Dès ma découverte de la première contrefaçon signée par MABANCKOU, j’avais
tout de suite compris que cet homme n’était qu’un PARAVANT pour cacher une
gigantesque entreprise crapuleuse. Pour être plus précis, on a UTILISÉ SON NOM
pour MASQUER une ENTREPRISE COLLECTIVE. Parce qu’on ne peut pas voler l’œuvre
d’un Africain, écrit sur l’Afrique avec un vécu, une sensibilité et un regard
africains, et l’attribuer à un Blanc. Il fallait donc trouver un Africain qui
accepte de se prêter au jeu, avec la GARANTIE qu’on va le couvrir jusqu’au
bout, en le supportant avec une implacable MACHINE MÉDIATIQUE, et, au besoin,
en BLOQUANT l’accès à la JUSTICE, si l’auteur floué persiste dans son
acharnement à vouloir faire la lumière sur ce scandale. Voilà résumée cette
affaire.
SEPT
MOIS D’ENQUÊTE m’ont confirmé cette réalité qui est CONFESSÉE,
dans ses menus détails, dans VERRE CASSÉ et CORROBORÉE par les multiples
ENTREVUES que MABANCKOU a accordées aux médias. Les détails sont si abondants
qu’ils contribuent à reconstituer totalement le FILM de cette aventure
nébuleuse… On en vient ainsi à identifier les VÉRITABLES CERVEAUX de cette ASSOCIATION
DE MALFAITEURS… Et parmi ces acteurs, qui se terrent dans l’ANONYMAT, l’homme
d’affaires juif OLIVIER COHEN occupe une
place privilégiée.
OLIVIER
COHEN alias ’’ESCARGOT ENTÊTÉ’’ ou le ’’JUIF ERRANT’’
C’est « Mabanckou » lui-même qui, dans VERRE CASSÉ, lui attribue ces qualificatifs ''Escargot entêté ’’ et ’’Juif errant’’, en le désignant comme celui qui lui a « forcé la main », en le poussant à contrefaire mon manuscrit, en le lui donnant avec ces mots : « JE TE L’OFFRE » et avec des consignes très précises : « UTILISER, DÉNATURER, RÉVISER, SOUILLER, POISSER, OUTRAGER, PROFANER ».
Cet OLIVIER
COHEN est un homme d’affaires très bien connu dans le milieu éditorial
français pour diverses raisons. Entre autres son ERRANCE entre le SEUIL et
L’OLIVIER, sa propre maison d’édition qu’il a créée en 1990 avec un CAPITAL
détenu à hauteur de 49% PAR LE SEUIL et 51% PAR LUI-MÊME. En 1995, il CÈDE SES
PARTS AU SEUIL AVEC LEQUEL SA MAISON FUSIONNE, devenant ainsi un département
exploité sous la marque commerciale L’OLIVIER dont il assure la
direction littéraire.
C’est en 2004
que la chance allait lui sourire, après le RACHAT DU SEUIL par le groupe LA
MARTINIÈRE en janvier 2004. On se souvient qu’il y avait eu un SCANDALE à
l’époque, à propos des spéculations sur
les actions de la maison, ayant entraîné la démission fracassante de son PDG CLAUDE CHERKI, le mercredi 9 juin 2004. C’est alors OLIVIER COHEN
qui prend la direction littéraire du seuil. Et c’est suite à sa nomination au
poste de directeur littéraire que le seuil a reçu mon manuscrit.
Le contexte était particulièrement difficile pour monsieur OLIVIER COHEN et l’obligeait à des résultats presque miraculeux pour sortir de l’impasse la maison (LE SEUIL) qui se remettait mal de son rachat par La Martinière, comme en témoigne un ARTICLE du MONDE en date du 11 novembre 2004 (’’Le seuil dans les remous de La Martinière ’’). Cet article nous aide à identifier les mobiles financiers et moraux (la nécessité de redorer l’image ternie de la maison) qui ont poussé l’homme d’affaires juif à instrumentaliser MABANCKOU pour qu’il se prête à ce jeu, au mépris de mes droits d’auteur.
On y apprend effectivement que la rentrée littéraire fut pénible pour Le Seuil, et que: « onze mois après son rachat par La Martinière, l’éditeur peine à ’’digérer’’ cette union et tarde à résoudre ses problèmes de distribution. il affronte la grogne de ses clients et la fronde d’une partie de son équipe », que ses auteurs et éditeurs « quittent le navire ». ce fut le cas avec la démission de JACQUES BINSZTOK, éditeur au SEUIL, le vendredi 5 novembre, exprimant son doute face à la pertinence du rapprochement entre le Seuil et La Martinière. Un départ qui s’ajoute à la longue suite de coups durs qui secouent la maison depuis son rachat, en janvier, par La Martinière. « Un sale automne. C’est ainsi que la rentrée 2004 restera dans les mémoires du Seuil. On y sent des équipes sincèrement chamboulées.», précise l’article. Onze mois de crise pendant lesquels deux de ses meilleurs écrivains « CATHERINE MILLET, auteur du best-seller La Vie sexuelle de Catherine M, et MICHEL RIO annoncent leur départ du SEUIL ».
Les LIBRAIRES vont jusqu’à s’en prendre au nouveau propriétaire monsieur La Martinière avec des propos d’une rare virulence: « Il est de plus en plus évident que votre conception industrielle et internationale est en train d’asphyxier le Seuil en vidant cette maison de l’esprit qui l’a fait naître et prospérer. »
Un analyste financier tire ce constat alarmant : « Si j’étais actionnaire du seuil-la
martinière, je m’inquiéterais…» L’article rapporte encore que: « Furieux, les éditeurs pénalisés
s’organisent… La situation ne se règle pas, elle s’aggrave. Au delà du manque à gagner commercial, la directrice
des éditions de minuit, Irène Lindon, parle de grave ’’préjudice d’image’’. La question des indemnités a été évoquée par La Martinière. Mais ce qui germe
surtout dans les esprits, c’est l’action
en justice… »
L’ANNÉE 2004, comme on peut le constater avec ces extraits, fut particulièrement calamiteuse pour le SEUIL aux prises avec Une transition qui a failli l’emporter. Ce triste bilan n’alarme pas pourtant monsieur OLIVIER COHEN qui met ainsi le bémol : « Qui se rappelle aujourd’hui les débuts catastrophiques de Maurepas – le centre logistique de Hachette - ? ». O n salua d’ailleurs sa nomination au poste de directeur littéraire comme « une chance pour la maison »… Et pourquoi donc ? Pourquoi voyait-on monsieur Cohen comme le SAUVEUR d’un navire en naufrage?
L’article du MONDE précise que monsieur HERVÉ LA MARTINIÈRE prévoyait en 2005 une année « apaisée ». Bonne prédiction, puisque c’est effectivement en janvier 2005 que parut la première contrefaçon sous la signature de MABANCKOU : ’’VERRE CASSÉ’’, très salué par la critique et ayant raté de justesse le PRIX RENAUDOT, à une voix près. Il récoltera tout de même plusieurs prix : prix des 5 continents de la francophonie, prix RF0 du livre, prix OUEST-FRANCE ETONNANTS VOYAGEURS. Il fera surtout l’objet d’une commercialisation massive, avec plusieurs rééditions dont le format poche, et sera monté en pièce de théâtre jouée dans plusieurs pays d’Europe et d’Afrique.
Il y a de quoi apaiser une année, après tant de remous. Et le MÉRITE revient en grande partie au directeur littéraire OLIVIER COHEN dont le départ, à l’instar de son arrivée, est salué de façon fort positive. En effet, un autre article de LA RÉPUBLIQUE DES LETTRES en date du 20 janvier 2006, intitulé ’’OLIVIER COHEN quitte le Seuil pour l’Olivier, nouvelle filiale du Seuil’’, fait grand cas de ce départ en tressant des lauriers au sauveur retournant au « bercail », APRÈS UNE MISSION BIEN REMPLIE : « LA CHRONIQUE DES LIAISONS INCESTUEUSES DE L’ÉDITION FRANÇAISE vient d’ouvrir un nouveau chapitre dans sa riche rubrique ’’ FILIALISATIONS’’. Il convient de se concentrer pour suivre le ménage de l’un des petits couples qui font l’ordinaire des actualités en période de mondialisation et de restructurations du monde éditorial, à savoir aujourd’hui L’OLIVIER / LE SEUIL…»
Après un récapitulatif du parcours de monsieur OLIVIER COHEN entre la maison qu’il a créée en 1990, puis cédée en 1995, jusqu’à son arrivée comme directeur éditorial et sauveur du Seuil en 2004, l’article poursuit : « Aujourd’hui, il quitte ce poste pour reprendre la direction de L’Olivier, l’entreprise passant parallèlement du statut de département à celui de filiale du Seuil. OLIVIER COHEN sera de nouveau le PDG et possédera 10% du CAPITAL… Deux communiqués ont salué l’opération, l’un en provenance de la NOUVELLE FILIALE pour indiquer qu’elle était contente de devenir ’’autonome’’, l’autre de HERVÉ DE LA MARTINIÈRE pour remercier Olivier Cohen qui a fait au seuil ’’ ce qu’on attendait de lui ’’… »
Que veut dire monsieur de La Martinière en affirmant que monsieur Cohen « a fait au Seuil ce qu’on attendait de lui »? Qu’attend-on d’un directeur littéraire sinon publier des best-sellers? Et comment publier des best-sellers quand on a perdu nos auteurs à succès? Et le best-seller publié par le seuil sous la direction de monsieur Cohen est quoi d’autre sinon Verre cassé ?
Cet ouvrage était le premier contrat de Mabanckou
avec le Seuil. Le mérite d’Olivier Cohen serait en définitive l’embauche de Mabanckou
pour faire « ce qu’on attendait de lui ». Il faut d’ailleurs noter que la planification de l’autre contrefaçon, Mémoires de porc-épic, s’est faite
simultanément avec celle de ’’verre cassé’’, comme le laissent entendre
d’autres aveux faits par Mabanckou dans des entrevues (que je dévoilerai en
temps utile).
La formule ’’Mabanckou’’, voilà l’arme miraculeuse trouvée par monsieur Olivier Cohen. Ce que m’a confirmé « un initié » du milieu qui m’a appelé de Paris pour me dire que : « Le Seuil a embauché Mabanckou parce que la maison était à genoux, prête à s’enfoncer. Quand la maison n’aura plus besoin de ses services, elle sera la première à le descendre… »
À n’en pas douter, les deux parties sortent très grandies de ce PASSAGE ÉCLAIR à la direction littéraire du SEUIL de monsieur OLIVIER COHEN dont la venue s’inscrivait dans le cadre d’une MISSION BIEN PRÉCISE ET DANS UN DÉLAI TRÈS LIMITÉ. ayant bien accompli sa mission, il s’en trouve récompensé en regagnant son ’’ autonomie’’ et en récupérant 10% des actions de la maison qu’il avait lui-même créée puis cédée au seuil. En redorant le blason du seuil, il redorait aussi son propre blason. on peut comprendre pourquoi sa venue au seuil était « saluée par tous comme une chance », habitué certainement à se sortir des mauvaises passes, comme en attestent les ÉLOGES de « MABANCKOU » dans VERRE CASSÉ: « et pourtant l’escargot entêté est toujours là, et pourtant il est toujours debout…et il a résisté à la conjuration des imbéciles, et il a vu les autres commerçants le traiter de sorcier, d’Oudini, d’Al Capone, d’Angoualima l’assassin aux douze doigts, de Libanais du coin, de Juif errant, et surtout de capitaliste…».
La formule ’’Mabanckou’’, voilà l’arme miraculeuse trouvée par monsieur Olivier Cohen. Ce que m’a confirmé « un initié » du milieu qui m’a appelé de Paris pour me dire que : « Le Seuil a embauché Mabanckou parce que la maison était à genoux, prête à s’enfoncer. Quand la maison n’aura plus besoin de ses services, elle sera la première à le descendre… »
À n’en pas douter, les deux parties sortent très grandies de ce PASSAGE ÉCLAIR à la direction littéraire du SEUIL de monsieur OLIVIER COHEN dont la venue s’inscrivait dans le cadre d’une MISSION BIEN PRÉCISE ET DANS UN DÉLAI TRÈS LIMITÉ. ayant bien accompli sa mission, il s’en trouve récompensé en regagnant son ’’ autonomie’’ et en récupérant 10% des actions de la maison qu’il avait lui-même créée puis cédée au seuil. En redorant le blason du seuil, il redorait aussi son propre blason. on peut comprendre pourquoi sa venue au seuil était « saluée par tous comme une chance », habitué certainement à se sortir des mauvaises passes, comme en attestent les ÉLOGES de « MABANCKOU » dans VERRE CASSÉ: « et pourtant l’escargot entêté est toujours là, et pourtant il est toujours debout…et il a résisté à la conjuration des imbéciles, et il a vu les autres commerçants le traiter de sorcier, d’Oudini, d’Al Capone, d’Angoualima l’assassin aux douze doigts, de Libanais du coin, de Juif errant, et surtout de capitaliste…».
On retrouve d’ailleurs le nom COHEN dans l’ENTREVUE que MABANCKOU a accordée aux deux journalistes RICHARD SONGO et MÈRE ÉVÉE de CONGOPAGE, LE 15 AOÛT 2005, à propos du « roman qu’il aurait aimé écrire », qui est Le livre de ma mère écrit par ALBERT COHEN. Il revient là-dessus dans une autre ENTREVUE accordée à MATHIEU MENOSSI pour le compte de Evene.fr de mars 2007, intitulé Qui de l’homme et de l’animal est le plus bête? Dans cette entrevue, Mabanckou affirme que ce livre d’ALBERT COHEN fait partie de ses livres de chevet. On se souvient qu’il a écrit dans VERRE CASSÉ que : « et si j’avais du talent comme il faut, j’aurais écrit un livre intitulé le livre de ma mère, je sais que quelqu’un l’a déjà fait ». Mais il s’était gardé de mentionner le nom de l’auteur ALBERT COHEN (qui apparaît d’ailleurs sur le site internet de l’olivier dirigé par OLIVIER COHEN).
On peut ainsi comprendre pourquoi les livres de Mabanckou sont traduits en HÉBREU. Et aussi pourquoi Mabanckou, africain comme moi, invoque avec malice la « Bible de Jérusalem » contre moi, en détournant mes propos.
L’article de LA RÉPUBLIQUE DES LETTRES qui traite du départ d’Olivier Cohen fait également mention de sa compagne GENEVIÈVE BRISAC (ex-éditrice chez Gallimard et actuellement directrice littéraire de l’École des Loisirs), publiée en partie par L’OLIVIER dirigé par son conjoint, qui a fait venir de nouveaux AUTEURS ISRAÉLIENS comme AHARON APPELFELD. Nous pouvons donc comprendre qu’on se soucie beaucoup de la pensée et de la présence juives chez les Cohen. Et les incessants clins d’œil de Mabanckou sur ce sujet attestent indubitablement de cette RELATION DE SUJÉTION qu’il entretient avec OLIVIER COHEN. Sans aucune exagération, MABANCKOU, n’est ni plus ni moins qu’un ESCLAVE de ce monsieur, comme il le dit lui-même dans VERRE CASSÉ : « ainsi c’est un peu pour lui faire plaisir que je griffonne de temps à autre, sans vraiment être sûr de ce que je raconte ici, je ne cache pas que je commence à y prendre goût depuis un certain temps, toutefois je me garde de le lui avouer sinon il s’imaginerait des choses et me pousserait encore à l’ouvrage, or je veux garder ma liberté d’écrire quand je veux, quand je peux, il n’y a rien de pire que le travail forcé, je ne suis pas son nègre, j’écris aussi pour moi-même… »
Le mot est dit : « NÈGRE »! Et sous la plume de Mabanckou lui-même! Nous voilà en face du « PROBLÈME MABANCKOU »! Un homme condamné au « TRAVAIL FORCÉ », à savoir l’ÉCRITURE « AU NOIR » et SUR COMMANDE, venant de son patron L’ESCARGOT ENTÊTÉ, propriétaire du « BAR » Le crédit a voyagé (une MÉTAPHORE pour désigner la maison d’édition LE SEUIL) ! C’est un AVEU DE TAILLE:.. Mabanckou est un nègre, au sens littéraire du terme, qui a été recruté spécialement par l’homme d’affaires JUIF OLIVIER COHEN, agissant pour le compte du SEUIL, pour s’acharner sur mon manuscrit à cause de sa teneur.
MABANCKOU ne se gênera pas pour faire cet autre accablant aveu : « tant que les personnages de vos livres ne
comprendront pas comment nous autres-là gagnons notre pain de chaque nuit, y
aura pas de littérature mais de la masturbation intellectuelle » (sic)
INCROYABLE, mais vrai! C’est tout un AVEU qui nous mène droit au cœur du RÉSEAU DE CONTREFAÇON dans lequel baignent un certain nombres d’écrivains (plus ou moins talentueux) et de maisons d’éditions (soucieuses de rafler des PRIX LITTÉRAIRES pour faire mousser leurs ventes). Cela fera l’objet du 2E VOLET de ce GRAND DÉBALLAGE PUBLIC qui va nous amener à connaître un GRAND SEIGNEUR DU MILIEU, un monsieur haut en couleurs et en barbe (MICHEL LE BRIS), qui va jusqu’à reconnaître une DIMENSION BIBLIQUE à l’idéologie de la PIRATERIE qu’il définit comme étant un mélange « d’utopie, de crime, de religion, de sainteté et de révolte » qui, à ses yeux, « a quelque chose d’étonnant pour un romancier ou un rêveur …»
Et vous n’avez encore rien entendu… Parce que dans ce milieu, la réalité a de tout temps dépassé la fiction…
(À SUIVRE)
Mountaga Fané Kantéka
Juriste, écrivain-poète et journaliste
d’investigation