jeudi 4 novembre 2021

QUE SE PASSE-T-IL AVEC LA FRANCOPHONIE À LA QUÉBÉCOISE?

 


J’ai regardé hier comment je pouvais créer une maison d’édition pour publier mes multiples ouvrages écrits en français. Afin d’échapper aux pièges de la publication à compte d’auteur.

 

Et j’ai été ahuri d’apprendre que pour avoir un agrément d’éditeur au Québec, il fallait avoir publié trois auteurs québécois dans l’année précédant la demande du document. Où se trouve l’erreur? Comment peut-on éditer quelqu’un quand on n’a pas d’agrément pour le faire?

 

Entre le discours politique et la réalité sur le terrain, il y a un fossé énorme. Avec la main droite, on jure sur la Bible de promouvoir la langue française. Et avec la main gauche, en catimini, on censure ceux dont les idées nous effraie, en les bloquant par des subterfuges.

 

C’est encore une occasion pour moi de mettre le couteau dans une plaie qui fait très mal : le déclin de la francophonie. Et je suis très bien placé pour le faire, puisque depuis plus d’une quinzaine d’années, des écrivains africains, primés en France, puisent dans mon livre ‘’Odyssées noires/ Amours et mémoire d’Outre-monde’’, en plagiant les personnages de mon ouvrage, mon style et bien d’autres éléments. Il y a même un chanteur primé par RFI qui a pris un extrait de mon '' Épitre à Tounkaranké'' sans me consulter...

 

Au passage, je rappelle que mon compatriote Yambo Ouologuemen a décliné la paternité des livres qu’on lui a attribués. Il a dit : « Ce ne sont pas mes livres. Ce sont leurs livres.»

 

Je reviendrai là-dessus en temps utile. Dans tous les cas, je vous répète que vous perdez votre temps, manipulateurs de l’arme idéologique. Vous ne pourrez ni m’empêcher d’écrire, ni m’empêcher de publier mes écrits. Tout ce qui est à votre portée, c’est le plagiat de mes ouvrages. Et la copie ne sera jamais à la hauteur de l’original. S’il y a une chose qu’on ne peut pas plagier, c’est le souffle qui émane d’un livre. Et si vous connaissiez l’origine de ce souffle qui plane dans mes ouvrages, vous vous en tiendriez loin…

 

MF Kantéka