lundi 22 novembre 2021

QUI VA POUVOIR ENQUÊTER SUR CES HOMMES DE SECTES TAPIS DANS LES INSTITUTIONS PUBLIQUES ?

 

 

Je ne vais pas revenir sur cette longue enquête que j’ai effectuée, il y a plusieurs années de cela, sur cette secte (que je ne veux plus nommer) et ses ramifications qui sèment la TERREUR dans le monde.

 

Je vais juste pointer du doigt ces FRÈRES ET SŒURS DE L’OMBRE qui se cachent dans la POLICE.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, qui ne portent pas d’uniforme et qui passent leur temps à SUIVRE ET A ÉPIER les gens même dans leur demeure par des ÉCOUTES ÉLECTRONIQUES INTEMPESTIVES ET ILLÉGALES.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, qui s’infiltrent jusque dans les habitations pour HARCELER leurs proies.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, rompus dans la VIOLATION CONTINUELLE DE LA LOI.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, partisans de la SUPRÉMATIE RACIALE.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, QUI TUENT DANS L’OMBRE pour ATTISER les TENSIONS RACIALES afin de justifier les interventions racistes sur des groupes stigmatisés.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, qui tiennent les hommes et femmes politiques sous leur emprise et les font CHANTER.

 

 Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, si prompts à la CENSURE, sous le moindre prétexte, sans même pouvoir déchiffrer les messages contenus dans les textes.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, qui encombrent les CENTRALES D’APPEL D’URGENCE et empêchent les policiers ordinaires de faire leur travail, en refusant de leur communiquer les appels de détresse.

 

Ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, qui passent par les services gouvernementaux pour dérober les RENSEIGNEMENTS PERSONNELS des gens, sans motif légitime.

 

À ces frères et sœurs de l’ombre, policiers et policières, sectateurs, je vous dis :

 

PRENEZ LE TEMPS DE RELIRE, ne serait-ce que mon ‘’HYMNE À MA MÉMOIRE ‘’ pour capter les messages cachés. Et vous saurez à qui vous avez réellement affaire.

 

Je m’arrête là pour aujourd’hui. Je reviendrai à la charge une autre fois…

 

MF Kantéka

samedi 20 novembre 2021

SOS : TROUBLE DE VOISINAGE ET REFUS D’INTERVENTION DE LA POLICE

 

 

Au moment même où j’écris cet article, je suis en pleine détresse, et la POLICE DE MONTRÉAL refuse d’intervenir.

 

J’ai une voisine qui a visiblement des troubles mentaux. Elle n’arrête pas de faire du boucan et de frapper contre mon mur. C’est un problème qui perdure depuis plusieurs années.

 

Aujourd’hui vers 20h, pendant que j’étais couché, elle donne un violent coup sur le mur, juste au côté où il y a ma tête. Je fais un toc toc contre le mur pour lui faire signe d’arrêter. Elle redouble de coups.

 

À 20h03, je compose le 911. On me dit qu’on va m’envoyer une voiture de police. J’attends. Entretemps, la voisine sort de chez elle et vient frapper violemment contre ma porte avec un bâton ou une barre de fer. J’attends un petit moment, avant de sortir dans la rue. Je vois garée derrière notre immeuble une voiture avec des chiffres 6666666 et autres, phares allumés, avec un homme habillé en noir à bord, manipulant un téléphone. C’est visiblement un policier en civil. Au moment où je m’apprête à rentrer dans l’immeuble, j’entends encore la voisine frapper contre ma porte, en proférant des injures. C’était 20h33. Je compose encore le 911. On me promet encore qu’on va envoyer la police. Je ressors au froid dans la rue. Je vois un voisin chilien (un vieux avec qui je discute souvent). Je lui explique le problème.

 

Après, je rentre dans l’immeuble et dans mon appartement. La police n’est toujours pas là. Il est 20h50 passées. Et il y a un poste de police à cent mètres de chez moi. Je compose encore le 911. Je discute avec une réceptionniste qui finit par me raccrocher au nez. Je recompose le numéro et discute avec une autre réceptionniste. On me promet encore d’envoyer la police.

 

MENACE DE LA POLICE

 

J’appelle un compatriote pour lui parler du problème. Après avoir raccroché, je reçois un appel avec un numéro masqué. C’est une policière qui me menace de poursuite judiciaire pour MÉFAIT PUBLIC si j’appelle encore le 911. Je raccroche et rappelle mon compatriote pour lui en parler. Après avoir encore raccroché avec lui, je reçois un autre appel d’un numéro masqué. Cette fois-ci, c’est un policier qui essaie d’être un peu plus aimable, en me disant qu’ils ont enregistré mon appel et qu’il n’y a pas d’urgence, qu’ils vont m’envoyer une voiture de police dès que possible.

 

BIENVENUE AU QUÉBEC EN 2021, quand tu as la peau noire et que c’est toi le plaignant ! Mais, mon problème n’est pas seulement la noirceur de ma peau. C’est un peu plus complexe que cela. Et je prends encore le MONDE ENTIER À TÉMOIN.

 

MF Kantéka

NB: La police est passée à 21h40.

À 3h 47 du matin (dimanche), la voisine continue encore à marmonner des « Fucking negger », à mon intention. Elle est allée jusqu'à mentir aux policiers en disant que je l'ai menacée. Pourtant, cela fait deux ans que je ne lui ai pas adressé la parole. La dernière fois, c'était elle qui avait frappé à ma porte, un dimanche soir, me demandant si elle pouvait entrer chez moi pour « une minute ». Je lui ai dit que je suis en train de suivre une émission à la télé et que je ne peux pas la recevoir. Elle a voulu s'incruster de force. Je l'ai repoussée pour fermer ma porte à clé.

Ces histoires de ''Karen'' (la Blanche qui accuse le Noir à tort), ça commence à devenir un vrai cancer. Elle n'a pas été pénalisée par les policiers.

 

À 3h56, elle vient encore de donner un violent coup à mon mur. Et l'on me dit que si j'appelle le 911, on va me poursuivre pour MÉFAIT PUBLIC?

Et la dame qui affirme cela, incognito, sait-elle ce qu'est le DÉLIT ou CRIME de '' NON ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER''?

Histoire à suivre...


 


mardi 16 novembre 2021

QUI VEUT ENCORE M’INTIMIDER PAR DES MENACES IMPLICITES ?

 

 

Après les tentatives répétées de s’attaquer à mes moyens de communication, après une arrestation arbitraire et des accusations mensongères, après des campagnes d’intoxication médiatique, on cherche maintenant à passer par d’autres voies pour porter atteinte à mes droits les plus élémentaires, dans le but de m’étouffer.

 

J’ai effectivement reçu un courrier étrange venant de l’administration québécoise dont je garde les détails pour mes livres...

Mais cela me donne encore l’occasion d’attirer l’attention sur l’ampleur des rouages de la contrefaçon littéraire. J’ai déjà beaucoup écrit là-dessus par le passé…

La contrefaçon littéraire n’est pas, comme beaucoup de gens le croient, une simple affaire de maisons d’édition. C’est une affaire très politique et qui revêt une ampleur supranationale.

Les contrefacteurs, écrivains et éditeurs, sont soutenus par des appareils étatiques. C’est pourquoi des radios comme RFI (qui dépend directement du Ministère des Affaires étrangères de la France) sont les plus ardentes à faire la promotion des écrivains contrefacteurs et leurs œuvres.

Juste une petite anecdote ! Peu de temps après avoir perdu l’élection présidentielle contre Sarkozy, la malheureuse candidate Ségolène Royal était venue au Québec pour une conférence à l’université de Montréal. Après sa prestation, quand elle s’apprêtait à monter dans sa voiture, j’ai remis à son homme de main un exemplaire de mon livre à son intention, en précisant qu’il a été plagié par Le Seuil au profit d’Alain Mabanckou et que Sarkozy pourrait y être impliqué (puisqu’il lui avait fait un clin d’œil lors de sa campagne électorale).

Dans la foulée, j’ai remis un autre exemplaire à une autre femme politique du Québec qui était présente, en lui disant à elle aussi l’histoire du plagiat. À ma grande surprise, elle m’a répondu : « Je le sais.»

Bien sûr qu’elle le savait, comme tous les hommes ou femmes politiques d’ailleurs.

De la même manière qu’on pille l’Afrique sur le plan économique, de la même manière on pille les ressources intellectuelles africaines. Et quand un écrivain africain spolié veut se faire entendre, on essaie de lui marcher sur le corps.

Mais, je leur dis : « MERDE !»

 

Si vous voulez, offrez le monde entier à vos nègres de service, mais laissez nos créations intellectuelles tranquilles. Décorez-les pour la merde dont ils accouchent pour vous caresser dans le sens des poils. Mais, ne touchez pas à nos œuvres, de quelque manière que ce soit.

 

J’ai refusé d’adhérer à vos sectes et je n’y adhérerai jamais. Je suis venu en Occident avec toutes mes dents et mon bagage culturel et intellectuel.

Ce n’est pas quelqu’un qui va me faire me lever de sur mon ombre (traduction du bambara en français). Vous ne réussirez jamais à me déstabiliser. Et je répondrai coup pour coup, en engageant des procédures judiciaires contre ceux qui tombent sur moi.

Je revendiquerai mes droits jusqu’au bout…

Et je vais publier d’autres articles sur cette question qui me tient à cœur depuis plusieurs années…

 

MF Kantéka

vendredi 12 novembre 2021

L’ÉTAT DU DROIT SUR LE PLAGIAT ET SES PÉRIPHÉRIES

 

J’ai effectué, il y a quelques années, un travail universitaire sur le droit d’auteur et la contrefaçon littéraire.

Mon étude s’intitule : ‘’ L’originalité et la contrefaçon en matière de propriété littéraire.’’ Et il consiste en une étude comparative entre les droits canadien et français.

Mon travail s’articule autour du critère d’originalité de l’œuvre (la notion d’originalité et ses applications jurisprudentielles) ainsi que la contrefaçon littéraire (la notion de contrefaçon littéraire et les recours juridiques en contrefaçon).

Sans rentrer dans les détails de mon travail (qui pourrait être un livre), je vais seulement mentionner deux points à l’intention de ceux qui sont spécialisés dans le vol intellectuel :

 

1- Le plagiat ou contrefaçon (dans sa qualification juridique) ne se limite pas seulement à la reproduction servile de tout ou partie d’un ouvrage. Pas plus qu’il ne s’apprécie en terme de quantité, mais de qualité. Il suffit qu’on reconnaisse l’empreinte (la personnalité) d’un auteur dans l’ouvrage endossé par un imposteur pour que le plagiat ou contrefaçon soit caractérisé (e). 

 

2- Au recours en contrefaçon se superposent des recours parallèles comme celui en ‘’concurrence déloyale’’ et ‘’parasitisme’’ ou ‘’agissement parasitaire’’ qui sont de plus en plus envisagés « comme de vraies alternatives au droit d’auteur, comme de vrais outils de protection des idées à valeur économique…», pour reprendre les propos d’un juriste.

Le ‘’parasitisme’’ ou ‘’agissement parasitaire’’ s’apprécie comme étant un « comportement consistant à se situer dans le sillage d’autrui » ou « à profiter du travail d’autrui »…

Donc, les maisons d’édition − qui emploient tout un groupe d'écrivains fantômes pour réécrire des ouvrages endossés par un écrivain pour gagner des prix littéraires à des fins commerciales – doivent comprendre que leurs astuces sont contournées par l’évolution du droit en matière de propriété intellectuelle.

Cependant, le problème réside dans la capacité financière de l’auteur spolié d’entreprendre une procédure judiciaire. On revient à l’éternel adage selon lequel l’argent, c’est le nerf de la guerre.

 

Mais, je ne désespère pas d’obtenir justice un jour, car j’aurais l’argent quand je l’accepterai. Je suis en pleine négociation avec mon kouna djinè (l’esprit qui me gouverne) qui a une sainte horreur de l’argent.

  

MF Kantéka

© Copyright 2021, Mountaga Fané Kantéka

lundi 8 novembre 2021

HYMNE À MA MÉMOIRE

 

 

 Si je venais à mourir prématurément, on chantera cette prose à ma mémoire.

 

 

Si je venais à mourir prématurément, ce ne serait ni par la maladie, ni par le suicide.

 

Si je venais à mourir prématurément, ce serait par l'assassinat, au sens propre comme au sens figuré.

 

Si je venais à mourir prématurément, ce serait un forfait commis pour s’approprier les fruits de mon esprit et la sueur de ma cervelle.

 

Ce serait par ceux qui cherchent sans cesse à faire main basse sur les larmes de ma plume qui pleure la tragédie de ma vie de prédestiné ou de réincarné.

 

Ce serait par la volonté des bourreaux de faire taire cette mémoire ancestrale, qui dort en moi

– ces souvenirs et réminiscences avec lesquels je suis revenu d’Outre-monde Dounya-ni-kiama-tié –, le monde intermédiaire entre la vie et la mort.

 

Si je venais à mourir prématurément, ce serait par convoitise de mes chants intérieurs qui s’extériorisent par des écrits qui suscitent envie et félonies chez les larbins de la francophonie et leurs maîtres tapis dans le confort des sectes prédatrices.

 

Ce serait par l’ardeur que certains s’emploient à vouloir accaparer mes productions intellectuelles.

 

Ce serait par l’action de la section francophone de ce qui s’apparenterait à la Yiddish connection de la littérature.

 

Si je venais à mourir prématurément, ce serait imputable au stress post-traumatique produit par les contrefaçons à outrance de mes parturitions archangéliques.

 

Ce serait par l’épuisement causé par l’insomnie chronique et l’acharnement sournois auquel je suis livré de tous bords que je ne cesse de repousser.

 

Ce serait certainement par écœurement…

 

Si je venais à mourir prématurément, mon index resterait pointé sur les bourreaux…

 

Les responsables de ma mort prématurée – dont les noms sont connus – ne dormiront plus jamais

Ni ici-bas

Ni dans l’au-delà.

 

Si je venais à mourir prématurément, les coupables de ma mort devront en répondre devant le tribunal des héritiers de ma mémoire.

 

Ces forbans  devront s’attendre à être frappés par le courroux des mains invisibles d’une fraternité qui ne relève pas de ce monde.

Car nul homme, si puissant soit-il, si protégé soit-il, ne saurait être à l'abri de la sentence des forces protectrices des hommes dont le destin est d'accomplir une mission.

 

Si je venais à mourir prématurément, on chantera cette prose poétique lors de mes funérailles.

 

Et cet hymne à ma mémoire sera à jamais gravé dans la mémoire des hommes.

Ceci est peut-être un poème prémonitoire.

 

MF Kantéka

© Copyright 2021, Mountaga Fané Kantéka

 

samedi 6 novembre 2021

PLAGIAT OU IMPOSTURE?

 

 

La question n’est pas très pertinente car un plagiaire est forcément un imposteur. Et un imposteur est irrésistiblement voué à faire du plagiat ou à l'endosser.

 

Quand un présumé auteur prétend qu’il est superflu de demander de quoi parle son livre, je me pose des questions. Peut-on se mettre à table pour écrire, sans savoir de quoi on parle? Un livre est toujours motivé par une idée de départ, même si cette idée de départ peut être dédoublée voire supplantée par d’autres idées, nous menant vers une autre destination. Toujours est-il qu’un livre, qu’il soit commandité ou inspiré, comprend toujours un thème central (voire des thèmes centraux) et des sous-thèmes.

 

Si c’est un roman autobiographique, le livre s’inspire de notre vécu. Et même ce qu’on appelle « fiction » est tributaire de notre vécu, puisqu’on imagine à travers le prisme de notre vécu et selon nos aptitudes. Je suis de ceux qui pensent que la réalité dépasse la fiction, puisque toute fiction ne peut être imaginée qu’à partir de la réalité. Pour échafauder une fiction, il faut d’abord exister en chair et en os et partir sur la base d’idées inspirées par son vécu qu’on extrapole ensuite. Par exemple, les créatures étranges qu’on trouve dans les œuvres de JRR Tolkien, lui ont peut-être été inspirées par des rêves ou des contes qu’il a lus ou écoutés… Sans compter que certaines de ces créatures ont existé à une certaine époque. Par exemple, dans l’histoire de l’Afrique, on trouve des géants qui pouvaient mesurer jusqu’à dix mètres de hauteur. Dans l’histoire de mon pays, il y en a eu. Comme on peut trouver aussi des nains, tel le Gollum de Tolkien. Ou bien d’autres sortes d’infirmités, comme un homme-serpent qui rampe par terre. Personnellement, j’ai vu à Bamako un adolescent qui était dans cette situation dans une famille assez aisée, résidant à la cité du Niger. J’en ai encore la chair de poule, plus de vingt ans après. Le sort m’a aussi sauvé, en m’épargnant le spectacle lugubre d’une belle fille qui s’est métamorphosée en serpent dans un bar de Sébénikôrô, à Bamako, à la même époque.
Je l'évoque d'ailleurs quelque part dans mes récits innombrables...

 

Dans la vie, on peut dire qu’on n’a pas vu ou qu’on ne croit pas, mais il faut se garder de dire que ça n’existe pas, car tout peut exister sur cette terre…

 

Pour en revenir à ma question, la littérature s’inspire toujours de la vie, vécue ou subodorée. Donc, on peut toujours dire de quoi parle un livre. Si l’on ne peut pas dire de quoi parle un livre sur lequel on a travaillé pendant des mois, voire des années, ça sent l’imposture…

 

Pour éviter tout cela, il faut se contenter de son vécu et éviter d’aller empiéter sur le terrain des autres, en recourant à des élucubrations. Chaque personne à un vécu personnel, une histoire familiale, nationale ou ancestrale. Ce ne sont pas les sujets qui manquent.

 

Et il faut éviter ce genre de facilité qui a conduit mon compatriote Yambo Ouologuem (paix à son âme!) à se faire piéger et à encourir l’opprobre, alors que les vrais responsables se la coulent douce. Je sais comment les choses se passent au niveau de certaines maisons d’édition qui sont capables de tout, même du meurtre…

 

Peu avant la mort de Yambo Ouologuem, j’avais été contacté par quelqu’un, proche de sa famille, pour que je participe à un travail sur ses archives. Je ne pouvais pas à cause de mes occupations. Je n’aurais pas assez de vie pour écrire ou finir tous les livres que j’ai en chantier.

 

Frères, ne soyez pas trop pressés. L’écriture est une discipline de longue haleine. Et je crois que c’est Nietzsche, je n’en suis pas très sûr, qui a dit que le vrai écrivain est un écrivain posthume. Je suis d’accord avec cela. Et je n’écris pas pour la vie, mais pour l’après-vie, pour laisser quelque chose qui pourra faire avancer les choses. Cela fait près de vingt ans maintenant que je travaille sur les suites de mes recherches sur l’histoire mandingue. Et je vais de surprise en surprise qui me poussent à renier certains passages de mon livre ‘’Odyssée noires/ Amours et mémoire d’Outre-monde’’ et même certains arguments de Cheikh Anta Diop pour qui j’ai pourtant une estime sans faille.

 

Si j’étais trop pressé, j’allais commettre des erreurs irréparables. Pour tromper mon impatience et ma lassitude, j’ai eu le temps d’écrire au moins une dizaine de livres, tous inspirés de mon vécu dont le dernier parle d’un traquenard mystique d’homosexuels au milieu duquel je me trouvai embarqué, comme si des homosexuels de divers horizons s’étaient donné le mot pour me mettre dans le pétrin…

 

Commencé le 17 avril dernier, date magique, le livre fait déjà deux tomes. Et il s’écrit tout seul, à la faveur des évènements. Beaucoup de tabous seront levés sur cette question épineuse, sans verser dans l’homophobie. De la même manière qu’on peut parler des abus d’hétérosexuels, de la même manière on doit pouvoir parler des abus d’homosexuels, sinon ça s'apparenterait à une forme de tyrannie…

 

Alors, jeune homme, je sais que tu me lis, j’espère que tu as capté mon message. Fais attention! Ne te laisse pas emberlificoter par la racaille littéraire…

 

MF Kantéka

 © Copyright 2021, Mountaga Fané Kantéka

jeudi 4 novembre 2021

QUE SE PASSE-T-IL AVEC LA FRANCOPHONIE À LA QUÉBÉCOISE?

 


J’ai regardé hier comment je pouvais créer une maison d’édition pour publier mes multiples ouvrages écrits en français. Afin d’échapper aux pièges de la publication à compte d’auteur.

 

Et j’ai été ahuri d’apprendre que pour avoir un agrément d’éditeur au Québec, il fallait avoir publié trois auteurs québécois dans l’année précédant la demande du document. Où se trouve l’erreur? Comment peut-on éditer quelqu’un quand on n’a pas d’agrément pour le faire?

 

Entre le discours politique et la réalité sur le terrain, il y a un fossé énorme. Avec la main droite, on jure sur la Bible de promouvoir la langue française. Et avec la main gauche, en catimini, on censure ceux dont les idées nous effraie, en les bloquant par des subterfuges.

 

C’est encore une occasion pour moi de mettre le couteau dans une plaie qui fait très mal : le déclin de la francophonie. Et je suis très bien placé pour le faire, puisque depuis plus d’une quinzaine d’années, des écrivains africains, primés en France, puisent dans mon livre ‘’Odyssées noires/ Amours et mémoire d’Outre-monde’’, en plagiant les personnages de mon ouvrage, mon style et bien d’autres éléments. Il y a même un chanteur primé par RFI qui a pris un extrait de mon '' Épitre à Tounkaranké'' sans me consulter...

 

Au passage, je rappelle que mon compatriote Yambo Ouologuemen a décliné la paternité des livres qu’on lui a attribués. Il a dit : « Ce ne sont pas mes livres. Ce sont leurs livres.»

 

Je reviendrai là-dessus en temps utile. Dans tous les cas, je vous répète que vous perdez votre temps, manipulateurs de l’arme idéologique. Vous ne pourrez ni m’empêcher d’écrire, ni m’empêcher de publier mes écrits. Tout ce qui est à votre portée, c’est le plagiat de mes ouvrages. Et la copie ne sera jamais à la hauteur de l’original. S’il y a une chose qu’on ne peut pas plagier, c’est le souffle qui émane d’un livre. Et si vous connaissiez l’origine de ce souffle qui plane dans mes ouvrages, vous vous en tiendriez loin…

 

MF Kantéka