Nuit du mercredi 20 au jeudi 21 février de l’an 2008
Initiés des savanes tropicales et des forêts équatoriales, Nègres marrons des Caraïbes, Nègres-Guinè, Nègres-Kongo, en cette NUIT D’ÉCLIPSE LUNAIRE, entendez cet appel du fin fond du Nouveau Monde, de cet ermitage sur le chemin du Mont-Royal, situé sur la route des Grands Morts.
Hommes blancs encore épris de vérité, Falachas ou juifs noirs, entendez aussi cet appel au plein cœur de l’hiver boréal pour cette croisade contre les forces ténébreuses ayant trouvé maintenant refuge dans des sanctuaires où l’échelle des valeurs est en constant renversement, où la parole ancienne est travestie et détournée de son sens originel, où les symboles sacrés sont renversés et retournés contre les serviteurs de la Justice divine, où la robe noire de la magistrature suprême est troquée contre la tunique démoniaque de la déchéance. Ces sanctuaires où la corruption des mots culmine au point que formules propitiatoires et incantations méphistophéliques se coudoient dans un concert de cris lugubres appelant malheurs et détresse sur le monde des bons vivants. Ces sanctuaires de l’homme castré, habité par un profond dégoût du prochain. L’homme qui a mis la main gauche à la place de la main droite, le pied de derrière devant le pied de devant, la tête à la place des pieds. L ‘homme clopin-clopant, adepte du vice-versa, cantonné dans ces sanctuaires où tout est sens dessous-dessus, qui a transformé la MAISON D’ISIS (PER ISIS ou PARIS) en Temple du démon où l’on se masturbe en pleine audience publique…
Ce combat s’inscrit contre ceux-là mêmes qui, jadis, jetèrent l’anathème sur la noirceur vitale, en transmuant le diamant noir antique en vulgaire pierre satanique. Oubliant que l’iris de l’œil qui voit est noir, que l’encre qui consigne est noire, que le carburant qui alimente est noir, que l’épiderme qui résiste au soleil et aux maladies est noir, que le soleil sort de la noirceur et retourne dans la noirceur, que rien dans ce monde, dans cette vie, ne peut se faire sans le NOIR PRIMORDIAL. Que c’est plutôt la blancheur qui évoque la mort, le suaire, les vers, les ossements, le néant… Le deuil!
Ce combat se livre contre ceux-là mêmes qui ont organisé L’EMBARQUEMENT DE MILLIONS DE NÈGRES DANS DES NAVIRES DE LA MORT vers les plantations destinées à créer le CAPITAL qui continue encore à organiser diaboliquement, comme arme de destruction massive, la faim et la soif dans le « Tiers-monde », concept raciste visant des populations laborieuses qui n’ont pas eu la « bénédiction » d’avoir la peau pâle. Ce discours indexe ceux-là mêmes qui ont organisé méticuleusement, à partir du SÉNÉGAL, la COLONISATION DE L’AFRIQUE avec la connivence de roitelets locaux en perte de vitesse. Ceux-là mêmes qui ont courbé l’échine des millions d’hommes, de femmes et d’enfants noirs dans des TRAVAUX FORCÉS pour construire des chemins de fer et des routes voués à acheminer des richesses extirpées des entrailles des terres africaines, par le dur labeur des Africains, et pendant plusieurs décennies, vers les pays oisifs d’Europe. Tout en continuant à véhiculer le MYTHE DU « NÈGRE PARESSEUX ». Ce discours indexe ceux qui ont FABRIQUÉ LE VIRUS DU SIDA dans les laboratoires improvisés dans la forêt du CONGO BELGE, en extirpant des tissus des grands singes, disséqués vivants, pour les inoculer de force, sous forme de vaccin, à des millions de Congolais. Inventant ensuite un autre mythe diffusant l’invraisemblable information selon lequel un Nègre aurait forniqué avec un singe, d’où l’émergence de cette horrible maladie, FABRIQUÉE SCIEMMENT POUR PRÉCIPITER LE TRÉPAS DES NÈGRES.
Ce discours interpelle ceux-là qui n’ont de science que celle programmée pour les massacres. CES GÉNOCIDAIRES QUI SONT À LA SOURCE DE TOUS LES HOLOCAUSTES QUE LE MONDE A CONNUS. TOUS LES HOLOCAUSTES! SANS EXCEPTION! OUI TOUS LES HOLOCAUSTES! Ceux-là mêmes qui ont été les PROTAGONISTES DES DEUX GUERRES MONDIALES, perturbant la tranquillité du monde et impliquant des populations laborieuses dans leurs éternels conflits pour l’hégémonie.
C’est contre ces TUEURS que ce combat est dirigé. Ces FILS DU DÉMON qui continuent à INTRONISER DES CANNIBALES dans le continent noir. Ces DÉTOURNEURS DE L’AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT POUR FINANCER DES PARTIS POLITIQUES ET DES CAMPAGNES ÉLECTORALES. Ces ORGANISATEURS D’ÉLECTIONS TRUQUÉES, chez eux et chez les autres. Ces FOMENTEURS DE GUERRES CIVILES, ÉTERNELS VENDEURS D’ARMES À DESTRUCTION MASSIVE.
Jamais la vérité ne sort de leurs bouches remplies de germes cancérigènes. Ennemis du talent et du génie, ils ont érigé la médiocrité en critère d’avancement social. Leur PIERRE PHILOSOPHALE opère à rebours, transmutant le métal précieux en toc, la substance vitale en liqueur létale. Spécialistes des AVORTEMENTS SPIRITUELS, tout souffle fort émanant des profondeurs les alerte. Leurs oreilles ne peuvent entendre les sons du clairon de la vie sans éprouver des sursauts de frayeur. Ils tuent parce qu’ils ont eux-mêmes peur de la mort. Parce qu’ils ne connaissent pas la mort, parce qu’ils ne savent pas que la mort est un état de transition. Ils ne savent pas qu’étant mort, on peut être encore plus dangereux que vivant. Ils ne savent pas qu’aucune arme humaine ne peut vaincre un mort.
ILS NE SAVENT PAS QUE LA GUERRE CONTRE L’ESPRIT EST CHOSE VAINE. ILS NE SAVENT PAS QUE L’ESPRIT NE SE CONTREFAIT PAS. ON PEUT CONTREFAIRE LES MOTS ET LES CHOSES, ON NE PEUT CONTREFAIRE L’ESPRIT. C’EST LÀ OÙ RÉSIDE LE TRIOMPHE DE LA MORT SUR LA VIE VIDÉE DE SON SENS. C’EST POUR CELA QU’ON DIT QUE LA MORT N’EXISTE PAS. QUE CE N’EST QU’UNE ILLUSION. C’EST POUR CELA AUSSI QU’ON PARLE DE « L’ÉTERNEL RETOUR ». Oui monsieur, petit monsieur aux oreilles elfiques, l’ÉTERNEL RETOUR EST UNE RÉALITÉ INCONTOURNABLE. Petit monsieur au regard diabolique, DISCUTEZ DE VOS PROPRES LIMITES, MAIS NE VOUS HASARDEZ PAS À REMETTRE EN CAUSE UN PRINCIPE MOTEUR DU CYCLE DE LA VIE.
Initiés des savanes tropicales et des forêts équatoriales, Nègres marrons des Caraïbes, Nègres-Guinè, Nègres-Kongo, en cette NUIT D’ÉCLIPSE LUNAIRE, entendez mon appel du fin fond du Nouveau Monde, CONTRE CES CRÉATURES CRÉPUSCULAIRES dont chaque avènement est annonciateur de FIN DU MONDE. Chaque fois qu’elles réussissent à engorger l’espace public, les forces de la création s’énervent contre l’Humanité. Leur puanteur ouvrent les écluses célestes. Leur haleine réveille les VOLCANS GÉANTS endormis. Leur proximité dérègle les humeurs de l’homme et de la nature.
On les retrouve partout sur notre chemin comme de GROSSES MOUCHES BOURDONNANTES sur la place publique : tantôt sur la scène politique à vouloir plier le sort du monde, tantôt dans le commerce à vouloir surenchérir sur tout, tantôt dans la littérature à vouloir s’abreuver du sang des autres en altérant les mots, les enveloppant de leur souffle putride, tantôt dans les coulisses des palais de justice à vouloir absoudre les criminels et à punir les victimes, tantôt dans les médias à vouloir déformer ou étouffer l’information . DE GROSSES MOUCHES DE TOUTES LES COULEURS, PÂLES, FONCÉES OU ZÉBRÉES.
Ce sont eux que le philosophe-poète NIETZSCHE désignait sous le qualificatif de CANAILLE, en mettant ces sagaces propos dans la bouche du sage ZARATHOUSTRA :
« La vie est une source de joie, mais partout où la CANAILLE vient boire, toutes les fontaines sont empoisonnées.
« J’aime tout ce qui est propre; mais je ne puis voir les gueules grimaçantes et la soif des impurs.
« Ils ont jeté leur regard au fond du puits, maintenant leur sourire répugnant se reflète au fond du puits.
« Par leur CONCUPISCENCE ils ont empoisonné l’eau sainte; et, en appelant joie leurs rêves malpropres, ILS ONT EMPOISONNÉ MÊME LES MOTS.
« La flamme s’indigne lorsqu’ils approchent du feu leur cœur humide : l’esprit lui-même bouillonne et fume quand la canaille s’approche du feu.
« Le fruit devient douceâtre et blet dans leurs mains : leur regard évente et dessèche l’arbre fruitier.
« Et plus d’un qui s’est détourné de la vie ne se détournait que de la CANAILLE : il ne voulait pas partager avec la CANAILLE l’eau, la flamme et le fruit…
« Et plus d’un, qui arrivait en EXTERMINATEUR et en PLUIE DE GRÊLE pour les champs de blé, ne voulait qu’ENFONCER SON PIED DANS LA GUEULE DE LA CANAILLE, POUR LUI BOUCHER LE GOSIER.
« Et ce n’est point là le morceau qui me fut le plus dur à avaler : la conviction que la vie elle-même a besoin d’inimitié, de mort et de croix de martyrs :
« Mais j’ai demandé un jour — et ma question m’étouffait presque — : Comment? LA VIE AURAIT-ELLE BESOIN DE LA CANAILLE?
« Les fontaines empoisonnées, les feux puants, les rêves souillés et les vers dans le pain de la vie sont-ils nécessaires?
« Ce n’est pas ma haine, mais mon dégoût qui rongeait ma vie! Hélas! souvent je me suis fatigué même de l’esprit, lorsque je trouvais que la canaille était spirituelle elle aussi.
« Et j’ai tourné le dos aux DOMINATEURS, lorsque je vis ce qu’ils appellent aujourd’hui DOMINER : TRAFIQUER ET MARCHANDER LA PUISSANCE, — AVEC LA CANAILLE.
« J’ai habité parmi les peuples, étranger à leur langage et les oreilles closes, afin que le langage de leur trafic et leurs marchandages pour la puissance me restassent étrangers.
« Et, en me bouchant le nez, j’ai traversé, affligé, le passé et le présent; en vérité, tout ce passé et ce présent sentent la CANAILLE MESQUINE DES SCRIBES.
« Semblable à un infirme devenu sourd, aveugle et muet : c’est ainsi que j’ai vécu pour ne pas vivre avec LA CANAILLE DU POUVOIR, DE LA PLUME ET DES PLAISIRS. »
AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA… sous la plume de Friedrich Wilhelm Nietzsche, ayant sombré précocement, à cause de l’extrême douleur que lui inspirait la PROMISCUITÉ DE LA CANAILLE qui a empoisonné l’eau, l’air, le feu, la terre. La nourriture. Et aussi le verbe. La canaille politicarde, la canaille écrivassière, la canaille mercantile, la canaille de l’info, la canaille de la répression et de la guerre, etc, ce monde plie sous leur poids contondant…
Et je ne disais pas autre chose dans ODYSSÉES NOIRES / AMOURS ET MÉMOIRE D’OUTRE-MONDE, ce livre qui les effraie tant, parce qu’ayant mis le doigt sur leur NERF SCIATIQUE. Voilà un extrait de cette grande partition :
« Chers auditrices et auditeurs du monde entier, je suis Mouroudian Kantè de la descendance des PREMIERS FILS DU MONDE. Ceux qui, les premiers, ont dompté le feu et le fer, en pactisant avec les ESPRITS DE LA CRÉATION. Ceux qui, les premiers, ont apprivoisé les FORCES DE L'INVISIBLE. Ceux qui, depuis toujours, ont acquis le SECRET DE L'IMMORTALITÉ.
« Mon prénom, MOUROUDIAN, signifie le Grand et Long Couteau. Ce GRAND ET LONG COUTEAU MYTHIQUE DU FORGERON qui, depuis lawaléla — la nuit des temps — a coupé le prépuce de plusieurs générations d'hommes qui, aujourd'hui, ont oublié jusqu'au souvenir de leur histoire. Un souvenir qui n'est plus qu'un minuscule, pâle et lointain, très lointain point logé quelque part dans leur subconscient et qui par moments, entre deux cauchemars apocalyptiques, s'illumine et s'éteint comme un feu-follet.
Mouroudian, c'est aussi cette ÉPÉE MYSTIQUE, lumineuse et incandescente dans la nuit noire, tenue par le GIGANTESQUE BRAS INVISIBLE, chevauchant dans l'espace et dans le temps, et accompagnant ainsi les Fils du Feu dans leurs CONFRONTATIONS SÉCULAIRES CONTRE LES FORCES DES TÉNÈBRES AYANT MAINTENANT TROUVÉ REFUGE CHEZ JÉHOVAH OU ALLAH. Ces FORCES TÉNÉBREUSES ISLAMISÉES OU CHRISTIANISÉES (PAR LE GLAIVE OU L'APPÂT DU GAIN) qui ont tout le temps à la bouche cette étrange formule: « nos valeurs », comme si depuis lawéla, eux et leurs ancêtres n'ont pas liquidé jusqu'aux réminiscences de ces fameuses valeurs. Mouroudian occupe donc une place privilégiée dans l'arsenal d'armes destructives dont disposent les DJOFAGA NOUMOU — les FORGERONS-TUEURS DE FÉTICHES.
« La vie elle-même est une longue partie de causerie, disait Zirinda Djéliba, griot et conteur national de ma patrie natale, MASSAKÈLA, LE PAYS DES GRANDS CHEFS, ancienne terre mythique, devenue plus tard une colonie nègre de la Mère-France où très tôt nous apprîmes, à L'ÉCOLE DE L'HOMME À PEAU BLANCHE, à chanter à tue-tête « NOS ANCÊTRES LES GAULOIS », ce cantique si cher à nos cœurs alors.
« Chères passagères, chers passagers, ô compagnons de si longue date — vous ne le savez peut-être pas, mais je vous connais depuis toujours —, bienvenue à bord.
« Bienvenue à bord de L'ARBRE À PALABRE, le BATEAU DE CROISIÈRE À REMONTER LE FLEUVE DU TEMPS ET DE L'ESPACE, pour un long, un très long voyage vers des contrées aux couleurs insolites que vos yeux n'eurent jamais l'heur d'entr'apercevoir, des paysages aux parfums rares que votre mémoire olfactive a perdus, parce que sortis d'elle au bout de PLUSIEURS GÉNÉRATIONS D'OUBLI.
« L'OUBLI, voilà ce qui a jusqu'à présent rendu l'existence humaine possible. L'oubli, voilà ce qui rend la vie encore souhaitable. Malheur à qui ne peut oublier!
« L'oubli, voilà aussi ce qui a perdu les hommes pour encore de longs moments à venir. Voilà aussi ce qui perdra l'Humanité à jamais. Malheur à qui ne peut se remémorer! Car l'ignorance, ô chers compagnons de route, voilà le grand fléau de ce monde de la modernité. L'IGNORANCE de l'origine des choses, l'ignorance de la fin de toutes choses, l'ignorance des secrets du bonheur — le secret des Dieux de la création et des destinées. L'IGNORANCE ÉRIGÉE EN ARME IDÉOLOGIQUE pour maintenir dans les cavernes de la sous-humanité les consciences asservies à vie! L'ignorance travestie en système de pensée véhiculée par les machines à propagande du monde moderne. L'IGNORANCE MAGNIFIÉE ET PROMUE AU RANG DE SCIENCE ET DE CULTE. AH, LES CERTITUDES DE L'IGNORANCE! LES CERTITUDES DE LA MODERNITÉ!
Oublier et se remémorer, bienheureux celui qui arrivera à bout de ce terrible paradoxe! »
AINSI S’EXPRIME, DANS ODYSSÉES NOIRES / AMOURS ET MÉMOIRE D’OUTRE-MONDE (livre qui exhume l’histoire occultée de l’homme noir), MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA, juriste, écrivain-poète et journaliste d’investigation, plagié, calomnié, lésé et persécuté pour ses révélations historiques et ses convictions spirituelles par la GENT DE CANAILLES qui veulent PRENDRE LA MÉMOIRE ET L’ESPRIT EN OTAGE. Des CRIMINELS qui ont sur la conscience toutes les chutes de l’homme depuis que le monde est monde. Ils ont été présents dans toutes les civilisations et dans tous les pays, et chaque fois qu’ils montent aux créneaux, c’est le signe avant-coureur de la FIN D’UN MONDE.
LES COMBATTRE RENTRE DANS LE DEVOIR D’UN HOMME NORMALEMENT CONSTITUÉ. Et le meilleur moyen de les combattre, c’est de les démasquer et de mettre leurs noms dans les bouches initiées. Et en ce moment même, leurs noms circulent de bouche en bouche, de bois en bois, de cercle en cercle. ON SAIT QUI EST QUI ET QUI A FAIT QUOI. ON SAIT AUSSI LEUR MODE DE FONCTIONNEMENT.