vendredi 27 mars 2009

RÉPONSE À UN RACISTE QUÉBÉCOIS : DÉNIS LÉVESQUE

NB : je demande aux bonnes volontés de transmettre cette missive aux organismes internationaux habilités pour sévir contre la criminalité institutionnalisée, qui prend souvent la forme de la CRIMINALITÉ JOURNALISTIQUE, dirigée contre des groupes défavorisés ou contre des pays dont les richesses sont convoitées par des États voyous de l’Occident parmi lesquels le Canada (souvent représenté par des ressortissants québécois) semble de plus en plus occuper une place de choix...

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Mes 2 récents articles sur des aspects du crime racial au Québec ont étrangement « coïncidé » avec un certain lot de réactions. Des bonnes comme des mauvaises. S’agissant des bonnes, il y a d’abord la réaction déjà mentionnée de la télé de Radio-Canada reconnaissant que le profilage racial est beaucoup plus fréquent au Québec qu’aux États-Unis; il y a ensuite la réaction de la Ville de Montréal, à l’initiative du maire Gérard Tremblay, visant à amasser 100 000 signatures au cours des six prochains mois dans son registre « zone libre de racisme », pour endiguer la discrimination raciale, ces signatures étant destinées à la Commission canadienne pour l’UNESCO…
Quant à la mauvaise réaction, elle est venue de TVA (hier, jeudi 26 mars) et de l’incontournable DÉNIS LÉVESQUE déjà parodié pour ses élans racistes dans ‘’Bye Bye RBO 2008’’ sur Radio-Canada. Ce monsieur, qui n’en rate pas une pour vomir sur les autres communautés, sans même s’embarrasser de délicatesse, n’a trouvé rien de mieux à faire qu’inviter sur son plateau un PRÊTRE et un JEUNE CAMERAMAN QUÉBÉCOIS pour venir présenter des images filmées dans des villages d’Afrique (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali), dans des conditions très suspectes, montrant des personnes enchaînées, certains ayant les pieds emprisonnés dans des billots de bois, parce qu’elles seraient atteintes de maladies mentales d’où ces supplices « inacceptables » infligés par des populations qui « ne comprennent pas » cette maladie, compte tenu de leur « ignorance » (mot souvent scandé par le MORVEUX cameraman) …

Plusieurs minutes ont été ainsi consacrées à un festin de voyeurisme cannibalesque sous le fallacieux alibi d’un appel à l’« aide ». Le but étant, bien entendu, de s’adonner à cœur joie à ces suggestions plus ou moins explicites sur la « cruauté », l’« ignorance », la « sauvagerie », et surtout l’« incurie » qui règnent dans ces coins de la planète (pour masquer les cruelles réalités québécoises). Pour enfoncer le clou, DÉNIS LÉVESQUE ira jusqu’à dire, à la place du prêtre en question : « Il paraît que nulle part sur la planète, on n’est aussi démuni que là-bas » (je cite de mémoire)…

DES QUESTIONS DE PERTINENCE ET DE DÉONTOLOGIE

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut d’abord soulever des questions sur les IMAGES en question. En tenant pour acquis que ce soient bel et bien des images authentiques (et non issues de MONTAGE), on remarque que nulle part dans ce film, il n’y a de COMMENTAIRES émanant des PERSONNES FILMÉES ou de leur entourage. On se contentait de nous montrer des images pénibles commentées seulement par le PRÊTRE et le JEUNE CAMÉRAMAN QUÉBÉCOIS. Toujours en admettant qu’elles soient authentiques, ces images pouvaient aussi bien être celles de PRISONNIERS (pour des crimes graves) qui subissaient de pareils traitements dans le moyen-âge africain dont certaines coutumes sont demeurées dans certains villages…

À cet égard, il aurait été souhaitable de solliciter l’intervention d’un Africain (un ressortissant des lieux en question) pour donner un peu plus d’éclairage sur ces mœurs. Et cela aurait rendu les accusations plus crédibles, parce qu’en aucun cas un prêtre et un novice cameraman québécois ne sont habilités à parler à la place des Africains sur des réalités aussi sensibles que culturelles …

En second lieu, il faut se demander si le prêtre et le cameraman québécois ont eu l’AUTORISTION ÉCRITE des personnes filmées (ou de leurs parents habilités) pour DIFFUSER LEURS IMAGES, comme c’est de coutume ici. Si ce n’est pas le cas, le prêtre et le cameraman québécois ainsi que la chaîne de télé TVA et DÉNIS LÉVESQUE sont passibles de POURSUITES JUDICIAIRES… Parce qu’en aucun cas, des Québécois ne peuvent et ne doivent s’arroger le droit de faire à des Africains ce qu’ils ne peuvent faire impunément à leurs propres congénères. Outre qu’en aucun cas, les droits d’un Québécois ne sont au dessus de ceux d’un Africain, mais aussi la CHARITÉ CHRÉTIENNE commence par cet adage : « NE PAS FAIRE À AUTRUI CE QU’ON NE VEUT PAS QU’ON NOUS FASSE »…

DES QUESTIONS DE FOND

On peut aussi se demander sur l’OPPORTUNITÉ d’une telle exhibition quand on sait que le QUÉBEC est le pays industrialisé où l’on enregistre le PLUS GRAND TAUX DE SUICIDES au monde et que la SANTÉ MENTALE est justement la PREMIÈRE CAUSE officiellement indexée comme étant au cœur de ces suicides pléthoriques, comme en témoignent notamment les affiches publicitaires. À cela s’ajoute le constat selon lequel les ASILES PSYCHIATRIQUES québécois débordent au point que certains malades sont laissés à eux-mêmes, dans la rue et sans médication. Un phénomène qui a même suscité un reportage télévisé de Radio-Canada…

Quant à la question de la « cruauté » et de l’« inacceptable » relativement aux sévices subis par ces Africains enchaînés, contentons-nous de dire que ces MÊMES CRUAUTÉS existent ici aussi au QUÉBEC dans des asiles où des malades sont enchaînés souvent sur leur lit (et nous ne jugeons pas nécessaire de mentionner les cas d’électrochocs et les cas de lobotomies)… Et que même en dehors des asiles, on a constaté récemment la MORT D’UN JEUNE ENFANT QUÉBÉCOIS, étouffé par CONTENTION dans son école. Pourtant, il n’était ni question de maladie mentale ni de prison. C’était dans une école…
D’où la très pertinente interrogation sur les véritables mobiles de ce prêtre qui semble, très curieusement, se préoccuper plus du sort des villages africains que du péril qui plane sur sa propre province… Sans insister sur la RESPONSABILITÉ HISTORIQUE DES PRÊTRES BLANCS, dans les processus de COLONISATION et de DÉPOSSESSION TERRITORIALE perpétrées au nom de « mission civilisatrice » ou de « sauvetage d’âme », il serait souhaitable d’ouvrir une ENQUÊTE sur ces affaires d’« aides » ou autres « actions philanthropiques » menées par ces personnes dans des pays dits « défavorisés » dont les richesses naturelles ne cessent pourtant d’alimenter les « pays donateurs »…

DES ANTÉCÉDENTS

Quand, dans mon dernier article sur le crime racial au Québec, je parlais d’AGENTS DE PROPAGANDE déguisés en journalistes d’opinion (dont RICHARD MARTINEAU), je pensais aussi à DENIS LÉVESQUE qui, comme par hasard, est collègue de monsieur Martineau à LCN (associée au groupe TVA). Et comme encore par hasard, suite à la caricature de raciste infligée à monsieur Lévesque dans ‘’Bye Bye RBO 2008’’, c’est Martineau qui a volé à son secours dans l’émission ‘’TOUT LE MONDE EN PARLE’’, alors que l’intéressé lui-même a gardé un silence de marbre sur la question…
Monsieur Denis Lévesque n’en est pas à son premier SHOW EXHIBITIONNISTE À CONNOTATION RACISTE. Je tiens particulièrement à mentionner un cas qui m’a choqué au point que je l’ai noté sur mon calendrier de 2008. C’était exactement le 18 JANVIER 08 et monsieur Lévesque avait invité la présentatrice de météo de TVA, madame COLETTE PROVENCHER, revenant d’une visite dans un village du CONGO sur initiative de VISION MONDIALE. Dans la même veine que l’incident d’hier, cette belle dame québécoise fut elle aussi sollicitée à parler de la misère insoutenable qui affectait ce coin de terre où « on ne mange pratiquement jamais » (même si, contrairement aux commentaires de madame Provencher, on pouvait voir avec les images les gens s’affairer à la cuisine). Madame Provencher a insisté d’ailleurs sur l’anecdote d’une souris mangée par une personne de ce village, assortie de grands éclats de rire infatués. Comme si manger une SOURIS était différent de manger une GRENOUILLE (pratique courante en Occident)…
Pour enfoncer le clou, comme à son habitude, monsieur LÉVESQUE ne put encore s’empêcher de virer dans la GROSSIÈRETÉ avec cette nouvelle invite : « Parlez-nous un peu de l’ODEUR! », en précisant que l’odeur doit être particulièrement forte dans ces genres d’endroits, comme lui-même l’a expérimenté par le passé en se rendant dans un pays du « Tiers-monde ». Outre que l’on peut s’interroger encore sur la pertinence d’un tel propos relativement à une « VISITE DE CHARITÉ », il faut savoir que l’ODEUR est très forte aussi dans les MÉTROS DE PARIS. Et pourtant, on n’a encore jamais entendu monsieur Lévesque mentionner cette odeur historique et anecdotique qui n’épargnait pas même Napoléon …
De peur de surcharger ce droit de réponse, tous les exemples sur ce monsieur ne sauraient être cités ici. Cependant, il faut attirer l’attention sur un fait évoqué par madame Provencher lors de sa visite dans ce village du Congo : la peur des habitants face aux PRÉLEVEURS D’ORGANES HUMAINS occidentaux, affirmant à l’occasion que les populations en sont réduites à se cacher à l’approche d’étrangers blancs… Cela n’est pas sans rappeler le temps de l’esclavage où les villages africains faisaient souvent l’objet de razzia… Et il n’est pas superflu de citer un cas récent d’AGRESSIONS SEXUELLES, PÉDOPHILES ET PÉDÉRASTES perpétrées par un coopérant Québécois sur des pensionnaires d’un ORPHELINAT D’HAÏTI…

Tout ceci confirme l’urgence d’ouvrir une ENQUÊTE sur les véritables activités de ces organismes caritatifs dans les pays du « Tiers-monde ». Et de leur CONNIVENCE avec les organes de presse. Parce que s’acharner, comme le font DENIS LÉVESQUE et consorts, sur des gens qui vivent à des milliers de kilomètres du Québec (qui barbote dans ses propres troubles), n’ayant aucune histoire commune avec ce coin du Nouveau Monde, ne peut simplement relever de la haine raciale. Cela se dédouble nécessairement d’une voracité tapie quelque part…

Mountaga Fané Kantéka
Juriste, écrivain-poète et journaliste d’investigation

dimanche 22 mars 2009

** AUTRES ASPECTS DU CRIME RACIAL AU QUÉBEC

© Copyright 2008 - 2009, Mountaga Fané Kantéka

NB : au lendemain de l’affichage de mon dernier article – ’’ Lumière sur la nébuleuse du racisme québécois’’ –, on m’a informé que la télé de RADIO-CANADA a abordé le thème du Profilage racial dont elle reconnaît qu’il est beaucoup plus fréquent au Québec qu’aux États-Unis… Si cette réaction est à saluer, il faut cependant insister sur le fait qu’il ne suffit pas de le reconnaître, mais de prendre des mesures concrètes et urgentes pour freiner ce crime social. Et surtout de rompre l’omerta sur l’impunité qui entoure l’étiquetage médiatique auquel se livrent des agents de propagande déguisés en journalistes d’opinion – dont RICHARD MARTINEAU – se servant de tendancieuses chroniques à forte coloration idéologique, présentées sous le pseudo intitulé de « franc-parler », pour exacerber des tensions ethniques et religieuses et justifier le lynchage ethnique, au détriment des réalités sociologiques du Québec…

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« La société du crime est l’autre nom de la société occidentale. Bien que d’autres types de société s’y soient essayés avec succès, aucune comme la société occidentale n’en a développé avec autant d’énergie le concept, n’a fait du crime permanent la condition même de son existence, n’a mieux réglé son ambition sur l’idée du crime parfait et total. Le crime parfait suppose la parfaite dissimulation du crime. Les bourreaux sont souriants… Le crime est système, à la fois fin et moyens, rien ne tombe en dehors de lui. Seuls importent le crime et la jouissance du crime… Une fois porté à son plus haut degré de perfection, la société du crime peut s’offrir le luxe de la transparence : elle n’a plus rien à cacher. À ce stade, seul devient crime la révolte contre le crime. Inquiétée dans son rêve d’éternisation, épouvantée de se voir rappeler le crime dont elle est issue, la société du crime se déchaîne contre toute résistance, elle ne combat plus un adversaire, elle anéantit un ennemi, le pulvérise, le « liquide ». Car il faut absolument que toute trace disparaisse. » CHRISTAIN CARLE, ’’LA SOCIÉTÉ DU CRIME’’

Ces propos sans appel sont consignés dans un petit livre d’à peine 100 pages qui fait un survol des crimes commis dans l’espace ( la Terre entière) et dans le temps (« la ''consumation’’ de tous les hommes, une génération après l’autre, et pour chaque homme l’exploitation de la naissance à la mort ») par « l’Occident et sa Tradition judéo-chrétienne »… Et ces propos ne sont pas le fait d’un ressortissant d’un pays du « Tiers-monde », ni d’un musulman, mais d’un pur rejeton de l’Occident – un enseignant français – qui jette un regard lucide et implacable sur la société qui l’a engendré. Et quand ce visionnaire parle de société occidentale, il précise : « D’une part un bloc aux contours bien définis : l’Europe, les États européens, et d’autre part toutes les sociétés qui ont greffé le modèle de développement occidental sur des cultures autochtones non occidentales : États-Unis, Canada, Brésil, Australie, Afrique du Sud, mais aussi bien tous les nouveaux États industriels de la couronne Pacifique, etc. »
Son champ de vision, comme on peut le constater, est donc très large… Qu’il nous suffise juste de nous en limiter au strict contexte québécois et sous le strict angle du crime racial, ces propos de CHRISTIAN CARLE résument tout ce qui a été dit et tout ce qui va être dit sur le racisme institutionnalisé qui, au nom d’un TRIBALISME paré de discours identitaire, souverainiste et d’autres arguments alarmistes, s’acharne sur des groupes minoritaires – marginalisés, martyrisés et terrorisés …

L’INSTINCT TRIBAL COMME FONDEMENT DU CRIME À CARACTÈRE RACIAL

Fonctionnant à la manière du cercle restreint des Frères maçons où, selon la belle expression du Grand Maître Bauer, « on protège au nom d’une fraternité qui ne s’appliquerait jamais aux victimes », la société québécoise, s’autodéfinissant sous le pedigree de « pure laine », est mue par un aigu INSTINCT TRIBAL qui gouverne toutes les institutions de cette province canadienne, en dépit des ’’CHARTES DE DROITS ET LIBERTÉS ’’, conçues pour tout le monde, « pure laine » ou pas. Ces chartes n’étant souvent que des ALIBIS démocratiques pour sévir impunément sur des groupes ne pouvant s’en prévaloir, tout étant mis en branle pour qu’ils ne puissent jamais s’en prévaloir, tout se passant dans la réalité comme si ces CHARTES DE DROITS ET LIBERTÉS ne sont l’apanage que d’une catégorie de personnes, excluant les GROUPES OSTRACISÉS qui se heurtent à des OBSTACLES malicieusement mis sur leur chemin: la difficulté d’accès à la justice, le refus de la police ou des organes habilités de prendre les plaintes pour les violations répétées à leurs droits et libertés, le refus des journalistes de traiter l’information, l’asphyxie des organismes destinés à défendre ces groupes – LA LIGUE DES NOIRS DU QUÉBEC et le CRAR (Centre Recherche-Action contre le Racisme) étant d’éloquentes illustrations de cette IMPOTENCE face au Système…

Tout au Québec est soigneusement ficelé pour maintenir les minorités dans des conditions psychologiques et/ou matérielles déplorables afin de bloquer leurs revendications légitimes pour les multiples agressions à caractère racial perpétrées sur eux. Cette CENSURE sociale s’appuie sur ce qu’un compatriote résidant à Montréal depuis 30 ans – enseignant et CRIMINOLOGUE de formation ayant vu de toutes les couleurs ici – appelle la « TERREUR SOCIALE » visant à couvrir le « SADISME SOCIAL ». Un « sadisme social » qui, comme un triste CHOC EN RETOUR, a de regrettables RÉPERCUSSIONS FRATRICIDES, notamment pour ce qui est des SUICIDES PLÉTHORIQUES enregistrés, chaque jour que le bon Dieu fait, chez des « pures laines » québécoises elles- mêmes – dont un témoignage émouvant et détaillé est rapporté dans mon livre ’’Odyssées noires’’–, suicides ou MEURTRES SOCIAUX imputables en partie aux GANGS DE HARCELEURS PROFESSIONNELS qui engorgent l’espace public et privé et pour lesquels le prolifique et coloré jargon québécois a su trouver le détonnant qualificatif de ’’CHIENS SALES’’…

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L’article – ’’UN HAUT DIGNITAIRE DU CANADA ACCUSÉ D’AGRESSIONS SEXUELLES SUR UNE RÉFUGIÉE AFRICAINE’’ – affiché en novembre dernier sur ce même blog – un article abondamment consulté à travers le monde – traitant de la détresse d’une respectable Africaine, agressée sexuellement par celui qui se proposait d’être son avocat, est symptomatique de cette CONSPIRATION SYSTÉMIQUE contre les minorités au Québec. Dans ce brûlant dossier – que j’ai encore en ma possession –, il apparaît très clairement qu’il y a un COMPLOT ourdi par l’AGRESSEUR, l’AGENT DE POLICE (qui a fait l’enquête) et les PROCUREURS DE LA COURONNE pour empêcher la victime d’accéder à la justice…

Et juste après la publication de cet article, je fus alerté par une compatriote de la même dame, au sujet de harcèlements sexuels dont elle serait victime dans son milieu de travail par des collègues québécois. Et cette 2e victime tarde encore à se confier, par peur des représailles, et à juste raison, si l’on sait que la 1ère s’est fait dire par une procureure québécoise « Madame, le monsieur est beau, vous avez dû consentir » (sic), une façon implicite de prétendre qu’une « Négresse » violée ou agressée sexuellement par un Blanc relève de « l’inconcevable » et que la « Négresse », avec ou sans consentement, doit même s’estimer « honorée » de se faire prendre brutalement par un Blanc ou de recevoir sur sa face les giclements du SPERME brûlant d’un diabétique ÉJACULATEUR PRÉCOCE échaudé par l’attrait irrésistible de la peau noire. Surtout quand cet « honorable » Blanc – faible du côté de la ceinture – siège à un centre de décisions pouvant contribuer à l’AVANCEMENT des auxiliaires de justice…

Il n’est effectivement pas rare qu’au Québec, on s’arrange pour faire porter le chapeau à la victime ou qu’on s’acharne sur ses enfants, comme c’est le cas avec l’Africaine. Il n’est pas non plus rare que le journaliste immigrant qui prend le risque de traiter cette brûlante question sur son blog fasse l’objet de TENTATIVES D’INTIMIDATION DE LA POLICE – comme ce fut le cas –, parce que cet EXPLOSIF DOSSIER DE MŒURS, qu’on veut étouffer, risque de créer un VÉRITABLE SÉISME le jour où l’IDENTITÉ de tous les protagonistes sera révélée sur la place publique, ce qui ne tardera pas d’ailleurs, vu que l’agresseur – trop lâche et trop malhonnête – a dédaigné la perche de salut qui lui a été tendue. Libre à lui d’entraîner dans son déshonneur les malheureux bougres qui ont parié sur le Diable…

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Autant le Blanc n’est jamais un « IMMIGRANT » au Québec, autant le Blanc n’y est jamais un « CRIMINEL » quand la victime est issue de ce qu’ils appellent une « MINORITÉ VISIBLE » – un terme qui fait d’ailleurs l’objet d’une réprobation au niveau des instances internationales… Le Blanc qui vole un ressortissant d’une « minorité visible » n’est jamais un voleur et la menace de mort émanant d’un Blanc contre ce ressortissant « tiers-mondiste » n’est jamais une menace de mort, mais quelque chose d’indéfinissable qui échappe totalement aux qualifications juridiques. Et cela va du plus petit au plus grand crime… Hiérarchie oblige, une « pure laine » ne peut être incriminée que contre une autre « pure laine »… Les PROPRIÉTAIRES DE LOGEMENTS (« pures laines » ou des immigrés blancs) ont si bien compris le Système que pour se débarrasser de locataires issus des « minorités visibles », il n’hésitent pas à recourir à des VOIES DE FAIT, bien conscients qu’il n’y aura ni feu ni fumée, la police étant à l’avance acquise à leur cause… J’ai tout un dossier sur cette question aussi… Il faut souvent être soi-même témoin de certains cas de DÉNIS DE DROITS au Québec pour y croire…

Et comme le Système est ficelé de telle sorte que l’individu, privé de son droit à la justice, n’a aucun recours « recevable » contre ces autorités de police judiciaire, le tour est vite joué. Encore heureux si ces autorités de police judiciaire ne transforment pas la victime en coupable. Le Système – le terrible LÉVIATHAN – est très fort pour cela aussi. En effet, il n’est pas rare qu’un individu débouté de sa plainte contre un Blanc, pour des motifs fallacieux, se voit ensuite interpellé voire brusqué par ces mêmes autorités de police, face à la plainte de ce même Blanc mal intentionné, bien conscient du Système en place, et s’appuyant sur des MENSONGES ODIEUX – véritable cancer ici – que la police s’empressera de prendre pour de l’argent comptant, foulant au pied l’une des règles fondamentales du « système démocratique » : le PRINCIPE DU CONTRADICTOIRE. Les exemples et les anecdotes sont légion en la matière. Cela va du trouble de voisinage aux problèmes les plus divers…

Le problème devient encore plus alarmant quand on t’envoie un INDICATEUR DE LA POLICE, déguisé en voisin de pallier, s’acharnant avec des coups de marteau sur le mur, et souvent à des heures très tardives de la nuit, comme pour te rendre fou, dans le but évident de susciter une intervention policière dans ton domicile (sur appel au 911)… Cette PROVOCATION POLICIÈRE, (une médecine bien connue de nous) rappelle les « MÉTHODES DE PERTURBATION » employée par la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) pour encourager certaines PERSONNES FICHÉES (pour leur opinion politique, religieuse ou leur engagement social) à « quitter le pays » – avant d’avoir la nationalité canadienne –, leur présence y étant considérée comme « indésirable », parce que perçues comme des « agitateurs »…

Cette inquiétante révélation a été faite dans ’’MONTRÉALISTAN’’, le livre écrit par FABRICE DE PIERREBOURG (journaliste d’origine française, employé au ‘’JOURNAL DE MONTRÉAL), un livre aux arrière-goûts de guerre de civilisations… À cela s’ajoutent les ÉCOUTES ÉLECTRONIQUES (dont on trouve les échos dans des chroniques d’agents de propagande déguisés en journalistes d’opinion), les HARCÈLEMENTS PAR TÉLÉPHONE (assortis de menace de mort sous la forme de proposition d’assurance-vie pour cause de « mort accidentelle »), les FILATURES continues (comme s’il n’y a pas de vrais criminels à traquer), les intrigues pour interdire l’accès aux SERVICES COMMUNAUTAIRES, les camouflages de documents dans les bibliothèques et bien d’autres satrapies qui agrémentent l’existence québécoise et nourrissent les réserves d’inspiration de l’écrivain autobiographique et l’arsenal du journaliste d’investigation. En somme, un COUTEAU À DOUBLE TRANCHANTS ou, si l’on préfère, le RETOUR DU BOOMERANG…

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Sans forcer sur les mots, ce qui distingue ce RACISME SYSTÉMIQUE de l’APARTHEID, c’est qu’il n’est jamais revendiqué, jamais reconnu publiquement, jamais assumé, mais toujours étouffé sous le matraquage voire l’intimidation médiatique... Malgré le temps qui passe, malgré la nomination de MICHAELLE JEAN au poste de Gouverneure Générale du Canada, malgré l’élection de BARACK OBAMA à la Maison Blanche, malgré l’émergence des faces noires comme MAKA KOTO, YOLANDE JAMES, EMMANUEL DUBOURG dans le paysage politique québécois, le LYNCHAGE ETHNIQUE est une réalité qui n’est pas prête d’être enrayée dans ce Québec nostalgique d’une CHIMÉRIQUE ASCENDANCE française, pleurant sur lui-même, se plaignant d’être victime de « l’OGRE CANADA », mais prêt à écraser les autochtones et les autres minorités – sans état d’âme. Ce Québec de tous les paradoxes, où l’on souffle le chaud et le froid en été comme en hiver, ce Québec se targuant à longueur de journée d’une « générosité » infligée à ses victimes hagardes (qui n’ont jamais droit à leur propre version), ce Québec où le mythe de la « pureté raciale », en perte de vitesse chez ses cousins du Sud, continue encore de hanter l’imaginaire, même chez des personnes les plus insoupçonnées, occupant des fonctions honorables (politique, judiciaire, police, journalistique, etc), parmi lesquelles on compte des « AMIS » DES PAYS DU « TIERS-MONDE », se réclamant d’une « ÂME CHARITABLE »…

DE LA TYRANNIE DU COMPTE BANCAIRE AUX
FORMES PLUS SOPHISTIQUÉES DE MEURTRES ETHNIQUES


Entre la mise à l’écart systématique des groupes ciblés, leurs meurtres physiques programmés et les entraves à la justice et la composition avec l’acte criminel, le racisme systémique québécois revêt d’autres formes plus sournoises qui ne sont en fait que des MEURTRES DÉGUISÉS, consistant à « tuer les victimes tout en les laissant en vie »…
Tout comme le racisme, le MEURTRE ou la LIQUIDATION, peut prendre une multitude de formes dont le REFUS DE RECONNAISSANCE DES COMPÉTENCES qui a des répercussions immédiates sur le COMPTE EN BANQUE qui est le NERF DE LA GUERRE dans cette société où l’on n’existe pas pour « ce qu’on est », mais par « ce qu’on a », où, aussi indécentes que cela puisse paraître, les premières questions que l’animateur télé ou le premier inconnu, rencontré dans la rue, te pose sont : « Comment fais-tu pour vivre? Tu travailles-tu toi? Ça paie bien? Combien de dollars de l’heure fais-tu? »… C’est cela la TYRANNIE DU COMPTE BANCAIRE…

Au delà du MÉPRIS SOCIAL qu’elle engendre, cette privation de ressources financières – résultat direct du refus de reconnaissance professionnelle – est le moyen tout indiqué pour anéantir l’individu ostracisé, réjoignant cette pensée de Bob Marley: « LA DESTRUCTION DU PAUVRE SE TROUVE DANS SA PAUVRETÉ » dans sa chanson intitulée ’’Stiff necked fools’’ (’’Les idiots au cou raide ou atteints de torticolis’’). Une PAUVRETÉ FABRIQUÉE pour servir d’ARME LÉTALE! Un MÉCANISME très bien élaboré débouchant sur des conséquences en cascade. Pas d’argent, pas d’avocat dévoué pour sa cause! Pas d’avocat dévoué, pas d’accès à un procès fiable et médiatisé, la médiatisation étant souvent garante de la bonne application de la Justice! Pas de procès fiable, pas de droits! Résultat : PAS D’ARGENT, PAS DE DROITS!
C’est un CERCLE VICIEUX qui peut pousser les plus faibles aux ACTES IRRÉPARABLES et souhaités par le système raciste, sans cesse en quête de « criminels » à fabriquer dans des groupes défavorisés pour renforcer les CLICHÉS servant de caution pour perpétuer leur répression et leur mise à l’écart systématique. Et aussi pour donner du BOULOT AUX POLICIERS qui, comme l’a rappelé le noble chanteur québécois DAN BIGRAS, n’hésitent pas à aller donner des CONTRAVENTIONS aux jeunes immigrants pour s’être assis sur des blocs de béton dans des espaces publics, sachant bien qu’ils ne peuvent pas les payer. Ce procédé de fabrication de « criminels » m’a été déjà confié par un policier montréalais qui n’a pas hésité à me dire: « Nous avons les moyens de harceler un individu en lui collant une contravention à chaque faux pas, comme par exemple traverser au feu rouge à pied, cracher par terre, laisser tomber un mégot de cigarette, etc. »

Et il faut savoir que le fait d’accumuler des CONTRAVENTIONS, dans le système québécois, est souvent sanctionné par l’emprisonnement quand on ne peut s’acquitter de ses dettes. Une pratique appelée la CONTRAINTE PAR CORPS et qui rappelle la PRATIQUE ESCLAVAGISTE moyen-âgeuse consistant pour le débiteur (ou son enfant ou femme) à être livré en esclavage en contrepartie de sa dette impayée. Une pratique qu’on ne rencontre même plus dans les sociétés africaines…

Ce même procédé de fabrication de « criminels » sert aussi à faire fonctionner les innombrables AVOCATS COMMIS D’OFFICE qu’on appelle « AVOCATS DE LA DÉFENSE » organisés en association. Sur ce sujet aussi, j’ai eu les confidences d’honnêtes Québécois qui affirment que le phénomène des « GANGS DE RUE » est sciemment entretenu par le Système afin de faire travailler ces avocats qui ne se consacrent qu’à la défense des « criminels ». Et certains de ces « Avocats du Système » ne se gênent pas pour parler de « business » et refusent carrément de prendre des dossiers qui accusent le Système ou des pions du Système. J’ai eu à faire avec l’un d’entre eux à qui je n’ai pas hésité à dire : « Ce que vous faites, c’est du grand banditisme ». Et pour toute défense, il se contenta de me dire : « Ce n’est pas du banditisme, mais du BUSINESS » en martelant le mot business. J’ai même dû lui dire : « Il faut donc que je fasse un crime – voire un meurtre – pour que j’aie droit à une défense de mes droits? Vous voulez donc que j’aille tuer un de ces malfrats? »…
Pendant que le système s'ingénie à fabriquer des criminels parmi les exclus sociaux, il y a des CRIMINELS À COL BLANC (bien souvent des Blancs), jouissant d’une « honorabilité » médiatique, circulant en toute liberté, dans des voitures de luxe, habitant des demeures cossues dans des banlieues cossues, au vu et au su des autorités de POLICE JUDICIAIRE ayant toujours recours à l’ARGUMENT FALLACIEUX inspiré de la tyrannie du compte bancaire : « Il faut prendre un avocat. » ou encore « Ce n’est pas une affaire criminelle, mais civile. Nous, on peut rien faire pour vous…» Qu’est-ce qui est criminel alors?

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L’autre méthode consistant à tuer ou à liquider les immigrants consiste à leur SUBTILISER leurs PROJETS et/ou leurs RÉALISATIONS. Dès mon arrivée au Québec, l’une des premières vérités qu’on m’a assenée, avec une formule aussi laconique que percutante, fut celle-ci : « Le vol de projet, c’est le sport national au Québec! » Aussi bien dans la vie de tous les jours que dans le milieu artistique (le vol des projets de film ou autres) ou universitaire (où les immigrants se font subtiliser leurs travaux de mémoires, de thèses, ou leurs cours qu’on leur prend pour les donner à une « pure laine »). J’en ai eu la confirmation avec un officier de police judiciaire qui m’a affirmé : « Il y a des mémoires d’étudiants de l’université CONCORDIA que l’on retrouve à MC GILL, et inversement, sans que l’on sache comment. »
En dehors de ce fléau général, résultat direct de la médiocrité ambiante, il y a ce qu’on pourrait appeler la RACIALISATION DES DROITS D’AUTEUR, consistant à ne reconnaître la qualité d’auteur qu’au Blanc ou au Noir qui se plie aux « NORMES DU PAYS ».
J’ai entendu plus d’une fois cette expression aussi bien dans le milieu éditorial que dans le discours politique québécois… Elle se manifeste de façon plus sournoise par le refus de publication auquel sont confrontés les auteurs immigrants ne se pliant pas aux « normes », le blocage de l’accès aux SUBVENTIONS (ce sujet dépasse le strict cadre de la discrimination ethnique pour revêtir une forme de MAFIA qui m’a été démontrée par un éditeur déchu du milieu…) ou le BLACK-OUT MÉDIATIQUE autour d’une œuvre majeure réalisée par un immigrant qui ne fait pas dans la flagornerie en caressant le Système dans le sens des poils ou en se faisant le « griot de l’Amérique » pour reprendre une expression de Dany Laferrière, ayant amèrement expérimenté cet état de Grand griot du Québec blanc…
Cette racialisation des droits d’auteur, allant du vol de sujets à la contrefaçon d’articles, je l’ai vécu en tant que journaliste pigiste, en tant qu’écrivain et en qu’éditeur de blog …
Je reviendrai sur ce sujet dans un DOSSIER SPÉCIAL, surtout qu’avec le récent livre du souverainiste ROBIN PHILPOT – ’’DERRIÈRE L’ÉTAT DESMARAIS : POWER’’– je viens de trouver le dernier élément qui manquait à mon puzzle quant à la COLLUSION entre les réseaux français et québécois, à travers notamment certains organes de presse québécois…

LES ARGUMENTS-ALIBIS DES JOURNALISTES D’OPINION

Le Système québécois croit se dédouaner en mettant sous les projecteurs certains éléments des minorités qui, selon lui, suffisent à taire tous ses ravages ethniques. Tout le monde est plus ou moins conscient que l’immigrant artiste, mis en avant par le Système, doit être celui qui amuse la galerie, allant souvent jusqu’à conforter les préjugés véhiculés sur la communauté dont il est issu, si ce n’est taire les injustices commises contre ses frères et sœurs. Dans les débats publics où il est invité par l’establishment, il s’empressera de dire : « Ici, ce n’est pas un pays raciste! Allez-y voir ailleurs dans tel ou tel pays d’Europe, vous verrez du vrai racisme! ». Il ira jusqu’à s’adresser à ses frères et sœurs humiliés avec ces mots assassins : « Si vous n’êtes pas contents, pourquoi vous ne partez pas? » Comme s’il ignorait le piège que constitue justement l’exil où l’on se trouve souvent dans la position du gros beignet : « grillé de dos et de devant ». Être mal pris dans un pays d’accueil et ne pas pouvoir retourner au bercail…

L’un de ces amuseurs de galerie, à mes débuts ici, m’a même dit un jour : « Je viens de la France comme ça! Là-bas, les Noirs marchent la tête basse tandis qu’ici on marche la tête haute ». Et peu de temps après ces propos fort optimistes, j’ai surpris ce même artiste noir confesser à la télé qu’il y avait « beaucoup de racisme au Québec » et qu’il lui arrive même d’être menacé dans sa voiture avec un flingue sur la tempe. Et ce revirement faisait suite à l’inculpation d'un de ses parents pour une affaire de drogue… Comme quoi, « il n’y a pas de racisme au Québec » tant que tout roule pour lui et sa petite famille… Mais dès l’instant que la Main du LÉVIATHAN frappe son entourage, le racisme est là au point de revêtir une agression avec revolver… Ah cette mythique « solidarité nègre » si chère à la Négritude senghorienne! Qui s’étonnera alors que cette communauté soit la plus bafouée un peu partout dans le monde?
Ce sont eux qui servent d’ALIBIS à des journalistes d’opinion, de l’acabit de RICHARD MARTINEAU – ne reculant pas même devant la tragédie, en l’occurrence le meurtre du jeune Fredy Villanueva par un policier de Montréal – , pour donner libre cours à leur mauvaise foi et leur complicité, déclenchant le SYSTÈME DE DÉNÉGATION, en dressant toute une LISTE d’immigrants (MICHAELLE JEAN, BRUNY SURIN, DANY LAFERRIÈRE, LUCK MERVIL, BOUCAR DIOUF, FRANÇOIS BUGINGO, etc.) ayant soi-disant « réussi » au Québec, et en demandant avec malice : « Comment ont-ils fait pour en arriver là si le système est aussi raciste que vous le prétendez? »

Je ne sais pas si monsieur Martineau a eu l’accord des intéressés pour les citer en exemples, mais il y a plusieurs objections à son geste aussi désespéré qu’indécent visant à nier l’indéniable. En premier lieu, rappelons que RICHARD MARTINEAU figurait parmi la horde de souverainistes qui ont crié au scandale lors de la nomination de madame MICHAELLE JEAN au poste de Gouverneure Générale du Canada, réclamant à cor et à cri sa démission, hurlant à « l’ingratitude de la réfugiée accueillie par le Québec », s’en prenant à son mari, diffusant des vidéos d’archives sur eux, bref, toutes sortes de bassesses plus imputables à la NÉGROPHOBIE qu’aux déclarés motifs souverainistes.
Ce qui fut d’ailleurs à l’origine de l’escarmouche qui opposa monsieur Martineau à DANY LAFERRIÈRE qui, une fois n’est pas coutume, avait décidé, avec une bravoure inhabituelle, de prendre publiquement la défense de sa congénère, gratifiant à l’occasion l’hystérique Martineau du très perspicace et très apprécié qualificatif de scribouillard vivant « INTELLECTUELLEMENT AU DESSUS DE SES MOYENS » et qui, fatalement, va craquer ou péter les plombs s’il continue à s’imposer un rythme d’écriture qui, vraisemblablement, n’est pas dans ses cordes…

En second lieu, hormis certaines personnes citées (Michaelle Jean et Bruny Surin notamment) sur sa liste de « réussite », il faudrait demander à Martineau ce qu’il entend par « réussite », s’il ramène ce concept au strict fla-fla médiatique, destiné à amuser la galerie « pure laine » et à donner bonne conscience au Système mais reposant au fond sur un immense vide et une cruelle détresse, comme j’ai pu le constater en privé. Parce que, sans vouloir me laisser aller à de regrettables indiscrétions, j’ai eu les « confidences » de certaines personnes citées sur sa liste de « réussite au Québec » et ce n’est pas reluisant…

Me contentant seulement des cas consignés dans les archives, je donne l’exemple de l’humoriste MICHEL MPAMBARA, utilisé, brûlé puis jeté par le LÉVIATHAN – sans aucun état d’âme… Ensuite je recommande vivement le livre autobiographique de DANY LAFERRIÈRE – ‘’JE SUIS FATIGUÉ’’– un livre qu’on cache – dans lequel il avoue ses misères, confessant notamment qu’il écrivait pour se « faire aimer » (des Québécois), qu’il est « un lâche » et qu’il est « fatigué » de courir derrière un amour impossible – un amour de mal-aimé – et qu’il « arrête d’écrire »… (Heureusement pour lui qu’il n’a pas tenu promesse.)…

*
Ce petit jeu funeste auquel se livre le sinistre et braillard Martineau avait été tenté un moment par la chaîne de télé TVA (appartenant au même groupe, QUÉBÉCOR, qui emploie Martineau) qui s’était amusée un moment en présentant au Journal de 22 heures de mini-reportages sur les « immigrants qui réussissent au Québec ». Mais cela s’est arrêté au niveau du 2e ou 3e reportage et nous avons eu même l’occasion de voir l’image d’un restaurateur grec s’en prenant au reporter de TVA : « Je n’accorderai jamais d’interview à TVA. Jamais! » On n’a jamais su pourquoi cet « immigrant qui a réussi au Québec » s’en prenait avec une telle véhémence au reporter pourtant censé lui apporter une visibilité extraordinaire.
Cependant, on pouvait déjà sentir le MALAISE bien visible qui s’emparait de l’animatrice-vedette SOPHIE THIBAULT face à ces reportages, parce que même la MASCARADE a ses limites…
Aucun homme ou aucune femme digne de ce nom ne peut assister à un tel spectacle d’autodestruction sans avoir honte ou se sentir mal dans sa peau. Et heureusement qu’il y a des Québécois et des Québécoises, aussi bien anonymes que célèbres, qui s’insurgent contre cette macabre pitrerie. Parmi les anonymes, je citerai l’INCONNU AUX YEUX D’AIGLE que j’ai rencontré à l’arrêt de bus ce soir de février 2001 quand je venais d’apprendre brutalement le suicide de mon amie québécoise (4 mois seulement après mon arrivée au Québec) – que je rapporte dans ‘’Odyssées noires’’ – et qui m’a vraisemblablement sauvé de la noyade avec des mots aussi concis que pénétrants (j’en suis encore à me demander si ce n’était pas un ANGE ou un ANCÊTRE métamorphosé en Québécois)…

Parmi les célébrités, je citerai le noble chevalier de Hochelaga DAN BIGRAS, l’intrépide et surnaturel investigateur STÉPHANE ALARIE, le très majestueux acteur ROY DUPUIS, la célébrissime voix d’or CÉLINE DION et bien d’autres que j’oublie (je m’en excuse) et qui sont ce qu’on appelle couramment « ceux qui rachètent les autres » et pour qui j’ai une profonde admiration – que je considère comme des frères et des sœurs spirituels, étant beaucoup plus proches de moi que bien de mes congénères avec qui je partage pourtant la même histoire.
Comme le dit si bien Richard Bach : « Le lien qui t’unit à ta vraie famille n’est pas celui du sang, mais celui du respect et de la joie, dans la vie de chacun de ses membres. Il est rare que les membres d’une même famille grandissent sous le même toit. »
Sur ce, chers lecteurs, je prends ici congé de vous, en vous promettant, dans les jours à venir, de revenir sur un autre cas de névrose, émanant cette fois-ci de la France, d’un lobby téléguidé par ce qu’on appelle pompeusement « les nouveaux philosophes » qui, au nom d’un élitisme de garnements capricieux et de beaux princes ténébreux, se croit autorisé à en imposer au monde…
À bientôt BRUCKNER – PASCAL BRUCKNER… LE SANGLOT DE L’HOMME BLANC – l’imposteur Blanc – n’est pas encore prêt de s’apaiser…

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
Juriste, écrivain-poète et journaliste d’investigation

lundi 16 mars 2009

LUMIÈRE SUR LA NÉBULEUSE DU RACISME QUÉBÉCOIS (1ère partie)

© Copyright 2008 - 2009, Mountaga Fané Kantéka

NB: apportant une pause salvatrice à ma laborieuse exploration des grottes et des cavernes du labyrinthe maçonnique, la semaine de lutte contre le racisme vient à point nommé pour moi en m’offrant l’opportunité de publier ce texte tant attendu et tant redouté qui dormait dans le tiroir depuis plusieurs mois déjà... Un texte assez récalcitrant que j’avais même envisagé d’aborder sous un angle humoristique pour le débarrasser de ses toxines de tragédie, afin d’éviter aux bonnes âmes de se détourner définitivement de l’Humanité... Un sujet fort brûlant qui m’a demandé beaucoup de concessions – jusqu’à l’autocensure – par peur de me voir encore embarquer dans une autre croisade littéraire, tant ce phénomène – le racisme – déjà évoqué dans mon livre « Odyssées noires / Amours et mémoire d’Outre-monde », revêt des formes originales dans une fragile société québécoise, multiethnique et en pleine construction, où l’Homme blanc, paumé et confiné dans un contexte historico-géographique spécifique, s’empêtre dans d’acrobatiques exercices identitaires – aussi périlleux que chuter du haut du Mont Royal, la tête la première…
Il ne s’agira donc ici que d’un bref survol lumineux, la part du lion étant réservée à mes « Mémoires d’exilé », destinés à être publiés une fois exaucée ma vive prière de rejoindre – indemne et indemnisé pour les atteintes à mes droits d’auteur – le bercail dans l’espoir d’y accomplir mon destin et d’y égrener les jours qui me restent à expier sur cette terre…
Malgré les entailles intempestives perpétrées sur ce texte, j’ai dû encore me résoudre à le scinder en deux blocs (destinés à être affichés séparément à une semaine d’intervalle) afin que personne ne prenne prétexte de sa longueur pour l’éviter…

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Dans son essai sur ’’LE RACISME’’, après avoir précisé que le concept de « race » est un terme d’élevage qui ne fut appliqué à l’homme qu’à partir du XVIIe siècle, ALBERT MEMMI, célèbre pour son ’’ Portrait du colonisé’’, n’a pas manqué d’ajouter :
« D’abord, la quasi-totalité des groupes humains actuels sont le produit de métissages, de sorte qu’il est pratiquement impossible de caractériser des « races pures ». Il est déjà très difficile de classer les groupes humains selon des critères biologiques toujours imprécis. Enfin, la constante évolution de l’espèce humaine et le caractère toujours provisoire des groupes humains rendent illusoire toute définition de la race fondée sur des données ethniques stables. »

Après de telles révélations, on pourrait croire qu’aucun homme avisé ne se hasarderait plus à prendre la tête de ses semblables avec de délétères questions de « race ». Ce serait se méprendre sur l’espèce humaine — bien en deçà de l’animal quant aux questions essentielles — et sa congénitale tendance à la mystification, parce que depuis que le monde est monde, les sociétés humaines se sont organisées autour de mensonges, érigés en vérités dogmatiques, servant tantôt de mode de fonctionnement de la société en question, tantôt de réflexes d’autodéfense face à des dangers souvent réels, mais la plupart du temps imaginaires et relevant de l’univers nébuleux et insaisissable des phobies. Et cela fut toujours un malheur pour le téméraire prompt à éventer ces mystifications. Phénomène universel et intemporel, le racisme fait partie de ces mensonges collectifs dont la dénonciation ne se fait pas toujours dans l’impunité…
C’est une musique macabre qui revient et reviendra toujours. Toujours et toujours. Sans cesse. Sans aucune possibilité d’y échapper. On y est mêlé d’une manière ou d’une autre. Que ce soit par vocation ou par … réaction. À moins de s’exiler sur une autre planète… Revêtant des formes différentes selon le contexte socio-écomico-politique du lieu qui l’a engendrée, la névrose raciste est aussi permanente que taboue. Et c’est souvent dans les sociétés où ce fléau est le plus vivace que tout un système de dénégation est mis en place pour étouffer les tentatives de dénonciation émanant des victimes. Un SYSTÈME DE DÉNÉGATION, accompagné de son lot de mesures d’intimidation et de répression, qui n’est pas sans rappeler le « SYSTEME CLOS » communiste évoqué dans la dernière enquête à propos de la névrose maçonnique. Autant le mot « complot » est tabou pour les maçons, autant le mot « racisme » l’est pour les racistes…

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Si tout le monde est plus ou moins sujet à de sporadiques dérives racistes, personne ne veut être taxé de raciste. Pas même les racistes invétérés. C’est pourquoi dans des sociétés foncièrement racistes, on érige tout un marché de dupes où des voix médiatiques, plus ou moins autorisées, s’élèvent pour nier l’indéniable, n’étant pas elles-mêmes victimes des comportements incriminés — parce que faisant partie des groupes en position de force d’où émanent justement les actes racistes dirigés contre des groupes plus fragiles et moins organisés…
N’empêche que certains pays, compte tenu de leur maturité politique et/ou historique, arrivent à assumer ce phénomène voire à en faire une ARME POLITIQUE. Il en est ainsi de la FRANCE où le racisme est assumé dans les discours politiques (de JEAN-MARIE LE PEN à NICOLAS SARKOZY, en passant par JACQUES CHIRAC) et s’inscrit dans un réflexe électoraliste — dans un pays en proie à la saturation et à la décomposition —, pour le politicard démagogue en manque d’idéals et de solutions politiques et économiques contre l’émergence de nouveaux problèmes…
Au QUÉBEC, seul le politicien MARIO DUMONT s’était aventuré à se faire un évanescent capital politique — à court terme — sur le dos des immigrants et de l’ondoyant concept d’« accommodements raisonnables », sur la base d’incidents isolés imputables essentiellement aux Juifs hassidiques mais lâchement et hypocritement détournés sur la tête de tous les immigrants non-européens — surtout des musulmans, véritables têtes de turcs … Cette aventure « dumontesque » (sanctionnée à moyen terme par la déconfiture et le retrait définitif de Dumont de la vie politique) est au Québec le seul vrai cas de « bravoure » politique qui, malgré tout, n’a jamais voulu s’appeler « racisme » ou même « xénophobie ». On s’est contenté de l’euphémisme « démagogie », parce que dans ce coin de terre, jamais mot ne fut plus tabou que « racisme ». Et le plus impénitent raciste, pour exorciser le démon qui l’habite, trouve même l’astuce de jeter la pierre « raciste » à ses propres victimes. Croyant ainsi se cacher de Dieu et des hommes…
Dans ce « pays », en particulier la métropole montréalaise, où tout respire encore le neuf et l’air frais et où tout reste encore à bâtir, où l’on a encore un besoin pressant de masses d ‘immigrants pour faire des boulots que les Blancs dédaignent, le racisme revêt des formes rampantes à l’image de la problématique identitaire du groupe « dominant » francophone — les « Nègres blancs d’Amérique » —, à peine sorti des lustres de domination anglophone et courant derrière une hypothétique souveraineté qu’il semble à la fois réclamer et rejeter de tous ses vœux…
Dans ce contexte de PERTE IDENTITAIRE d’un « pays-chantier » — ayant le choix entre le meilleur ou le pire —, la première imposture servant d’argument au racisme rampant comme le reptile maçonnique (refusant de s’assumer sauf sous le couvert de l’anonymat du sondage), c’est la notion d’« IMMIGRANT » à laquelle on s’escrime à donner une connotation ethnique, comme si l’« immigrant » n’est jamais le Blanc, jamais la personne qui ressemble, par la couleur de la peau ou la proximité des mœurs ou de la religion, aux éléments du groupe francophone blanc détenant les organes de décisions, au nom d’un problématique « NOUS » se réclamant d’une HYPOTHETIQUE ASCENDANCE FRANÇAISE (même si l’on y rencontre notamment des patronymes sonnant plus italien que français, sans compter les multiples métissages occultés avec les éléments amérindiens)… L’immigrant étant nécessairement une « personne de couleur » ou un ressortissant d’un pays du « Tiers-monde » (Africain, Arabe, Asiatique, Caribéen, Sud-Américain, etc.), même si ce ressortissant « tiers-mondiste » est plus ancien au pays que l’immigrant européen. Même s’il y est né. Même si ses parents y ont contribué autant ou plus que ceux du ressortissant européen à la peau pâle...
Et cette triste mascarade raciale se passe dans un PAYS D’IMMIGRATION, nouveau pays où BLANCS, NOIRS, BASANÉS ou JAUNES sont tous des immigrants, venus s’installer progressivement sur des terres où les premiers occupants à la PEAU ROUGE — les AUTOCHTONES — sont aujourd’hui parqués dans des réserves et exposés à des problèmes d’autodestruction bien planifiés... Il en découle une forme de racisme loufoque axé essentiellement sur l’esprit de POSSESSION, ne se bornant pas à des propos méprisants sur d’autres groupes, mais reposant sur le sentiment d’appartenance à un groupe épidermiquement distinct devant être PRIVILÉGIÉ sur les autres au nom d’un MONTAGE ARTIFICIEL (renouant avec le mythe éculé de la « blancheur immaculée ») accrédité par quelques faces de « métèques » pour « diversifier » le tableau...
Un RACISME ALIMENTAIRE et PLÉBÉIEN à la manière des BOYAUX AFFAMÉS cherchant à tout prix à préserver le PAIN QUOTIDIEN et mordant voracement dans l’OS de l’argument ethnique pour se constituer un GRENIER en prévision des innombrables jours de froid polaire : environ 6 mois d’HIVER qui, aussi vorace que l’esprit du lieu, dévore par moments les parcimonieux jours de printemps, d’été et d’automne… Inspiré par le cruel sentiment de sa propre MÉDIOCRITÉ quant à ses valeurs intrinsèques, ce « RACISME FOURBE » et sécrété par les viscères torturés — un RACISME DE PETIT BLANC peinant à parler et à écrire la LANGUE FRANÇAISE qui lui sert de PRÉTEXTE IDENTITAIRE — touche pratiquement toutes les sphères de la vie quotidienne, s’abritant comme toujours derrière des TRANSFUGES des groupes minoritaires servant d’alibis aux MASSACRES ETHNIQUES….

QUELQUES ILLUSTRATIONS D’UN CRIME INSTITUTIONNALISÉ

C’est à ce stade qu’il faut se retenir — et s’astreindre à l’infamante loi de l’autocensure — pour ne pas donner une odeur de règlement de comptes à ce sujet très délicat et ne pas succomber à une hémorragie d’énumérations de noms qui risquerait de transformer ce survol panoramique en de torrentielles mises en cause personnelles pouvant entraîner son lot de suicides dans un pays où la fragilité psychologique, l’oppression morale ou la maladie mentale poussent en moyenne 3 personnes par jour à s’arracher la vie, comme on s’arracherait une épine du pied … Je n’irais donc pas plus loin que les incidents consignés dans les archives…
Du tollé causé au Québec par la nomination de madame MICHAELLE JEAN au poste de Gouverneure Générale du Canada au récent sketch macabre de l’humoriste québécois JEAN-FRANÇOIS MERCIER sur BARACK OBAMA (traité de « Nègre à la Maison Blanche » et de « Noir sur blanc, c’est plus facile à tirer ») à RADIO-CANADA, le racisme québécois est fortement teinté d’une NÉGROPHOBIE digne de l’époque révolue des sudistes américains.
Sournoise, lâche et crasse, cette déprimante négrophobie a été dévoilée sous ses aspects les plus minables par le brave journaliste québécois STÉPHANE ALARIE (allant jusqu’à se peindre en Noir pour aller constater les faits dans sa propre chair) dans une enquête surnaturelle parue en octobre 2003 dans le JOURNAL DE MONTRÉAL et intitulée 7 JOURS DANS LA PEAU D'UN NOIR. Une enquête déclenchée à la suite du refus d’un bar d’une banlieue de Montréal de servir le Malien SEYDOU DIALLO et son ami, parce qu’ils avaient la peau noire. Et le journaliste Alarie — ce très estimable monsieur —, scandalisé au plus profond de lui-même (parce qu’ayant vérifié l’incident dans son déguisement de Noir), ne put s’empêcher d’introduire son article avec ces mots assassins: « ALABAMA, MISSISSIPPI....1953? NON, LONGUEUIL... SEPTEMBRE 2003! AUSSI HALLUCINANT QUE CELA PUISSE PARAÎTRE DE NOS JOURS, ON A CARRÉMENT REFUSÉ DE ME SERVIR À BOIRE DANS UN BAR PARCE QUE J'AVAIS LA PEAU FONCÉE. »

Et le propriétaire dudit bar, démasqué et ramené à son état de monstre à face humaine, se contenta, pour tout argument, de ces propos tout aussi hallucinants : « CE N’EST PAS RACIAL! C’EST COMMERCIAL! » (sic)… Inutile d’insister sur tous les sous-entendus et implications sociaux de tels arguments justificatifs… Et quoi d’étonnant que ce brave journaliste, Alarie, ait reçu dans sa boîte vocable une tonne de messages (émanant de ses congénères québécois mécontents de son enquête) aux trois quarts assaisonnés d'insultes et de menaces, un imbécile allant jusqu'à lui demander, pour s’être déguisé en Noir, « DU BORD DE QUELLE RACE ES-TU? » (sic)...
Ce grand déballage médiatique n’a pourtant pas empêché le scandale causé 2 ans plus tard par le « docteur » MAILLOUX se prononçant sur le « quotient intellectuel déficient des Noirs » (à l’inititative du TÉNÉBREUX animateur québécois GUY A LEPAGE sur RADIO-CANADA dans son émission de grande écoute ‘’Tout le monde en parle’’) et les chroniques douteuses du versatile et hystérique RICHARD MARTINEAU (publiées régulièrement dans le même JOURNAL DE MONTRÉAL), dépourvues de tous fondements factuels.
Ajoutons à cela les chroniques aigres-douces et souvent moyen-âgeuses de LYSIANE GAGNON de LA PRESSE, sans compte certains articles de la très zélée MICHÈLE OUIMET, du même journal, poussant la démesure jusqu’à faire de l’IMPORT / EXPORT via deux continents, en allant carrément photographier une cérémonie d’excision pratiquée sur une fillette malienne pour venir l’exposer, au mépris de la loi sur la protection de l’image des mineurs, au CANNIBALISME VOYEURISTE du lectorat québécois, histoire de vomir un peu plus sur ces « Nègres barbares et cruels d’Afrique » dont on ne dédaigne pas pourtant les richesses naturelles. Et ce lectorat, mystifié, ignore certainement que l’ÉPOUX de madame OUIMET a été COOPÉRANT au MALI… CONFLIT D’INTÉRÊTS, caché sous le fallacieux argument de « lutte contre l’excision », ou pas, cela mérite un sérieux questionnement, parce que bien d’autres atrocités sont commises ici même au Québec — et tous les jours. Par ceux-là mêmes qui s’érigent en moralisateurs ou civilisateurs du monde. À commencer par le journal (LA PRESSE) qui emploie madame Ouimet…
Le Québec est une eau dormante, une mare recelant en son sein un racisme revêtant parfois une VIOLENCE MORALE qui ne peut se comprendre que par l’hypocrisie et l’IMPUNITÉ qui entourent l’AGRESSION RACIALE au Québec…

*

Le fléau racial au Québéc va du CONTINGENTEMENT de certains boulots (la presse, les postes d’administration et de direction, la médecine, etc.) destinés majoritairement à ceux désignés sous le pedigree de « Québécois pure laine » (même si certains d’entre eux ne sont en fait que des immigrants blancs), sous le couvert d’un CORPORATISME DOUTEUX qui n’est qu’une ÉPIDERMISATION DU TRAVAIL, au CANTONNEMENT des groupes ostracisés dans des GHETTOS situés dans des lieux précis (Côte-des-Neiges, Côte Vertu, Salaberry, Montréal Nord, etc.) et assignés, malgré leurs innombrables et enviables expertises, à des BOULOTS PRÉCIS (taximans, employés de manufactures, préposés aux bénéficiaires agents de télémarketing, services à la clientèle, etc.).
Ce racisme rampant et esclavagiste est assez ingénieux pour ce qui est d’exploiter à outrance les groupes ciblés et réduits à des sous-emplois pour lesquels bon nombre d’entre eux n’ont aucune vocation. Ce GASPILLAGE de MATIÈRES GRISES et d’EXPERTISES, sans compter les dégâts physiques et moraux occasionnés à ses victimes, est en soi un CRIME contre une société en proie au vieillissement, au manque de soins médicaux, à l’analphabétisme des adultes, etc, et dont le niveau de langue, de culture et d’ouverture sur le monde demande très certainement à être relevé…
D’un CYNISME inqualifiable, cette mise à l’écart systématique — qu’on appelle en bon jargon québécois « TASSER » — s’accompagne de MEURTRES perpétrés sur les membres de ces groupes par une POLICE fonctionnant cent pour cent sur le PROFILAGE RACIAL, destiné à PIGMENTER LE CRIME, n’épargnant ni les MINEURS de moins de 10 ans, ni les ADOS, ni les ADULTES. Et ce, dans l’IMPUNITÉ la plus totale. Pour ne pas dire dans la « LÉGALITÉ ». Comme l’a si bien vu, sur les ondes de Radio-Canada, le chanteur québécois DAN BIGRAS — connu pour sa noblesse d’âme, son intégrité morale et son altruisme —, il est fort à parier que ce crime racial viendrait des « DIRECTIVES DE LA VILLE DE MONTRÉAL qu’on ignore »…

Ainsi fut récemment criblé de balles le jeune sud-américain FREDY VILLANUEVA, avec d’autres amis haïtiens, pour avoir eu le malheur de s’asseoir avec leurs « faciès de métèques » dans un parc de Montréal Nord pour y jouer aux dés. Jouer aux dés dans un parc avec une peau non sanctifiée dans l’eau bénite de la « blancheur pure laine », voilà leur seul crime. Avant Fredy Villanueva (que j’ai accompagné jusque dans sa tombe, sous un soleil de plomb, et devant les yeux remplis de larmes d’une jeune québécoise honteuse de sa « race ») et ses jeunes amis haïtiens (dont la vie fut miraculeusement épargnée), c’est un autre Haïtien adulte, QUILEM REGISTRE, qui succomba sous au moins 6 décharges du pistolet électrique Taser… Et avant lui, ce fut un Marocain, sortant de la mosquée, et mitraillé dans des conditions demeurées encore obscures… Il y en a eu bien d’autres, non médiatisés… Y a-t-il quelque chose de pire pour un homme digne de ce nom — venu en exil dans l’espoir de lendemains meilleurs — que de se faire buter comme un mal-né par un flic mal luné ou commandité?
Depuis un peu plus de 8 ans que je vis à Montréal, jamais nulle part (Mali, France, Allemagne) qu’ici, je n’ai été témoin d’autant de barbaries émanant des policiers.

Rien que dans mon quartier, j’ai vu, de mes propres yeux, des policiers venir menotter un jeune haïtien et l’offrir à la caméra du photographe du ’’Journal de Montréal’’, sous prétexte qu’il avait une arme qu’il n’avait pas (j’ai eu mon mot à dire à l’occasion). J’y ai vu aussi un jeune Haïtien de 8 ans se faire poursuivre et rattraper par une voiture de police dans le parc en face de chez moi sur dénonciation d’un adulte blanc irrité de le voir jouer avec ses enfants (et cette fois aussi, je n’ai pas pu m’empêcher de descendre de mon balcon en short pour venir m’interposer devant d’innombrables témoins)... La force brutale et animale semble être la seule vertu enseignée aux policiers d’ici. Et cela n’épargne pas même… les femmes policières…
Depuis plus de 8 ans que je vis à Montréal, je ne me souviens pas d’une année où l’on n’y a pas annoncé le meurtre d’un immigrant sous les balles ou les matraques de la police québécoise. SACRIFICES HUMAINS ou pas, c’est un drame qui dénote d’une certaine FOLIE… Des meurtres BANALISÉS ensuite par des discours politiques, comme celui du MAIRE DE MONTRÉAL GÉRARD TREMBLAY qui, devant le cadavre encore chaud du jeune VILLANUEVA, et l’ire des exclus sociaux, s’inquiétait plutôt du sort de ses troupes, s’exprimant dans ces propos ô combien mémorables et caractéristiques de l’état d’esprit québécois: « Je ne tolérerai pas qu’on s’attaque à mes policiers et à mes pompiers » (sic)…
Ces mêmes propos irresponsables se rencontrent dans les médias tendant à donner le mauvais rôle aux victimes, dans un élan de ce que MEMMI appelle la « NOYADE DANS LE COLLECTIF » du genre: « Oui, mais, ce sont des criminels dangereux… Ce sont des gens violents…» (comme si la criminalité, la violence ou toute forme de tare sociale avait une couleur ou une appartenance ethnique) ou « Ils ne s’adaptent pas… » (s’adapter à quoi?), ou d’autres ALLUSIONS CALOMNIEUSES visant à STIGMATISER le groupe où est issue la victime...

Et si ce n’était encore que ces meurtres physiques! Et que dire de ces meurtres moraux, intellectuels et culturels qui évoquent avec ô combien de pertinence « LA SOCIÉTÉ DU CRIME » de ce ô combien perspicace et prophétique CHRISTIAN CARLE?
Nous nous reverrons la semaine prochaine pour discuter de ces autres vérités brûlantes…

(À suivre)

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
JURISTE, ÉCRIVAIN-POÈTE ET JOURNALISTE D’INVESTIGATION

dimanche 1 mars 2009

*** ENQUÊTE AU COEUR DES ANTICHAMBRES DE LA FRANC-MAÇONNERIE: DES DÉMONS CRÉPUSCULAIRES AUX FRANCS-MAÇONS DE L'APOCALYPSE

Copyright 2009, Mountaga Fané Kantéka

NB: ma dernière enquête relative aux « crimes et impostures de la franc-maçonnerie : du racisme au nazisme maçonnique » m’a valu de figurer sur un blog maçonnique — le site hiram — qui n’a pas pu s’empêcher de dévoiler sa face de bourreau, me gratifiant à l’occasion d’une menace maçonnique (sur laquelle je reviendrai) et me raillant avec la paresse et l’ignorance crépusculaires qui affligent en ce moment ce monstre aux tentacules protractiles et aux pieds d’argile, envahi par la grande criminalité impunie et sévissant sous le couvert d’une quête spirituelle inaccessible voire inexistante…
À l’évidence, ces petits illuminés — hostiles à la recherche historique et à tout ce qui vient ébranler leurs certitudes et assurance — ne se doutent pas que la Franc-maçonnerie elle-même est une fille bien tardive d’autres confréries initiatiques. Un voile d’ethnocentrisme qui brouille la vue de ceux qui ramènent le vécu universel au pâle Occident judéo-chrétien, fonctionnant par le racisme, le révisionnisme et la spoliation, faisant fi des civilisations plus anciennes…
Selon un proverbe ancestral : « L’ŒIL ne porte pas de fardeau, mais il ne se trompe pas sur ce qui est lourd. », parce que l’œil sait que ce qui est lourd, c’est ce qui est gros et/ou grand… Et l’esprit sait que ce qui est lourd, c’est aussi ce qui est vrai. Ces petits francs-maçons devront donc s’attendre à s’effondrer de nouveau sous le poids de la vérité assassine...
Dans Les Damnés de la terre, Frantz Fanon écrivait que: « Dès lors que vous et vos semblables êtes liquidés comme des chiens, il ne vous reste plus qu’à utiliser tous les moyens pour rétablir votre poids d’homme. Il vous faut donc peser le plus lourdement possible sur le corps de votre tortionnaire pour que son esprit égaré quelque part retrouve enfin sa dimension universelle… »
Ce combat est le lot de tous — de tous ceux qui sont bafoués, humiliés, spoliés et persécutés, au nom d’un racisme et d’un élitisme aussi crasses qu’illusoires, par des hommes de rien qui ont trahi tout, jusqu’à leur « Idéal » proclamé de Justice et de Fraternité universelles…

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« La franc-maçonnerie est une fraternité cachée dans une autre fraternité : une organisation visible cachant une fraternité invisible des élus…» Manly Palmer Hall

Cette surprenante indiscrétion du « plus grand philosophe de la franc-maçonnerie » résume en une phrase toute la problématique maçonnique : ses contradictions, ses divergences, ses égarements, ses tiraillements, ses atermoiements, son vertigo, sa semi-clandestinité, son incapacité à se situer et à définir ou transmettre un message initiatique qu’elle est la première à ignorer…
Loin d’être un bloc monolithique, la franc-maçonnerie est une maison faite d’une multitude d’antichambres, réservant des flots de surprises aux profanes et aussi à la grande masse de francs-maçons, souvent de bonne foi, tenus à l’écart des arcanes maçonniques, à la merci du cercle restreint des Grands Gourous de la maçonnerie, eux-mêmes perdus dans la secrète adoration de divinités étranges aux desseins étranges…
Ce 3e volet est la dernière ligne droite devant nous conduire directement dans l’ultime antichambre du mystérieux « Secret » maçonnique, en franchissant cette fois-ci une MER TOURMENTÉE peuplée de CRÉATURES REPTILIENNES de diverses espèces, partagées entre les PETITS DÉMONS CRÉPUSCULAIRES nageant à la surface des flots houleux et les GRANDS DÉMONS CACHÉS dans les profondeurs…
Le PREMIER GROUPE — la grande masse des francs-maçons — constitue la partie visible de l’iceberg maçonnique servant d’instrument de diversion aux membres du SECOND GROUPE — le cercle restreint et invisible des Grands Initiés — se délectant du sort de l’humanité et nageant dans les mêmes eaux troubles que les SIONISTES purs et durs (les MYSTIQUES DU « PEUPLE ÉLU »)…
Jouissant diversement des privilèges de francs-maçons, ces deux groupes ne se ressemblent pas, ne se rencontrent pas ou presque pas (les seconds manipulant les premiers à leur insu) et n’ont même PAS LES MÊMES OBJECTIFS… Ils sont comme la TERRE et le CIEL …
Alors que les premiers nourrissent une littérature aussi abondante que nauséabonde, il faut sonder les profondeurs, traquer, déterrer, décrypter et recouper les déclarations des grands transfuges avec les indiscrétions de grandes sommités maçonniques pour être édifiés sur l’existence des seconds… Et entre ces deux mondes éloignés, existe un UNIVERS INTERMÉDIAIRE secoué par des tempêtes obédientielles, où se distingue « un quart-monde qui a tout raté, demi-solde de la vie politique profane », pour reprendre l’expression d’un autre illustre et fier franc-maçon que nous avons déjà côtoyé et que nous allons encore rencontrer — plus profondément— au cours de cette crépusculaire odyssée sur la mer tourmentée de l’univers maçonnique. Ce « QUART-MONDE » lui-même recèlerait dans un de ses recoins une autre antichambre évoquant le GOULAG STALINIEN. Que donc de coins et de recoins dans la demeure maçonnique! Que d’antichambres dans cet édifice labyrinthique!

DES PETITS DÉMONS CRÉPUSCULAIRES MAÇONNIQUES :

La piste de la multiplicité des antichambres maçonniques nous est d’abord ouverte par MAURICE CAILLET — un illustre transfuge du Grand Orient de France (GODF), converti au catholicisme — qui a créé un site intitulé J’étais franc-maçon dans lequel il règle ses comptes avec ses anciens frères de loge. Chirurgien gynécologue et urologue, Maurice Caillet a été pendant 15 ans (de 1970 à 1985) franc-maçon au GODF et gravi les grades initiatiques jusqu’au 18e degré (Chevalier Rose-croix), Vénérable de loge, Délégué au convent, membre de la fraternelle des hauts fonctionnaires.
Très actif, il contribue ardemment à défaire l’organisation maçonnique (qu’il qualifie de secte incompatible avec la foi catholique), en donnant des CONFÉRENCES-TÉMOIGNAGES. Il expose notamment les étapes initiatiques de la franc-maçonnerie qui vont du premier au 33e grade ou degré. Dans l’un de ses témoignages, Caillet explique le MÉCANISME INTERNE des obédiences maçonniques qui aide à comprendre le FOSSÉ existant entre les francs-maçons de la base et ceux du sommet. Ainsi, il existe au niveau des obédiences AU MOINS TROIS STRUCTURES PARALLÈLES de nature différente.
- Une première structure démocratique regroupant des ateliers ou loges bleues ou de Saint Jean qui gère les trois premiers grades d’apprenti, de compagnon et de maître. Tous les responsables, officiers et Vénérables de loge, Délégué au convent, membres du Conseil de l’Ordre, Grand Maître et ses adjoints étant élus et non reconductibles au delà de deux ou trois ans. Ces loges sont déclarées auprès des préfectures, comme association loi de 1901. Elles ont leur constitution, leurs statuts et une justice maçonnique compétente pour les conflits entre frères.

- Une 2e structure, initiatique, qui est « beaucoup moins connue, voire ignorée des ’’profanes’’ », constituée autour des ateliers de perfectionnement, « cloisonnés en quatre niveaux, du 4e au 33e grades selon certains rites (REAA), sans communication des ateliers supérieurs vers les inférieurs ». (Cette rupture de communication entre les bases et les autorités sommitales est confirmée par l’ancien Grand Maître du GODF, ALAIN BAUER, dans l’autre sens : « Les travaux des loges ne remontent plus aux sommets des obédiences » dans une entrevue accordée à FRANÇOIS KOCH dans l’Express d’août 2005, Une crise existentielle).
Toujours selon Caillet, le recrutement d’un niveau à l’autre se fait par COOPTATION et sa gestion est assurée par un COLLÈGE DE GRANDS INITIÉS inconnus des maçons de base et encore plus de la presse. Il est présidé par un Grand Commandeur « élu à vie » (nous avons par contre appris un cas d’éviction de ce Grand Commandeur dans Le crépuscule des frères d’ALAIN BAUER)

- La 3e structure n’a pas de statut officiel et englobe les FRATERNELLES (terreau fertile à toutes sortes de compromissions et de corruptions) et les LOGES SAUVAGES, non répertoriées, constituées d’au moins 7 maîtres…

C’est au niveau de cette 3e structure — plus précisément les FRATERNELLES — que se rencontre la foule grouillante des petits démons crépusculaires (la partie visible de l’iceberg)… Ce sont des « aventuriers de l’alimentaire » pour reprendre l’expression du franc-maçon BERNARD PLATON, préfacier de Ombres et Lumières sur la franc-maçonnerie de GILBERT GARIBAL. Ils sont la cause du sentiment généralisé de réprobation contre la franc-maçonnerie, à cause de leur arrivisme, ne reculant devant aucune turpitude, devant aucun crime, pour satisfaire leur gloutonnerie. Ce sont leurs innombrables réseaux que le journaliste français FRANÇOIS KOCH qualifie de « ZONE HONTEUSE DE LA FRANC-MAÇONNERIE » (voir Historia, mars 2008).
L’adage « qui se ressemblent s’assemblent » leur sied mieux qu’à quiconque. C’est un assemblage d’instincts grégaires — véritable TRIBU MAÇONNIQUE —, appelés les frères ou sœurs « TROIS POINTS » qui, selon l’expression de Koch, sont « sécrétées par les obédiences, mais totalement autonomes », fonctionnant « par profession voire par sensibilité », et « demeurent contraires à l’idéal maçonnique ». Ayant défrayé la chronique des faits divers à partir des années 1980 et 1990, elles suscitèrent le qualificatif méprisant de « déviation de la franc-maçonnerie », émanant du Grand Maître ALAIN BAUER…
Ainsi, ces « amicales » ou « réseaux parallèles », très sélectifs ou élitistes, seraient « plus secrets encore que les loges », focalisés à outrance sur l’obtention des privilèges, communiquant entre eux par des codes (poignée de main, mot de passe chuchoté à l’oreille et autres gestes codés), se donnant mutuellement des coups de pouce magiques pour des réussites miraculeuses et fulgurantes, et inexplicables aux yeux des profanes laborieux qui, pour se consoler, parlent de « chance », sans savoir que cette « chance » a un nom…

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D’ORIGINE POLITIQUE, cette « zone honteuse » serait née sous la IIIE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE autour de députés et de sénateurs pour déboucher finalement sur une FLORAISON DE GROUPUSCULES, se comptant parmi la fraternelle parlementaire, la fraternelle de l’enseignement, la fraternelle des policiers (la Reynie), la fraternelle hôtelière du Groupement International Tourisme et Entraide (GITE), la fraternelle des juges consulaires, les clubs 50 (regroupant les notabilités maçonniques régionales), le Cercle Ramadier réunissant les élus de gauche, la fraternelle des bouddhistes (L’Acacia et Lotus), la fraternelle des homosexuels (les Enfants de Cambacérès, luttant contre l’homophobie), etc. En France « près de 600 structures maçonniques, péri-maçonniques, para-maçonniques ou pseudos-maçonniques sont déclarées sous forme d’associations — sans compter les autres —, alors que les principales obédiences françaises (fédérations de loges) n’en reconnaissent qu’une douzaine et n’en connaissent qu’une quinzaine », écrit BAUER dans son Crépuscule des frères
Ainsi, tous ces petits groupes plus ou moins diaboliques, ces sous-sectes s’adonnant à l’occasion à du lobbying, échapperaient totalement au contrôle de leurs obédiences respectives — le Grand Orient de France (GODF), la Grande Loge Nationale Française (GLNF), la Grande Loge de France (GLF), la Grande Loge Féminine de France (GLFF), etc. — qui sont hostiles au mélange des genres dans les temples. Et ces petits cercles plus ou moins maléfiques édicteraient leurs propres codes de conduite, ce qui serait à l’origine de tout ce désordre et de tous ces crimes qui empoisonnent l’existence de paisibles citoyens n’ayant pas l’heur de compter sur un RÉSEAU DE FRÈRES CRIMINELS…
Il y aurait même une « Commission inter-obédientielle » pour réglementer cette prolifération d’insectes maçonniques qui se dérobent à la justice des hommes, puisque ce sont eux-mêmes qui font le SYSTÈME D’IMPUNITÉ JUDICIAIRE, un peu partout dans le monde : France, Belgique, Québec, Sénégal, Gabon, Congo, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, etc. Avec la complicité des AVOCATS DU DIABLE qui refusent de prendre des dossiers incriminant un franc-maçon…
On y trouverait de toutes sortes d’escrocs que le bon Dieu a créés sur cette terre, liés souvent à des branches de MAFFIA ITALIENNE, allant du frère journaliste ou animateur qui décide de faire la promotion de son frère politicard ou de son frère artiste (écrivain, chanteur, comédien, etc.) au frère magistrat recourant notamment aux faux et usage de faux pour protéger un frère en violation flagrante de la loi et en intimidant le poursuivant avec des menaces ésotériques glissées dans des documents de justice (voir mes articles sur l’anonyme Doyen des juges d’instruction du TGI de Paris et ses deux Vice-Doyens NATHALIE DUTATRE et PATRICK GACHON dans L’Affaire Seuil / Mabanckou), des magouilles autour des liquidations judiciaires à l’attribution de marchés lucratifs à un frère ou une sœur, de l’entrave à la justice pour des affaires de contrefaçon, de viol ou d’agressions sexuelles au trafic ou consultation illégale de casiers judiciaires par de véreux frères policiers avec la complicité de frères juges d’instruction pourris…

Une FOSSE AUX SERPENTS ramenant l’Humanité aux eaux ténébreuses du chaos originel. Et non contents d’empoisonner l’existence de paisibles citoyens, ces esprits des ténèbres n’hésitent pas à s’entredéchirer, s’envoyant publiquement des anathèmes, se traitant mutuellement de faire partie d’une « maçonnerie irrégulière », comme le rappelle encore Maurice Caillet qui nous renvoie à l’occasion au SITE HIRAM (ce site suspect sur lequel je reviendrai), « réalisé par des MAÇONS ÉCŒURÉS qui tentent de contrer ces dérives affairistes »…

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À de très rares occasions, certains de ces frères obscurs se font prendre par plus fort qu’eux. L’exemple le plus frappant est celui du misérable doyen des juges d’instruction du TGI de NICE, JEAN-PAUL RENARD, un frère très corrompu, qui se livrait, entre mille autres larcins, à la consultation illégale de CASIERS JUDICIAIRES (de futurs adeptes) pour le compte de sa loge — Les Fils de la Vallée —, une filiale de la Grande Loge Nationale Française. Au bout de 5 ans de marathon judiciaire et d’un inexorable bras de fer avec l’intraitable procureur ÉRIC DE MONTGOLFIER, aidé plus tard par BERNARD BACOU et VINCENT LAMANDA, il a été contraint à la retraite forcée, malgré de VAINES TENTATIVES D’OBSTRUCTION venant du Ministère de la Justice Français et du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), infiltrés par le poison maçonnique.
Acculé et rattrapé par la justice, ce véreux magistrat franc-maçon, naguère dieu sur terre, s’effondra comme un sac de riz subitement vidé de son contenu devant le CSM, en ces propos fort surprenants : « j’ai perdu 11 kilos et ma capacité sexuelle. Et qu’est-ce que j’ai gagné? Une psychothérapie, le droit de prendre du Prozac le matin et du Lexomil le soir! » (voir l’article de OLIVIER TOSCER et MARIE-FRANCE ETCHEGOIN, ENQUÊTE SUR UNE MACHINATION : LES FRANCS-MAÇONS ET LA JUSTICE, affiché sur le site du ’’Nouvel Observateur’’).

Caractéristique de la FRAGILITÉ PSYCHOLOGIQUE du PETIT FRANC-MAÇON, accroc aux somnifères et antidépresseurs ou d’autres drogues, ne s’inféodant que par faiblesse et par besoin de protection, ce cas d’espèce est un enseignement que devra méditer tout adepte de la franc-maçonnerie sur le fait que personne — franc-maçon ou pas — n’est à l’abri de la chute… Et que la violence de la chute est toujours à l’aune de notre degré d’illusion sur notre présumée omnipotence. Que plus haut l’on vole, plus périlleuse est la chute. Que le nuage n’est que de l’eau solidifiée qui peut crever à tout instant. Qu’être assis sur un nuage, c’est être assis sur du liquide en devenir (ceci est notamment une réponse au MAMBA NOIR — MABANCKOU — pour son interview, assortie de photos obscènes trahissant derechef son obsession anale, accordée dans le numéro 2509, du 8 au 14 fév 09, de JEUNE AFRIQUE, un journal qui devra un jour rendre des comptes à l’Afrique et aux Africains. le moment venu, son PDG, le mercantile et méprisant BÉCHIR BEN YAHMED aura sa réponse, avec les mots appropriés.)…

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La franc-maçonnerie, comme on peut le constater, n’est pas un bloc monolithique, même au niveau de la base, c’est à dire au niveau de la grande masse de ses adhérents. À ce basique lupanar maçonnique vient s’ajouter la déconfiture des structures sommitales, brillamment résumée par ALAIN BAUER dans LE CRÉPUSCULE DES FRÈRES : LA FIN DE LA FRANC-MAÇONNERIE?, un livre aussi concis que clair — le MEILLEUR ÉCRIT MAÇONNIQUE qu’il m’ait été donné de lire jusqu’à présent …

ENTRE CRISE MONDIALE, QUERELLES DE CLOCHERS ET FAILLITE INTELLECTUELLE ET MORALE

Dans son petit joyau aux accents et aux senteurs crépusculaires, partagé entre le désespoir, le doute, l’orgueil blessé et l’espoir d’un sursaut régénérateur au niveau d’une organisation agonisante, l’ancien Grand Maître du GODF ALAIN BAUER brosse un portrait aussi sombre qu’alarmant de la situation de la franc-maçonnerie mondiale en général, et de la maçonnerie française en particulier.
Ce CRIMINOLOGUE de formation attire d’abord l’attention sur une CRISE MONDIALE de la confrérie maçonnique dont la situation dans le monde « s’est à ce point dégradée, quant à ses effectifs, que son extinction est programmée dans ses bastions traditionnellement les plus nombreux et les plus solides : États-unis, Grande-Bretagne et autres pays de tradition anglo-saxonne. »

Ainsi, depuis le sommet atteint pendant l’entre-deux-guerres, la franc-maçonnerie amorce aujourd’hui une descente aux enfers se traduisant par des défections massives au niveau des loges. De 6 à 7 millions de francs-maçons enregistrés dans les années 40-50 (dont 4 millions aux États-unis et 1 million en Grande-Bretagne), il ne reste plus aujourd’hui qu’à peine un million, puisque sur près de 2 millions de frères recensés aux ÉTATS-UNIS, seulement 10% fréquentent les loges et pratiquent des activités régulières, le reste étant des « membres à vie » c’est à dire honoraires (pour avoir versé l’équivalent de 10 ans de cotisation en une seule fois), la GRANDE-BRETAGNE ne comptant que 300 000 frères avec une « proportion de pratiquants aussi faible qu’outre-atlantique », ne fréquentant les loges que « 5 ou 6 fois par an, dans le meilleur des cas, dont 2 fois au moins pour un banquet ». Incapable de se renouveler, de plus en plus absent dans le débat social et limité aux œuvres de bienfaisance, la confrérie maçonnique anglo-saxonne se meurt à petit feu…

Par ailleurs, pas du tout représentée en ASIE, tolérée sous contrôle strict à CUBA, et interdite « partout dans le monde où règne l’ordre moral et religieux », la franc-maçonnerie en est réduite à « des ÎLOTS (qui) subsistent dans les pays francophones » avec des « signes encourageants en AMÉRIQUE DU SUD », l’AFRIQUE étant « gangrenée par l’affairisme, malgré des volontés exprimées, parfois au sommet des états, pour retrouver le message des origines »… Quant à l’espace européen, la BELGIQUE (« à la franc-maçonnerie si chaleureuse et si vaillante ») et l’ISLANDE (« petit pays à la densité maçonnique la plus élevée ») « portent encore haut l’étendard de l’initiation. »…

En sus de ce CONSTAT CRÉPUSCULAIRE UNIVERSEL de la confrérie maçonnique, le Grand Maître Bauer s’étend sur la situation française avec ses 140 000 membres, englués dans des querelles obédientielles et dans des luttes intestines d’une innommable mesquinerie, les francs-maçons étant constamment habités par « le petit démon de la discorde et des chicanes, toujours perché sur leur épaule gauche — celle qui reste libre quand ils exécutent leurs signes maçonniques »…
Des CONFLITS HÉRITÉS DE L’ANGLETERRE (maison mère de la franc-maçonnerie mondiale) en sont d’abord à l’origine. Il s’agit d’une part du conflit entre les « Anciens » et les « Modernes » qui oppose le Grand Orient de France (la plus grande obédience en France avec 49 000 membres, de tradition socialiste française) et la Grande Loge de France (28 000 membres et soumis au Rite Écossais) et d’autre part celui opposant toujours le GODF à la Grande Loge Nationale Française (38 000 membres, « première obédience française à se faire ’’ adouber’’ par Londres » — la Grande Loge unie d’Angleterre, l’ayant déclarée « régulière » au détriment des autres obédiences).

La course derrière la « régularité », les querelles de clochers et de préséance — ces « bouffonneries d’un autre âge » correspondant au « besoin obsessionnel en maçonnerie » de primer — viennent alourdir cette crise que traverse la franc-maçonnerie française « depuis plus de vingt ans », un « vague à l’âme » dont « le GODF semble être le baromètre » et qui n’épargne aucune des 9 obédiences françaises… Toujours selon l’ancien Grand Maître du GODF, la maçonnerie française, toutes obédiences confondues, en est réduite à des « chamailleries de cour d’école », l’instabilité chronique des exécutifs, la captation de clientèle et la concurrence déloyale…
« Or, les élites de la franc-maçonnerie ne se renouvellent plus… Loin d’ignorer les miasmes de la vie politique, les obédiences semblent importer le pire du système. Mises en cause personnelles, mais toujours ’’fraternelles’’, attaques perverses, rumeurs, lettres courageusement anonymes. Les misérables de la franc-maçonnerie, un quart-monde qui a tout raté, demi-solde de la vie politique profane, perturbent régulièrement la vie des obédiences. On chuchote, on condamne vertueusement, mais on protège au nom d’une fraternité qui ne s’appliquerait jamais aux victimes. Ils ne sont certes pas nombreux, mais n’ayant rien d’autre à faire, ils conspirent, ou croient le faire, sûrs de leur impunité naturelle, congénitalement lâches, mais prêts à donner des leçons de courage à tous les autres. », s’emporte Bauer contre ce « petit cancer irritant (qui) fonctionne comme la sclérose en plaque (avec) des phases de rémission, mais (dont) on a l’impression que le cycle est irréversible. » et « ces petites jalousies alliées à des crises de ’’ cordonnite’’ d’autant plus aiguës que le pouvoir reste totalement illusoire dans les structures maçonniques…» (pp 105-106)

Au milieu de cet EMBROUILLAMINI, toujours le premier à donner le ton — pour le meilleur et pour le pire —, le GODF qui, depuis l’AFFAIRE DREYFUS a peur de sa propre ombre, embourbé dans des conflits de clans, va au rythme des chaos quinquennaux, se contentant, pour pallier la moindre crise qui se profile, de colmater les brèches avec des créations massives d’organismes (ligue des droits de l’homme, ligue de l’enseignement, mutuelles et associations diverses) peuplés de francs-maçons « aujourd’hui frileux et souvent clandestins. »

(On peut donc comprendre pourquoi ces organismes sont des COQUILLES VIDES, passant totalement à côté de leurs buts déclarés, parce que n’étant en fait là que pour les francs-maçons… On peut aussi se demander à quel titre l’actuel Grand Maître du GODF — JEAN-MICHEL QUILLARDET — veut-il se pencher sur « la formation des élites africaines », comme c’est mentionné dans l’Express du 28 fév 08… Pourquoi ne pas d’abord balayer dans sa propre cour? Pourquoi ne pas d’abord sauver son propre navire du naufrage? Charité bien ordonnée ne commence-t-il pas par soi?)

Tournant dos aux enjeux sociaux, poursuit Bauer, « la franc-maçonnerie semble devenue aujourd’hui une simple spectatrice des bouleversements du monde et de la détresse des hommes », s’émouvant, s’agitant, dénonçant — parfois, mais intervenant de moins en moins, et « commence à payer le prix d’un renoncement prétendument pragmatique »… Triste bilan donc que celui de cette « franc-maçonnerie divisée, éparpillée, en pleine crise morale et de structures »...

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À cette faillite morale et structurelle s’ajoute la FAILLITE INTELLECTUELLE traduite par une « ABSENCE GÉNÉRALISÉE DE CULTURE HISTORIQUE », voire une HOSTILITÉ vis à vis de l’Histoire, considérée par nombre de francs-maçons comme un LEURRE, s’abritant derrière le RITUALISME MAÇONNIQUE comme étant la seule vérité valant le coup d’être étudiée. « S’ils sont nombreux les francs-maçons qui pensent, rares sont ceux qui cherchent », rappelle Bauer qui ajoute « or la vraie recherche, n’est pas du vagabondage intellectuel, notamment lorsqu’elle est une quête des origines. » Et cette grave carence est nécessairement à l’origine de la DIFFICULTÉ DE TRANSMISSION déjà évoquée dans le 1er volet de cette enquête (au sujet du docteur Benhamou) et qui n’échappe pas à Bauer qui craint le risque de « ne transmettre que des illusions » et rappelle au passage que « même ADOLPH HITLER fut un sujet d’amusement dans la société comme en loge. Avant de peupler le pire cauchemar de l’humanité.» (p. 64), rejoignant implicitement la position d’AIMÉ CÉSAIRE sur cette question…

Cette hostilité maçonnique pour l’histoire se dédouble d’une HOSTILITÉ POUR LES INTELLECTUELS, les francs-maçons ayant toujours un « problème avec les intellectuels », comme le constate encore Bauer, « car il y a dans les loges un courant notoirement hostile à ce qu’on nomme volontiers ’’ l’intellectualisme’’…». (Un anti-intellectualisme que l’on peut aisément constater en lisant ’’VERRE CASSÉ’’, contrefaçon endossée par le franc-maçon MABANCKOU à l’instigation des francs-maçons OLIVIER COHEN et MICHEL LE BRIS, soutenue massivement par le MILIEU MAÇONNIQUE FRANCO-BELGE, allant jusqu’à en faire une pièce de théâtre destinée à tourner l’Afrique en ridicule avec des clichés nauséeux et obscènes; voir mes articles L’Énigme Mabanckou ou comment devenir un « auteur » célèbre sans être écrivain).

« La littérature maçonnique est d’une médiocrité et d’une pauvreté affligeantes. Voisinant dans les grandes librairies avec les ouvrages qui parlent du tarot, des OVNI ou de la parapsychologie, elle ne mérite pas au fond d’autre sort », assène encore Bauer qui s’interroge : « À quoi sert aujourd’hui la franc-maçonnerie? Quel est à présent son vecteur culturel susceptible de remplacer la dynamique des Lumières qui la portait il y a trois siècles? … Où sont aujourd’hui les grands penseurs, les grandes figures, les grandes autorités morales de la franc-maçonnerie dont l’influence dépasserait le monde maçonnique lui-même? Son histoire en a fourni pendant deux cents cinquante ans une liste interminable. Depuis un demi-siècle la page est blanche . »

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Ce lugubre portrait dressé par le criminologue-maître spirituel, ne peut laisser de doute quant à savoir pourquoi l’univers maçonnique est envahi par l’omniprésence de la CONTREFAÇON LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE organisée autour des associations de malfaiteurs ou organisation criminelle, regroupant des maisons d’édition, des nègres littéraires, des producteurs de film, de télé série ou de show, des journalistes contrefacteurs et promoteurs de contrefaçon…

Et quand de surcroît, monsieur Bauer affirme sans ambages que « ce qui nous (la franc-maçonnerie) manque, c’est la parole » et ironise en préconisant de trouver « un représentant emblématique » et « médiatique à souhait » pour reprendre la parole « la quantité de décibels produits étant supposée masquer l’absence de contenu collectif exprimé…ce vide de l’expression commune qui constitue le vrai problème », on peut comprendre pourquoi, la franc-maçonnerie, aux abois, totalement dépassée par les événements, en est réduite à fabriquer de toutes pièces un PORTE-PAROLE OCCULTE en la personne de MABANCKOU (naguère illustre inconnu et obscur scribouillard, employé de la LYONNAISE DES EAUX — filiale du GROUPE SUEZ (connu pour ses activités) — où il a travaillé pendant 10 ans) à qui on a inventé à l’occasion une COUVERTURE de « professeur de littérature francophone en Californie » (sic) et qui devient subitement un « grand écrivain » à la faveur d’une œuvre usurpée qui lui a été attribuée au nom de la légendaire impunité maçonnique, pour qu’il la contrefasse et y chie sa merde maçonnique, révisionniste et raciste (écrivant à l’occasion que les débats sur la colonisation et sur l’esclavage sont « des débats poussiéreux et autres conneries de ce genre », ou plus récemment que la « colonisation a été une bonne chose » ou que MILOU, le CHIEN DE TINTIN, est plus intelligent que deux Congolais réunis, des propos dont le centième déclencherait une 3e guerre mondiale si jamais c’étaient les Juifs qui étaient concernés).
Et aidé en cela par une tribune médiatique, mise à sa disposition, qui n’en finit pas de distiller des ragots et inepties maçonniques, nécessitant même un curieux clin d’œil de NICOLAS SARKOZY qui, en pleine campagne présidentielle, n’hésita pas à lâcher le nom de Mabanckou à qui il promettait une chaire de Littérature en France (une promesse électorale qu’il tarde encore à honorer pour Dieu sait quelles obscures raisons)…

VOILÀ DONC JUSQU’OÙ VA LA DÉROUTE MAÇONNIQUE...

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Bauer a raison de s’inquiéter de « ces indicateurs qui, comme pour les volcans, signalent l’imminence d’un séisme ». Et il n’est pas le seul d’ailleurs, comme le rappelle — un autre franc-maçon de bonne foi — son confrère GILBERT GARIBAL : « Je m’interroge avec beaucoup de francs-maçons dignes de ce nom, sur l’avenir du mouvement » (Ombres et Lumières sur la franc-maçonnerie, Éd. Dervy, 2004, Paris, p 24)
Monsieur Bauer sent à juste raison l’imminence d’une RÉVOLUTION, sauf que cette révolution ne sera pas une « RÉVOLUTION CULTURELLE » comme il l’espère, mais, hélas — j’en suis triste pour lui et pour tous les francs-maçons de bonne foi —, une AUTRE CHASSE AUX FRANCS-MAÇONS (comme dans un passé encore récent, en 1940 sous l’occupation) compte tenu des multiples frustrations que les mauvaises graines maçonniques sèment sur leur passage. Et je clos ce chapitre avec une autre sagesse du « frère » Garibal : « Il faut longtemps pour éteindre une violente colère allumée par l’injustice. »

BAIN DE SANG, TORTURES ET TERREUR MAÇONNIQUES

Une autre grande victime de la Franc-maçonnerie (plus précisément du GODF), JEAN PIERRE DONNADIEU a créé un site (www.guerreaugrandorient.com) sur lequel il parle de ses déboires de jeunesse avec cette organisation qui a détruit sa vie en l’accusant faussement de menace sur la personne d’un responsable du GODF, l’enfermant dans un hôpital psychiatrique et le soumettant aux ÉLECTROCHOCS alors qu’il n’avait que 22 ans à l’époque (une vraie méthode stalinienne; nous sommes, ici, dans l’antichambre Goulag de la franc-maçonnerie!) Aujourd’hui, il en 64 et continue de militer pour attirer l’attention du public sur sa détresse et les crimes commis par le GODF sur la jeunesse, devant le MÉPRIS DES AUTORITÉS FRANÇAISES (je vous renvoie à son site et demande aux personnes bien intentionnées de l’aider dans la mesure du possible)…

Sur son site monsieur Donnadieu conseille « pour avoir une meilleure vue sur la franc-maçonnerie », le LIVRE coécrit par RENAUD LECADRE (auteur d’un article dans Libération, ’’Quand la maçonnerie s’effondre’’) et GHISLAINE OTTENHEIMER, au titre tout aussi évocateur ‘’LES FRÈRES INVISIBLES’’, traitant des méfaits financiers, des escroqueries, de la délinquance en col blanc des francs-maçons, « tout en éludant totalement les crimes de sang »…

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Ces CRIMES DE SANG imputables à la franc-maçonnerie transparaissent dans les témoignages du grand transfuge du GODF Maurice Caillet qui, à la question (de ses auditeurs) de savoir si sa vie n’est pas en péril à cause de ses révélations, répond qu’il n’a « aucune propension au suicide » et qui si jamais il lui arrivait un « accident », une enquête serait souhaitable, « à condition qu’elle ait lieu! ». Il en profite pour attirer l’attention sur les circonstances non élucidées de la mort, en 1979, du ministre ROBERT BOULIN (franc-maçon et catholique), de RENÉ LUCET, directeur de la Secu d’Aix-marseille, en 1982, « suicidé » de deux balles dans la nuque, et de MICHEL BAROIN, Grand Maître du GODF « qui, en 1987, après sa conversion au christianisme, disparut dans un accident d’avion au dessus de la forêt africaine. »
Cette information est confirmée par les journalistes HUGUEUX et KOCH dans leur article (sur les LOGES AFRICAINES) qui donne des précisions supplémentaires : Michel Baroin aurait été « tué avec six frères, tous hommes d’affaires lors du CRASH de son jet privé sur les flancs du Mont Cameroun. », tout en rapportant un autre meurtre : celui du communiste tchadien OUTEL BONO — médecin-chef —, assassiné trois jours avant le lancement programmé d’un nouveau parti d’opposition, imputable (?) à deux frères de la Grande Loge Nationale Française (GLNF) — le Gouverneur de la Banque de Développement du Tchad et un ancien colonel des services français, HENRI BAYONNE…

Ce BAIN DE SANG MAÇONNIQUE s'accompagne de bien d’autres, avec les mêmes méthodes, qu’on ne pourrait pas tous traiter ici. Maurice Caillet lui-même aurait connu une MENACE DE MORT DIRECTE émanant d’un responsable de force ouvrière, membre de la Grande Loge de France (GLF) parce qu’il voulait traduire un de ses frères maçons devant les juridictions civiles au lieu de s’en remettre à la « justice maçonnique » qui ne lui inspirait pas confiance.
Un autre ancien franc-maçon québécois, GÉRARD BOUFFARD, rapporte des témoignages assez troublants sur un DVD qu’un lecteur est venu me remettre, après la parution de ma première enquête (Menace maçonnique sur le monde). Après l’avoir visionné deux fois, j’ai fait un tour sur le web pour avoir plus d’informations sur ce monsieur. J’ai remarqué qu’il fait l’objet de VIVES ATTAQUES, vraisemblablement pour le DISCRÉDITER, non pas sur la base de ses dires, mais sur la base de son CV, une méthode maçonnique bien connue et caractéristique de cette paresse intellectuelle et cette hostilité déjà évoquées et qui se sert de la diffamation, du dénigrement, de la dérision ou du rejet aveugle pour pallier le manque d’argumentaire. Parce que ce n’est pas le CV qui parle quand on a à faire avec la JUSTICE ou avec la CRITIQUE, mais les ARGUMENTS et les FAITS. Si ce que ce monsieur Bouffard dit est faux, comment a-t-il fait pour être en possession de toutes les décorations maçonniques (notamment la CROIX) qu’il montre à l’appui de ses arguments? On verra plus loin quelques uns des témoignages troublants de Bouffard qui se recoupent avec d’autres, dont ceux de Caillet …

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Du reste, sans revenir sur les menaces ésotériques que j’ai reçues du doyen et vice-doyens des juges d’instruction du TGI de Paris, j’ai été moi-même, comme mentionné au début, la cible du SITE MAÇONNIQUE HIRAM, très vraisemblablement ÉBRANLÉ par ma dernière enquête qu’ils qualifient de « Nouvelle compilation antimaçonnique » — un BARBARISME MAÇONNIQUE qui, en plus de sa MÉCONNAISSANCE des règles du JOURNALISME D’INVESTIGATION, ne peut se comprendre que comme un CLIN D’ŒIL à mon expression « COMPILATION DE DOCUMENTS OBSCURS » utilisée contre la CONSTITUTION MAÇONNIQUE D’ANDERSON, sur la foi de l’écrit du franc-maçon Bauer… Ce MIMÉTISME est aussi un PROCÉDÉ bien connu dans le milieu de la CONTREFAÇON, consistant à prendre les mots et les expressions de leurs victimes pour les retourner contre elles — une TARE reliée au manque d’argumentaire et à la carence intellectuelle…

Ensuite, ils me reprochent d’avoir « affiché un TEXTE EN BLANC SUR FOND NOIR » (comme pour signifier leur obscure PHOBIE DU NOIR), se plaignent, comme de capricieux garnements, de mes mots et mes expressions en MAJUSCULES, et aussi ma mise en page qui, selon eux, rendent mon texte « difficilement lisible »…
On peut alors se demander pourquoi l’ont-ils mis sur leur site seulement 6 jours après sa publication? Quel intérêt ont-ils pour cette enquête? Et comment l’ont-ils eue? Comment ont-ils fait pour être au courant de son existence? Et comment se fait-il que, malgré son « FOND NOIR » et ses MAJUSCULES, elle fut abondamment consultée par la horde maçonnique franco-belge? Par les statistiques, ce texte est de loin le plus lu de tous mes articles en l’espace d’une journée (le mardi 24 fév 09) en France et en Belgique et ce soudain afflux a continué pendant 3 jours pour s’arrêter brusquement le vendredi 27 pour reprendre le samedi. Comme si la petite tribu maçonnique franco-belge s’était passé le mot. De quoi confirmer le diagnostic de « PENSÉE GROUPALE » ou « PENSÉE MOUTONNIÈRE » fait par le psychologue JANIS rapporté par Caillet…

Cependant, la vraie raison confessée par eux est que l’article est « tout aussi peu lisible à cause de l’accumulation d’attaques dissimulées sous les termes ‘’investigation’’, pistes, enquête, découvertes. » Faire une investigation ou une enquête (c’est la même chose) contre quelqu’un ou une institution n’est-il pas en soi une attaque? Peut-on faire une omelette sans casser des œufs? Ai-je une obligation de ménager les francs-maçons? Ai-je des comptes à rendre sur mes activités d’investigateur? Et de surcroît à des APPRENTIS MAÇONS, s’abritant derrière l’ANONYMAT (ce qui est en soi un AVEU de culpabilité), avec des PSEUDONYMES comme « JIRI PRAGMAN », « RORO », « APPRENTI 63 », « FLUO », « G »?
Le surnommé « G » est allé jusqu’à proférer ces menaces : « Sans nourrir de noirs desseins, je propose une TRIPLE BATTERIE DE RÉPROBATION » (sic).

Sans m’embarrasser d’une démarche explicative de ce JARGON CHARLATANESQUE, on peut y percevoir de la MENACE, et cela a tout l’air de cet esprit maçonnique que le sage franc-maçon GILBERT GARIBAL dénonce dans son livre comme une « DISPOSITION CRIMINELLE, encore blottie au creux de notre CERVEAU ARCHAÏQUE »… Une disposition criminelle qui pourrait être sanctionnée par une ACTION EN JUSTICE contre le site maçonnique hiram…
Du reste, sur 9 commentaires, 3 (émanant de NICOLAS DUPOND et de RENÉ) semblaient sensibles aux enjeux en cause et soucieux de la réputation de leur confrérie, surtout en Afrique, s’interrogeant notamment s’il est « normal qu’un DICTATEUR SANGUINAIRE comme (SASSOU) NGUESSO soit un FRANC-MAÇON? » (sic)… La preuve que même un apprenti maçon peut être lucide, même si le NICOLAS DUPOND a encore trouvé le moyen de donner une signification chrétienne à ma démarche en écrivant : « Même si on va encore me prendre pour un parano, j’ai une hypothèse. Ne serait-ce pas le fait d’Églises évangéliques, surtout que les arguments antimaçonniques dans ces ’’démonstrations’’ sont souvent à base religieuse (le mouvement évangélique est très puissant en Afrique) » (sic)…

Je ne sais pas si c’est un « malentendu » dû à la phobie du « fond noir » et aux MAJUSCULES de mon article, mais je conseillerai à monsieur DUPOND, si jamais il a des problèmes à lire un texte écrit « blanc sur noir », d’IMPRIMER le texte afin de pouvoir le lire « noir sur blanc », à supposer, bien entendu, que son problème ne soit pas plutôt au niveau du vocabulaire ou de la compréhension… Parce que — cela transpire de l’article — l’Église et moi, c’est comme le poisson séché et le fleuve. Très éloignés et sans aucune chance de se rencontrer un jour! Et il y est mentionné d’ailleurs que la première contradiction de la FRANC-MAÇONNERIE est justement son IDENTITÉ avec l’ÉGLISE dont elle essaie pourtant de se démarquer…

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L’IGNORANCE MAÇONNIQUE tant décriée par Bauer trouve son apothéose dans ce que ARTHUR KOESTLER qualifie de « SYSTÈME CLOS » reposant sur 3 caractéristiques : « En premier lieu, elle prétend représenter une vérité universelle, capable d’expliquer tous les phénomènes et de guérir tous les maux de l’humanité. En second lieu, le système ne peut pas être réfuté par les faits, puisque toutes les données dangereuses sont automatiquement modifiées et réinterprétées pour pouvoir cadrer avec le schéma. Ces métamorphoses s’opèrent au moyen de casuistique compliquée fondée sur des axiomes puissamment émotifs et indifférente aux règles de la logique ordinaire. Troisièmement le système annule toute critique en expliquant tous les arguments critiques par des motivations subjectives elles-mêmes déduites des axiomes du système. » (Arthur Koestler, Le cheval dans la locomotive, Calmann Lévy, Paris, 1968)

Cette méthode appliquée par le PARTI COMMUNISTE SOVIÉTIQUE au temps de la TERREUR STALINIENNE (1931-1938) a été très bien assimilée par le système maçonnique — n’en finissant plus de s’étrangler avec ses contradictions insolubles — qui s’en sert comme d’une baguette magique face aux critiques déstabilisantes, s’évertuant à faire croire que « le laid est beau, le faux est vrai, et inversement » (recette de prospérité du « monde magique de la pensée double », selon Koestler), se contentant de suppléer à son manque d’argumentaire par la méthode de la « MÉTAMORPHOSE DU RÉEL », recourant notamment à la DÉRISION par l’usage abusif des termes « COMPLOTISTES », « CONSPIRATIONNISTES », essayant de tourner en ridicule ou de jeter l’anathème sur les notions de « complot » ou de « conspiration », comme si ces accusations (qu’elles soient fondées ou non) devraient totalement disparaître du vocabulaire par la simple volonté magique (parce que les francs-maçons sont hantés par l’accusation de complot qui n’a jamais cessé de planer sur leurs têtes)…

Faut-il leur rappeler que le « COMPLOT » — qui a existé, existe et existera de tout temps —, loin d’être un simple jugement de valeur, est aussi une INFRACTION CRIMINELLE prévue par tous les CODES PÉNAUX ou CRIMINELS de tous les pays soumis à un SYSTÈME JURIDIQUE et que, s’il est avéré, le COMPLOT est souvent sanctionné par la PEINE CAPITALE — que l’on soit franc-maçon ou pas? Si, bien entendu, les systèmes judiciaires des États en question sont affranchis de l’emprise du ou des comploteurs…
Pour clore ce chapitre, j’en reviens au témoignage du transfuge Maurice Caillet — quant au mécanisme interne des obédiences — qui est surtout intéressant parce qu’il ouvre la porte à l’univers méconnu ou inconnu des FRÈRES INVISIBLES et à leurs ÉTRANGES RITES et PROJET….

LES FRÈRES INVISIBLES, LE CULTE DU SECRET, DE LUCIFER ET/OU DU SERPENT REBELLE

Nous abordons ici les GRANDS SERPENTS DES PROFONDEURS MARITIMES, totalement ignorés des francs-maçons de la base. Ce fameux cercle restreint des GRANDS GOUROUS DE LA MAÇONNERIE qui ne se découvrent qu’à la faveur de longs recoupements ou de surprises déroutantes, comme en témoigne encore Maurice Caillet qui, bien qu’ayant passé 15 longues années dans la franc-maçonnerie et atteint le 18e grade, fut lui-même pris de court par « cette affirmation surprenante » du Grand Commandeur américain, ALBERT PIKE, faite en 1889, dans laquelle il est question de la divinité maçonnique « LUCIFER, le DIEU DE LA LUMIÈRE et le DIEU DU BIEN » luttant pour l’humanité contre « ADONAÏ , le DIEU DE L’OBSCURITÉ et DU MAL », et une autre déclaration d’un autre Grand Initié et Initiateur, OSWALD WIRTH, dans le ’’Livre du compagnon’’, dans laquelle il est question du « SERPENT INITIATEUR DE DÉSOBÉISSANCE, D’INSUBORDINATION ET DE RÉVOLTE » qui fut maudit par les anciens théocrates, alors qu’il était EN HONNEUR PARMI LES INITIÉS…

Commençons par ce CULTE DU SERPENT REBELLE — une autre perverse contrefaçon des croyances anciennes —, qui se rencontre tous les jours dans les milieux maçonniques (je ne parle pas des loges mais de la vie quotidienne), sans qu’on y prête attention. Pour ne citer que quelques exemples montréalais, le VENDREDI 13 FÉVRIER dernier, à l’émission UNE HEURE SUR TERRE, animée par JEAN-FRANÇOIS LÉPINE à la télé de RADIO-CANADA, figurait à la générique l’image d’un GIGANTESQUE SERPENT NOIR s’enroulant sur lui-même, dessinée sur le plancher du studio. Et le dimanche d’avant, à la même télé de RADIO-CANADA, c’est le Québécois SERGE CHAPLEAU, dans son show ET DIEU CRÉA LAFLAQUE, qui faisait faire à sa marionnette GÉRARD D. LAFALAQUE un étrange éditorial consacré aux « préjugés que certains ont pour les REPTILES », un message subliminal destiné à faire passer le culte du Serpent? Et quelque temps avant cela, toujours à la télé de RADIO-CANADA, dans l’émission TOUT LE MONDE EN PARLE, l’animateur GUY A. LEPAGE avait invité l’écrivaine québécoise ANNE ROBILLARD (ROSICRUCIENNE et auteure des CHEVALIERS D’ÉMERAUDE), pour discuter de CRÉATURES REPTILIENNES venues d’une autre planète pour se mêler aux humains, dans le but d’accomplir une MISSION précise. On a même évoqué le nom de W. BUSH comme faisant partie de ces créatures reptiliennes…

Ceci pour dire que le culte du Serpent dans les milieux maçonniques (que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord) est loin d’être une vue de l’esprit. Et cela est aussi vrai au niveau des qualificatifs « rebelle », « désobéissant », etc., que la franc-maçonnerie attribue à cette divinité reptilienne, et on peut citer à cet effet une déclaration d’ALAIN BAUER lui-même : « PAR SES GÈNES, LA MAÇONNERIE EST DÉSOBÉISSANTE…» (Le Crépuscule des frères, op. cit., p 54)…
C’est un vaste sujet qui demanderait à être traité dans un autre volet, compte tenu de l’importance de cette question, le CULTE DU GRAND SERPENT (qui a existé dans l’histoire de mon pays) étant souvent lié au SACRIFICE HUMAIN et qui nous conduira sur des pistes insoupçonnées, notamment la DISPARITION D’ENFANTS avec la complicité des autorités, une forme de CANNIBALISME — due à la DÉPIGMENTATION de la peau, maladie génétique proche de l’ALBINISME et du VAMPIRISME — exercé notamment sur des ESCLAVES NOIRS MANGÉS par des BLANCS, pour se donner de la VITALITÉ... Nous verrons que CERTAINES FORMES DE CRIMINALITÉ ne sont pas simplement ataviques, mais aussi GÉNÉTIQUES et comprendrons que le RESSENTIMENT DE CERTAINS BLANCS pour le NOIR a des causes historiques beaucoup plus profondes que ce qu’on a l’habitude d’entendre… Ce n’est pas pour rien que les francs-maçons ont peur de la recherche historique…

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Les témoignages de Maurice Caillet sont corroborés par un autre site,avec des détails très saisissants apportés par d’autres sommités de la franc-maçonnerie. Il s’agit d’un article très documenté — LA FRANC-MAÇONNERIE DÉVOILÉE — (publié sur le site www.latrompette.net) écrit par DAVID BAY, directeur du CUTTING EDGE MINITRIES, qui est un chrétien prosélyte voulant ramener les maçons au Christ…
Il y est d’abord question de l’auteur franc-maçon MANLY PALMER HALL, honoré par le JOURNAL DU RITE ÉCOSSAIS en 1990 et notamment gratifié du titre de « PLUS GRAND PHILOSOPHE DE LA FRANC-MAÇONNERIE ». Et c’est celui-là même, cette sommité parmi les sommités maçonniques, qui décrit la franc-maçonnerie comme une ORGANISATION À DEUX DIMENSIONS, DEUX ORGANISATIONS DISTINCTES — l’une VISIBLE, l’autre INVISIBLE. « La franc-maçonnerie, écrit-il, est une fraternité cachée dans une autre fraternité : une organisation visible cachant une FRATERNITÉ INVISIBLE DES ÉLUS…».
Cette simple phrase, je l’ai dit au début, suffirait à résumer toute la problématique maçonnique. Cela veut dire d’abord que la PARTIE VISIBLE DE L’ICEBERG n’est pas de la franc-maçonnerie, mais une COQUILLE visant à camoufler la vraie franc-maçonnerie … Cela renvoie ensuite au concept de PEUPLE ÉLU que je réserve pour le dernier chapitre (qui a été écrit bien avant que je ne découvre ce témoignage)…
Manly P. Hall écrit encore : « L’organisation visible est une splendide camaraderie composée ’’d’hommes libres et égaux’’… L’organisation invisible est une FRATERNITÉ SECRÈTE, des plus augustes, majestueuse de dignité et de grandeur, dont les membres sont consacrés au service d’un ’’ARCANUM ARCANDRUM’’, c’est à dire le MYSTÈRE CACHÉ. » Ces nouvelles déclarations veulent dire que la VRAIE FRANC-MAÇONNERIE — l’organisation invisible et secrète — a son VRAI SECRET, totalement HORS DE PORTÉE de la COQUILLE VISIBLE — une coquille vide et mystifiée par les augustes élus.
Et la confirmation de cette distinction est faite par ALBERT PIKE de façon plus radicale: « Comme toutes les RELIGIONS, tous les MYSTÈRES, l’HERMÉTISME et l’ALCHIMIE, la franc-maçonnerie NE RÉVÈLE SES SECRETS À PERSONNE, sinon aux adeptes, aux sages et aux ÉLUS. Elle a recours à de FAUSSES EXPLICATIONS pour interpréter ses SYMBOLES, pour INDUIRE EN ERREUR ceux qui méritent d’être induits en erreur, pour leur CACHER LA VÉRITÉ, qu’elle appelle la LUMIÈRE, et les en écarte » (morale et dogmes, pp 104-105, 3e degré)

Ces déclarations ont au moins le mérite de ne pas s’embarrasser de faux masque philanthropique, et de ne pas emprunter de détours pour reconnaître la VOLONTÉ MANIFESTE DE MYSTIFICATION des personnes jugées inaptes à accueillir la « lumière maçonnique ». Et ALBERT PIKE va encore plus loin en précisant : « Un esprit qui aime la sagesse et qui contemple de près la Vérité est forcé de la déguiser, afin d’induire les multitudes à l’accepter... Les FICTIONS sont nécessaires pour le peuple, et la VÉRITÉ devient MORTELLE pour ceux qui ne sont pas assez forts pour la contempler dans tout son ÉCLAT… La franc-maçonnerie CACHE JALOUSEMENT SES SECRETS, ET INDUIT intentionnellement EN ERREUR ses INTERPRÈTES PRÉTENTIEUX. »

Ces dernières déclarations nous confirment que le TRAITEMENT DISCRIMINATOIRE maçonnique s’étend aussi à des francs-maçons qui se prétendent EXÉGÈTES de l’enseignement maçonnique. Cela nous ramène aux constats fait dans le 1er volet de cette enquête ( Menace maçonnique sur le monde) au sujet du docteur BENHAMOU et sa vision du secret maçonnique qu’il prétend « INTRANSMISSIBLE »… De deux choses l’une, ou le docteur BENHAMOU est ce que PIKE appelle un « interprète prétentieux » à qui « la franc-maçonnerie cache jalousement ses secrets et induit intentionnellement en erreur » ou il fait partie de cette partie invisible qui cache et induit en erreur les NOVICES de la maçonnerie dont ceux du SITE HIRAM, afin de leur épargner une « VÉRITÉ MORTELLE » qu’ils ne sont pas prêts à ingurgiter…

Le même article de David Bay cite le livre de l’astrologue DAVID OVASON, The Secret Architecture of our Nation’s Capital : The Massons and the Building of Washington D.C. (L’architecture secrète de la capitale de notre nation : Les Francs-Maçons et la construction de la ville de Washington), publié en 1999 et préfacé par C. FRED KLEINKNECHT — un franc-maçon, Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil du 33 e degré, Juridiction du Sud, Washington — traitant de la signification ésotérique des symboles maçonniques représentés sur les tableaux et tapis employés par les Maîtres Maçons pour instruire les néophytes, et reconnaissant l’existence d’une ORGANISATION « INTÉRIEURE » (c’est à dire invisible) et d’une ORGANISATION EXTÉRIEURE visible.
Il cite aussi un auteur du Nouvel Âge, BILL COOPER qui dans son livre, Behold a Pale Horse/ Voici un cheval blanc, déclare que : « La plupart des membres de la Franc-maçonnerie ne savent pas que les ILLUMINATI sont initiés aux ’’SECRETS AU CŒUR DES SECRETS’’ ou aux ’’ORGANISATIONS AU CŒUR DES ORGANISATIONS’’…» Un fait rapporté par GÉRARD BOUFFARD qui parle de « hautes sphères de la Franc-maçonnerie », ignorées souvent même par ceux du 33e degré, parce qu’il affirme qu’il y a des degrés supérieurs au 33e, et qu’à partir du 34e degré, on trouve des prêtres, des rabbins, des sikhs, des musulmans, des Hindous, des banquiers de multinationales… Il affirme que « plus vous montez, plus les membres sont remplacés par des chefs religieux » et parle même de 39e degré où l’on retrouve les MAÎTRES SUPRÊMES et des JÉSUITES qui contrôlent le monde par la finance et parle de GOUVERNEMENT MONDIAL qui veut tout contrôler, un fait confirmé également par Caillet qui déclare que : « La Fraternité chrétienne est universelle et celle des FM (francs-maçons) se limite ou se concentre sur le cercle restreint des initiés, tout en aspirant à l’avènement d’un GOUVERNEMENT MONDIAL… dirigé bien sûr par des initiés… »

Bouffard parle aussi de l’implication du VATICAN dans la franc-maçonnerie, allant jusqu’à affirmer que le PAPE PAUL VI était le Grand Maître de la Franc-maçonnerie mondiale.

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À ce stade de l’investigation, on retrouve les VIEILLES ACCUSATIONS DE COMPLOT qui ont toujours plané sur la franc-maçonnerie et interprétées diversement par les différents partis. DAVID BAY (CHRÉTIEN et ANTIMAÇON) revient sur le fameux PROTOCOLE DE SION, qu’il qualifie de ’’PLUS ANCIEN DOCUMENT CONNU DU NOUVEL ORDRE MONDIAL’’ et qui, selon lui, « détaille les nombreux changements que doivent subir toutes les sociétés du monde, pour que se manifeste le ’’ROYAUME DU CHRIST’’ » et qui serait un « MANUEL DE BASE DE L’OCCULTISME ». Il parle de son « auteur surnaturel » qui explique de quelle « manière sournoise et déguisée les ILLUMINATI vont finir par exercer la DICTATURE MONDIALE. » et en donne un extrait : « C’est pour cela que nous avons INVENTÉ cette POLITIQUE GLOBALE, et que nous l’avons injectée dans la pensée des Gentils, sans leur donner la moindre chance de comprendre sa SIGNIFICATION SECRÈTE. Pourquoi ne pas ATTEINDRE par des MOYENS DÉTOURNÉS ce que NOTRE TRIBU DISPERSÉE ne pourrait jamais atteindre par une voie directe? C’est ce qui a servi de BASE à l’organisation d’une FRANC-MAÇONNERIE SECRÈTE, que personne ne connaît, et dont les BUTS NE SONT SOUPÇONNÉS par aucun membre du TROUPEAU DES GENTILS. Nous les attirerons pour l’apparence dans l’ARMÉE VISIBLE des Loges maçonniques, AFIN QU’ILS AVEUGLENT LES YEUX DE LEURS FRÈRES. » (Protocole 11— l’État totalitaire, paragraghe 7)

Quant à BENHAMOU de la Grande Loge de France (FRANC-MAÇON et vraisemblablement JUIF), il a consacré un long article à ce même PROTOCOLE DE SION dans la revue Historia de mars 2008, dans lequel il démontre que c’est un « FAUX » dont « l’original a mystérieusement disparu et (que) personne n’en revendique la paternité » et qui serait l’œuvre d’un certain MATHIEU GLOVINSKI, un Russe né en 1865 et chargé dans les années 1890, par le Département de la presse à Saint-Pétersbourg, de rédiger des « articles de propagande ». Monsieur Benhamou affirme que ce GLOVINSKI a été contraint de se réfugier à Paris en 1898 (sans préciser pourquoi) et fut chargé par la Ligue Franco-russe de rédiger un document prouvant que les JUIFS ont monté un IMMENSE COMPLOT pour DOMINER LE MONDE.
Et que ce GLOVINSKI aurait procédé à un amalgame de l’œuvre d’un « bouquiniste belge » et les accusations de complot de l’ABBÉ BARUEL contre la Franc-maçonnerie (infiltrée par les « Illuminés de la Bavière »), devenant ainsi « le langage courant du COMPLOT JUDÉO-MAÇONNIQUE ». Et ce document serait PUBLIÉ pour la première fois en Russie par un certain SERGIUS NILUS, allant plus loin que Glovinski en titrant le document LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION : « Il est près de la porte… l’ANTÉCHRIST, et le RÈGNE DU DIABLE SUR TERRE est proche. », entraînant un SUCCÈS IMMÉDIAT, car confortant les « THÈSES ANTISÉMITES déjà bien ancrées dans toute l’EUROPE du début du XXe siècle. » Et qu’aux ÉTATS-UNIS, il fut vulgarisé par l’industriel Henry Ford qui en publie « plus de cent mille exemplaires », ainsi qu’en FRANCE et en ITALIE par des prêtres…

En 1935, des ORGANISATIONS JUIVES auraient intenté un procès auprès d’un TRIBUNAL SUISSE pour en INTERDIRE LA PUBLICATION. Et l’ouvrage aurait été déclaré « littérature immorale ». Mais, malgré cela, ce document continuerait à alimenter l’imaginaire des peuples, au point qu’HITLER s’en est servi pour fonder l’idéologie nazie et, dans son fameux ’’MEIN KAMPF’’, aurait écrit : « Les Protocoles de Sion montrent à merveille à quel point toute l’existence de ce PEUPLE JUIF repose sur un MENSONGE PERMANENT. » ou encore : « Si les juifs prennent tant de peine à prouver que c’est un faux, c’est bien la preuve que les Protocoles sont véridiques. »
Ce témoignage est confirmé par GÉRARD BOUFFARD (à la fois ANTIMAÇON et ANTIRELIGIEUX), dans une autre version voulant que ce soit le VATICAN (qui devait de l’argent aux banques juives et menacé de saisie de sa propre banque) qui ait poussé HITLER à s’attaquer aux Juifs au motif que ce sont eux qui sont à l’origine de la MORT DU CHRIST…Quant à DAVID BAY, il affirme plutôt que c’est la FRANC-MAÇONNERIE qui a inspiré à HITLER l’extermination des Juifs.

Ce CHAUD DÉBAT sur la fraternité invisible et ses aspirations cachées, hégémonistes, élitistes voire tribalistes, se retrouve sur le plan religieux déjà évoqué par Bouffard et qu’on retrouve encore dans le texte de David Bay citant ALICE BAILEY — franc-maçonne et épouse du franc du 33e degré Foster Bailey —, auteure prolifique, reconnaissant qu‘elle était un canal d’expression d’un esprit qui s’appelait Maître DK et écrit, dans son livre intitulé L’EXTÉRIORISATION DE LA HIÉRARCHIE, qu’il n’y a aucune séparation entre l’Église Une et Universelle — ou « Église de l’ANTICHRIST »—, cette partie secrète de la franc-maçonnerie et les cercles les plus secrets de toutes les Sociétés Ésotériques et affirme que le mouvement maçonnique est le gardien de la loi, Maison des Mystères, siège de l’initiation, école des futurs occultistes les plus évolués, et que le monde avance « sous le regard de l’Œil auquel rien n’échappe. »

Et David Bay en profite pour insister sur « la NATURE EXTRÊMEMENT SATANIQUE ET ANTICHRÉTIENNE » de La Fraternité invisible. Un fait confirmé par Bouffard, s’en prenant à l'occasion à l’INSTITUTION PAPALE qu’il qualifie d’ANTÉCHRIST SPIRITUEL, prenant la place de Dieu sur terre et aux SUPÉRIEURS vendus au GOUVERNEMENT MONDIAL…

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Il ressort de tous les éléments qu’on vient de passer en revue que le mouvement maçonnique, de sa base à son sommet, est vivement contesté, que ce soit par des francs-maçons eux-mêmes (aussi bien transfuges que fidèles) que par des non-maçons, la « MYSTIFICATION » étant le DÉNOMINATEUR COMMUN de cette vague de contestations. Cette réalité est résumée par GILBERT GARIBAL dans son livre quand il se plaint ainsi : « La tentation est grande, en effet, pour quelques anciens, quelques anciennes, de se donner de l’importance auprès des ‘’arrivants’’… de FABRIQUER DU MYSTÈRE avec un CAPITAL LIVRESQUE ACCUMULÉ, souvent conforté par l’art du verbe et toujours auréolé par le privilège de l’âge! Combien de fois des maçons chevronnés m’ont dit d’un air entendu que le ‘’savoir maçonnique’’ ne pénétrait éventuellement chacun qu’avec le temps, selon un processus qui nous échappe. Comme par magie quoi! Sous-entendu : ’’Moi, je sais, toi tu ne sais pas, mais ça viendra, si tu le mérites!’’ Curieuse façon, aussi naïve qu’énervante, de prétendre détenir un SECRET INCOMMUNICABLE — donc une supériorité sur le novice — qui ne pourra être acquis que sous conditions! » (’’Ombres et Lumières sur la franc-maçonnerie’’ édition dervy, 2004, pp 126-127)

C’est dire que « Le Secret » maçonnique, supposé « intransmissible » ou « incommunicable », loin d’être une question de spiritualité, n’est en fait qu’une TRIVIALE QUESTION DE POLITIQUE HÉGÉMONIQUE qui ne diffère en rien des mystifications bibliques ayant justifié les plus grandes atrocités humaines (dont l’esclavage des Noirs et la colonisation), au nom d’une Parole — la Bible — falsifiée et travestie au fil des siècles comme le démontre notamment le Canadien TOM HARPUR dans ’’ LE CHRIST PAÏEN’’, un livre d’une profondeur et d’une impartialité qui se rencontrent rarement chez un Blanc quand il décide d’écrire l’Histoire…
Bien avant même de tomber sur toutes ces sources qu’on vient de passer en revue, j’étais arrivé à la conclusion que « Le secret » maçonnique ne différait en rien du projet sioniste, en me référant à la fois à mes connaissances historiques et à l’ACTUALITÉ. Et la dernière partie que vous allez lire maintenant a été écrite lors de la récente GUERRE ISRAËLO-PALESTINIENNE, en même temps que le premier volet de mon enquête dont elle était partie intégrante….

DES FRANCS-MAÇONS DE L’APOCALYPSE OU L’IDENTITÉ ENTRE LE SECRET MAÇONNIQUE ET LE PROJET SIONISTE

C’est l’ALLÉGORIE maçonnique — « RASSEMBLER CE QUI EST ÉPARS POUR ACHEVER LA CONSTRUCTION DU TEMPLE » — qui m’avait mis la puce à l’oreille… Sans insister sur le fait que cette allégorie elle-même s’inspire du mythe d’OSIRIS, assassiné par son frère SETH et découpé 14 morceaux (éparpillés à travers l’ÉGYPTE puis rassemblées par ISIS), je m’en tiens à la récupération maçonnique de ce mythe égyptien. « Ce qui est épars » pour les francs-maçons, ce sont les hommes, les idées, les richesses et les valeurs anciennes oubliées (les rites et magies de l’ancien monde). Et ce sont ces éléments du GRAND PUZZLE que la franc-maçonnerie veut rassembler pour « achever la construction du temple ». De quel TEMPLE s’agit-il ici? le MYTHIQUE « TEMPLE » du roi SALOMON demeuré inachevé à cause de l’assassinat de son mythique architecte HIRAM par « 3 mauvais compagnons »! C’est une AUTRE ALLÉGORIE désignant une mission floue (ou se voulant floue) qui n’est pas loin de celle que se donne les SIONISTES se revendiquant du « PEUPLE ÉLU » (éparpillé à travers le monde et qu’il faut rassembler pour construire la GRANDE NATION JUIVE).
Il en ressort donc que la mission maçonnique et la mission sioniste, c’est BLANC BONNET, BONNET BLANC... FRANCS-MAÇONS et SIONISTES, c’est le MÊME COMBAT IDÉOLOGIQUE se faisant au détriment de tout ce qui ne participe pas à ce combat. Un combat illustré par W. BUSH en déclenchant une GUERRE DE RELIGIONS (ou de cultures) et une CHASSE AUX MUSULMANS désignés comme terroristes et ’’L’AXE DU MAL’’, sous l’égide d’un certain BEN LADEN (demeuré introuvable jusqu’à présent, et n’apparaissant qu’à la télé au moment les plus stratégiques pour curieusement justifier la guerre de BUSH et sa réélection, comme si Ben Laden est en fait un ALLIÉ de Bush), défiant l’ONU et s’exprimant dans ce mémorable slogan: « CEUX QUI NE SONT PAS AVEC NOUS SONT CONTRE NOUS » dans « NOTRE LUTTE DU ’’BIEN’’ CONTRE LE ’’MAL’’».
La lutte du bien contre le mal, des BONS contre les MÉCHANTS, Des « ÉLUS » contre les « NON-ÉLUS »! Des JUDÉO-CHRÉTIENS contre les autres! Une lutte à la fois culturelle, économique, politique, religieuse, etc. Bref, du VULGAIRE IMPÉRIALISME JUDÉO-CHRÉTIEN! Le TOTALITARISME OCCIDENTAL!

Il ne fait aucun doute que c’est cela la MISSION— le « SECRET » maçonnique! Il n’y a jamais de fumée sans feu. Malgré le temps, les mêmes accusations reviennent contre cette institution, roulant pour la cause sioniste, trompant la grande masse de ses propres membres (de toutes composantes ethniques confondues) utilisés à leur insu pour la CONSTRUCTION D’UN « TEMPLE » — TEMPLE OCCIDENTAL JUDÉO-CHRÉTIEN— dont ils ignorent tout de la nature et au détriment de leurs propres intérêts et ceux des leurs … La NOUVELLE FORME D’ESCLAVAGE se faisant toujours au profit de l’HOMME BLANC JUDÉO-CHRÉTIEN…

Mythe ou pas, « théorie du complot » ou pas, « conspirationisme » ou pas, quand on voit ce qui se passe dans l’actualité (à tous points de vue), les interrogations demeurent légitimes, parce que LES ACTES PARLENT PLUS HAUT QUE LES MOTS… Quand les faits ne concordent pas avec les discours, on s’en tient aux faits… Et c’est encore mieux quand les faits viennent corroborer des discours stigmatisants. La honteuse PRISON DE GUANTANAMO (où l’on parque des musulmans et dont on vient de décréter la fermeture) en est une parfaite illustration. Fermée ou pas, GUANTANAMO servira à témoigner des horreurs de l’histoire, au même titre que TREBLINKA, AUSWISCH, BIALYSTOK et tous les autres camps de concentration hitlériens. Il en est de même pour les MURS de VARSOVIE et de GAZA …

Quand de surcroît dans un récent reportage présenté par le journaliste québécois RAYMOND SAINT-PIERRE à la télé de RADIO-CANADA (lors du dernier CONFLIT ISRAËLO-PALESTINIEN de 22 jours), on nous montre un SIONISTE BARBU, les bras croisés sur sa grosse bedaine de repu (tandis que des bombes pleuvaient sur ses voisins et leurs enfants), réaffirmer sereinement le MYTHE DU « PEUPLE ÉLU », de sa « MISSION DIVINE D’ENSEIGNER LA PAROLE DE DIEU AUX AUTRES » et de L’ARMAGGEDON BIBLIQUE annonçant la réunion de toutes les ARMÉES DU MONDE sur la terre d’ISRAËL dans une CONFRONTATION FINALE entre le « BIEN » et le « MAL », il y a de quoi s’attendre à l’APOCALYPSE…
Face à de pareilles déclarations sur une CHAÎNE PUBLIQUE en temps de guerre et dans un pays « démocratique » comme le Canada, douter de la menace maçonnico-sioniste relèverait plus que de la simple mauvaise foi. Ce serait carrément de la folie suicidaire. Je ne sais plus ce qu’on définit comme « CRIME CONTRE L’HUMANITÉ », mais ce genre de déclaration devrait en faire partie. Et cela devrait aussi engager les médias qui diffusent ce genre de propos. Et aussi le pays qui encourage ce genre de déclaration à travers ses médias. À moins que le « CRIME CONTRE L’HUMANITÉ » ne soit l’apanage des « DAMNÉS DE LA TERRE ». On ferait mieux alors de SUPPRIMER la COUR PÉNALE INTERNATIONALE si LES « PEUPLES ÉLUS » n’y ont pas droit. La JUSTICE doit s’appliquer DANS LES DEUX SENS ou pas du tout…

L’OCCIDENT JUDÉO-CHRÉTIEN doit comprendre une bonne foi pour toutes qu’il a atteint ses LIMITES et qu’il ne peut plus continuer à DUPER le monde, comme un effronté, alors que tous les esprits se sont réveillés sur ses MENSONGES INSOLENTS et ses BARBARIES INSOUTENABLES…

MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
JURISTE, ÉCRIVAIN-POÈTE ET JOURNALISTE D’INVESTIGATION