La RADIO n’est pas mon dada. Il m’arrive de l’écouter de façon plus ou moins ponctuelle. En ce moment, mis à part quelques émissions spécifiques, je m’en sers surtout comme bruit de fond (pour contrer les tapages nocturnes des jeunes oisifs) afin de pouvoir dormir.
C’est ainsi que dimanche dernier, aux alentours de 1 heure du matin, je surpris une bien FÂCHEUSE RÉACTION d’une JOURNALISTE de RFI (Radio France Internationale). Il s’agit d’une certaine CATHERINE ou CAROLINE PARÉ qui fêtait ses vingt ans de métier. Une tribune était organisée à l’occasion et une jeune auditrice burkinabè, qui s’appelle aussi Paré, lui posa alors cette question toute innocente : « Je suis Paré comme vous. J’aimerais savoir si ce NOM PARÉ a une ORIGINE BURKINABÈ. »
C’était la question à ne pas poser à cette journaliste française. Piquée au vif, elle prend à témoin son collègue d’antenne : « FRANCHEMENT, EST-CE QUE J’AI LA TÊTE D’UNE BURKINABÈ ? »
UN RACISME INFONDÉ
C’est sûr, la journaliste française de RFI n’a pas la tête d’une burkinabè ! On le sait très bien et l’on n’en est pas moins heureux. Mais la question de l’auditrice burkinabè concernait plutôt « l’ORIGINE DU NOM PARÉ ». Voilà ! Contrainte de répondre à cette question claire et précise, la journaliste de RFI aggrave son cas par cette réplique : « Je suis quand même une Française. C’est vrai que ma mère est d’origine arménienne… Je sais qu’il y a des Paré au Burkina. J’en ai rencontré lors de mon séjour là-bas. Ils sont plutôt grands de taille. Et moi, je suis toute petite. Et puis, je suis une BLANCHE ! »
Ça, c’est le BOUQUET ! Qu’est cela peut bien changer qu’elle soit blanche, jaune, rouge ou noire ? On lui demande l’origine d’un patronyme et non sa couleur de peau ! Voyez-vous comment la COMMUNICATION est IMPOSSIBLE avec cette espèce d’individus — supposés être des experts de l’information-communication? Ils voient tout en couleur : noir ou blanc, jaune ou rouge. Au-delà du RACISME, qui est presque un RÉFLEXE D’AUTOMATE chez eux, ils font montre d’un MANQUE DE PROFESSIONNALISME évident et d’une IGNORANCE CRASSE.
La profession de journaliste exige aussi qu’on réponde à des questions. Et surtout des QUESTIONS AUSSI PERTINENTES que celle qui lui a été posée. Parce qu’il s’agit bel et bien d’une question très intéressante. Et il ne serait point surprenant que le PATRONYME PARÉ ait une ORIGINE BURKINABÈ, tout comme bien de noms français (et occidentaux en général) ont une origine africaine, pour des raisons historiques précises. Pourvu que l’on soit un peu imprégné de l’histoire des noms. De l’Histoire tout court…
LA CONTREFAÇON ET LE TRAFIC D’INFLUENCE
Le malheur n’arrive jamais seul. À deux jours de ce fâcheux incident, je surpris encore RFI en flagrant délit de TRAFIC D’INFLUENCE sur une ŒUVRE ISSUE DE LA CONTREFAÇON sur laquelle la radio française touche fort probablement des DIVIDENDES.
Il s’agit de l’adaptation théâtrale du roman VERRE CASSÉ, une contrefaçon endossée par le Nègre de service ALAIN MABANCKOU, pur produit du GANGSTÉRISME ÉDITORIAL FRANÇAIS. Un « auteur sans être écrivain » que RFI a contribué à propulser, sachant très bien de quoi il en retourne…
Cela me rappelle un incident survenu quand j’étais encore à Montréal. Un incident relevant purement et simplement de l’ESPIONNAGE par ÉCOUTE TÉLÉPHONIQUE. Mes discussions téléphoniques avec un écrivain français vivant à Paris (lui aussi victime du réseau de la contrefaçon) sur les PROBLÈMES DE CONTREFAÇONS et de CORRUPTION DE LA JUSTICE FRANÇAISE étaient systématiquement reprises (dans le but de les contourner pour intoxiquer l’opinion publique) par RFI sur son site. Nous l’avons tous deux remarqué— chacun de son côté. Je l’ai su, parce que je reçois régulièrement dans mon courriel tous les écrits de propagande faits sur Alain Mabanckou dans les différents médias...
S’AFFRANCHIR DE RFI OU RESTER À JAMAIS ESCLAVES DE LA FRANCE
On pourrait s’étendre plus longtemps sur les pratiques crapuleuses de cette RADIO COLONIALE qui, derrière des DISCOURS DE MIEL, cache un CŒUR DE FIEL. Une radio entièrement À LA SOLDE DES GRANDS GROUPES FINANCIERS, s’adonnant à de l’INTOX pour conditionner l’opinion publique et lui faire accepter des POLITIQUES INACCEPTABLES comme celle des PRIVATIONS des secteurs vitaux de l’économie et n’hésite pas à exercer du CHANTAGE sur les chefs d’Etat africains récalcitrants, comme le fait JEUNE AFRIQUE (voir mes articles sur Jeune Afrique, publiés sur ce blog).
Pour mieux faire passer la pilule, elle recourt à des CORRESPONDANTS AFRICAINS pour gagner la confiance de l’auditoire indigène. Au fond, cette radio n’existe que parce que les Africains l’écoutent. Et si nous décidons de la boycotter, le problème serait résolu. Mais, pour cela, il faut qu’à notre niveau, on parvienne à faire mieux que ce que nous avons fait jusqu’à présent dans l’information et l’éducation de nos populations. Un objectif pouvant être atteint avec les moyens dont nous disposons aujourd’hui.
Avant tout, il faut que l’on se mette d’accord entre nous, parce que RFI veille scrupuleusement à ce que nous ne soyons jamais unis. « DIVISER POUR MIEUX SÉVIR », « AMADOUER POUR MIEUX FLOUER », « EXALTER POUR MIEUX ABATTRE », sont des PRINCIPES DE BASE qu’elle apprend à ses journalistes qui n’ont rien à envier à certains de nos VÉREUX GRIOTS…
À suivre
MOUNTAGA FANÉ KANTÉKA
mountaga40@hotmail.com