisme, je sais que le b. a. -ba de ce métier est d'employer le conditionnel quand on n'a pas la preuve d'un fait. Et ce journaliste d'une grande chaîne de télé, de surcroit publique, se donnait la liberté de jeter aux gémonies un individu accusé de faits gravissimes, sans même avoir entrepris une once d'enquête sur le sujet. J'ai vu dans sa démarche du RACISME. Il faut appeler le chat par son nom. Et à travers le sourire du chef d'antenne PATRICE ROY, j'ai compris qu'on venait de trouver dans la personne de Mamadi Fara Camara le bouc émissaire tout désigné pour casser du sucre sur le dos des Noirs et peut-être dans l'espoir de freiner la grogne de cette communauté contre le profilage racial et le racisme systémique qui fait rage au Québec depuis belle lurette et sur lesquels j'ai écrit d'assez longs articles depuis 2008.

Pour ajouter à mon trouble, j'apprenais une autre version selon laquelle ce serait avec une barre de fer qu'on aurait battu le policier. Fidèle à ma méthode de communication, je pris le téléphone pour appeler un compatriote pour en discuter avec lui, sachant bien que mon téléphone est sur écoute et qu'on prend très au sérieux ce que je dis. Je commençai d'abord par lui dire: « Ils sont allés tomber sur un jeune Guinéen. Tantôt, on nous dit qu'il a tiré sur un policier, tantôt on nous dit qu'il l'a frappé avec une barre de fer. Qu'ils se mettent d'abord d'accord sur la version à fournir. » Ensuite, j'en vins aux faits: « Qu'ils m'écoutent bien, hein! S'ils ne connaissent pas l'histoire de l'Afrique, qu'ils fassent attention, hein! Il y a des gens sur qui on ne tombe pas impunément, hein! On ne tombe pas comme ça sur un Kamara, hein!» Puis, je lui brossai un résumé de l'histoire de cet illustre patronyme. Et ça tombait bien, puisque j'avais repris l'écriture de mon enquête historique sur le sujet, parce que des Kamara figurent parmi les « rois-sorciers » qui ont porté les titres de Soumahoro, Fakoli et de Son-Djata. Et certains d'entre eux figurent parmi ceux qui ont colonisé des Blancs, en l'occurrence l'Espagne qui était la puissance européenne de l'époque. Je lui parlai aussi des conquistadors noirs. Pour finir, je lui dis: « Mais, je ne m'inquiète même pas pour Mamadi, car je sais que la vérité va éclater au grand jour. Et ça ne prendra même pas de temps.»
Trois ou quatre jours après cet échange, en me connectant sur le net, je vis que la cause était entendue. On venait de disculper le jeune Kamara, descendant des « rois-sorciers» et colonisateurs des Blancs. Je pris le téléphone pour rappeler mon compatriote. Il me dit qu'il pensait justement à moi, car il venait d'apprendre lui aussi la nouvelle.

Bref, tout ceci pour dire aux journalistes des médias traditionnels de faire profil bas et de revoir leur arrogance à la baisse. Au lieu de jouer aux décrypteurs de nouvelles, comme le font un certain ALEXIS DE LANCER et d'autres, s'autorisant même à faire irruption sur ma page Facebook, pour me provoquer, qu'ils apprennent d'abord à devenir de bons journalistes et à faire correctement leur métier. Ce n'est pas en travaillant dans de « grands» organes de presse qui fait de nous de grands journalistes. J'avertis aussi FÉLIX SÉGUIN et SOPHIE THIBAULT de TVA. Faites attention! ARRÊTEZ DE VÉHICULER DE FAUSSES INFORMATIONS…

MF Kantéka