mardi 26 juillet 2022

CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ : ACCUSATION CONTRE DES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX

  

Ce n’est qu’un secret de polichinelle, la France et ses alliés sont impliqués jusqu’au cou dans le chaos qui accable le Mali en ce moment. Nous l’avions écrit depuis fort longtemps déjà. Et à plusieurs reprises. Maintenant, commencent à se délier les langues des sbires qui ont pris part à des commandos de meurtriers de populations civiles maliennes, sur ordre de la France.

Tantôt, on parle de commandos mis sur pied pour aller tuer des Dogons et faire porter le chapeau aux Peuls. Tantôt, c'est l'inverse. Dans le but de créer des guerres ethniques. Nous avons même connaissance de la tentative de l’armée canadienne d’obtenir des renseignements sur les conflits latents entre différents groupes ethniques du Mali, afin de les exploiter. Nous détenons les preuves de ce fait.

 

EN FINIR AVEC LA JUSTICE INTERNATIONALE À DEUX VITESSES

 

Pour en venir à notre propos, le chaos qui sévit au Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger) et les massacres qui en ont résulté sont imputables aux dirigeants occidentaux qui les ont commandités. Et je fais l’impasse sur d’autres massacres, comme les génocides au Rwanda, au Congo et ailleurs en Afrique et dans le monde. Tous imputables aux politiciens capitalistes de l’Occident. Dans la plus totale impunité.

 

La CPI (COUR PÉNALE INTERNATIONALE) a été créée pour juger des auteurs de crimes contre l’humanité. Et non contre des dirigeants africains qui refusent de se plier aux diktats occidentaux. Et ce que nous venons de décrire plus haut est constitutif de CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ imputables aux dirigeants des pays de l’OTAN. Ils doivent donc en répondre devant la CPI, sinon cette institution n’a plus de raison d’être. Depuis la création de cet appareil répressif, les vrais responsables de crimes contre l’humanité sont majoritairement en Occident. Pourtant, on n’a encore jamais vu un dirigeant occidental répondre de ses crimes devant cette justice de deux poids, deux mesures. Hormis le Serbe Slobodan Milošević

– à supposer qu’on puisse le considérer comme un Occidental, au sens strict – qui a eu surtout le tort d’être impliqué dans des massacres de Blancs.

 

 L’IMPUNITÉ : UN PRIVILÈGE DE BLANCS

 

Il y a des gens qui vont sourire à la lecture de nos propos, nous taxant de naïf, convaincus que la loi faite par l’homme blanc, « la loi du plus fort »,  ne peut sévir contre lui-même.

Quelque part, ils n’ont pas tort quand on sait que même dans leurs propres pays, l’application de la loi est sujette à caution, non seulement entre citoyens de différentes classes sociales, mais aussi entre les Blancs et les personnes « racisées » (Noirs, Arabes, Asiatiques, etc.) Ce qu’on appelle le profilage racial qui est une composante du racisme systémique. Nous en savons quelque chose…

 

Cependant, malgré l’hypocrisie et la malhonnêteté qui entachent le discours démocratique occidental, il serait malheureux de laisser l’homme blanc de l’Occident dicter au monde sa loi, sans rien tenter contre lui. Sinon à quoi serviraient tous ces JURISTES AFRICAINS, si éloquents voire pédants, si prompts à parader sur les plateaux de télévision. Pourquoi ne pas s’armer de bravoure pour constituer un COLLECTIF D’AVOCATS ET DE JOURNALISTES D’ENQUETE pour intenter une POURSUITE JUDICIAIRE devant la CPI contre les dirigeants occidentaux ? Pour que l’histoire retienne, au moins, que des « intellectuels » africains n’ont pas fait que s’abriter derrière leurs diplômes occidentaux pour brimer leurs propres frères, qu’ils ont aussi essayé d’utiliser l’arme de l’Occident contre lui-même. Qui ne tente rien n’a rien. Mourir en combattant vaut largement mieux que mourir sans combattre.

 

Nous sommes ouvert aux suggestions. Si entretemps, ils ne nous ont pas assassiné. Et nous avons déjà identifié les potentiels assassins dans des articles antérieurs. Nous l’avons déjà écrit, nous ne laisserons personne nous assassiner impunément…

 

MF Kantéka