mardi 16 novembre 2021

QUI VEUT ENCORE M’INTIMIDER PAR DES MENACES IMPLICITES ?

 

 

Après les tentatives répétées de s’attaquer à mes moyens de communication, après une arrestation arbitraire et des accusations mensongères, après des campagnes d’intoxication médiatique, on cherche maintenant à passer par d’autres voies pour porter atteinte à mes droits les plus élémentaires, dans le but de m’étouffer.

 

J’ai effectivement reçu un courrier étrange venant de l’administration québécoise dont je garde les détails pour mes livres...

Mais cela me donne encore l’occasion d’attirer l’attention sur l’ampleur des rouages de la contrefaçon littéraire. J’ai déjà beaucoup écrit là-dessus par le passé…

La contrefaçon littéraire n’est pas, comme beaucoup de gens le croient, une simple affaire de maisons d’édition. C’est une affaire très politique et qui revêt une ampleur supranationale.

Les contrefacteurs, écrivains et éditeurs, sont soutenus par des appareils étatiques. C’est pourquoi des radios comme RFI (qui dépend directement du Ministère des Affaires étrangères de la France) sont les plus ardentes à faire la promotion des écrivains contrefacteurs et leurs œuvres.

Juste une petite anecdote ! Peu de temps après avoir perdu l’élection présidentielle contre Sarkozy, la malheureuse candidate Ségolène Royal était venue au Québec pour une conférence à l’université de Montréal. Après sa prestation, quand elle s’apprêtait à monter dans sa voiture, j’ai remis à son homme de main un exemplaire de mon livre à son intention, en précisant qu’il a été plagié par Le Seuil au profit d’Alain Mabanckou et que Sarkozy pourrait y être impliqué (puisqu’il lui avait fait un clin d’œil lors de sa campagne électorale).

Dans la foulée, j’ai remis un autre exemplaire à une autre femme politique du Québec qui était présente, en lui disant à elle aussi l’histoire du plagiat. À ma grande surprise, elle m’a répondu : « Je le sais.»

Bien sûr qu’elle le savait, comme tous les hommes ou femmes politiques d’ailleurs.

De la même manière qu’on pille l’Afrique sur le plan économique, de la même manière on pille les ressources intellectuelles africaines. Et quand un écrivain africain spolié veut se faire entendre, on essaie de lui marcher sur le corps.

Mais, je leur dis : « MERDE !»

 

Si vous voulez, offrez le monde entier à vos nègres de service, mais laissez nos créations intellectuelles tranquilles. Décorez-les pour la merde dont ils accouchent pour vous caresser dans le sens des poils. Mais, ne touchez pas à nos œuvres, de quelque manière que ce soit.

 

J’ai refusé d’adhérer à vos sectes et je n’y adhérerai jamais. Je suis venu en Occident avec toutes mes dents et mon bagage culturel et intellectuel.

Ce n’est pas quelqu’un qui va me faire me lever de sur mon ombre (traduction du bambara en français). Vous ne réussirez jamais à me déstabiliser. Et je répondrai coup pour coup, en engageant des procédures judiciaires contre ceux qui tombent sur moi.

Je revendiquerai mes droits jusqu’au bout…

Et je vais publier d’autres articles sur cette question qui me tient à cœur depuis plusieurs années…

 

MF Kantéka