samedi 17 avril 2021

L' ARME DU CRÉATEUR PROLIFIQUE

 
Dans la vie, il y a ceux qui se battent pour des possessions matérielles, quitte à vendre leur corps et leur âme au diable, rien que pour paraitre important aux yeux du monde. Il y a aussi ceux qui portent en eux des richesses insondables qui se manifestent à travers leurs créations artistiques ou autres. Ces derniers n'ont que faire de situations sociales ou autres richesses de façade. Ce genre de personnes a même souvent une répugnance pour les choses matérielles. Ce sont leurs oeuvres qui parlent pour elles. Et leurs oeuvres vont au delà de leurs personnes, en apportant au monde des connaissances nouvelles ou des sources de joie. Ces personnes, sans le faire exprès, peuvent passer d'un univers de création à l'autre, ébahies par leurs potentialités insoupçonnées. Me vient à l'esprit l'exemple d'un scribe qui, jonglant entre la science et la création littéraire, se découvre soudainement des talents d'auteur-compositeur, susceptible de donner un second souffle à la musique du monde.

Quand on a affaire avec ce genre de personnes, se vanter d'avoir ceci ou cela est une entreprise dont le ridicule équivaut à la prétention du stupide mortel qui veut se comparer à Dieu, vu que c'est Dieu qui se manifeste dans la création d'un artiste. Mais, comme nous sommes à une époque où l'allégeance aux sectes donne l'illusion de puissance à certains médiocres, ce genre de ridicule est monnaie courante.

Pour en revenir à mon propos, devenir un créateur prolifique, comme susmentionné, revient à faire oeuvre de l'alchimiste qui transforme la pierre en or. Cela demande qu'on transforme nos souffrances en objet de connaissance ou de réjouissance. Cela demande qu'on se serve de notre vécu comme un puits insondable d'inspiration. Les pierres qu'on nous jette, on doit les transformer en bijoux pour lesquels les hommes s'entre-déchireront.

C'était juste un petit mot à l'intention d'un pervers, qui refuse d'assumer son penchant naturel, qui vient de s'attaquer à mon défunt père, entre autres. Un escroc que j'ai sorti d'une affaire scabreuse par la force de ma plume, au péril de ma quiétude. Et sa vie de pervers, je vais en faire un récit qui enseignera et égayera la postérité. Je vais encore aller plus loin que sa petite vie d'arriviste. Il a des raisons de se faire du souci. S'il a de la chance, je masquerai son identité, quoique je n'en ai point besoin, vu que le sujet est d'intérêt public….

MF Kantéka