vendredi 24 décembre 2021

LA MALADIE MENTALE

 

 

La maladie mentale peut prendre plusieurs formes chez les êtres humains. Elle peut aller de la simple déprime à la folie. Entre ces deux états, il y en a une multitude d’autres.

Je ne m’intéresse pas ici à certaines formes de maladies mentales (ou considérées comme telles) qui sont source de créativité et de spiritualité comme le chamanisme, entre autres.

 

Ce qui m’intéresse ici, c’est cette forme de maladie mentale qui prend la forme de névrose collective. Cette forme de maladie mentale qui frappe toute une couche sociale et l’entraîne dans des dérives regrettables, comme le racisme, le tribalisme, le sectarisme, la xénophobie, etc.

 

Dans ce genre de situation, les crimes commis prétendument au nom de la collectivité (la nation, la tribu ou la secte) deviennent la norme. Les institutions supposées réguler la société deviennent des machines diaboliques de persécution à l’endroit des personnes qu’on juge différentes. Ainsi, on assiste à des situations insoutenables au niveau de la police, de l’université, de la presse, des tribunaux, des parlements, des services sociaux, etc. La maladie mentale ne fait pas bon ménage avec des postes de responsabilité. Surtout pas avec l’uniforme du policier ou du militaire.

 

Cette forme de maladie mentale collective fait malheureusement partie des choses les mieux partagées dans l’histoire de l’humanité et a donné lieu aux plus grandes tragédies dont les génocides. Elle prend souvent appui sur des discours nationalistes ou conservateurs et commence par des chasses aux sorcières, en s’en prenant d’abord à des individus isolés, pour ensuite déboucher sur des massacres de masses. Elle se sert de toute sorte de prétexte pour diviser et cibler des victimes à sacrifier. Le discours trompeur et orienté ne s’embarrasse pas de scrupule ni de cohérence.

 

Et les temps de pandémie sont propices à ce genre d’hystérie collective. À travers des informations tronquées, journalistes et politiciens se livrent au lynchage de ceux qui abordent les questions autrement…

 

La sacro-sainte liberté d’expression, défendue par les chartes, se révèle alors une chimère propre à envoyer en enfer celui qui ose s’en prévaloir.

 

Parce que de tous les virus, c’est celui qui inflige la maladie mentale qui est le plus mortel. Et c’est ce virus-là qui est même souvent à l’origine de certaines pandémies.

 

On dit que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Et je n’ai d’ailleurs aucune intention de m’étendre sur ce sujet. Ce petit article m’a été inspiré par le soleil hivernal, à travers la baie vitrée de ma demeure, sous lequel je suis assis à ruminer ma colère noire contre des fils de démons qui ne me lâchent pas d’une semelle, comme s’ils croyaient que nous avons tété le même sein et qu’ils peuvent faire de ma vie une ergastule. Sans se douter que ma destinée est bien plus grande que leurs petites supputations. Qu’ils me permettent tout de même de leur souhaiter un peu de répit et de bonheur dans leur grand malheur, en ces temps si difficiles, même pour ceux qui se croient investis d’un pouvoir quelconque, si illusoire soit-il. Bonnes fêtes, tristes bourreaux embrouillés !

 

MF Kantéka