samedi 22 octobre 2011

KADHAFI, LE TERRORISME OCCIDENTAL ET LES SANGLOTS DE L’HOMME BLANC


L’ASSASSINAT du guide libyen, Mohamar Kadhafi, commandité par les « démocrates » de l’Ouest (OBAMA, SARKOZY, CAMERON, BERLUSCONI) questionne l’entendement sur les ravages du MONOLOGUE OCCIDENTAL qui mine le monde depuis un certain temps. Un monologue se fondant sur un EFFROYABLE TERRORISME (pardonnez-moi le pléonasme) aussi absurde que bestial.

KADHAFI, UN DICTATEUR ET UN TERRORISTE ? OUI, MAIS…

Inutile de revenir sur les véritables motivations de ce traquenard mortel tendu au défunt KADHAFI. Prenons les leaders occidentaux par leurs propres arguments. Ils taxent KADHAFI de dictateur et de terroriste. Nous voulons bien. Mais nous voudrons leur poser quelques questions :
Comment peut-on parler de DROITS DE L’HOMME tout en orchestrant des ASSASSINATS qu’on salue publiquement, comme le font OBAMA, SARKOZY, CAMERON et BERLUSCONI? Comment peut-on parler de la PROTECTION DES VIES CIVILES tout en provoquant des hécatombes avec des BOMBARDEMENTS ? N’y a-t-il pas eu PLUS DE VICTIMES CIVILES en Libye qu’en SYRIE livrée à elle-même ? Y a-t-il eu combien de victimes civiles en AFGHANISTAN et en IRAK avec les guerres (pour le pétrole) de Bush ? Est-ce que Bush est mort pour cela ? Et qu’en est-il du MASSACRE DES PALESTINIENS par ISRAËL ? Comment peut-on encore taxer les autres de dictateur quand on passe soi-même son temps à MENTIR À SON PROPRE PEUPLE, à le traîner dans la boue au profit du capital, à FOMENTER DES ACTES TERRORISTES CONTRE LUI pour justifier des guerres de conquêtes ? Combien d’actes terroristes et d’assassinats politiques sont imputables aux leaders occidentaux en AFRIQUE, en AMERIQUE LATINE et dans les PAYS ARABES ? Combien de peuples occidentaux ont le NIVEAU DE VIE SOCIALE DU PEUPLE LIBYEN sous le règne de KADHAFI ? À quoi cela sert-il d’avoir un SIMULACRE DE DROIT À LA PAROLE quand nos préoccupations ne sont pas prises en compte et que nos VOTES sont TRUQUÉS ? Combien de SUICIDES QUOTIDIENS sont-ils imputables à cette misère et cette humiliation sociales en Occident ?

On pourrait multiplier des questions du genre. Mais, vous avez bien compris. C’est une affaire de dingues, cette histoire de « démocratie », de « droits de l’homme » et de « libertés ».

LES SANGLOTS DE L’HOMME BLANC

Ce MENSONGE EXISTENTIEL est la gangrène du monde occidental, pris au piège de ses propres clichés et de ses propres contradictions, éprouvant le besoin vital qu'on lui fasse respirer l'air des hautes montagnes. Ô quelle tragédie donc que d'être livré à soi-même! J’ai mis le doigt sur ce DÉRÈGLEMENT PSYCHOAFFECTIF dans mon problématique ouvrage,ODYSSÉES NOIRES/ AMOURS ET MÉMOIRE D’OUTRE-MONDE…, en parlant de ce « Blanc, roi blasé et fatigué », détraqué par ses propres exactions qui cherche lui aussi des maîtres susceptibles de le mener sur le chemin, à jamais perdu pour lui, des vérités anciennes. Cet homme blanc, orphelin inconsolable, qui se tourne et se retourne dans son lit, s'agite la nuit au milieu de ses sanglots. Ces SANGLOTS DE LAMENTATIONS ET DE DÉTRESSE qu’évoque le poète français PAUL VERLAINE dans sa Chanson d'automne:

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;

Oui, le Blanc pleure, il sanglote dans son lit et se meurt de ne trouver nulle voix qui le traîne hors de sa routine encrassante, cette routine si avilissante. L'homme blanc est en quête d'un père qui le guide dans ses ténèbres d'angoisse. Oui, il pleure le Blanc — le Blanc bien pensant —, il pleure dans son enclos de solitude, il pleure dans la TOUR DE MYTHES dans laquelle lui-même s'est emmuré. Il pleure sur son royaume d'enfance à jamais perdu. Il pleure son passé et son avenir. Tant de passé et si peu d'avenir, se dit-il dans ses moments d'inévitable mélancolie! Il pleure le Blanc, il pleure sur ses MAINS ENSANGLANTÉES du sang de l'univers, il pleure sur son puissant et arrogant INSTINCT DE GÉNOCIDAIRE mis au service du « progrès », il pleure sur sa conscience chargée de toute la tristesse et de toute la souffrance de ce monde. Oui, il pleure le Blanc, il pleure sur ses irrépressibles penchants possessivistes, il pleure sur ses possessions acquises aux dépens de l'espèce, il pleure sur sa VANITÉ D'AUMÔNIER AUTO-ORCHESTRÉE, il pleure le Blanc, il pleure sur son ventre repu et indigeste de l'abondance du monde. Et, nous le confie encore Verlaine, il se murmure à lui-même:

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà
Pareil à la
Feuille morte.

Oui, Paul Verlaine était parmi tant d'autres, bien avant et bien après lui, la MAUVAISE CONSCIENCE personnifiée de cette CIVILISATION depuis belle lurette MALADE D'ELLE-MÊME. Et, NIETZSCHE l'avait déjà prophétisé, plus d'un siècle plus tôt. Oui, voilà le TERRIBLE SECRET de l'homme blanc bien pensant.

KADHAFI : UNE « MORT » GLORIEUSE

Il y a des destins qui forcent l’admiration, quels que soient nos sentiments pour la personne. Et celui de Kadhafi en fait partie. Après 42 ans de règne, il est « mort » de la bonne « mort ». La seule qui sied à son destin de GRAND ET FIER LEADER. Il est « mort » debout, en combattant. Sans connaître l’exil ni la fuite, ni l’abdication. Et c’est là une GIFLE qui fera chavirer un jour le BATEAU IVRE DE L’OCCIDENT. Je mets le mot « MORT » entre guillemets, parce que cet état n’est qu’une ILLUSION. La mort n’existe pas en réalité. Et surtout pas la mort d’un grand homme. Comme l’a dit un physicien : « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ». C’est cela la vérité. Une profonde vérité inaccessible. Et cette « mort » de Kadhafi entraînera une MUTATION si profonde dans la mentalité des masses populaires africaines qu’elle ne pourra que déboucher sur une révolution. Une RÉVOLUTION contre L’IMPOSTURE OCCIDENTALE. Une révolution que nulle bombe ne pourra arrêter. Une RÉVOLUTION SPIRITUELLE.

L’ESPRIT DE KADHAFI va faire plus de dégâts que lui-même, de son vivant, n’aurait jamais pu réaliser. L’Occident a encore commis une ERREUR MONUMENTALE, en commanditant son ASSASSINAT. Le meilleur moyen de rendre service à un homme — surtout à un homme charismatique—, c’est de l’assassiner.

Mountaga Fané Kantéka
Mountaga40@hotmail.com