Controverses autour de la promotion du Capitaine SANOGO
La promotion du
Capitaine SANOGO au grade de Général quatre étoiles, est la reconnaissance du
rôle crucial qu'il a joué pour que le peuple malien puisse aujourd'hui,
dignement, se réapproprier sa souveraineté pour l'exercer sur toute l'étendue
du territoire de son pays. Son coup d’État, le 22 mars 2012, a mis un frein
brutal au processus de déliquescence de l'Etat malien sous ATT, et au début de
la dislocation de son armée en pleine déroute au Nord du pays depuis Octobre
2011, sous les attaques du MNLA, allié aux jihadistes venus de Lybie.
Il a su
courageusement tenir le pays debout face aux sanctions prises contre son pays
par l'UEMOA qui a confisqué les avoirs extérieurs du Mali, puis à l'embargo
décrété par la CEDEAO sur les armes commandées par l'Etat malien pour renforcer
sa capacité de défense pour faire face aux jihadistes. Il a tenu bon face aux
tentatives de la France de faire organiser, sous l'égide de la CEDEAO, une
force régionale d'intervention pour chasser les putschistes du pouvoir, malgré
les agissements et manifestations d’un puissant front « anti putschiste »
appuyé par la CEDEAO, L’Union Africaine, et la France.
C'est donc à ce soldat valeureux et patriotique, que le gouvernement de transition, au vu de la volonté du peuple malien démocratiquement exprimée par le plébiscite du camp politique des « pro putschistes », a rendu un hommage mérité et une reconnaissance profonde, en l'élevant au grade le plus élevé de l'armée malienne, de Général quatre étoiles!
C'est donc à ce soldat valeureux et patriotique, que le gouvernement de transition, au vu de la volonté du peuple malien démocratiquement exprimée par le plébiscite du camp politique des « pro putschistes », a rendu un hommage mérité et une reconnaissance profonde, en l'élevant au grade le plus élevé de l'armée malienne, de Général quatre étoiles!
Quant aux médias qui lui renient sa comparaison
avec De Gaulle sous prétexte qu’il n’ a jamais été au front contre les
Jihadistes pour libérer le Nord de son pays envahi, il faudrait juste leur
rappeler que lui, au moins, est resté a Bamako pour s’occuper de l’organisation
de la résistance du peuple et de son armée, au péril de sa vie, contre les
Jihadistes pour libérer le Nord de son pays envahi, alors que De Gaulle avait
choisi l’exil à Londres, sous haute protection des Britanniques, pour se la
couler douce , tout en appelant les Français à résister aux envahisseurs au
péril de leurs vies. Si donc, malgré tout, vous, médias français, vous honorez
De Gaulle, alors, pourquoi pas ce Caporal qui a eu une attitude militaire plus
digne et une capacité de résistance plus appréciable. De Gaulle avait l’appui
des grandes puissances occidentales, tandis que le Capitaine SANOGO, lui,
devait les affronter d’abord, pour maintenir son peuple debout et se préparer,
en même temps, à libérer son territoire occupé.
Les élections du 11 Août 2013 ont donc consacré deux dignes fils du Mali: IBK, porté à la Présidence de la République, et le Capitaine SANOGO, promu au rang de Général quatre étoiles. Tous les deux ont restitué au peuple malien toute sa dignité, et lui ont ouvert la porte de la restauration de l'intégrité de son territoire. Ils sont rentrés dans l'histoire du peuple malien et des peuples d'Afrique par la Grande Porte!
Que Dieu les bénisse et leur donne la force de préserver encore davantage le peuple malien, pour lui faire jouer un rôle moteur dans cette nouvelle ère de la lutte pour l'indépendance et l'unité des États et des peuples d'Afrique Francophone, qu'il a historiquement inaugurée ce 11 Août 2013, de la même manière qu'il avait inauguré la première ère de cette lutte en 1946, en abritant sur son sol, la création du Rassemblement Démocratique Africain (RDA).
Vive le Mali éternel!
Ibrahima Sène PIT /SENEGAL Fait à Dakar le 17 Août 2013