samedi 9 janvier 2021

LA VÉRITABLE GUERRE AU MALI


Le monde entier s'attriste du sort du Mali en ce moment: un pays qui s'en va à vau-l'eau avec des conflits à n'en pas finir. Au Nord, au centre et Dieu sait où encore. C'est sûr, il y a la main de l'impérialisme derrière tout cela. Mais, ce n'est pas vraiment cela la vraie cause.

La vraie cause, c'est la guerre « raciale » qui sévit au Mali depuis des lustres, à cause de la tradition orale autour du mythe de Son-Djata et toutes ces histoires de castes, de soi-disant nobles, et patati et patata. Une histoire montée de toutes pièces par certains « hommes de castes» eux-mêmes, dans leurs intérêts personnels, pour traire les "hôronw", soi-disant « nobles», comme des vaches laitières. Pour qu'ils travaillent pour eux. J'ai beaucoup de choses à raconter là-dessus. Mais, je ne le ferai pas ici. 

Massa Makan Diabaté lui-même, en son temps, avait écrit un pamphlet là-dessus, en se fendant la poire sur le dos de ces "hôronw". Il n'a pas manqué d'égratigner les griots de Kita qu'il à gratifié des qualificatifs de « bande de féticheurs» et de « fous». Un vieux m'a confié que c'est pour cela qu'on a abrégé sa vie. Vrai ou faux, je sais que les griots du Mali ne blaguent pas quand on essaie de remettre en cause leur échafaudage de légendes. Je me bats contre leurs maléfices depuis plusieurs années, ajoutés à ceux d'une autre secte… 

Comme si tout cela ne suffisait pas, il y a de ces intellos à la con, se targuant de faux diplômes universitaires ou de titres imaginaires pour impressionner la galerie, en roulant le « r» à la parisienne tout en tenant des discours traditionalistes éculés, s'improvisant « historien », rien que pour maintenir vivant le mythe de Son-Djata, parce que ça leur profite socialement et politiquement. Les nommer ici, ce serait leur faire de la publicité. Mais j'en ai surpris un récemment un sur Africable. Et cet énergumène, qui allait jusqu'à enregistrer mes propos lors de nos conversations téléphoniques, parlait même de revenir aux valeurs de Kouroukan Fouka, comme s'il était dans ce lieu. Heureusement que le ridicule ne tue pas. Et le plus triste est que ce Diarra ne sait même pas ce que signifie le titre qu'il porte. Je veux dire qu'il ne sait même pas que ce titre a été porté par ceux qu'il attaque sournoisement, ceux qu'il appelle les « vaincus » de la « bataille de Krina». Je viens de lui adresser un courriel, lui rappelant que j'ai en ma possession une version méconnue d'une confrontation fratricide à Krina où c'est un certain Son-Djata qui a été tué. Et ce Son-Djata est souvent présenté comme le père d'un autre Son-Djata. Je suis tenté d'en dire plus sur un autre Son-Djata dont on parle beaucoup en ce moment, sans même faire le rapport avec le personnage de légende. Ce Son-Djata qui a tué son père et sa mère et pillé son pays...

Griots traditionnistes du Mali, dites la vérité aux gens, si vous vous en souvenez encore, et apportez la paix dans ce pays qui est en train de s'enfoncer dans l'abysse. Quant aux maléfices que vous avez lancés contre moi, ça va se retourner contre votre descendance.
Et vous ne m'empêcherez pas de laisser à la postérité la mémoire que vous avez dérobée à notre génération et aux générations de nos pères et de nos grands parents. En vérité, vous ne pouvez rien contre moi, car je ne laisserai pas de descendance derrière moi. Je ne laisserai que des oeuvres…

MF Kantéka