jeudi 19 décembre 2019

MESSAGE À L'HISTORIEN FRANÇAIS #FRANÇOISXAVIERFAUVELLE



À deux reprises, j'ai eu vent des propos de  l'historien français FRANÇOIS XAVIER FAUVELLE.
Les deux fois, c'était sur Facebook.
La première fois, c'était dans un article dans lequel il disait qu'il faut un « travail collectif» pour écrire l'histoire.
Essaie-t-il de dénier à l'individu la capacité d'entreprendre des recherches multidisciplinaires, comme l'ont fait Cheikh Anta Diop et bien d'autres? Ou veut-il qu'on associe son nom à un travail pour que celui-ci soit validé?
La deuxième fois, c'était dans une vidéo de son discours d'intronisation au Collège de France dans laquelle, tout en se prévalant de sa qualité de spécialiste de l'histoire de l'Afrique australe et du sud, il consacre de longs discours sur l'histoire du Mali, comme pour revendiquer une autre «spécialité» dans ce domaine.
C'est pourquoi je lui dis de se contenter de faire la lumière sur les zones d'ombre de l'histoire de la France et de nous laisser, nous autres Africains, nous occuper de notre propre histoire. J'ai été amusé par le fait qu'il introduise son discours par une allusion à l'histoire du Mali sur laquelle il revient souvent, se permettant des remarques sur ce que doit être fait ou pas.  Se croit-il assez outillé pour épiloguer sur cette question?

Libre à monsieur Fauvelle de se livrer à de l'irrédentisme, mais qu'il ne s'avise surtout pas à faire main-basse sur nos travaux, sous des prétextes fallacieux. Son attitude n'est plus ni moins que de l'arrogance, déguisée en discours pro-africain. Et j'en profite pour rappeler que j'ai déjà eu à faire avec une certaine  #ISABELLEFAUVEL, membre active de la bande de Michel Le Bris avec laquelle j'ai eu maille à partir, pour des questions de #contrefaçons littéraires.

Coïncidence ou pas, je ne tiens point à me faire dévorer par des Fauvel ou Fauvelle. Et je tiens à aviser monsieur Fauvelle que je l'ai à l'oeil. Qu'il fasse en sorte que je n'aie pas à le frapper…
Et je termine ce billet en rappelant aux historiens, anthropologues ou ethnologues français et autres que nous en avons assez de leurs ridicules prétentions.

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA

mardi 9 juillet 2019

FOOTBALL: LES DUELS MALI-CÔTE-D'IVOIRE: UNE AFFAIRE DE JEU OU DE FÉTICHES?

J'ai été plusieurs fois témoin des oppositions entre le Mali et la Côte-d'Ivoire. Et, ma foi, j'ai vu des matches où le Mali a dominé de fond en comble, sans réussir à mettre le ballon au fond du filet. Soit parce que le poteau le bloque, soit parce qu'au dernier moment, il change de trajectoire. À l'inverse, les Ivoiriens finissent toujours par marquer le but décisif, souvent de la façon la plus bizarre. Je me souviens même d'un cas en 1999 ou 2000 où, à la dernière seconde de jeu, une balle déviée de la tête par un défenseur malien (Berthé) croisa miraculeusement le pied gauche du défenseur ivoirien (Diabaté) qui décocha une frappe d'environ 25 mètres, à raz de terre, qui vint déchirer le filet malien. On avait cru d'abord que la balle était passée à côté, jusqu'à ce que l'arbitre vienne secouer le filet et montrer du doigt le rond central. Je me souviens également d'un match en 1989 où la main de l'avant-centre ivoirien Abdoulaye Traoré donna la victoire à la Côte-d'ivoire, au nez de l'arbitre.
Récemment, j'ai vu un documentaire sur les «enfants-microbes» des faubourgs d'Abidjan et autres. Ce sont ces petits qui vont jusqu'à commettre des meurtres pour s'emparer des biens des autres. Et, dans le témoignage de l'un de ces «enfants-microbes», il parlait d'un fétiche qui lui permettait d'esquiver les balles de fusil des policiers. Il semblerait que la balle de fusil change de direction à cause de ce fétiche. Imaginez-donc qu'on utilise le même fétiche en matière de foot pour faire changer la trajectoire des ballons!
Vous allez me demander pourquoi ce fétiche ne marche pas à tous les coups, sauf quand il s'agit du Mali. Et, je vous répondrai que les fétiches ne marchent pas contre tout le monde. Sinon les Blancs et les Arabes n'auraient pas réduit les Africains. Sinon, moi-même je ne serais plus en vie. 
Et je dois ajouter que chaque fois que j'ai joué dans une équipe contre des Ivoiriens (à Toulouse, Strasbourg, Montréal), je les ai toujours battus. Et je me souviens encore de ce tournoi étudiant de 1990 à Toulouse (Tournoi Nelson Mandela) où l'équipe ivoirienne avait fait appel à des grosses pointures de calibre international (Goba Roger, Jean-Michel Touré, Assemi Aka, Luc Sostène, etc.) contre notre modeste équipe Mali-Burkina. On les a tabassés au bout de 120 minutes de jeu. Et c'est moi qui ai planté le but dans leur filet, au prix d'une énorme blessure à la hanche. Cela figure encore dans les annales du midi. Ils sont revenus encore à la charge, appelant en renfort d'autres grosses pointures. On les a encore réduits. Jean-Michel Touré, qui évoluait à Colommiers avec Goba Roger, avait fini par me dire: « On ne peut rien contre vous.»
MORALE: Si les Maliens veulent gagner contre la Côte-d'Ivoire, il faut qu'ils commencent d'abord par neutraliser leurs fétiches. Car, ce n'est pas parce que les Ivoiriens sont plus forts sur le terrain ou qu'ils sont plus futés ou plus expérimentés qu'ils réussissent ces hold-up permanents contre eux.
Et c'est cela que je viens de tweeter à #MaliFoot. Et s'ils ne réussissent pas, qu'ils fassent appel à mon expérience. Je les délivrerai du mauvais sort!
MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA


lundi 3 juin 2019

QUAND DES AFRICAINS S'ACCROCHENT À LA LÉGENDE


Environ quinze ans après la publication de mon livre, "Odyssées noires", mettant en péril la légende de "SON-DJATA", le débat que j'attendais tant est peut-être en train de se profiler.
En effet, alors qu'on me prédisait, bien avant la sortie du livre en 2005, de farouches débats, ceux qui ont lu le livre, y compris des KEITA, ont rallié ma thèse.
Mais, voilà que soudainement, des garnements, sortis des bas-fonds de la GUINÉE, se mettent à me harceler en voulant tantôt savoir comment se procurer mon livre, qui ne se trouve plus sur le marché, en me faisant tantôt des menaces et des injures.
Comme leurs parents n'ont pas réussi à m'éliminer physiquement, avec leurs fétiches, ce sont les enfants qui grimpent aux rideaux maintenant, me déclarant une guerre qu'ils n'ont pas les moyens de gagner. Parce qu'ils ne savent faire que cela. TUER, TUER, TUER, avec leurs gris-gris de merde qui sont inopérants contre les Arabes et les Blancs qui les ont esclavagisés et colonisés, et continuent de les mener par le bout du nez. Ils tuent même des griots qui osent dire un peu de vérité sur l'inavouable histoire du Manden, travestie en légende. Comme ils l'ont fait avec WA KAMISSOKO et bien d'autres.
DES MENACES ET DES PAROLES QUI TRAHISSENT L'IGNORANCE
Aujourd'hui je viens de recevoir un message sur Facebook d'un certain BAMORY CISSÉ. Il écrit:
« Je suis membre d'une ORGANISATION MANDINGUE nouvellement crée ULTRANATIONALISTE qu'on nomme"SANNIH DIARRAH", Les lions d'or. Dans quelque temps, nous allons faire une critique sur vos torchons que vous appelez livre. Nous allons montrer aux yeux du monde que vous n’êtes qu'un charlatan. Un forgeron cherchant à prendre la place des griots. Tenez vous prêt.»
Avez-vous bien lu? Et voici la réponse que je lui ai adressé:
« Je vois que vous ne connaissez rien à la culture mandingue, car si c'était le cas, vous sauriez que parmi les 4 CLANS DE NWARA OU DÉPOSITAIRES DE LA TRADITION ORALE figurent en tête les FORGERONS. Par ailleurs, si vous étiez de vrais chercheurs, vous sauriez que ce sont les GRIOTS EUX-MÊMES qui disent tout sur les non-dits de l'histoire mandingue. C'est moi qui vous dit de vous tenir prêts, car je n'ai encore rien dit sur tout ce que je sais. Avec ce que j'ai à dire, preuves à l'appui (y compris scientifiques), vous en aurez pour votre compte. Espèces d'ignares! Avant d'être ultranationalistes, commencez d'abord par connaître votre culture et votre langue. Vous ne réussirez qu'à faire de la publicité pour moi, car les gens vont se précipiter pour lire ce que j'ai à dire là-dessus. Imposteurs! Vous parlez d'ancêtres que vous ne connaissez même pas, mis à part les noms de légende.»
Et je ne me suis même pas donné la peine de lui expliquer que le mot «Forgeron» qu'il utilise pour désigner le «Noummou» est réducteur, car l'état de Forgeron n'est qu'un aspect de la Noummouya qui revêt des réalités plus vastes. Des réalités que ces ignorants vont découvrir à leurs dépens. Eux et ceux qui les téléguident. Que ce soient DJIBRIL TAMSIR NIANE ou autres. J'avais déjà été averti par CHRISTIANE DIOP et BINTOU TOURÉ de "Présence Africaine", il y a déjà 15 ans de cela. Je commençais à m'ennuyer.
Ils vont découvrir les mystères du Manden à leurs dépens.
Maintenant, je sais que le moment est venu de publier les suites de mes travaux. Alors, tenez-vous prêts à entendre ce qu'on vous a toujours caché sur l'histoire mandingue. Ce que l'ethnologue YOUSSOUF TATA CISSÉ appelle "L'HISTOIRE SECRÈTE ET SACRÉE DU MANDEN DONT IL VA FALLOIR POUVOIR ÉCRIRE UN JOUR".
Eh bien, j'en ai écrit une partie qui est prête à être publiée. Si ça leur a pris 15 ans pour répondre au peu que j'ai dit dans "Odyssées noires", ça leur prendra, cette fois-ci, un millénaire pour répondre à ce qu'ils vont lire.
Comme le dit un proverbe mandingue: « Le lion qui dit: "Fracassez-moi le crâne", on va lui fracasser le crâne.»
À bon entendeur…
MF Kantéka

jeudi 16 mai 2019

MAÎTRES DES MÉTAUX, PRÉSERVEZ-MOI DE CES OGRES NÈGRES


NB: Voici une petite prose poétique, sortie de mes entrailles enragées contre ces Nègres de fanfare qui me rendent la vie infernale par leurs plagiats intempestifs. C'est un avant-goût du brûlot que j'ai écrit sur ces pratiques fratricides empruntant le fallacieux nom de renaissance nègre.
*** ***** ****
Maîtres des métaux des temps d'avant Osiris, d'Osiris et d'après Osiris
Préservez-moi de ces ogres nègres qui font aujourd'hui le déshonneur de ce beau nom de Nègre, le réduisant à celui d'un mort errant parmi les vivants, à la recherche de victuailles ou de gloire éphémère. 
Préservez-moi de ces quémandeurs de nourriture et voleurs de labeur. Le dur labeur des Nègres intègres.
Maîtres des métaux des temps des grands conquérants et bâtisseurs nègres
Préservez-moi de ces souilleurs de mots qui ont rendu la négritude synonyme de servitude et de névrose. 
Préservez-moi de ces sordides imposteurs qui n'ont de Nègre que la noirceur de leur épiderme. Cette céleste noirceur qu'ils ont rendue synonyme de laideur et de puanteur.
Maîtres des métaux, initiateurs de cultes et de codes de conduite
Préservez-moi de cette horde d'ogres et d'ogresses noirs qui ont perdu le nord et veulent asservir le sud, s'essayant à faire main basse sur les paroles altérées des bois sacrés pour avoir un masque de divinité sur leurs faces de monstres. 
Préservez-moi de ces saligauds qui veulent emplir le monde de leur haleine pestilentielle, en répandant la haine de l'autre, en répondant à la haine par la haine. Se servant des mots de créateurs nègres pour assouvir leurs morbides désirs de grandeur.
Maîtres des couteaux rituels et des armes magiques
Préservez-moi de ces morts-vivants avec qui je ne veux pas avoir à partager ce beau nom de Nègre qui leur fait honte et à qui ils font honte. Préservez-moi de ces Nègres qui inoculent dans le coeur du Nègre la haine du Nègre. 
Préservez-moi des écorchures et des morsures de ces rabougris qui se nourrissent du sang et de la chair de leurs semblables. 
Préservez-moi de ces anthropophages, sortis droit des scènes orgiaques du "Devoir de violence", le roman d'horreur de mon défunt compatriote Yambo.
Préservez-moi de leur vampirisme, visant à me vider de mon sang, par leurs plagiats intempestifs. 
Préservez-moi de leurs tentacules castratrices tentant de s'accaparer ma virilité et mon énergie créatrice.
Préservez-moi de ces cannibales qui se côtoient dans les foires d'empoigne pour se faire un renom, à défaut d'avoir un nom.
Préservez-moi de ces désemparés qui se parent de noms d'ancêtres avec lesquels ils n'ont pas de lien filial ou spirituel.
Tenez-moi loin de ce festin de Nègres affamés de sodomies fratricides
Tenez-moi loin, très, très loin, de cet autre Sodome des temps nouveaux
Tenez-moi loin, très, très loin, de cet autre Gomorrhe des temps modernes
Préservez-moi de ces esprits obnubilés par les esclavages et les colonisations qu'ils veulent répercuter sur leurs congénères.
Préservez ma parole de la souillure de ces bouches folles
Préservez ma mémoire de la mesquinerie de ces âmes mauvaises
Préservez mon héritage du pillage de ces mains profanes
Rendez forte ma main afin que je puisse les éradiquer d'un simple coup de plume. 
Un coup de couteau
Le Grand Couteau Mouroudian.
MF Kantéka
PS: Ogres et ogresses noirs, n'allez pas encore plagier ce poème destiné à vous mettre à nu.

dimanche 12 mai 2019

LA FILIÈRE AMÉRICANO-MALIENNE DE LA CONTREFAÇON LITTÉRAIRE



Quand j'ai découvert que mon récit poétique ("Épître à Tounkaranké, prisonnier de l'exil'') figurait dans le catalogue de l'Université américaine de Princeton, j'étais partagé entre des sentiments contradictoires: la satisfaction et l'inquiétude.
Satisfait, bien sûr, de l'intérêt qu'on accorde à mon oeuvre.
Mais, inquiet, très inquiet même, de la manière dont mon oeuvre a pu échouer là-bas. Car, il faut le préciser, ce livre a été édité à compte d'auteur et à très faible tirage. Je l'ai édité moi-même, suite à mon désaccord  avec les éditions Tombouctou qui voulaient me mettre devant les faits accomplis,  en m'imposant un contrat inacceptable, après avoir publié mon livre. N'ayant pas trouvé de terrain d'entente, je leur ai laissé la totalité des exemplaires de la première édition de ce récit sous le titre de ''Lettre à Tounkaranké, prisonnier de l'exil''.

Donc, en découvrant que mon récit a atterri aux États-Unis, j'ai cherché à comprendre par quelle voie, sans pouvoir y parvenir.

Cependant, j'allais découvrir qu'il y a longtemps déjà qu'existe une filière américano-malienne dans ce domaine. En effet, j'ai découvert qu'on acheminait des écrits maliens aux États-Unis, y compris des publications faites dans les journaux maliens. Je l'ai appris à mes dépens, en découvrant qu'un poème que j'ai publié en 1997 dans le ''Malien Magazine'' a été plagié par une Afro-Américaine. Je l'ai découvert par hasard sur Facebook. Et, elle s'est faite toute une renommée là-dessus. Et mon poème, intitulé ''Noir'', a été écrit à Strasbourg en 1992, quand j'étais aux études. Je l'ai ensuite inséré dans ma pièce de Théâtre, intitulée '' Farafin Massa, le leader nègre de demain'', datant de 1995, plagiée elle aussi par le metteur en scène Ousmane Sow, donnant lieu à un procès retentissant au Mali. À la suite de quoi, j'ai viré vers le journalisme. Et voilà que je découvre cet autre plagiat de l'écrivaine Afro-américaine qui complique son cas, en faisant de fausses déclarations sur le web. Je l'ai contactée à deux reprises, sans obtenir de réponse. Après plusieurs mois, j'ai écrit à la maison qui a édité son poème. J'ai également contacté un avocat.

Je suis tellement dégoûté par les plagiats à répétition qui s'abattent sur mes oeuvres que j'ai écrit un pamphlet sur le sujet (''Quand les Noirs se mangent entre eux''), que je n'ai pas encore publié pour éviter de blesser du monde. Mais, ce genre de pratique n'est autre que de la sorcellerie. En effet, plagier quelqu'un, c'est se nourrir de son énergie créatrice. C'est le manger de l'intérieur, comme le font les sorciers anthropophages.
Que ces sorciers de plagiaires se le tiennent pour dire, je suis un anti-sorcier en puissance. C'est pourquoi je découvre toujours les plagiats perpétrés sur mes oeuvres. Que cette Afro-américaine soit assurée que mon courroux s'abattra sur elle avec fracas! Que les fournisseurs maliens le soient également!

MF Kantéka

mercredi 3 avril 2019

HARO SUR LES ÉDITEURS CORROMPUS ET LEURS ÉCRIVAINS FANTOCHES


Les bons livres et les bons écrivains sont devenus des denrées rares. Très rares. Et l'industrie du livre s'est transformée en une gigantesque mafia, opérant dans l'impunité la plus totale, faisant royalement fi des lois qui régissent la propriété intellectuelle. Aux préoccupations culturelles se sont substituées les préoccupations pécuniaires.
Ainsi, l'éditeur veut publier le plus de livres possible pour bénéficier de subventions diverses, outre les revenus du livre. Et pour cela, des éditeurs n'hésitent pas à recourir à des méthodes de gangster. Cela va du plagiat organisé au vol d'oeuvre, dirigés contre des oeuvres substantielles, écrites et publiés par des auteurs qui sont dans des situations de précarité.
Ces maisons d'édition ont ainsi recours à des écrivains fantoches pour mettre leur nom sur des livres qui sont issus du plagiat de ces oeuvres substantielles. La spécialiste française Hélène Maurel-Indart a écrit un livre très édifiant sur le sujet: « PLAGIATS, LES COULISSES DE L'ÉCRITURE ». Et, dans ce livre, sont cités des cas litigieux impliquant de grandes maisons d'éditions françaises, régulièrement lauréates de prix littéraires. Oui, il faut surtout comprendre que derrière l'écrivain primé, c'est surtout la maison d'édition qui est prise en compte. C'est bien cela! C'est en réalité à la maison d'édition qu'on donne le prix. Et comme il faut un écrivain pour cela, la maison choisit le bonhomme qui fait son affaire.
Un phénomène qui gagne l'Afrique
Ceux qui consultaient mon blog dans les années 2007-2008 ont pu remarquer que les nombreux plagiats perpétrés sur mon livre « ODYSSÉES NOIRES », outre "LE SEUIL", impliquaient plusieurs maisons dont "PRÉSENCE AFRICAINE" et "MENAIBUC" (dirigées par des Africains). Plus tard, j'ai découvert qu'une maison d'édition malienne, "LA SAHÉLIENNE", dirigée par ISMAEL SAMBA TRAORÉ, s'adonne elle aussi à ces pratiques honteuses. En effet, à deux reprises, il a publié des ouvrages qui reprennent en partie des résultats de mes recherches sur l'histoire mandingue, sans me citer. Et, je ne sais pas encore s'il en a fait d'autres.
Je rappelle que ces agissements ont des qualifications juridiques: PLAGIAT, CONTREFAÇON EN BANDE ORGANISÉE, CONCURRENCE DÉLOYALE, AGISSEMENT PARASITAIRE OU PARASITISME. Aujourd'hui, j'ai écrit à Ismael Samba Traoré, via le compte Facebook de sa maison d'édition pour lui faire part de mon intention de le poursuivre.
Et je prends tout le monde à témoin.
MF Kantéka
Mercredi, 3 avril 2019

mardi 2 avril 2019

LE DRAME DE LA FALSIFICATION HISTORIQUE AU MALI


Je viens de reprendre l'écriture des suites de mes travaux sur l'histoire mandingue. Et je suis de nouveau confronté au malaise qui m'envahit face à l'aliénation qui nous a été imposée par la tradition orale mandingue. C'est une catastrophe sans pareille mesure.
Quand je vois des gens qui se font les heraults de cette tradition orale, en reprenant les mêmes propos sans les analyser, j'en frémis de rage et de terreur. Et cela a été ainsi pendant des générations. Des légendes se nourrissant entre elles. Et quand je vois l'institution du Nko, l'oeuvre d'un Kanté pris en otage aujourd'hui par un Keita, qui sort encore un livre intitulé "Le triomphe de Soundiata", je me demande quand va s'arrêter cette folie falsificatrice.
Quand on n'est même plus capable de désigner nos ancêtres par leurs noms de baptême, occultés par des noms de légende, que peut-on espérer dans la vie? Quand un peuple n'est pas capable de faire face à son histoire, que peut-il espérer? Comment s'étonner que le Mali actuel soit dans un état de décomposition sociale très avancée?
Et c'est moi qu'ils veulent combattre? Ils se trompent de cible! D'ailleurs comment peuvent-ils me combattre? Pour combattre quelqu'un ou quelque chose, encore faut-il connaitre cette personne ou cette chose. Des hommes sans mémoire ne peuvent pas me combattre.
J'en reste là pour l'instant. Et je leur donne rendez-vous pour la lecture de mon prochain livre sur l'histoire mandingue. J'ai bien dit « Histoire ». Pas la légende! Elle est bel et bien morte la légende de Son-Djata, le Lion-Voleur. Rien ne pourra la faire revivre. Ils perdent leur énergie pour rien.
MF Kantéka

LES NOUVEAUX PROPHÈTES NÈGRES FACE AU PIÈGE DU PLAGIAT

NB: J'ai publié ce texte sur mon compte facebook le dimanche 24 mars 2019

J'avais prévu de publier un texte sur les nouveaux prophètes nègres. Mais, finalement, je ne trouve pas opportun de publier ce brûlot en ce moment…
Cependant, j'aimerais toucher un petit mot sur le plagiat qui sévit dans le milieu des vulgarisateurs des traditions africaines qui engorgent le web, diffusant des contre-vérités, en opposant les traditions africaines à certains cultes. Se faisant passer pour des prophètes de la renaissance africaine. Je ne me donnerai pas la peine d'aborder ici le cas de tous ces nouveaux « égyptologues », aveuglés par la passion revendicatrice, ayant découvert Cheikh Anta Diop sur le tard, qui font comme si l'histoire africaine se limite à celle de l'Égypte antique. Je me contenterai du cas des nouveaux prophètes animistes.
En vérité, c'est un mea culpa que je fais ici. Je m'explique. Le premier tome de mon livre "Odyssées noires", achevé en 2004 et publié en 2005, s'attaquait entre autres à l'aliénation religieuse des élites de mon pays notamment. Je n'avais épargné ni l'islam ni le christianisme. Et j'avais accordé une place de choix à l'animisme ancestral: les cultes traditionnels maliens.
Certaines personnes ont fait de ces pensées leur cheval de bataille dans une croisade visant à l'éveil des consciences de la jeunesse africaine. Si l'idée est louable en soi, c'est la tournure que prend leur démarche qui est alarmante. Car, redoublant de zèle, ils propagent des contre-vérités, en faisant la part trop belle à certains cultes et en les opposant à d'autres qu'ils dénigrent. C'est là que j'en viens à mon propos: le piège du plagiat.
Quand on veut s'approprier les fruits des recherches de quelqu'un d'autre, on devrait attendre d'abord qu'il finisse de publier tous ses travaux. Le propre de la recherche est de nous faire changer d'orientation, au fil de nos découvertes, sous peine de tomber dans le dogmatisme. Il arrive très souvent que notre trajectoire connaisse quelques bifurcations et qu'on change d'idée sur certains aspects. Or, le plagiaire, qui a fait sien nos pensées du départ, demeure campé sur une position dépassée. Induisant ainsi en erreur des gens qu'il veut éclairer…
Pour raccourcir ce débat, je dirais que toutes ces religions (bouddhisme, judaïsme, christianisme, islam) sont de souche africaine, au même titre que des cultes animistes. Elles ont subi des trajectoires différentes, mais n'en demeurent pas moins des religions initiées par des Noirs. C'est cela la vérité. Et, il y a des interactions entre elles. Pour ne prendre en exemple que les cultes mandingues, on y trouvera des objets importés de la Mecque comme d'Israel.
Maintenant, pour ce qui est de la perversion des cultes, on trouvera le même problème dans toutes les religions. Même l'Égypte antique n'a pas fait exception à la perversion de ses prêtres. Et combien de crimes sont-ils imputables aux milieux animistes de nos pays? Les sacrifices humains et autres...
Il faut donc arrêter de déblatérer dans le vide et faire la part des choses. Pour cela, il faut éviter l'opportunisme et la paresse et faire des recherches. Quand je vais publier les suites de mes travaux sur l'histoire mandingue, bien de ces illuminés, soi-disant animistes, vont se mordre le doigt jusqu'au sang…
Mountaga Fané Kantéka