Hier soir, à 21h, Radio-Canada a diffusé une enquête en rapport avec le piratage de votre téléphone, quel que soit l'appareil que vous utilisez. (Voir le lien, ci-dessous). L'enquête démontre comment, à partir d'un pays étranger, on peut intercepter la communication d'une personne se trouvant dans un autre pays. Et ce, avec un simple ordinateur portable. Mieux que cela, on peut suivre la personne à la trace, rien qu'avec son numéro de téléphone. On se croirait en pleine fiction hollywoodienne. Mais, comme j'aime le rappeler souvent, la réalité a de tout temps dépassé la fiction. Il faut avoir subi certaines choses pour admettre leur existence.
Les pratiques de la sorte sont quotidiennes dans les sociétés supposées « démocratiques » où le crime est pourtant institutionnalisé. Je me souviens d'en avoir discuté avec une juge québécoise, au début des années 2000, qui m'avouait que les services de renseignements canadiens vont jusqu'à suivre des individus dans des discothèques, munis d'appareils très sophistiqués qui enregistrent les conversations, malgré la musique assourdissante. Elle me disait qu'elle se savait elle-même victime d'écoutes téléphoniques et que le jour où ces procédés se sauront, « ce serait le plus grand scandale qui secouerait le Canada». Elle concluait avec cette phrase: « C'est encore pire que violer une femme!» Je rapporte d'ailleurs ces propos dans Odyssées noires.
Une pratique très courante
L'écoute électronique est une pratique très courante. Et ce n'est pas seulement avec le cellulaire que ça arrive. Elle peut se faire aussi avec le téléphone fixe. Un jour que je parlais de mes problèmes de plagiat, sur un téléphone fixe, avec un confrère de La Voix de l'Est de Granby (dont le frère jumeau travaillait au Devoir), on a carrément parasité ma ligne de sorte que la communication devenait totalement impossible. Elle peut se faire également avec l'ordinateur, avec des techniques consistant à prendre possession de ton ordinateur à distance. Et toutes ces pratiques viennent souvent des institutions officielles, voire des établissements universitaires. Il y a même des journalistes qui sont complices de ces pratiques. C'est une question qui n'a pas encore fini de défrayer la chronique. Il y aura d'autres révélations qui vont faire tomber des têtes.
Félicitations à ces femmes journalistes de Radio-Canada
Je n'ai pas coutume de féliciter des médias officiels, étant entendu que j'ai développé une véritable aversion pour la désinformation qu'ils entretiennent. Mais, force m'est de croire que Brigitte Bureau et Sylvie Robillard se sont surpassées dans cette enquête. Elles ont mis le doigt sur un point très sensible, en s'aventurant dans l'univers du tabou: ce qu'on sait et qu'on veut taire. Je félicite de tout coeur ces femmes de coeur et d'honneur qui confirment que la révolution sociale viendra des femmes.
Cependant, j'exhorte ces femmes de conviction à aller plus loin en orientant leur éclairage sur ces forces occultes étrangères (notamment le Mossad) qui paralysent l'action de la police et qui poussent des agents de police à infliger des sévices moraux à ceux qui viennent vers eux pour se plaindre de telles pratiques criminelles…
Mountaga Fané Kantéka
Le lien de l'enquête de Radio-Canada:
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2017/11/telephone-mobile-cellulaire-reseau-ss7-depute-espionnage-fraude-failles-securite-bell-rogers-matthew-dube/