lundi 8 février 2021

Le parti-pris de Facebook: racisme ou censure?

 

Le parti-pris de Facebook: racisme ou censure?

J'ai remarqué que chaque fois que je dénonce une situation injuste ayant trait au racisme anti-noir au autres problèmes connexes (comme la contrefaçon à connotation raciste), Facebook limite la portée de mes publications. C'est le cas aussi quand je partage sur ma page des documents historiques qui mettent en échec la conception ethnocentrisme occidentale de l'Histoire. Il arrive même dans ces cas-là que Facebook limite la portée de mes articles ou documents à moins de dix personnes…

À l'inverse, quand je dénonce les comportements des Noirs, Facebook diffuse largement mes articles, comme pour m'encourager à frapper sur mes congénères et à laisser les Blancs tranquilles. Qu'est-ce qui explique cette loi de deux poids, deux mesures? Est-on en train de me faire comprendre que Facebook est lui-aussi au service de la suprématie blanche? J'ai eu même à faire face à des problèmes qui relèvent purement et simplement de la cybercriminalité, émanant du service technique de Facebook. Par exemple, il est arrivé qu'un individu, depuis Dublin, se soit connecté sur mon compte privé pour y diffuser régulièrement des pubs d'hameçonnage avec des photos de femmes blanches, comme pour faire échec à ma ligne éditoriale mettant en avant la beauté noire (comme ils l'avaient fait avec mon site web, en volant mon nom de domaine et en plantant la photo d'une femme "aryenne" à la place de la mienne). C'en était carrément devenu du harcèlement, car Facebook était resté sourd à mes requêtes, jusqu'à ce que je découvre le pot-aux-roses. À l'époque, j'avais consacré un petit article sur cette arnaque. Après cela, on a tenté carrément de paralyser mon compte. Et comme par hasard, je constatai que la police de Montréal commençait à guetter mes heures de marche pour se livrer à de l'intimidation sur ma personne, en venant chaque fois ralentir à mon niveau. On s'était même arrangé un soir, à l'heure où je sors pour marcher, pour mettre à la sortie de mon immeuble un porte-feuille marron sur la boîte à journaux, croyant que je vais le prendre. Oui, ils sont tombés jusqu'à ce niveau de bassesse, parce que, dans leur mesquinerie, ils imaginent tout le monde à leur image. Ça n'effleure même pas leur esprit que ce sont mes principes et mes convictions qui m'ont fait prendre le chemin de l'exil, vivant dans le renoncement total, avec comme seuls objectifs la recherche et la diffusion de la connaissance…
La question est de savoir qui est ou qui sont la ou les personnes derrière ces comportements, car Facebook ou pas, je ne les laisserai pas s'en tirer à si bon compte.
 Je vous disais déjà ceci: « Si vous n'avez pas peur de Dieu, ayez peur de ma plume.» Ce n'est ni de la blague ni de la forfanterie. Si vous savez le sens de ces propos, vous réfléchirez longtemps avant de vous acharner sur moi. Et je vais vous révéler un petit secret. Je n'ai nullement besoin que mes articles circulent à grande échelle pour atteindre ma cible. À l'instant même où j'écris, même sans encore publier, des forces se mettent en branle pour concourir à la réalisation de l'objectif visé par l'écrit en question. Juste un petit exemple: on a voulu me censurer en bloquant la publication de mon livre "Odyssées noires" et en le contrefaisant dans l'espoir de le contrecarrer. Ça eu l'effet inverse. Non, seulement, j'ai pu le publier à compte d'auteur, mais la contrefaçon par le milieu des Noirs de Paris, avec un certain Doumbi Fakoli, adoubé par les maisons d'éditions "Présence africaine" et "Menaibuc", a eu l'effet de propager une grande partie de mes recherches et de ma vulgarisation des oeuvres de Cheikh Anta Diop. On connait aujourd'hui les résultats avec la prolifération des nouveaux «égyptologues» noirs, tous plus savants les uns les autres. Mieux que cela, c'est l'indignation face à l'industrie de la contrefaçon qui est à l'origine de la création de mon blog (kanteka.blogspot.com), consulté à travers le monde entier. Grâce à cela, des Maliens sont peu à peu en train de prendre des distances par rapport à la légende de "Son-Djata". Lentement mais sûrement. Pour l'instant, ils sont en train d'abandonner le schéma d'un unique "Soumahoro", présenté dans le rôle du méchant. Ils sont accrochés encore à la figure de "Son-Djata". Et ça va leur être difficile de lâcher ça, parce que c'est le nom même de l'épopée mandingue. Mais, après la publication des suites sur lesquelles je travaille depuis bientôt vingt ans, ils n'auront d'autres choix que de s'en défaire, s'ils ne veulent pas avoir l'air trop ridicule. Ou s'ils veulent voir la guerre cesser dans le pays. C'était annoncé dans le livre…

Ceci pour dire que, à 'instar de Nietzsche, je suis une FATALITÉ. Aussi fatal que la mort! Et d'ailleurs, croyez-le ou non, je suis revenu de la mort pour dire ce que j'ai à dire. Et après cela, je retournerai dans la mort. Et ce que vous appelez « mort» est en réalité tout sauf la mort. C'est un univers dont vous n'avez aucune idée. J'en ai touché un petit mot dans "Odyssées noires". Mais, il y a certaines connaissances qui ne sont pas transmissibles…

Le mot de la fin: badauds de Facebook, flics ou pas flics, arrêtez de vous amuser avec moi. On le dit dans un certain pays qui était jadis le mien: « L'arbrisseau que tu sous-estimes pourrait fournir la corde servant à te ligoter.»

MF Kantéka